Carnets sur sol

   Écoutes (et nouveautés) | INDEX (très partiel) | Agenda concerts & comptes-rendus | Playlists & Podcasts | Instantanés (Diaire sur sol)


Bellérophon de LULLY confirmé - (et Journées Campra du CMBV)


Ce ne sera pas Vincent Dumestre (ni moi qui en rêvais et avais commencé à potasser la partition...), mais Christophe Rousset qui recréera la dernière tragédie lyrique de Lully à rester inédite.

On dispose d'ores et déjà de la distribution pour ce vendredi 17 décembre prochain, que voici ci-dessous.

Les Journées Campra, en revanche, seront un peu décevantes, puisque mis à part les nombreux concerts d'extraits très alléchants, on n'aura que l'opéra-ballet Le Carnaval de Venise en intégralité, en version de concert bien sûr, et rien de son fonds riche et passionnant en tragédie (alors que les deux publiées au disque, Tancrède et Idoménée, sont de moins en moins disponibles et qu'Hervé Niquet avait projeté une Iphigénie en Tauride coproduite avec Desmarest pour le Festival de Montpellier, finalement remplacée par... Don Giovanni).

Chœur de chambre de Namur
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction

Emiliano Gonzalez Toro, Bellérophon
Céline Scheen, Philonoé
Ingrid Perruche, Stenobée
Jennifer Borghi, Argie
Evgueniy Alexiev, Jobate
Jean Teitgen, Amisodar / Apollon
Robert Getchell, Bacchus / La Pythie

Ce n'est pas le luxe d'Amadis, et ce sera à l'Opéra Royal de Versailles tarif prestige (donc assez inabordable), mais ça a le mérite d'exister, d'autant que ce sera sans nul doute retransmis, par France Musique[s] ou Arte Liveweb.


--

Autres notules

Index classé (partiel) de Carnets sur sol.

--

Trackbacks

Aucun rétrolien.

Pour proposer un rétrolien sur ce billet : http://operacritiques.online.fr/css/tb.php?id=1477

Commentaires

1. Le samedi 13 février 2010 à , par Era

Et en version de concert!
Aucun nom de connu, et Rousset dans Lully j'ai jamais entendu, ça ne peut être que mieux que dans Rameau, vu qu'il a tout de même de bon continuistes.

2. Le samedi 13 février 2010 à , par DavidLeMarrec :: site

Rousset dans Lully en 2001 pour Cadmus c'était admirable, après, ses productions plus récentes en studio comme Persée et Roland (également sur scène), c'était déjà plus tiède. J'ai peur que ça subisse l'évolution indolente de Rousset.

Sinon, jeunes chanteurs, oui, mais pas du tout inconnus :

Emiliano Gonzalez Toro, on l'a entendu en Adraste dans Sémélé de Marais, dans du religieux avec Niquet, en Tisiphone avec Haïm à Toulouse (Hippolyte & Aricie), et il a aussi chanté Platée récemment. Solide chanteur, qui ne chante pas que du baroque. En Adraste, c'est même franchement superbe.

Céline Scheen a beaucoup chanté de petits rôles ces dernières années dans de grandes productions baroques (et elle a même participé à la BO du Roi danse de Corbiau, dont la musique et son interprétation est quand même le seul point fort). C'est une petite voix assez bien faite, même si je ne lui ai jamais trouvé un relief suprême. L'occasion pour elle de le montrer dans un rôle de premier plan...

Ingrid Perruche, elle a quand même sa célébrité, elle a chanté Mélisande avec François Le Roux à Orsay, elle a été nommée aux Victoires de la Musique, elle a chanté Hermione dans le Cadmus de Rousset, elle a enregistré la Reine de Calydon dans Callirhoé (rôle qu'elle avait aussi tenu pour la création en concert et pour les représentations scéniques montpelliéraines).

Jean Teitgen est habitué des rôles de majesté, par exemple dans Pyrame & Thisbé, parmi tant d'autres interventions. C'est toujours de noble qualité.

Robert Getchell a quand même participé à quatre intégrales discographiques de LULLY (plus un Sacchini), dont un premier rôle pour le Renaud enregistré par l'ensemble Opéra Lafayette chez Naxos.

Aucune star, certes (encore que Perruche ait déjà sa célébrité), mais, même si j'aime plus ou moins tel ou tel, des gens qui ont vraiment du métier dans ce répertoire.

Ce que je regrettais, moi, c'était surtout qu'on a des formats très très légers, presque diaphanes pour certains.

On verra bien.


En principe, dans Lully, cette mollesse devrait être moins fatale que dans Rameau, mais l'écart entre sa Didon de Desmarest de 98 (l'une des plus belles interprétations de tragédie lyrique, à ranger aux côtés d'Atys et de Callirhoé) et Vénus et Adonis au milieu des années 2000, même sur scène, n'est pas très rassurant sur ce que pourraient devenir ses manières dans Lully.

Ajouter un commentaire

Le code HTML dans le commentaire sera affiché comme du texte.
Vous pouvez en revanche employer la syntaxe BBcode.

.
David Le Marrec

Bienvenue !

Cet aimable bac
à sable accueille
divers badinages :
opéra, lied,
théâtres & musiques
interlopes,
questions de langue
ou de voix...
en discrètes notules,
parfois constituées
en séries.

Beaucoup de requêtes de moteur de recherche aboutissent ici à propos de questions pas encore traitées. N'hésitez pas à réclamer.



Invitations à lire :

1 => L'italianisme dans la France baroque
2 => Le livre et la Toile, l'aventure de deux hiérarchies
3 => Leçons des Morts & Leçons de Ténèbres
4 => Arabelle et Didon
5 => Woyzeck le Chourineur
6 => Nasal ou engorgé ?
7 => Voix de poitrine, de tête & mixte
8 => Les trois vertus cardinales de la mise en scène
9 => Feuilleton sériel




Recueil de notes :
Diaire sur sol


Musique, domaine public

Les astuces de CSS

Répertoire des contributions (index)


Mentions légales

Tribune libre

Contact

Liens


Chapitres

Archives

Calendrier

« février 2010 »
lunmarmerjeuvensamdim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728