jeudi 17 mai 2007
Carnet d'écoutes - BACH, Messe en si - Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre
Plus de précisions par le riche compte-rendu de Sylvie Eusèbe et les discussions subséquentes.
Joanne Lunn, Blandine Staskiewicz, Judith Gauthier, Claire Delgado Boge (Dessus) ; Philippe Jaroussky, Nathalie Stutzmann (Alti) ; Emiliano Gonzalez Toro, Markus Brutscher (Ténors) ; João Fernandes, Alan Ewing (Basses).
En ce moment même, la Messe en si par Minkowski sur Radio Classique. CSS s’avoue frappé comme la foudre. La lisibilité enfin sensible par le un par partie, qui, musicologiquement fondé ou pas (querelle éternelle), permet de saisir pleinement la profondeur des plans de cette pièce.
Et tout autant ce son et ce sens de la danse tous deux extrêmement français. Sans parler du galbe de trilles fort peu germaniques.
Résultat très impressionnant, qui pourra pour pas mal de monde se placer d’emblée en référence. Alors même que la sècheresse des instruments d’époque m’avait convaincu dans cette œuvre précise d’en rester à Jochum et Scherchen, il faut bien avouer que la conversion est aujourd’hui inévitable.
L’évidence des lignes, cette danse irrésistible qu’il manque si souvent dans les interprétations de Bach, ces respirations formidables… l’œuvre en sort réellement magnifiée, en une belle épiphanie hors saison.
La seule chose qu’on puisse regretter est le contraste entre parties dévolues aux chœurs et aux solistes, mais pour ma part, je m’avoue ravi de la disparition de cette frontière.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Carnet d'écoutes a suscité :
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