Le journal de l'économie : vers la fin des Majors ?
Par DavidLeMarrec, mercredi 2 février 2011 à :: En passant - brèves et jeux :: #1662 :: rss
La majorité du capital d'EMI vient de passer entre des mains américaines. Les spécialistes annoncent que Warner serait sur les rangs pour le rachat.
Pas pour récupérer les bobines libres de droits de Maria Callas ni pour prendre le contrôle de la carrière discographique de Tony Pappano, évidemment. Mais ce n'est pas une très bonne nouvelle pour les amateurs de classique, puisque la politique de Warner avec ses firmes rachetées (Teldec et Erato en particulier) se limite, après des années de vide absolu, à quelques rééditions peu chères du fonds de catalogue.
Pas beaucoup d'audaces à venir et en particulier l'arrêt de certains filons serait à prévoir (Pappano, Bostridge, etc.).
Mais comme il ne s'agit que d'interprètes, finalement (et qui ont suffisamment de notoriété pour se faire produire par d'autres voies), on s'en moque assez. Le modèle Hyperion-CPO-Timpani, s'il parvient à équilibrer ses comptes, a donc encore de l'avenir pour l'amateur de musique classique...
De toute façon, progressivement, on s'achemine vers le développement de l'autoproduction des maisons d'Opéra et des orchestres, et vers le retrait des Majors vers les secteurs les plus juteux de leur exercice. Ce n'est pas une catastrophe vu l'état pléthorique de l'offre discographique, qui risque ne pas être aussi abondante et variée qu'aujourd'hui de toute éternité. Et ce ne sont pas les Majors, assurément pas, qui contribuent à cette diversité de répertoires et d'approches.
Commentaires
1. Le jeudi 3 février 2011 à , par T-A-M de Glédel
2. Le jeudi 3 février 2011 à , par DavidLeMarrec
3. Le dimanche 6 février 2011 à , par Ouf1er
4. Le dimanche 6 février 2011 à , par DavidLeMarrec
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