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Avril léger


Cette fois-ci, il semble qu'il y ait un peu moins d'événements – avant un retour en force en mai.
[Cette notule ne concerne pour l'instant que la première quinzaine du mois.]

Comme toujours, ce n'est qu'une sélection personnelle, destinée à vous faire voir ce que vous n'avez peut-être pas repéré dans les brochures… Le code couleur ne concerne que moi (c'est long à retirer à la main…), mais en voici la signification pour les fans et paparazzi : violet pour la prévision ferme, bleu pour la probabilité, vert pour l'incertitude, blanc pour ceux où il n'est pas prévu d'aller, et astérisques devant les soirées où les billets ont déjà été achetés.

Je me contenterai donc d'insister sur quelques dates particulières :

¶ Le Sextuor de Vienne, dont il a tout récemment été question (si c'est bien le même que ce Sextuor des Solistes Viennois, car l'arrangement des Wesendonck n'est pas le même) dans les termes les plus laudateurs, retourne à ses standards : introduction de Capriccio de R. Strauss, Wesendonck (avec Banse), Verklärte Nacht, et, le sommet du concert, Maiblumen blühten überall de Zemlinsky. (30 mars)
Pour ma part, pas assez inconditionnel des œuvres au programme hors Zemlinsky (s'il y avait eu son Quintette, c'eût été une autre histoire…), mais ce devrait être superbe, surtout pour les admirateurs de la Nuit Transfigurée.

Franz-Joseph Selig dans un programme de lieder incluant la seconde partie du Schwanengesang, puis la poignée décadente Wolf, R. Strauss, et surtout Rudi Stephan (je crois que je n'ai toujours pas abordé ses vertigineux Ersten Menschen d'après Borngräber et Weininger, par ici). La générosité de son médium et de son grave (très mobile expressivement, ce qui le bride quelquefois pour la bonne tenue de ses aigus à l'opéra, mais en fait un des rares bons candidats liedersänger chez les basses). (14 avril à l'Amphi Bastille)

Trios avec piano de Tchaïkovski, Ravel et… Chtchédrine ! (Vincennes, le 15 avril)

¶ Une multitude de récitals gratuits au CNSM (à éplucher sur leur site si vous en désirez davantage), en particulier de la classe de lied & mélodie de Jeff Cohen, découverte toujours palpitante que CSS ne manque jamais (voir le commentaire de la saison dernière). Et ce n'est pas encore le récital de fin d'année, simplement un petit supplément comme point d'étape !
Voyez aussi les concerts de musique de chambre ou les partenariats avec d'autres institutions ; les programmes sont annoncés la veille ou l'avant-veille, mais ils en valent souvent la peine !

Nicholas Tamagna, l'un des contre-ténors les plus intéressants du moment, dans un programme de songs anglaises baroques (Dowland, Blow, Purcell, Croft, Lawes…). (17 avril aux Billettes)
Si vous êtes curieux, c'est aussi un excellent ténor qui prodigue de fort bons tutoriels vocaux sur… YouTube !

¶ Notez bien les entrées libres des petits pré-concerts de la Philharmonie de Paris (même sans billet, apparemment), pour entendre de la musique de chambre dans la grande salle (les 8 et 9 avril, ce sera Tchaïkovski, Medtner, Prokofiev…). Ce n'était pas annoncé dans la première brochure, vous les avez peut-être manqués.

¶ Une nouvelle séance au Balzac avec l'improvisateur Xavier Busatto sur des courts-métrages. (le 12 avril à 11h)

¶ En théâtre, pas mal de choses de prévues : notamment Horváth, Villiers de L'Isle-Adam… et peut-être le Songe d'une Nuit d'Été chez les Français, si mes envoyés me rapportent qu'il n'y a pas trop de coupures (ni de poses).

Pour moi, il faudra faire des choix, donc ce sera probablement les deux séances de Jeff Cohen, Busatto, Tchaïkovski 5 par Pletnev (on a bien le droit d'avoir ses propres faiblesses), Selig dans Stephan… et peut-être la Messe en si par Gardiner, le Trio de Chtchédrine, Tamagna. Plus du théâtre.

(J'aurais bien aimé Rusalka aussi, mais le large vibrato opaque de Guryakova représente actuellement une sérieuse contre-indication – et je n'aime pas la mise en scène de Carsen. Je parie témérairement sur une reprise plus avenante.)

Voici le calendrier en images :




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Commentaires

1. Le vendredi 27 mars 2015 à , par Dav'

Je vois quatre astérisques devant la messe en si Gardiner. C'est une sortie de groupe, genre OVS ?

2. Le dimanche 29 mars 2015 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Dav' !

… et moi je vois au moins quatre interprétations possibles de ton commentaire… Des précisions ?

De mon côté je précise : ça veut dire que j'ai déjà mon billet, j'y vais seul, et je t'y verrai avec plaisir (mais je vais probablement revendre ma place, cela dit – déjà vu dans une fantastique version avec Koopman, je me réserve pour une version à un par partie, ou par le Chœur Pygmalion).

3. Le lundi 30 mars 2015 à , par Dav'

Bonsoir David !

Je passais par là, j'ai vu de la lumière alors j'ai commenté. Quatre astérisques sont moins visibles que cinq – mais davantage qu'aucune. Je n'aurai pas encore le bonheur de t'y croiser, même si la messe en si mineur par Gardiner était tentante. Une version à un par partie c'est sûrement une bonne idée, en particulier dans une église. Oui, le chœur Pygmalion, ou bien Suzuki, ou encore Sigiswald Kuijken me déplaceraient... en attendant une messe en si dans ma Bretagne...

4. Le mercredi 1 avril 2015 à , par David Le Marrec

Bonsoir David !
(encore quelques messages et on ne s'y retrouvera plus…)

Quatre astéristiques parce que j'ai déjà acheté ma place. C'est uniquement pour moi (pour être sûr de ne pas laisser passer une soirée alors que j'ai mon billet), mais c'est fastidieux à retirer quand je fais une copie d'écran…

La version à un par partie permet d'entendre précisément le timbre et l'élocution de chaque bouche orante, ça change vraiment tout pour moi, même si je n'ai rien contre les chœurs du niveau du Monteverdi Choir, bien évidemment !

5. Le vendredi 10 avril 2015 à , par Chris

Bonsoir David !

Quelques lignes sur le concert de la classe de direction d’orchestre, donné le jeudi 9 avril au CNSMDP.

Cela doit être un classique pour ce type d’exercice mais c’était la première fois que j’assistais au changement de chef entre chaque mouvement d’une pièce. Ne connaissant pas les œuvres données ce soir-là, il m’est difficile de porter un jugement sur d’éventuelles différences de directions entre chaque étudiant. Mes oreilles n’ont pas pu faire de distinctions notables excepté le volume généreux assez fort durant toute la soirée et peut-être un côté un peu mécanique par moment (Brahms surtout).

Côté orchestre, ce qui m’a le plus impressionné était le pupitre des violons que l’on entendait extrêmement bien et dont les couleurs étaient fort chaleureuses, quel que soit le répertoire (Concerto pour piano et orchestre n°20 de Mozart et 4ème Symphonie de Brahms). Par comparaison, les autres cordes étaient beaucoup plus « denses ». J’ai eu, le plus souvent, le sentiment d’entendre un grand son de soutien aux violons plutôt que des pupitres clairement séparés les uns des autres. Assez surprenant. Mention spéciale à la flute traversière, charmante, ainsi qu’aux clarinettes et au pianiste.

Passons sous silence Melodien de Ligeti, dont le début est idéal pour développer des acouphènes…

6. Le samedi 11 avril 2015 à , par David Le Marrec

Bonjour Chris !

J'étais à la même heure dans le même hall, attendant pour la classe de lied à la porte de l'autre côté de la pièce ! :(

J'étais tenté par cette classe, mais lied + Elsa Dreisig + Jeff Cohen + programme rebattu en orchestre => j'ai forcément cédé à l'appel vocal.


Cela doit être un classique pour ce type d’exercice mais c’était la première fois que j’assistais au changement de chef entre chaque mouvement d’une pièce. Ne connaissant pas les œuvres données ce soir-là, il m’est difficile de porter un jugement sur d’éventuelles différences de directions entre chaque étudiant. Mes oreilles n’ont pas pu faire de distinctions notables excepté le volume généreux assez fort durant toute la soirée et peut-être un côté un peu mécanique par moment (Brahms surtout).

Quel était le concept ? Ils montraient seulement leur façon de diriger ? Il n'y avait pas d'interruptions, de commentaires, d'expression d'intention, je suppose ? Ils se contentaient de montrer leur travail brut ?

Déjà que je m'interroge sur la possibilité du public à se faire une opinion lors de concours de direction d'orchestre, alors avec un mouvement isolé… (mais l'usage de la scie s'explique bien, dans ce cas – ça facilite la tâche du prof et du public)


Côté orchestre, ce qui m’a le plus impressionné était le pupitre des violons que l’on entendait extrêmement bien et dont les couleurs étaient fort chaleureuses, quel que soit le répertoire (Concerto pour piano et orchestre n°20 de Mozart et 4ème Symphonie de Brahms). Par comparaison, les autres cordes étaient beaucoup plus « denses ». J’ai eu, le plus souvent, le sentiment d’entendre un grand son de soutien aux violons plutôt que des pupitres clairement séparés les uns des autres. Assez surprenant. Mention spéciale à la flute traversière, charmante, ainsi qu’aux clarinettes et au pianiste.

Étrangement, l'Orchestre du Conservatoire, en perpétuelle mutation, a une certaine constance dans sa personnalité sonore – l'un des rares (bons) orchestres à sonner encore très français. Ce qui est d'autant plus bizarre qu'il y a au moins autant d'étrangers dedans, et que les professeurs de chacun ne sont pas forcément versés dans l'esthétique française pour autant.


Passons sous silence Melodien de Ligeti, dont le début est idéal pour développer des acouphènes…

C'est parfois une difficulté avec la musique très physique et évolutive de Ligeti, ça peut aller chercher de l'effet Larsen dans les oreilles. :)


Merci pour ton retour, j'étais justement très curieux de ce concert !

7. Le samedi 11 avril 2015 à , par Chris

J'étais tenté par cette classe, mais lied + Elsa Dreisig + Jeff Cohen + programme rebattu en orchestre => j'ai forcément cédé à l'appel vocal.


Un retour écrit est-il prévu ?

Quel était le concept ? Ils montraient seulement leur façon de diriger ? Il n'y avait pas d'interruptions, de commentaires, d'expression d'intention, je suppose ? Ils se contentaient de montrer leur travail brut ?

Déjà que je m'interroge sur la possibilité du public à se faire une opinion lors de concours de direction d'orchestre, alors avec un mouvement isolé… (mais l'usage de la scie s'explique bien, dans ce cas – ça facilite la tâche du prof et du public)


Le concept était un étudiant par mouvement sans interruption aucune. Ils étaient huit en tout, nous avons donc eu : un étudiant pour le Ligeti, trois pour le Mozart et quatre pour le Brahms. Pas d'entracte.
Je me demande, légitimement, comment le choix s'est-il fait (tirage au sort) ? :)
Altinoglu était le chef avec lequel les étudiants avaient travaillé pour donner cette représentation. Il avait l'air très satisfait lors des applaudissements !

8. Le samedi 11 avril 2015 à , par Faust

Bonjour

En regardant votre programme d'avril, je ne vois pas le concert de jeudi prochain 16 avril à Saint Louis des Invalides consacré aux Vespro della Stellario de Rubino, vaste entreprise du CNMSDP avec le Conservatoire de Paris et le Pôle supérieur de Paris Boulogne-Billancourt et du Conservatoire Bellini de Palerme. Mais, je doute que quelque chose ait pu vous échapper !

9. Le dimanche 12 avril 2015 à , par David Le Marrec

Bonjour !

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Chris :
Un retour écrit est-il prévu ?

Vos désirs sont des ordres.


Le concept était un étudiant par mouvement sans interruption aucune. Ils étaient huit en tout, nous avons donc eu : un étudiant pour le Ligeti, trois pour le Mozart et quatre pour le Brahms. Pas d'entracte.
Je me demande, légitimement, comment le choix s'est-il fait (tirage au sort) ? :)
Altinoglu était le chef avec lequel les étudiants avaient travaillé pour donner cette représentation. Il avait l'air très satisfait lors des applaudissements !

Ok, donc simplement une « démo » de direction. Ce devait être étrange, effectivement.

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Faust :
En regardant votre programme d'avril, je ne vois pas le concert de jeudi prochain 16 avril à Saint Louis des Invalides consacré aux Vespro della Stellario de Rubino, vaste entreprise du CNMSDP avec le Conservatoire de Paris et le Pôle supérieur de Paris Boulogne-Billancourt et du Conservatoire Bellini de Palerme. Mais, je doute que quelque chose ait pu vous échapper !

En effet, je l'avais manqué ! Je me demandais justement ce que serait le partenariat avec Palerme cette année. C'est une œuvre rare (et belle, que j'aime davantage que les Vêpres de Monteverdi personnellement), je crois bien que j'en serai, merci !

10. Le samedi 18 avril 2015 à , par David Le Marrec

Un immense merci, Faust, pour ce remarquable tuyau. C'était ma soirée de l'année : une heure et demie de jubilation musicale ininterrompue ! J'avais beaucoup aimé le disque, mais en vrai, et par des musiciens engagés, c'était un enchantement absolu. On y entend de façon frappante les sources de la musique de cour française à venir.

Quel dommage que les Italiens, après s'être élevés à ce niveau, aient produit un XVIIIe siècle virtuose et glottocentré.

Y étiez-vous ?

11. Le samedi 18 avril 2015 à , par Faust

Bonjour

Pour une des très rares fois que je vois quelque chose qui vous a échappé ...

Oui, j'y suis allé en dépit de mes hésitations dès que le concert se déroule dans une église assez importante (j'ai un paquet de mauvais souvenirs de la Basilique Saint Denis !) et j'étais arrivé en avance pour me retrouver dans les premiers rangs (dont les banquettes sont en outre très confortables ...).

Je me suis laissé allé au plaisir de la découverte. Je n'avais pas cherché à me procurer avant l'enregistrement de Gabriel Garrido. Le chef, Ignazio Schifani, tenait le clavecin dans la re-création de Garrido en 1996. Je m'attendais à un effectif plus important. Chanteurs et musiciens devaient être une trentaine.

J'ai trouvé l'oeuvre magnifique et j'étais subjugué par la qualité de l'exécution instrumentale et vocale. La fin a quelque chose d'exaltant. J'imagine que la préparation de cet ouvrage très long a dû demander un travail considérable. Il y avait des micros. Mais y aura-t-il une diffusion d'un éventuel enregistrement ?

Savez-vous si Gabriel Garrido dirige encore ? Je l'ai vu une fois à la Cité il y a quelques années. Le site de son ensemble Elyma me semble à l'abandon.

Je vous ai un peu cherché. Mais, ne vous voyant pas, j'ai pensé que vous n'aviez pu y venir.

12. Le lundi 20 avril 2015 à , par David Le Marrec

Bonjour Faust !

Je ne vous ai pas aperçu non plus, j'aurais dû vous confirmer que je venais ! J'étais aussi dans les premiers rangs (quatrième gauche). Au fond, ce devait être moyen, mais de là, l'acoustique était superbe – on n'entendait pas les théorbes, certes, mais ça c'est normal.


J'ai trouvé l'oeuvre magnifique et j'étais subjugué par la qualité de l'exécution instrumentale et vocale. La fin a quelque chose d'exaltant. J'imagine que la préparation de cet ouvrage très long a dû demander un travail considérable. Il y avait des micros. Mais y aura-t-il une diffusion d'un éventuel enregistrement ?

Non, il n'y aura pas d'enregistrement officiel, c'est pour les membres de la production (et faire travailler les étudiants en métiers du son ?). Effectivement, la qualité était (comme toujours avec le CNSM) grandement au rendez-vous, l'enthousiasme aussi.

Ce que je trouve formidable dans cette œuvre, c'est que contrairement aux Vêpres de Monteverdi qui multiplient les épisodes, ici tout semble participer d'une tension contrapuntique et rhétorique continue, une sorte de Mahler du XVIIe… J'ai passé un grand moment, je ne croyais pas l'entendre un jour, celui-là !


Savez-vous si Gabriel Garrido dirige encore ? Je l'ai vu une fois à la Cité il y a quelques années. Le site de son ensemble Elyma me semble à l'abandon.

Oui, il est en principe toujours en activité, mais depuis 2010, il a essentiellement fait Motezuma de Graun (exhumation) en tournée et un Orfeo à Lausanne en 2013… je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Pourtant, il n'est pas si âgé. Mais entre le fait qu'il est passé de mode et d'éventuels impératifs personnels, il est possible qu'il soit en train de disparaître des grands circuits…

13. Le vendredi 24 avril 2015 à , par Chris

Bonjour David !

Quelques mots sur le concert du 23 avril à la Philharmonie, pour les curieux.

Sans grosse surprise la salle était pleine. C'était ma première avec le Staatskapelle Berlin, orchestre aux couleurs sublimes ! Un très beau pupitre de violon, et de cordes, qui même lors des moments les plus doux restent parfaitement définis en chuchotant à nos oreilles (du deuxième balcon).
En entrée Martha Argerich et le premier concerto pour piano de Beethoven. J'en garderai un vague souvenir : orchestre somptueux, certes, mais dirigé à la mode romantique, lentement. Cela tend à me lasser de plus en plus (contrairement aux plus petits ensembles virevoltant). Pas spécialement émue ni captivée par le piano non plus.

Il fallait bien du Wagner en plat de résistance. Je connais très mal Parsifal (vu une seule fois au DVD, Levine 1992) mais le Prélude et l'Enchantement du Vendredi Saint m'ont beaucoup plus.

Pour terminer les Notations (I, IV, II, VII, II d’après mon érudit voisin). Œuvre très impressionnante (étaient-ils 130 sur scène ?) et assez physique (les cors !) ; peu de difficulté à y entrer, et l'on reste avec plaisir balloté par les cuivres (III et II) !

Une chouette soirée.

14. Le samedi 25 avril 2015 à , par David Le Marrec

Bonjour Chris !

Merci beaucoup pour ce retour. Effectivement, Barenboim, forcément épais… Néanmoins, il est bon dans Beethoven d'habitude : son intégrale avec la Staatskapelle Berlin, dans le genre ample à l'ancienne, est une très belle réussite – et contre toute attente, leurs récents Schumann aussi !

Oui, les Notations, ça fait très longtemps que je veux les entendre en concert, ce doit être décoiffant, et assez jubilatoire : les motifs circulent avec clarté, et quel orchestrateur phénoménal !
J'aime beaucoup la version piano également, où les qualités sont comparables, du moins par les pianistes capables de gérer la stratification des timbres – David Fray, pianiste qui n'est pourtant pas un aigle de l'ivoire (comme tu as toi-même pu en juger), fait ça phénoménalement au disque.

Merci !

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