Travaux pratiques - Le journalisme, la religion et la lecture des textes saints
Par DavidLeMarrec, samedi 22 mars 2008 à :: Vaste monde et gentils :: #907 :: rss
Toujours la même légèreté. Parce que les journalistes sont amenés à présenter l'ensemble du monde, avec une formation nécessairement imparfaite, parce qu'ils se situent dans l'instant, ils ne sont pas toujours à même, surtout pour des sujets qui demandent approfondissement, de se méfier des chausse-trappes de leurs interlocuteurs - surtout si ceux-ci convoquent un peu d'angélisme à leur secours.
Encore, pour la Bible, on a bien quelques souvenirs épars. Mais il y a fort à parier que bien des commentateurs n'ont jamais lu le Coran - sans parler des religions orientales, mais pour le coup, ils ne feignent même pas un intérêt, donc la désinformation se limite éventuellement à des maladresses involontaires (ou à des clichés gentillets sur le zennisme du bouddhisme).
Une émission de la chaîne parlementaire, disponible en ligne, en fait la démonstration. Dounia Bouzar, islamologue, peut affirmer des choses assez étonnantes - peut-être à raison, qui sait - sans jamais être interrogée sur ses pourquoi.
CSS se charge de le faire. Et d'apporter, à sa mesure, des éléments de question (à la lumière des textes). Qu'on peut sans doute réfuter, mais qui auront toujours le mérite d'avoir été énoncés, c'est déjà ce qui manque souvent dans ce genre de débats.
Encore, pour la Bible, on a bien quelques souvenirs épars. Mais il y a fort à parier que bien des commentateurs n'ont jamais lu le Coran - sans parler des religions orientales, mais pour le coup, ils ne feignent même pas un intérêt, donc la désinformation se limite éventuellement à des maladresses involontaires (ou à des clichés gentillets sur le zennisme du bouddhisme).
Une émission de la chaîne parlementaire, disponible en ligne, en fait la démonstration. Dounia Bouzar, islamologue, peut affirmer des choses assez étonnantes - peut-être à raison, qui sait - sans jamais être interrogée sur ses pourquoi.
CSS se charge de le faire. Et d'apporter, à sa mesure, des éléments de question (à la lumière des textes). Qu'on peut sans doute réfuter, mais qui auront toujours le mérite d'avoir été énoncés, c'est déjà ce qui manque souvent dans ce genre de débats.
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Affirmation n°1 : ''Le Coran est contre la guerre.'' Je ne prétends pas avoir lu que des bonnes traductions (et comme la langue de Dieu est l'arabe, c'est toujours contestable), mais à l'exception de celle, plus édulcorée (en réalité surtout beaucoup plus absonse), d'André Chouraki, toutes concordent.
Un relevé de citations (pas exactement représentatives, ce sont parmi les plus raides) suffit pour tout commentaire.
En réalité, le principe est qu'un verset plus récent (généralement plutôt au début, textes de la période médinoise - mais les sourates sont classées par longueur, donc le principe n'est pas absolu) annule un verset plus ancien.
Malheureusement pour les exégètes pacifistes, la seconde période, après l'Hégire, est plus offensive.
En réalité, si le Coran contient aussi son lot de bons sentiments, il se montre avant tout extrêmement normatif et menaçant (au besoin violent comme ce que j'ai cité en contre-exemple). Pas de narration épique comme dans la Torah, pas de poésie mystique à la façon des Psaumes.
Il ne s'agit pas non plus de faire le procès de l'ouvrage : le Coran est avant tout un code civil, une organisation pratique, politique et sociale dans une situation difficile où la nouvelle religion dissidente est menacée, ce qui explique aisément ses préoccupations militaires (qui, encore une fois, ne sont pas majoritaires).
S'il fallait traiter du danger potentiellement représenté par cette lecture, il serait plutôt, à la vérité, dans sa tentative acharnée de réduire à néant l'esprit critique : Allah, telle la Tchéka, sait tout, et il n'y a pas intérêt à contester ou à gruger. Une façon d'inhiber toute velléité de recul, ce qui est sans doute le plus dommageable car le plus difficile à mettre à distance dans ce texte, tant le principe de la foi inconditionnelle - sans même la justification chrétienne de la bonté supposée de Dieu - est sans cesse martelé.
Toutefois, dire qu'il s'agit d'un livre pacifique, détourné par les fondamentalistes, comme le fait Dounia Bouzar, est faux. Les appels au meurtre et à la violence (sans même compter la désignation des juifs et des chrétiens comme des porcs ou des singes) y sont fréquents et explicites - ce n'est pas un livre esthétisé, mais bien un manuel à l'usage d'une communauté. Et ce n'est pas rendre service à l'ouvrage ni à la religion que de le cacher.
On conçoit fort bien que pour un musulman, admettre les contingences qui entourent l'écriture du livre saint entre tous, voire lui reconnaître des défauts, ou bien accepter qu'il accuse son âge n'est pas facile. Néanmoins, plutôt que de chercher à faire croire qu'il s'agit intrinsèquement d'une religion de paix (ce qui à la lecture du texte ne saute pas précisément aux yeux), il serait peut-être bon d'insister sur la réalité des pratiques. Sans même convoquer la contemplation soufie, l'immense majorité des musulmans, et pratiquants, ne sont pas des tueurs en puissance, et ont tout simplement adapté le fonds culturel du texte à leur temps.
En cherchant à bien faire, la lecture édulcorée du texte entraîne le soupçon pour ceux qui le lisent, voire la panique. Mieux vaut tout simplement inverser le propos, en se fondant sur ce qui est : le Coran est peut-être violent, mais les musulmans ne sont pas plus violents que les autres hommes. Comme cela, on peut se méfier du texte et faire confiance aux hommes, plutôt que de louer le texte pour se défier des musulmans...
Malheureusement, cette question n'est pas relevée par la journaliste.
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Affirmation n°2 : Une simple affaire de logique, mais qu'on aurait pu amener sur le terrain théologique.
Sur le plan strictement religieux, il aurait peut-être été judicieux d'interroger cette définition de la divinité vue par le prisme de l'individualisme, qui semble être l'un des présupposés des thèses de Dounia Bouzar. La religion a aussi des propriétés d'unification, et la divinité d'un livre peut peut-être s'apprécier autrement que par une addition de subjectivité. Lourdes questions, auxquelles il n'est pas possible de répondre, mais qu'il était loisible de poser pour approfondir un peu.
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Affirmation n°3 : Les intégristes se fichent des textes.
Une étrange confusion règne dans ce propos, qui semble mélanger, par légèreté ou à dessein, fondamentalisme et terrorisme. Dire que les terroristes se fichent des textes, je n'en suis pas certain du tout - du moins ceux qui le pratiquent. Les cerveaux, il est vrai, mènent une vie d'une rectitude parfois plus douteuse, et en tout cas parfaitement cynique.
En revanche, fondamentalistes et intégristes, même si l'on peut parfaitement les juger un peu bas de plafond, reviennent précisément au texte comme préoccupation première. On retrouve le même problème : pour ne pas rejeter la faute sur le texte, on se trouve obligé de tordre la vérité. De dire que les gens sont méchants et déforment le texte. Au lieu de se rendre compte que les gens ne sont pas nécessairement méchants, mais qu'il faut juste leur apprendre à se servir de leur texte avec le recul nécessaire...
Par excès d'angélisme, on truque le diagnostic pour rassurer tout le monde ('toutes les religions sont identiques, au fond'), au lieu de proposer une analyse en toute clarté qui permette, précisément, de contourner les écueils existants. Dans la Bible, à l'inverse, les exemples violents (qui sont légion) ne sont pas tous présentés comme exemplaires, et les préceptes sont plus restrictifs de ce côté ; en revanche, le corollaire de certaines affirmations généreuses ("les premiers seront les derniers" est devenu un éloge de la souffrance) a des implications très graves. Dans ce cas, ce serait plus l'application que le texte qui serait à revoir, ce qui n'est ni plus facile ni moins grave.
Ensuite vient l'état des sociétés dans lesquelles se développent ces cultes. Le principe de la religion est précisément de créer un réseau de lois en principe infrangible, pour maintenir une société en équilibre, quelque chose qu'on ne puisse transgresser, même dans la clandestinité. Selon le degré de recul par rapport à cette organisation, ses corollaires positifs et négatifs s'estompent.
En cela, oui, les angélistes ont raison : il n'y a pas un seul islam, tout dépend véritablement de la société, de l'éducation, des pratiques.
Rien ne sert donc d'inventer des situations imaginaires : personne de raisonnable n'ira dire que, par essence, le fait de pratiquer l'islam rend violent. Il s'agit juste d'essayer de décrire les choses comme elles sont, c'est plus facile pour régler les problèmes.
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CSS ne prétend surtout pas être parvenu à une description pertinente, mais on a toujours fait l'effort de se reporter aux textes, au lieu de s'en tenir aux exégèses autorisées. On est ainsi en mesure, à défaut d'apporter des réponses (ce qu'on n'a surtout pas tenté ici !), de questionner les biais de certains discours. Séparer le Coran de sa dimension normative, ce peut servir aussi bien à protéger les musulmans normaux (mais la désinformation sera-t-elle un rempart durable ?) qu'à montrer du doigt l'infériorité intrinsèque des aires culturelles qui ne savent pas interpréter ce livre...
Pas de généralité, mais des questions. Que je vous laisse telles quelles.
Avec un seul conseil : lisez les textes ! Peu importe l'avis de CSS, le tout était de montrer que sur un sujet aussi instrumentalisé, comme on a coutume de dire selon une jolie analogie au système des cas, une connaissance de la source apporte bien des éclairages. Ce dont notre propos ne constituait qu'un exemple : peu importe si après lecture vous pensez au rebours - le tout est d'avoir conscience de cette nécessité.
Affirmation n°1 : ''Le Coran est contre la guerre.'' Je ne prétends pas avoir lu que des bonnes traductions (et comme la langue de Dieu est l'arabe, c'est toujours contestable), mais à l'exception de celle, plus édulcorée (en réalité surtout beaucoup plus absonse), d'André Chouraki, toutes concordent.
Un relevé de citations (pas exactement représentatives, ce sont parmi les plus raides) suffit pour tout commentaire.
190. Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs !2,190-3
191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
192. S'ils cessent, Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.
193. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.
Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.4,89
Et ton Seigneur révéla aux anges: « Je suis avec vous : affermissez donc les Croyants. Je vais jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants.8,12
Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts.
Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais, ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient.8,17
Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.47,4
En réalité, le principe est qu'un verset plus récent (généralement plutôt au début, textes de la période médinoise - mais les sourates sont classées par longueur, donc le principe n'est pas absolu) annule un verset plus ancien.
Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?2,106
Malheureusement pour les exégètes pacifistes, la seconde période, après l'Hégire, est plus offensive.
En réalité, si le Coran contient aussi son lot de bons sentiments, il se montre avant tout extrêmement normatif et menaçant (au besoin violent comme ce que j'ai cité en contre-exemple). Pas de narration épique comme dans la Torah, pas de poésie mystique à la façon des Psaumes.
Il ne s'agit pas non plus de faire le procès de l'ouvrage : le Coran est avant tout un code civil, une organisation pratique, politique et sociale dans une situation difficile où la nouvelle religion dissidente est menacée, ce qui explique aisément ses préoccupations militaires (qui, encore une fois, ne sont pas majoritaires).
S'il fallait traiter du danger potentiellement représenté par cette lecture, il serait plutôt, à la vérité, dans sa tentative acharnée de réduire à néant l'esprit critique : Allah, telle la Tchéka, sait tout, et il n'y a pas intérêt à contester ou à gruger. Une façon d'inhiber toute velléité de recul, ce qui est sans doute le plus dommageable car le plus difficile à mettre à distance dans ce texte, tant le principe de la foi inconditionnelle - sans même la justification chrétienne de la bonté supposée de Dieu - est sans cesse martelé.
Toutefois, dire qu'il s'agit d'un livre pacifique, détourné par les fondamentalistes, comme le fait Dounia Bouzar, est faux. Les appels au meurtre et à la violence (sans même compter la désignation des juifs et des chrétiens comme des porcs ou des singes) y sont fréquents et explicites - ce n'est pas un livre esthétisé, mais bien un manuel à l'usage d'une communauté. Et ce n'est pas rendre service à l'ouvrage ni à la religion que de le cacher.
On conçoit fort bien que pour un musulman, admettre les contingences qui entourent l'écriture du livre saint entre tous, voire lui reconnaître des défauts, ou bien accepter qu'il accuse son âge n'est pas facile. Néanmoins, plutôt que de chercher à faire croire qu'il s'agit intrinsèquement d'une religion de paix (ce qui à la lecture du texte ne saute pas précisément aux yeux), il serait peut-être bon d'insister sur la réalité des pratiques. Sans même convoquer la contemplation soufie, l'immense majorité des musulmans, et pratiquants, ne sont pas des tueurs en puissance, et ont tout simplement adapté le fonds culturel du texte à leur temps.
En cherchant à bien faire, la lecture édulcorée du texte entraîne le soupçon pour ceux qui le lisent, voire la panique. Mieux vaut tout simplement inverser le propos, en se fondant sur ce qui est : le Coran est peut-être violent, mais les musulmans ne sont pas plus violents que les autres hommes. Comme cela, on peut se méfier du texte et faire confiance aux hommes, plutôt que de louer le texte pour se défier des musulmans...
Malheureusement, cette question n'est pas relevée par la journaliste.
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Affirmation n°2 : Une simple affaire de logique, mais qu'on aurait pu amener sur le terrain théologique.
Le Coran est comme un poème de Hugo, selon l'âge auquel on le lit, on en tire des choses différentes. Le Coran ne parlera pas de la même façon à une avocate à Paris, une journaliste à New York ou à ma grand-mère qui était analphabète et ne sortait pas de sa cuisine. C'est en cela qu'il est un livre divin.La grand-mère appréciera sans doute, mais le logicien aussi. On en déduit donc que Hugo est au moins aussi divin que l'auteur du Coran. Ce n'est pas que Carnets sur sol n'approuve pas, Hugo est tout ce qu'il y a de plus démiurgique dans la maîtrise versificatoire, mais tout de même, ce ne sont pas des propos très chrétiens.
Sur le plan strictement religieux, il aurait peut-être été judicieux d'interroger cette définition de la divinité vue par le prisme de l'individualisme, qui semble être l'un des présupposés des thèses de Dounia Bouzar. La religion a aussi des propriétés d'unification, et la divinité d'un livre peut peut-être s'apprécier autrement que par une addition de subjectivité. Lourdes questions, auxquelles il n'est pas possible de répondre, mais qu'il était loisible de poser pour approfondir un peu.
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Affirmation n°3 : Les intégristes se fichent des textes.
Une étrange confusion règne dans ce propos, qui semble mélanger, par légèreté ou à dessein, fondamentalisme et terrorisme. Dire que les terroristes se fichent des textes, je n'en suis pas certain du tout - du moins ceux qui le pratiquent. Les cerveaux, il est vrai, mènent une vie d'une rectitude parfois plus douteuse, et en tout cas parfaitement cynique.
En revanche, fondamentalistes et intégristes, même si l'on peut parfaitement les juger un peu bas de plafond, reviennent précisément au texte comme préoccupation première. On retrouve le même problème : pour ne pas rejeter la faute sur le texte, on se trouve obligé de tordre la vérité. De dire que les gens sont méchants et déforment le texte. Au lieu de se rendre compte que les gens ne sont pas nécessairement méchants, mais qu'il faut juste leur apprendre à se servir de leur texte avec le recul nécessaire...
Par excès d'angélisme, on truque le diagnostic pour rassurer tout le monde ('toutes les religions sont identiques, au fond'), au lieu de proposer une analyse en toute clarté qui permette, précisément, de contourner les écueils existants. Dans la Bible, à l'inverse, les exemples violents (qui sont légion) ne sont pas tous présentés comme exemplaires, et les préceptes sont plus restrictifs de ce côté ; en revanche, le corollaire de certaines affirmations généreuses ("les premiers seront les derniers" est devenu un éloge de la souffrance) a des implications très graves. Dans ce cas, ce serait plus l'application que le texte qui serait à revoir, ce qui n'est ni plus facile ni moins grave.
Ensuite vient l'état des sociétés dans lesquelles se développent ces cultes. Le principe de la religion est précisément de créer un réseau de lois en principe infrangible, pour maintenir une société en équilibre, quelque chose qu'on ne puisse transgresser, même dans la clandestinité. Selon le degré de recul par rapport à cette organisation, ses corollaires positifs et négatifs s'estompent.
En cela, oui, les angélistes ont raison : il n'y a pas un seul islam, tout dépend véritablement de la société, de l'éducation, des pratiques.
Rien ne sert donc d'inventer des situations imaginaires : personne de raisonnable n'ira dire que, par essence, le fait de pratiquer l'islam rend violent. Il s'agit juste d'essayer de décrire les choses comme elles sont, c'est plus facile pour régler les problèmes.
----
CSS ne prétend surtout pas être parvenu à une description pertinente, mais on a toujours fait l'effort de se reporter aux textes, au lieu de s'en tenir aux exégèses autorisées. On est ainsi en mesure, à défaut d'apporter des réponses (ce qu'on n'a surtout pas tenté ici !), de questionner les biais de certains discours. Séparer le Coran de sa dimension normative, ce peut servir aussi bien à protéger les musulmans normaux (mais la désinformation sera-t-elle un rempart durable ?) qu'à montrer du doigt l'infériorité intrinsèque des aires culturelles qui ne savent pas interpréter ce livre...
Pas de généralité, mais des questions. Que je vous laisse telles quelles.
Avec un seul conseil : lisez les textes ! Peu importe l'avis de CSS, le tout était de montrer que sur un sujet aussi instrumentalisé, comme on a coutume de dire selon une jolie analogie au système des cas, une connaissance de la source apporte bien des éclairages. Ce dont notre propos ne constituait qu'un exemple : peu importe si après lecture vous pensez au rebours - le tout est d'avoir conscience de cette nécessité.
Commentaires
1. Le vendredi 28 mars 2008 à , par Philippe :: site
2. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
3. Le samedi 29 mars 2008 à , par Philippe :: site
4. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
5. Le samedi 29 mars 2008 à , par Philippe :: site
6. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
7. Le samedi 29 mars 2008 à , par jdm :: site
8. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
9. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
10. Le samedi 29 mars 2008 à , par jdm :: site
11. Le samedi 29 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site
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