Sieglinde McDuck
Par DavidLeMarrec, jeudi 26 décembre 2013 à :: En passant - brèves et jeux - Vaste monde et gentils - L'horrible Richard Wagner - Citations passantes :: #2375 :: rss
Dans la généalogie proposée par Don Rosa, et destinée à remettre du sens dans les innombrables aventures et parentés accumulées par différents auteurs depuis Carl Barks, il demeure un problème.
Helene Werth (Sieglinde) et Torsten Ralf (Siegmund) dans le premier acte de la Walkyrie.
Orchestre de la Suisse Romande, Robert Denzler, 1951.
Tout à son allégorie ansériforme, on y croise les Goose, Grebe, Coot (foulque), Gadwall (chipeau), Gander (jars), Mallard (colvert) – on remarque la variété de becs et de faciès, congruents avec l'espèce d'origine. On passe sur la coïncidence du clan écossais McDuck s'alliant à leur arrivée en Amérique avec la souche américaine Duck, peut-être le symbole des vagues d'immigrations (je ne crois pas que l'origine des Duck soit jamais explicitée chez Don Rosa). Malgré la virtuosité du collage et de la restitution, Don Rosa n'a pas pu tout résoudre :

Le problème est effectivement que, dans cette généalogie, les neveux ne portent pas le nom de leur père. Mais au lieu d'inventer ce qui manque, de maquiller cela en nom d'usage, ou en inconnue, notre Don Rosa n'évacue pas la difficulté et laisse le patronyme Duck au père putatif.
Heureusement qu'on est un peu aguerri avec Wagner, sinon on aurait froid dans le dos en lisant Picsou.
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