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Résultats, lauréats, palmarès & autres sotti(s)es autour des "Victoires de la Musique Classique" 2008


Naïve vainqueur !

Notule juste pour la plaisanterie : on ne va pas s'étendre, ce qui était intéressant, c'était précisément, au delà du prisme déformant de la manifestation, de présenter un peu les artistes présents, de s'interroger sur les ressorts de la manifestation.

Petite ironie du sort : la grève a pu être contournée par des moyens privés - autrement dit les fonds privés ont sauvé la culture sur le service public. On aurait voulu servir du paradoxe qu'on ne s'y serait pas pris autrement.

Le décompte de la lutte à mort entre Virgin Classics et Naïve suit, avec quelques farfadetteries habituelles.


  1. Enregistrement de l'année
    • Philippe Jaroussky, récital Carestini, qui devient décidément une valeur sûre mercatique, et pourrait prendre un abonnement ('révélation' en 2004 et 'artiste lyrique' de l'année en 2007). Mais, signe de son émancipation (ou de la force des traditions familiales), il fêtait son anniversaire ailleurs.
    • Virgin : one point.
  2. Artiste lyrique de l'année.
    • Roland Villazón (vous pensiez sincèrement qu'on avait prévu ce règlement bizarre pour des prunes ?). Pas de chance, Rolando est un ingrat et avait mieux à faire avec la reprise de sa carrière internationale (). L'Agence France Presse indique, dubitative, que l'heureux lauréat a tout de même passé les quatre derniers mois de l'année écoulée hors jeu. La cause invoquée n'est pas, pour ce que j'en sais, exacte : « en raison d’un surmenage vocal », alors qu'il était indiqué dans ses communiqués qu'il s'agissait de problèmes familiaux. Les fans et autres glottolâtres impitoyables doivent savoir ce qu'il en est.
    • En tout état de cause, le choix, bien que téléphoné, reste cocasse.
      • Virgin : 2 points.
    • Du coup, on avait prévu Sandrine Piau pour assurer les affaires courantes, et, Nat' (l'autre) étant absente [1], elle a pu faire la promotion de son disque pour son éditeur. Peu de chance que ça ait fait chavirer un large public, vu la nature un peu exigeante de son programme. Mais sans doute a-t-elle interprété un air baroque brillant avec l'orchestre du Capitole ?
      • Naïve : one point. (Les absents ont toujours tort.)
  3. Soliste instrumental de l'année
    • Jean-Guihen Queyras a remporté l'échalote, et ce n'est que justice, surtout eu égard aux disques de l'an passé, avec Tharaud.
    • Harmonia Mundi : one point (ou deux s'il a joué, ce qui est vraisemblable).
  4. Ensemble de l'année
    • Le choeur Accentus a reçu pour la troisième fois le titre d' "ensemble de l'année" - à croire qu'il n'y en a pas d'autre. Encore une fois, il faut saluer leur capacité à servir tous les répertoires, particulièrement contemporain, mais avec la distance qu'on a décrite - on pouvait peut-être se contenter d'une ou deux récompenses... Mais une fois qu'on a compris que la manifestation a plutôt pour vocation de faire entendre de la musique de haut niveau à heure de grande écoute, et en faisant le plus possible monter sur le podium des visages connus, on n'en est pas non plus indigné. Il ne s'agit pas d'une distribution juste et pondérée de récompenses.
    • A ce stade, Naïve : 2 points. (Et potentiellement un supplémentaire s'ils ont pu jouer quelque chose.)
  5. 'Révélation' artiste lyrique de l'année
    • CSS n'avait aucun doute sur le résultat : Thomas Dolié. Structurellement, il était impossible qu'en soit autrement - les extraits, le type de voix... on a déjà détaillé ce phénomène. Au demeurant, ce n'est pas du tout un mauvais choix, même si Cyril Auvity dispose d'une personnalité beaucoup plus forte et aboutie (mais très desservi par le choix de ses morceaux).
    • Glossa : 2 points. Une excellente nouvelle, surtout pour promouvoir le format livre érudit / oeuvre rare !
  6. 'Révélation' soliste instrumental de l'année
    • David Greilsammer. Intéressant. Ainsi, même en divisant les voix pianophiles en deux, le clavecin est battu - puisque c'est ainsi, évidemment, que votent une large frange des 'électeurs', je devine. Et les Bach pas hors normes de David Fray l'auront desservi. Impossible de toute façon de se faire une idée valable avec ce disque d'extraits banals et peu révélateurs. David Greilsammer était plutôt notre troisième choix, considérant les Boulez indispensables de David Fray et l'intérêt très réel d'un claveciniste aussi personnel que Benjamin Alard, qu'on aura sans doute l'occasion de suivre plus régulièrement que les autres et se révèlera à terme plus indispensable. Au demeurant, très impressionnante Fantaisie Chromatique de Bach, et répertoire extrêmement varié et stimulant. On ne pouvait pas faire de mauvais choix dans cette catégorie, pas de lauréats de concours brillants et tièdes, mais des artistes avec une véritable carrière et un profil musical affirmé.
    • Naïve : 4 points.
  7. Compositeur de l'année
    • Eric Tanguy primé, comme en 2004.
    • La pièce doit être jouée l'année suivante, si tout se déroule comme jadis. Donc un seul point supplémentaire pour Naïve. Ou plutôt disons deux points, parce qu'il n'est pas assuré que l'audition préalable de son oeuvre favorise l'explosion des ventes. [Pense-bête : penser à corriger les penchants perfides.]
      • Naïve : 6 points.
  8. DVD de l'année (en réalité catégorie uniquement lyrique...)
    • Jeanne d'Arc au bûcher. Spectacle emblématique d'un mélange des mondes, sans doute un bon signal : un compositeur (franco-suisse) du XXe, accessible, joué en France (Festival Radio-France), filmé par le réalisateur musical attitré de France 2 (Don Kent), avec une actrice célèbre dans le rôle de la récitante. Un moyen d'attiser la curiosité - plus, sans doute, qu'avec le passionnant Cardillac qu'il faut décidément que les gnomes bordelais décident à s'offrir. Autre soulagement : Naïve n'a pas gagné cette catégorie.
    • Universal : one point.
      • et : Sté Morloch Pronostics : one point.


Victoires d'honneur remises à Jean-Philippe Lafont, Evgueny Kissin, l'Orchestre du Capitole qui officiait, et enfin hommage posthume à Mstislav Rostropovitch.




La vrai palmarès :

  • 1. Naïve - 6 (ou 7) points,
    • grand gagnant de la soirée !
  • 2. Virgin Classics, Harmonia Mundi & Glossa - 2 points
    • Une déception pour Harmonia Mundi et surtout une grande déconvenue pour Virgin Classics, qui pouvaient prétendre à de plus hauts résultats. Une excellente surprise pour l'outsider Glossa (en plus espagnol, ce qui n'aide pas dans ces circonstances).
  • 5. Universal - 1 point
    • De toute façon peu présent, on pouvait peu attendre.





Trêve de sarcasmes, très beau plateau hier soir, on peut retrouver les commentaires de CSS sur l'ensemble des nommés dans les pages précédentes de notre domaine korriganesque.

Notes

[1] Mon Dieu, je me l'imagine, mais je n'ai pas assisté à la retransmission...


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Commentaires

1. Le jeudi 14 février 2008 à , par sk†ns

As-tu une suggestion pour la nomination de l'homme du match pour le prochain France-Angleterre (à XV) ?

2. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Malheureusement, mes superpouvoirs sont limités. Tout ce que les puissances supérieures m'autorisent à dire, c'est que je prévois Jean-Claude Juncker comme arbitre.

3. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

P.S. : Retour de l'être aimé. Exercice à distance, sans philtre. 100% de satisfaits. Savoir-faire ancestral.

4. Le jeudi 14 février 2008 à , par Sylvie Eusèbe

J'ai pris l'émission des Victoires d'hier en cours de route, mais voici quelques commentaires :
- je n'ai pas vu de Nat' à l'horizon ;-)
- Queyras était là, mais s'il a joué c'était au début
- S. Piau a chanté un aria de la Flûte, ça avait l'air très dur
- j'ai vu il y a quelque temps un extrait de Jeanne au bûcher, l'actrice Sylvie Testu était vraiment impressionnante
- Thomas Dolié a chanté un aria de Papageno : super !
- le récital Carestini de Jaroussky est à mon avis moins intéressant que son précédant CD (Vivaldi : Heroes)
- JP Lafont m'est apparu un peu... fatigué
- la présentatrice n'était vraiment pas terrible
Sinon, rien de spécial, la 15ème routine...

5. Le jeudi 14 février 2008 à , par Morloch

Mince, pas si terribles que cela mes pronostics, deux bonnes réponses sur huit victoires attribuées.

J'ai oublié de voter pour l'Ensemble instrumental de l'année et je n'aurais sans doute pas eu l'idée d'Accentus. J'étais parti sur l'idée insolite que comme les artistes étaient choisis dans un tout petit vivier, réduit à deux maisons de disques, il y aurait au moins un peu de rotation dans la promotion des uns et des autres.

Il semble donc qu'à chaque victoire reçue une année antérieure, la probabilité d'en recevoir une nouvelle augmente de façon conséquente.

Ton commentaire m'inspire une réflexion très générale d'ordre indéfini, c'est que les concours internationaux de piano, même les plus prestigieux, n'offrent que très peu de garantie sur une carrière intéressante par la suite.

Les années 1970 ont offert quelques exemple de bêtes de concours qui étaient lancées en orbite après leur victoire, Argerich, Pollini, Zimmerman mais depuis cette époque cela semble être une (relative) débandade. Les jeunes pianistes qui se sont démarqués se caractérisent par des non-participations à ces concours, ou, pire, des places d'honneur. Une crise dans un monde du piano tellement occupé à se regarder le nombril qu'il s'est déconnecté des attentes du public de musique classique le plus fidèle ?

J'ai aussi des doutes sur la capacité de ce type d'émissions à attirer un nouveau public à la musique classique. La ringarditude du ton, le monopole d'une poignée d'artistes sur les récompenses, le choix d'oeuvres systématiquement tubes qui auront fini par lasser même les publics les plus néophytes, rien de cela ne me paraît être dans l'air du temps.

Et puis, étant donné que les organisateurs snobent Susanna, hein, je ne vais pas dire du bien de cette émission...

6. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Bonjour Sylvie !

Merci pour ces éléments qui complètent un peu ma "vision" de la soirée...

- je n'ai pas vu de Nat' à l'horizon ;-)

Ca confirme donc l' "utilisation" de Piau. Poverina...

- S. Piau a chanté un aria de la Flûte, ça avait l'air très dur

A quel point de vue ? Ach, ich fühl's, j'imagine ?
Je me disais bien que son récital Debussy-Chausson-Koechlin-Zemlinsky-Schönberg épouvanterait un peu trop le public. :-))


- Thomas Dolié a chanté un aria de Papageno : super !

Le rôle de ses débuts, avec Minkowski. Sur le disque, j'ai trouvé cela très précautionneux, je dois dire. Mais encore une fois, ces disques sont mal conçus. C'était plutôt l'éternelle Ständchen qui m'a ravi, avec de jolies attention dans le texte.

le récital Carestini de Jaroussky est à mon avis moins intéressant que son précédant CD (Vivaldi : Heroes)

Je pense très exactement l'inverse : moins monotone, et plus de raretés. Mais il n'est pas neuf que je préfère Hasse ou Jommelli à Vivaldi.
Cela dit, je n'ai entendu que le Vivaldi en entier, et seulement en extraits l'anthologie Carestini.


- JP Lafont m'est apparu un peu... fatigué

Il a chanté quelque chose ?

7. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

J'ai oublié de voter pour l'Ensemble instrumental de l'année et je n'aurais sans doute pas eu l'idée d'Accentus.

Pour l'ensemble instrumental, ce serait assez normal...


Il semble donc qu'à chaque victoire reçue une année antérieure, la probabilité d'en recevoir une nouvelle augmente de façon conséquente.

Tout à fait, puisque le principe est que l'artiste appartient à une "famille" est surtout reste reconnaissable pour le public.


Ton commentaire m'inspire une réflexion très générale d'ordre indéfini, c'est que les concours internationaux de piano, même les plus prestigieux, n'offrent que très peu de garantie sur une carrière intéressante par la suite.

Les années 1970 ont offert quelques exemple de bêtes de concours qui étaient lancées en orbite après leur victoire, Argerich, Pollini, Zimmerman mais depuis cette époque cela semble être une (relative) débandade. Les jeunes pianistes qui se sont démarqués se caractérisent par des non-participations à ces concours, ou, pire, des places d'honneur. Une crise dans un monde du piano tellement occupé à se regarder le nombril qu'il s'est déconnecté des attentes du public de musique classique le plus fidèle ?

Je crois que ça tient plutôt du fait de l'inadéquation entre les exigences du concours et celles de l'éclosion de l'artiste. En réalité, un pianiste qui fait toutes les notes n'a pas besoin d'avoir la meilleure technique pour percer, il faut surtout de la personnalité. A partir d'un seuil minimum de technique, on départage par le caractère, et les concours ne sont pas dans cette logique - de surcroît éminemment subjective.

La montée de la technicité moyenne a sans doute un peu faussé le jeu.

Mais c'est la même chose pour les autres concours, même ceux de chant : sauf exception, les lauréats restent sans lendemain. Ce sont ceux qui sont capables d'épater par leurs capacité, mais on ne peut vraiment juger un chanteur que dans son meilleur élément et sur l'ensemble d'un programme ou d'une représentation. Témoin le cas Auvity pour la révélation de l'année (Thomas Dolié a dû gagner à une majorité écrasante).


J'ai aussi des doutes sur la capacité de ce type d'émissions à attirer un nouveau public à la musique classique.

Il faut déjà avoir envie de regarder, et puis la cérémonie de récompenses d'inconnus...

La ringarditude du ton,

Soit, mais

le monopole d'une poignée d'artistes sur les récompenses, le choix d'oeuvres systématiquement tubes

je crois au contraire que ces deux choses sont nécessaires pour conserver des repères au public.

Mais je crois que pour ferrer le public le plus néophytes, des émissions pédagogiques sont sans doute plus appropriées. Je n'ai pas vu les Zygel, mais le principe me paraît tenir le bon bout. Dans le pire des cas, ça cultive ceux qui sont déjà un peu intéressés.


Et puis, étant donné que les organisateurs snobent Susanna, hein, je ne vais pas dire du bien de cette émission...

En effet, il n'y a pas de "chef de l'année". Sinon tu penses bien que c'était gagné.

8. Le jeudi 14 février 2008 à , par Sylvie Eusèbe

Oui, JP Lafont a chanté, mais je ne sais déjà plus quoi. J'ai trouvé sa voix fatiguée, gros vibrato etc... bon mais il est possible que j'ai un peu oublié ce qu'est une "voix d'opéra" depuis que je fréquente des répertoires plus... délicats ;-)

Quand j'écris que S. Piau donnait l'impression que ce qu'elle chantait était très dur, hum, ce n'est pas un compliment de ma part ;-) (oui, c'était bien Ach, ich fühl's). Elle a tout de même fait de jolis pianissimi.

Ce sont à mon avis les arias réunis sur ce CD Carestini qui sont moins palpitants que les arias de Vivaldi. L'ensemble me donne une impression de monotonie, mais je reconnais que c'est mon côté peu subtile qui préfère les effets vivaldiens au rafinement de Hasse ;-).

Ce que j'ai bien aimé chez Thomas Dolié c'est qu'on sent tout de suite qu'il est dans le rôle, il vit ce qu'il chante. C'est bête à dire, mais tous les chanteurs n'ont pas cette faculté de s'animer en chantant. Quant à sa voix, je l'ai trouvé ferme et assurée mais il faudrait que je l'écoute sans voir le chanteur pour avoir un avis plus précis.

9. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Oui, JP Lafont a chanté, mais je ne sais déjà plus quoi. J'ai trouvé sa voix fatiguée, gros vibrato etc... bon mais il est possible que j'ai un peu oublié ce qu'est une "voix d'opéra" depuis que je fréquente des répertoires plus... délicats ;-)

Oui, la voix n'est pas du tout délicate. Ce que j'aime chez lui, c'est l'investissement des récitatifs (il est capable d'habiter même la ligne la plus fade) et bien sûr le répertoire très large. Qui aurait osé tenir le Macbeth de Bloch ?

Evidemment, selon ce qu'il chante, il peut avoir un petit syndrome "aboiement".

Artiste très attachant pour moi. Même si je ne prendrais peut-être pas l'avion, en effet, pour l'entendre chanter des mélodies de Fauré. :)


Quand j'écris que S. Piau donnait l'impression que ce qu'elle chantait était très dur, hum, ce n'est pas un compliment de ma part ;-) (oui, c'était bien Ach, ich fühl's). Elle a tout de même fait de jolis pianissimi.

C'était donc à propos de la chanteuse. C'est étonnant, parce que dans le genre sécurité technique...


Ce sont à mon avis les arias réunis sur ce CD Carestini qui sont moins palpitants que les arias de Vivaldi. L'ensemble me donne une impression de monotonie, mais je reconnais que c'est mon côté peu subtile qui préfère les effets vivaldiens au rafinement de Hasse ;-).

Je tâcherai de tout écouter à la suite pour comparer.


Ce que j'ai bien aimé chez Thomas Dolié c'est qu'on sent tout de suite qu'il est dans le rôle, il vit ce qu'il chante. C'est bête à dire, mais tous les chanteurs n'ont pas cette faculté de s'animer en chantant. Quant à sa voix, je l'ai trouvé ferme et assurée mais il faudrait que je l'écoute sans voir le chanteur pour avoir un avis plus précis.

Je ne l'ai vu chanter que de la mélodie, je ne peux pas dire pour l'opéra. Mais avec le son, ça sonne au contraire un peu attentif au chant, pas totalement libéré. Oui, la voix est ferme et assurée, au moins jusqu'où montent les airs. Comme il "couvre" beaucoup, je ne sais pas si l'aigu n'est pas difficile, je serais curieux d'entendre l'aigu.

Cela mis à part, je trouve ça vraiment très bien, comme j'avais eu l'occasion de le souligner en commentant Pyrame & Thisbé de Francoeur & Rebel. Voix homogène, bonne diction, une certaine présence vocale. J'attends juste de voir si un peu plus d'investissement se fait jour, ce qui serait impeccable.

10. Le jeudi 14 février 2008 à , par sk†ns

Macbeth de Bloch ??

11. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Oui.

12. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Ca a été représenté à Montpellier, pour le Festival de Radio-France, toujours aussi créatif. Un disque est même sorti chez Actes Sud.



C'est très intéressant. Un peu uniforme sur la durée, notamment du fait de la difficulté du rôle principal qui pousse Lafont à fracasser la ligne et à 'aboyer' de façon un peu trop répétée, surtout en fin de soirée.
Une reprise par des interprètes différents serait intéressante pour mieux jauger le potentiel de la partition.

Ca a même été donné en anglais par Lü, j'ai la bande dans mes cartons, c'est très amusant...

13. Le jeudi 14 février 2008 à , par Morloch

Sisi, la voix est un instrument, voilà...

14. Le jeudi 14 février 2008 à , par sk†ns

Dank u wel !

15. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Morloch :
Sisi, la voix est un instrument, voilà...

Heu... à propos de quoi ?

16. Le jeudi 14 février 2008 à , par Morloch

l'infââââme :

"Morloch" :

Sisi, la voix est un instrument, voilà...


Heu... à propos de quoi



Euh, à propos d'Accentus ensemble instrumental...

17. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Awidakor.

18. Le jeudi 14 février 2008 à , par Morloch

En voilà qui ont le sens de l'air du temps et de la promotion de leur image :

3 grammy awards à Amy Winehouse après qu'elle ait été refoulée à la douane américaine, alcoolique, droguée et désastre ambulant...

On sait maintenant ce que Sandrine Piau doit faire pour gagner une victoire de la musique des mains de Fréderic Lodeon.

(décidemment je m'épanouis dans le bac à sable)

19. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

En effet. Il est temps de changer le frontispice de CSS.

20. Le jeudi 14 février 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Bien, il faut que je m'absente. La capture d'écran fera foi.

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