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[inédit] Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Edition Keck


Début de l'oeuvre d'Offenbach dans la version restituée par Jean-Christophe Keck. Cette édition intègre beaucoup d'éléments jusqu'alors inédits et retrouvés récemment, qui appartenaient à la version originale des Contes.

Réalisée au cours des années 1990 à partir de l'exhumation de ces parties inédites (1993), elle n'est créée qu'en 2003 (c'est l'enregistrement que vous entendez), n'a jamais fait l'objet de parution discographique et diffère très largement de l'édition Kaye-Keck de 1988 (support du disque Nagano).

L'équilibre des différentes parties et la cohérence narrative s'en trouvent considérablement renforcées.

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Vous entendez ici la Stella chanter Non mi dir, bel idol mio, les premiers mesures du second air de Donna Anna (illustration : édition en italien des frères Marquerie, imprimée à Paris vers 1800), avant le Prélude :



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Distribution en outre superlative :

Mireille Delunsch : les quatre femmes
Marlin Miller : Hoffmann
Laurent Naouri : les quatre diables
Stéphanie d'Oustrac : la Muse / Nicklausse

Minkowski à Lausanne en 2003 (création de l'édition)

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L'édition sera reprise (avec quelques nouveautés, apparemment) cette année, notamment à la Salle Pleyel à Paris. C'est un petit événement du fait de l'édition (et la distribution fort attirante ne gâche rien).

Sonya Yoncheva : les quatre femmes
John Osborn : Hoffmann
Laurent Naouri : les quatre diables
Michèle Losier : la Muse / Nicklausse
Jean-Paul Fouchécourt : les quatre valets

http://www.sallepleyel.fr/francais/concert/12436-les-contes-d-hoffmann--les-musiciens-du-louvre-grenoble-marc-minkowski


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Commentaires

1. Le mercredi 22 août 2012 à , par Ouf1er

Décidément, les Contes d'Hoffmann, c'est la bonne aubaine.... Depuis le temps qu'on nous ressort des pages inédites et des nouvelles versions...

2. Le mercredi 22 août 2012 à , par DavidLeMarrec

On ne peut pas dire de tous les opéras qu'à chaque fois qu'on les écoutes, on entend une nouvelle oeuvre !

Et puis il y a le phénomène inverse chez Donizetti au hasard, lorsqu'on a l'impression de ne pas avoir changé de scène alors qu'on en est au quarantième opéra.

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La version Keck lève vraiment, en ce qui me concerne, pas mal d'insatisfactions. Je ne me consolerai jamais totalement de la perte des récitatifs de Guiraud, néanmoins le résultat est d'une belle cohérence ; contrairement aux autres éditions je ne regrette pas ce que je perds et j'aime presque tout ce que je gagne.

Tu me diras que c'est aussi l'occasion de ne pas écouter les autres Offenbach, mais vu la singularité de cet ouvrage-ci et le nombre de fois qu'on entend ne serait-ce que des Verdi ou Puccini rares, je crois qu'il ne faut pas trop se faire d'illusions. :)

3. Le jeudi 23 août 2012 à , par Sandrine

Bonjour, merci pour le partage de ce document tres intéressant mais je suis un peu sceptique en ce qui concerne Mireille Delunsch : est-ce qu´elle a les capacités pour chanter Olympia ? Car il me semble qu´elle est plutôt un soprano de type central avec un aigu difficile á conquérir ou bien alors, je confonds avec une autre chanteuse . Mais Olympia exige quand même , en plus d´un timbre léger, un centre de gravité haut et n´est pas accessible á toutes les sopranos .
J´ai personnellement la version avec Gruberova mais ce n´est pas celle que je préfere .

4. Le jeudi 23 août 2012 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Sandrine,

Sur le papier, oui, c'est bizarre, parce qu'elle a les caractéristiques que vous dites. Mais dans les faits, elle ose tout, et si bien qu'à ma propre surprise, cela fonctionne parfaitement : en Olympia, elle joue à fond la carte de la poupée désarticulée (voire inquiétante), donc les aigus sont peu ronds, mais même sans l' « image », cela fonctionne parfaitement, et les notes sont là ; en Giulietta, le médium a une présence qu'on ne lui soupçonnerait pas dans ses rôles de soprano.

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