mardi 30 octobre 2007
(ossia la sélection des Lutins)
Il y a quelque temps déjà, CSS avait proposé une succincte introduction à l’œuvre de Mahler – différant de la sorte le plat de résistance si intimidant, les vrais chef-d’œuvre du corpus (entendez les lieder de Madame) –, qui se répartissait en plusieurs entrées :
=> Mahler, caractéristiques générales ;
=> Mahler, les lieder ;
=> Mahler, les symphonies ;
=> Mahler, présentation de ''Das Lied von der Erde'' (un genre problématique) ;
=> Ecriture liederistique de Gustav Mahler.
Afin de pouvoir, parallèlement à ces propos, procurer une petite vision d’ensemble, et comme, à coups d’un enregistrement par semaine, nous n’écoulerons jamais notre camelote, voici donc le plus large panorama libre de droits de la musique de Mahler que nous ayons pu rassembler.
Nous avons fait le choix de ne pas doublonner les enregistrements, afin de proposer une sélection d’enregistrements intéressants, plutôt qu’une avalanche indécidable de témoignages qui incitent plus à la comparaison sans fin qu’à l’écoute des bandes pour elles-mêmes.
Mais, si besoin, nous disposons entre crochets les autres références dont nous disposons, si d’aventure il se trouve des souhaits précis…
Comme ces propos généraux sur un pilier du répertoire n'avaient sans doute pas été fort utile aux fidèles lecteurs de CSS, qu'ils y gagnent à tout le moins quelques perles. Et pour les autres, bonne découverte !
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dimanche 28 octobre 2007
Puisque, devant l'abondance audiovisuelle la semaine passée, égayée par nos petits bricolages autour de Landi ou nos recommandations ramistes, nous avions renoncé à ajouter une couche de domaine public, voici le petit amusement pour la semaine prochaine.
Pour l'instant, on s'efforce d'éviter les doublons, afin de proposer un petit fonds d'oeuvres dans des versions choisies, à un assez haut degré d'exceptionnel.
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samedi 27 octobre 2007
L'écoute de ce soir est toute trouvée.
Promise pour le 1er juillet et prochainement disponible au disque, la diffusion du concert donné à la Cité de la Musique le 9 juin 2007.
ULYSSE, de Jean-Féry Rebel, sur le livret d'Henry Guichard. Leur seule contribution lyrique scénique.
Voici les rôles, par ordre d'importance :
Circé : Guillemette Laurens
Ulysse : Bertrand Chuberre
Pénélope : Stéphanie Révidat
puis viennent notamment Howard Crook en Orphée dans le Prologue, ensuite brièvement le timonier Euriloque ; Bernard Deletré en Urilas, soupirant de Pénélope, ou Eugénie Warnier et Céline Ricci en confidentes.
Le disque, lui, a manifestement été enregistré à la Chabotterie (concert du 9 juillet, avec manifestement de menues retouches le 10) et exclut, semble-t-il, Howard Crook.
Ce sera peut-être l'occasion pour CSS de reprendre ses notes et de s'étendre plus amplement sur la puissance incroyable de l'éloquence de Guillemette Laurens (encore décuplée par le geste scénique, fût-ce derrière un pupitre), sa maîtrise de cette langue classique ; sur le plaisir d'entendre sonner un tel orchestre, avec de si belles couleurs ; sur le livret plutôt étrange, avec ses péripéties d'ordonnancement assez rhapsodique et ses références transparentes ; sur la musique qui, bien que sagement cantonnée à la première école en 1703 (...), réserve de grandes fulgurances comme les monologues de Circé ou le choeur presque schubertien des marins enchantés.
Vous pourrez l'écouter, à partir de 19h30 en principe, ici.
Et pour une jouissance complète de ces heures délicieuses, CSS vous propose en téléchargement direct le livret original libre de droits.
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vendredi 26 octobre 2007
La notice sur les partitions du domaine public a été doublement mise à jour.
D'abord suite à l'annonce de la disparition de l'International Music Scores Library Project, comme précisé en commentaire, puis en l'honneur d'un site longtemps indisponible pour des raisons de droits également, et que nous avions omis de rentrer dans la liste.
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mercredi 24 octobre 2007
Une captation du 14 octobre dernier à l'occasion du fastueux anniversaire du Centre de Musique Baroque de Versailles. (CMBV. Valable jusqu'au 27 octobre.)
Hervé Niquet et Le Concert Spirituel, dont on a mainte fois chanté les louanges sur CSS, pour leur fondu instrumental magnifique, leur continuo invraisemblable (les théorbes en particulier), l'urgence dramatique qui s'exhale de chacune de leurs interventions, la finition intellectuelle et technique du résultat, proposaient deux motets célèbres de Jean-Philippe Rameau, In convertendo et Quam dilecta, avec notamment le tissu doux de Stéphanie Révidat et l'élégance discrète de Mathias Vidal (très mal captés ici, entendus seulement via la réverbération arrière, panne de micro semble-t-il).
La volupté sonore qui séduit à l'opéra nous convainc toujours moins que les raffinements de Christie pour ce répertoire de musique sacrée française qui y perd peut-être en solennité, en ferveur, en incisivité. Mais on aurait tort de bouder son plaisir devant tant de largesses - surtout que les moments tendres sont très touchants.
Ces pièces de Rameau, antérieures à ses opéras, sont interprétées, outre les forces du Concert Spirituel, orchestre et choeurs, par les dessus Stéphanie Révidat et Hanna Bayodi, la haute-contre Mathias Vidal, la taille Marc Mauillon - dont la voix légère, quasiment naturelle, blanchit un peu vite - et la basse-taille Stephan MacLeod.
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mardi 23 octobre 2007
Si vous ne retrouvez pas un article via le moteur de la colonne de droite à cause d’une affaire d’accent (l'article sur Jérôme Corréas, en particulier, est mal référencé), ou si vous souhaitez mettre la main sur un commentaire (ils ne sont pas traités par la recherche interne à CSS) :
=> sur un moteur de recherche, entrer « site:http://operacritiques.free.fr/css/ + VotreRecherche », le procédé fonctionne assez bien, même si toutes les pages de Carnets sur sol ne sont pas référencées...
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lundi 22 octobre 2007
Nous pensions bien ne jamais parler d'un tel sujet, tellement dans le vent, de surcroît le jour même de sa commémoration organisée, et qui pour tout dire a tendance à nous indifférer - un symbole, ni plus ni moins qu'un autre.
Mais la remarquable émission menée par l'homme qui croyait que la forme symbolique des champignons indiquait leur comestibilité nous a à la fois passionnés et beaucoup amusés.
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dimanche 21 octobre 2007
Astuce
en exclusivité, rien de moins, sur CSS : ceux qui n'ont pas eu le loisir de visionner l'opéra en fin de semaine peuvent encore le faire
grâce à notre vigilance.
[Soit dit en toute modestie.]Suite de la notule.
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samedi 20 octobre 2007
Nous avons déjà feuilleté ensemble les oeuvres de Franz Schreker et leur discographie.
Vous le savez, le choix de CSS est d'éviter autant que possible la facilité discographique - on se perd bien rapidement dans des arguties préférentielles qui n'ont pas grand sens, tant elles sont attachées aux attentes de chacun (qui la voix, qui le théâtre, qui la musicalité, qui la chatoyance, etc.). On préfère inciter à la découverte d'oeuvres, à tout prendre, et s'y balader tout à loisir en compagnie des lecteurs de CSS.
Néanmoins, ici, devant l'immensité de la tâche que représente l'abord de ces Gezeichneten - dont le titre français a pour nous tant de charmes -, on biaise un peu. Et pour une raison bien simple : parce que les versions sont piégeuses, beaucoup sont coupées et la critique ne les signale pas. De plus, l'oeuvre est difficile à distribuer et une petite description avant achat peut s'avérer utile.
Toutefois, cette entrée était prévue pour intégrer l'article présentatif de Schreker, et n'a pas le caractère que nous aimons dans les discographies : à savoir la description des caractéristiques et non l'énonciation de jugements. Ici, du fait de leur caractère initialement informel (c'est-à-dire pas prévues pour être publiées de façon autonome), les notices ne sont pas expurgées de sentences parfois laconiques, ce que nous regrettons avec vous. On espère tout de même que le contenu en sera suffisamment informatif pour vous guider, notamment relativement aux coupures.
Et, pour se faire pardonner :
- une astuce pour déceler les coupures avant écoute ;
- quelques réflexions sur l'économie dramatique de l'oeuvre et sa mise en péril majeure par les coupures ;
- une petite écoute comparative illustrative des versions inédites. (Les Lutins ont bien travaillé.)
Concevez-le donc bien comme une annexe discographique à l'article original.
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Le début est ici. Le reste ci-dessous.
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vendredi 19 octobre 2007
Un petit jeu qui n'apprendra rien aux francophones, mais juste manière de prendre conscience du fastidieux bazar dans lequel nous plonge quotidiennement cette bizarrerie raffinée que représente l'usage du vouvoiement en français - amusons-nous un peu entre deux tranches d'esprit serio. (Prochaine station : le martyre de saint Alexis, profitez-en.)
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jeudi 18 octobre 2007
A partir de minuit et jusqu'à demain minuit, visionnage à la carte de ce long opéra du XVIIe italien, une vision encore archaïque du recitar cantando, dans une lecture scénique reconstituée. Avec notamment Philippe Jaroussky, Alain Buet que nous avions tant aimé en Corésus, ou encore Xavier Sabata et Max Cencic, assez épatants dans leur caractérisation de personnages travestis - puisque tous les rôles y sont tenus par des hommes, ainsi qu'à la création (pour raison religieuses, on pourra préciser).
CSS souhaiterait y revenir rapidement, mais au cas où les lutins seraient pris par le temps (ou, sait-on jamais, par la fièvre de la grève), voici toujours l'adresse dont vous pouvez disposer d'ici demain.
[Et un grand merci à Caroline et Entropie pour leur précieuse vigilance.]
La seconde partie du spectacle se déroule en direct ici, si d'aventure vous vous promenez sur CSS peu avant que votre moniteur ne se change en cucurbitacée.
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mercredi 17 octobre 2007
A la demande judicieuse de Vartan, quelques repères numériques dans les éditions du Faust de Goethe (notre série ne se limite pas aux héritiers de Goethe, mais chaque chose vient en son temps).
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mardi 16 octobre 2007
Nous revenons d’un concert donné par l’ensemble amateur Donna Voce (direction Maryse Ghibaudo) et Stéphane Trébuchet à l’orgue, dans un programme comprenant notamment des œuvres vocales de Ropartz [1], Kodály [2] et Mendelssohn, avec un bon niveau (justesse imparfaite et voix pas tout à fait « achevées », mais à huit seulement, les lignes étaient assez lisibles) ; église comble, essentiellement, à en juger par leur aspect, par des gens du quartier (CSS devait vraisemblablement être seul à avoir fait le déplacement pour la Messe Brève pour trois voix égales de Ropartz, jamais enregistrée à notre connaissance…).
La réalisation du Mendelssohn était en outre tout à fait remarquable, et d’un très bel enthousiasme. Ce genre de concert, accessible mais proposant d’autres voies que les redites du concert professionnel, représente pour CSS ce qu’un ensemble amateur peut offrir de mieux, et de ce fait on se déplace et s’en réjouit.
On peut ajouter à cela que pour deux euros (un à tarif réduit), sachant que l’entrée est libre, on dispose d’un bref programme à l’agréable érudition qui au lieu d’enfiler les hyperboles sur les interprètes fabuleux qui se sont tout de même déjà produits hors de Bordeaux, à Maugin-de-Quercy un 15 août, propose une présentation assez précise de l’histoire des formes musicales présentées (en particulier de l’Ave Maria, ce qui fera du bien à la culture générale de tout le monde), en rapprochant les diverses œuvres au programme par ce biais. Du bon boulot, qu’on ne voit pas toujours partout, y compris chez les pros…
Juste un petit coup de chapeau à la sauvette, CSS n’ayant pas le loisir de proposer quelque chose de consistant à ses lecteurs ce soir.
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Via Bra, CSS découvre que les épreuves sont consultables intégralement (moyennant inscription avec adresse de courriel valide) sur le site Micmacmusic.
Les œuvres jouées semblent appétissantes, mais chez les lutins, le son plante après la première minute, hélas.
Si vous pouvez en profiter, régalez-vous donc, ce sera consultable jusqu’au 30 octobre, en principe.
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lundi 15 octobre 2007
Nous débutons donc notre déambulation dans l'univers sonore de Faust.
Vu l'étendue du sujet, on se dispense de commencer par le début, quitte à synthétiser l'ensemble dans une note à cet effet.
Nous débutons par une variation relativement légère, sur un élément pittoresque plus que dramatique - nous rencontrerons abondamment les deux. Il nous permettra de fréquenter, outre Berlioz et Gounod, des compositeurs peu connus pour leur dimension faustéenne [1] comme Beethoven et Wagner, voire peu connus tout court, comme Anton Radziwiłł.
Soyez les bienvenus.
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Les plus anciens lecteurs de CSS se souviennent sans doute de nos pitreries autour de l'Expiation, en écho à Faust.
Il y avait eu aussi une évocation du rare cycle des _Faust-Lieder_ de Schubert.
Nous souhaitions à présent procéder à une balade à travers les différents épisodes du mythe et ses mises en musique ; cependant la masse de documents sonores à traiter est telle (et la lecture/écoute d'une telle note si longue) que nous proposerons progressivement ce voyage, dans une catégorie à part.
Nous y rencontrerons petit à petit Beethoven, Spohr, Radziwiłł, Zelter, Schubert, Schumann, Liszt, Berlioz, Wagner, Gounod, Boito, Busoni, Prokofiev, Schnittke, Dusapin, Fénelon et sans doute quelques autres, regroupés par types de scènes communs.
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samedi 13 octobre 2007
Tiré du concert du 29 novembre 1953 avec la NBC, voici un témoignage du meilleur Toscanini, toujours avec cette sècheresse, mais terriblement claquante, qui électrise totalement Berlioz.
C'est la sélection du domaine public de cette semaine sur CSS.
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Il semblerait que quelques années de pratiques atonales diverses l'avaient un peu rouillé pour la composition tonale...
Si vous avez d'autres hypothèses, on est preneur.
Merci à Rue89 pour le tuyau.
Dans le même genre, mais plus réussi et vraiment drôle...
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Atenaide
Dramma per musica in tre atti
Livret d'Apostolo Zeno
Création : Teatro della Pergola, Florence (1728)
Edition critique de l'Institut Italien (Alessandro Borin)
Atenaide/Eudossa : Sandrine Piau
Teodosio : Vivica Genaux
Pulcheria : Guillemette Laurens
Varane : Romina Basso
Marziano : Nathalie Stutzmann
Leontino : Paul Agnew
Probo : Stefano Ferrari
Orchestre : Modo Antiquo
Chef : Federico Maria SARDELLI
*
Une présentation de nouveauté discographique, comme ce n'est à peu près jamais le cas sur CSS, due à la vigilance de Sylvie Eusèbe, à qui les lutins cèdent immédiatement la parole :
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mardi 9 octobre 2007
Petit éclat de rire ce soir à l'écoute de l'émission Du grain à moudre, où Brice Couturier, en charge de la présentation, énonçait :
Le premier estime, avec Illitch, qu’au-delà [1] d’un certain tipping point, seuil critique, les institutions, les technologies, créées pour soulager la peine des hommes et leur prêter main-forte, se retournent contre leurs créateurs. L’autre déconstruit une philosophie qui sacralise la nature en tant que telle, aveugle au fait que la ciguë, l’opium, les trompettes de la mort sont aussi sont des produits naturels.
Sans doute est-ce notre enfance campagnarde au milieu des lutins des bois, mais un petit sourire aussi condescendant que tendre envers le savant homme de la ville s'affiche sur nos lèvres, à la façon de celui qui, se sachant considéré comme inférieur, perçoit bien à quel point les élites ont simplement cultivé certains pans utiles du savoir, tout comme eux - pas les mêmes.
Le classement des restaurants de Paris et les remèdes contre la traite des blanches constituent sans nul doute des sujets de conversation plus payants socialement que la reconnaissance in situ de champignons comestibles à la texture caoutchouteuse et la pratique de la traite des vaches, mais la lacune révèle là la présence incontestable d'un savoir.
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samedi 6 octobre 2007
Nous poursuivons la série wagnérienne avec ce bijou.
Adresse(s) du livret bilingue :
- en italien
- en espagnol
- en anglais
Pour les râleurs (il s'en trouve toujours beaucoup dans ces cas-là), il est théoriquement possible d'obtenir copie PDF des livrets sur demande au site d'EMI. Or la version Klemperer éditée par EMI contient une version française du livret.
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Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie L'horrible Richard Wagner - Musique, domaine public - Opéra romantique allemand a suscité :
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vendredi 5 octobre 2007
Nous avions oublié (ou est-il apparu tardivement ?) de citer un récital de premier intérêt.
Nous semblons également avoir omis Béatrice Uria-Monzon, le 21 octobre, mais la nature de cette voix et de cette diction nous font, d’expérience, recommander l’abstinence aux indécis. Œuvres peu originales, et beaucoup de transcriptions d’opéra au piano sont à craindre si elle renouvelle le format que nous connaissions.
Sandrine Piau propose le 24 mai prochain un programme thématique titré Evocation : « Mystère de femme, rêve de femme, fleur de femme » , aux résonances un peu naïves, mais pour un choix de pièces à la fois peu fréquentes et fascinantes.
Suite de la notule.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Disques et représentations a suscité :
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On l'aura finalement eu,
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