vendredi 7 mars 2014
Carnet d'écoutes : les Symphonies de Beethoven par Georg Solti et Chicago (I)
Le choix, alors qu'il y a tant de choses moins courues à présenter, peut paraître étrange. Mais après avoir écouté en un temps resserré la première intégrale du tandem (1972-1974), je trouve l'objet passionnant. On peut aimer son Beethoven exact ou fantaisiste, épais ou aigrelet, majestueux ou cinglant, motorique ou poétique – faute de pouvoir reconstituer l'époque et le son, faute de pouvoir seulement se conformer aux indications du compositeur, on est obligé de choisi, et le goût personnel de chacun n'est pas un critère plus mauvais qu'un autre (a fortiori lorsqu'il s'agit d'une excuse pour fréquenter les plus grands musiciens).
Ça s'écoute par ici :
Quand on se plonge dans cette version, on est forcément frappé par la difficulté, précisément, de déterminer si ses caractéristiques tiennent de l'objectivité froide ou de la plus forte idiosyncrasie.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Carnet d'écoutes - Disques et représentations - Domaine symphonique - Musique de la période classique - Musique romantique et postromantique - Discographies a suscité :
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