L'atelier principal des lutins de CSS à Qeqertarsuaq a donc mis ses forces au service de l'annexe de Qaanaaq. Voici une traduction chantable en français de l'oeuvre, et très proche du texte allemand.
Il resterait l'étape supplémentaire de l'écrire en vers sans trop s'éloigner, un jour prochain peut-être.
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Voici le fichier PDF (avec l'original en annexe ; l'usage en est totalement libre avec la seule courtoisie d'en citer la source). J'ai conservé par commodité la hauteur originale, mais il en existe des versions sensiblement plus basses sur lesquelles on peut tout à fait greffer la traduction - évidemment.
L'exercice avait déjà été tenté pour Der Atlas (un Heine dans le cycle d'éditeur Der Schwanengesang de Schubert), Waldesgespräch (Liederkreis Op.39 de Schumann sur Eichendorff) et Ich grolle nicht (Dichterliebe Op.48 de Schumann sur Heine).
C'est à mon sens un outil intéressant à plusieurs titres : tout d'abord parce qu'il permet à ceux qui ne maîtrisent pas la langue de chanter correctement ces oeuvres, au moins en guise d'entraînement (voir par exemple le chanteur débutant et la langue étrangère) ; ensuite parce qu'il procure un confort, une proximité qui permettent d'expliquer une oeuvre à un public non germanophone. Jouer la traduction pour le sens puis l'original pour les sonorités produit vraiment un bel effet.
Je suis tout disposé à discuter mes choix avec les lecteurs de CSS, parce que l'équilibre entre sens, accentuation musicale et beauté du son est toujours source de graves méditations - dont on peut partager ou non les conclusions.
En images :
Suite de la notule.