Le disque du jour - XLVII - Le Paradis Perdu de Théodore DUBOIS
Par DavidLeMarrec, dimanche 22 avril 2012 à :: Opéra romantique français et Grand Opéra - Le disque du jour - Domaine religieux et ecclésiastique - Saison 2011-2012 :: #1961 :: rss
Une grande nouvelle, la parution (le 20 mars dernier, mais cela avait échappé à la vigilance korrigane) du Paradis Perdu de Dubois, sous forme de disque officiel (chez Aparté, distribué par Harmonia Mundi).
Il s'agit d'un jalon essentiel de la discographie de Dubois, et même de l'oratorio français. On avait dit quelques premières impressions (avec extrait sonore) sur cette oeuvre à partir de la bande radio (abondamment réécoutée depuis).
Par rapport à la captation France Musique, on entendra un "volume" sonore assez réverbéré - peut-être beaucoup par rapport au format chambriste de l'orchestration d'Olivier Schmitt, l'oeuvre n'étant pas destinée à la liturgie. [1]
En revanche, on y percevra bien mieux le détail des timbres de l'ensemble instrumental, si bien qu'il est possible qu'on y gagne.
L'exécution demeure sensiblement autant digne d'éloges qu'à Montpellier, en particulier Alain Buet qui assume remarquablement son rôle de Satan mélancolique quoique sans compassion, et Mathias Vidal, dont les compositions sont toujours de premier intérêt (et dont la voix se révèle particulièrement phonogénique).
A signaler, une belle recension sur cette page (où figurent d'autres extraits, cette fois tirés du disque).
--
Egalement, à propos de grande nouvelle, on annonce la parution prochaine chez Glossa de Sémiramis de Catel (1802), un sacré chef-d'oeuvre profane - au point d'intersection entre la fin de la tragédie lyrique et la victoire progressive du sentiment sur la forme.
Notes
[1] Sa création a eu lieu au Châtelet, en 1878, un bon lustre en aval de sa composition.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire