lundi 26 juin 2006
Les coupures aujourd'hui - économie, habitudes, opportunisme, incurie, dogmatisme ? - Don Giovanni (1787)
Voilà fort longtemps que je me demande, en vain, pourquoi, alors que n'importe quel non puriste wagnérien hurlerait à bon droit si on coupait encore dans le duo Siegfried-Wotan ou dans les monologues de Gurnemanz, on continue à couper impunément Richard Strauss. Parmi d'autres.
La mode est aux archi-intégrales. On vend Mozart en entier (ou presque). On réalise de nombreuses intégrales Bach, mais aussi celles de compositeurs moins prestigieux, pour lesquels on espère que le fantasme d'exhaustivité incitera plus à la curiosité que de simples anthologies. On republie même des pasticcios vivaldiens pas très vivaldiens, comme le Montezuma putatif proposé par Malgoire, comme le Bajazet contenant de nombreux morceaux "volés" à d'autres compositeurs.
Et pourtant, certains répertoires demeurent inexplicablement coupés. Sans que grand monde s'en émeuve.
Exemples.
- La tragédie lyrique.
- Mozart.
- L'opéra français du XIXe siècle : Meyerbeer, Halévy, Gounod, Thomas, Reyer...
- Richard Strauss.
Aujourd'hui, Don Giovanni de Da Ponte / Mozart.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Discourir - Genres - Tirso, Molière, Beaumarchais, Da Ponte et Mozart a suscité :
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