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Reynaldo HAHN – L'Île du Rêve… et Trois jours de vendange


Le formidable flux de redécouvertes lyriques de Reynaldo Hahn (La Carmélite, La Colombe de Bouddha, Nausicaa, Prométhée triomphant) se poursuit – exclusivement à Paris, et sans laisser de traces sonores autres que mes bandes d'archives…

À cela s'ajoutent une parenté amusante et une petite discographie.



1. Hahn en Polynésie

L'Athénée redonnait cette fois son premier opéra (il existe un Agénor de 1893 quelque part… mais l'Île est composée en 1891, à l'âge de 17 ans, bien que créée en 1898 à l'Opéra-Comique), qui n'existait que dans une étrange vidéo (à nous fournie par un lecteur et ami de longue date…), produite par France 3 sur une plage de Tahiti, avec des chanteurs locaux.

Le livret d'après Loti est particulièrement stéréotypé : l'ingénue locale abandonnée par le militaire qui est rappelé en métropole, comme dans Lakmé ou Butterfly. Les personnages secondaires (la beauté locale, pas du tout vénéneuse ; l'ombre de l'aïeul qu'on ne peut abandonner ; le marchand chinois un brin infatué) sont plus intéressants, mais pas bien épais non plus, d'autant que l'œuvre est assez courte (trois actes de 30 minutes). Et le dernier acte est tout à fait superflu, ne faisant que dérouler ce qui était déjà affirmé à la fin de l'acte II.

Musicalement, on y trouve bien des beautés, une musique consonante et douce, mais raffinée, dépourvue de formules stéréotypées ou de platitudes du genre, vraiment pensée de bout en bout. Pas vraiment de sommets suffocants d'intensité, mais pas un pouce de banalité, toujours un doux lyrisme assez pudique et discret, une harmonie mobile sans être du tout ostentatoire. Et, en l'occurrence, la réduction orchestrale (cordes à 1 par partie) fonctionnait remarquablement bien, évitant d'alourdir ou de sirupifier ce que cette musique a déjà d'avenant ou de sucré.

La plus belle trouvaille est probablement le thème archaïsant, dans la droite ligne des grandes réussites rétro de Hahn (dans ses mélodies en particulier – À Chloris, Prison, L'Heure exquise…), qui parcourt tout l'acte II – l'acte qui explore le mariage, après la promesse du I et avant l'abandon réciproque du III.

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Et puis il y a ce très bel écho, où la prière du patriarche reprend exactement les harmonies prégnantes de la dernière strophe de sa mélodie Trois jours de vendange sur le poème d'Alphonse Daudet (le titre original est au pluriel, d'ailleurs), avant le Dies iræ.
Ce n'est probablement une coïncidence, considérant que les deux œuvres ont été composées la même année, en 1891.

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Et voici la mélodie complète (par Gérard Théruel et Maria Belooussova). Elle peut se trouver en vidéo – voyez aussi son Cimetière de campagne d'un naturel à couper le souffle – à mon avis, on ne peut pas mieux chanter que ça. [Il a peu enregistré, mais légué trois témoignages majeurs : Épaphus dans Phaëton de LULLY, les Histoires Naturelles de Ravel et le plus grand de tous les Pelléas, chez Casadesus.]

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2. Hahn ailleurs

    Hahn est aussi capable d'expérimenter de belles choses dans d'autres domaines, comme le motif postwagnérien (Nausicaa), l'harmonie plus debussyste (La Colombe de Bouddha), la rigueur formelle de la musique de chambre (ses quatuors avec ou sans piano sont de très grands jalons du genre !), l'exploration des possibilités pianistiques (en particulier son monumental cycle Le Rossignol éperdu, le premier de cette ampleur en France) et même l'oratorio décadent (Prométhée triomphant, quasiment du Chausson)… ou au contraire l'opérette (voire comédies lyriques, sans dialogues), dans laquelle il excelle (Malvina !), mais à laquelle on l'a souvent et très injustement réduit (Ciboulette, Mozart sur un livret de Guitry, Une revue, Le Temps d'aimer, Brummell, Ô mon bel inconnu encore avec Guitry, Le Oui des jeunes filles).

    En dehors de La Carmélite (opéra romantique tradi non dépourvu de beautés, mais pas très adroit et sur un très mauvais livret de Catulle Mendès), je n'ai pas croisé de ratages : dans tous les genres, il s'est exprimé à un haut niveau, et avec une diversité assez étonnante, excellant dans les langages les plus ambitieux de son temps comme dans la grande tradition formelle ou la veine populaire.

    Aujourd'hui
, hélas, on ne joue plus guère que la même demi-douzaine de mélodies, et on remonte de temps à autre ses opérettes, le plus souvent avec de petits budgets : Ciboulette, Ô mon bel inconnu, ou l'hybride format du Marchand de Venise. Pour couronner le tout, les versions des mélodies gravées au disque ne le sont que dans des anthologies (je n'ai vu publier que deux monographies Hahn…), et presque toujours par des chanteurs au français douteux ou peu formés à ce répertoire.

    La Compagnie de L'Oiseleur a fourni un travail inestimable en proposant, outre des mélodies rares, trois des œuvres lyriques mentionnées (La Colombe de Bouddha, Nausicaa, Prométhée triomphant) ; l'autre (La Carmélite) étant le fait du Conservatoire Supérieur de Paris. On ne doit cette Île du Rêve qu'à la coïncidence heureuse que le livret soit inspiré de Pierre Loti, et ait donc reçu l'intérêt du festival Musiques au pays de Pierre Loti, qui a notamment réuni l'orchestre ad hoc !



hahn_ile_reve_partition.png



3. Hahn au disque

Il n'est que partiellement documenté comme on s'en doute, mais on trouve tout de même quelques petites choses si l'on sait chercher :

► Opéra.
À part Ciboulette par Diederich chez EMI (Monte-Carlo, Mesplé, Alliot-Lugaz, Gedda, Benoît, Le Roux, van Dam…), je crois qu'on ne trouve à peu près rien. Peu de publications, et indisponibles de toute façon.

► Mélodies.
♦ On en trouve des bouts dans des anthologies (Sampson, Baquet, Arteta, Gens, Pérez, Burton, C. Ullrich, Antonacci, Druet, Connolly, Baechle, Lemieux, N. Spence, Polenzani, Degout, Wolff…), jamais très satisfaisantes, même indépendamment du programme qui est toujours le même : en général un réel manque de style et de précision (même chez Gens-Manoff, étrangement). Antonacci n'en chante que les mélodies italiennes au Wigmore Hall.
♦ Restent deux monographies : le disque de Susan Graham et Roger Vignoles, parfaitement estimable et sans faute de goût mais qui reste audiblement étranger, avec une voix très ronde pour ce répertoire. On y manque un peu de la finesse de pointe vraiment utile pour ce type de mélodies très nues, tirant souvent sur le style populaire ou la bluette de salon. L'autre est à peu près le seul ensemble recommandable, le vaste enregistrement par Didier Henry et Stéphane Petitjean, chez Maguelone, de cycles entiers de Hahn, en deux volumes. On sent que la voix d'Henry est épaisse, un peu déclinante, mais la diction y est parfaite et le style tout à fait adéquat. Ça n'a pas la fraîcheur ni la gloire de Théruel, mais c'est déjà très, très bien.

► Musique de chambre.
Quelques-unes de ses œuvres majeures ont été enregistrées, à défaut d'être aisément disponibles.
♦ Les deux Quatuors à cordes par le Quatuor Parisii (chez Auvidis, autant dire qu'à part en médiathèque…).
♦ Le Quintette avec piano par le Quatuor Parisii et Alexandre Tharaud, sur le même disque.
♦ Le Quatuor avec piano, par le Quatuor Ames (un des meilleurs ensembles constitués, chez Dorian Sono Luminus) ou le Quatuor Gabriel (chez Maguelone).

► Piano.
Il existe quatre (bonnes !) versions du Rossignol éperdu, Billy Eidi étant le plus net dans ce qui est probablement son meilleur disque (et Earl Wild le plus romantisant, dans ce qui est probablement la seule œuvre intéressante qu'il ait enregistrée…). Par ailleurs, Cristina Ariagno a réalisé une belle intégrale du piano de Reynaldo Hahn. On trouve aussi les quatre Portraits de peintres par Ronald Brautigam dans un disque d'exploration ambitieux chez BIS.

C'est peu pour un compositeur aussi réputé (et méritant).



hahn_ile_reve_partition.png



4. Hahn près de nous

Côté interprétation, il faut justement souligner la qualité exceptionnelle de l'orchestre éphémère du festival Musiques au pays de Pierre Loti, dirigé par Julien Masmondet pour la recréation de cette Île du Rêve, d'une qualité technique et artistique remarquable. Et quel régal sur le plateau : que des francophones particulièrement scrupuleux sur la diction !  La franchise uvulaire de Marion Tassou (que j'ai découverte avec enchantement), la rondeur très intelligible d'Éléonore Pancrazi, le naturel et la profondeur Ronan Debois (dont la voix a beaucoup gagné en rayonnement sans rien perdre de sa franchise ni de sa facilité), les étranges disparités de Safir Behloul qui projette incroyablement facilement sa voix et son texte. La seule petite frustration était d'entendre Enguerrand de Hys, formidable mélodiste (jusque dans les pièces difficiles de Poulenc !) et grand LULLYste, se serrer dans une émission très sûre, mais trop prudente, trop couverte, qui corsette ses beaux moyens. Diction et style parfaits ici aussi, bien sûr.
Tout ça à la fois sur un plateau, quand la norme est le volapük hululant (il suffit de voir les critères de recrutement à l'Atelier Lyrique de l'Opéra…), quelle suprise voluptueuse !

Pour complément, je signale le site (d'où j'ai tiré les deux illustrations et la date de composition) – tenu par le président de l'Association, Jean-Christophe Étienne –, très riche en informations factuelles et en coupures d'époque !

Je précise aussi que je dispose de tous ces inédits fraîchement exhumés en archives. Je ne souhaite pas, comme ils ne sont pas libres de droits (et que les artistes, pour une raison ou une autre, ne voudraient pas forcément exposer telle ou telle faiblesse qu'ils percevraient ce jour-là), les rendre publics ; en revanche, je peux éventuellement, sous l'engagement de le conserver aux mêmes conditions, faire écouter en privé les volumes qui vous intéresseraient… la diffusion de l'œuvre étant un peu le but de tout ce mouvement.


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Commentaires

1. Le lundi 19 décembre 2016 à , par Diablotin :: site

On trouve un tout petit plus que ce que tu dis en fouillant un peu -notamment ses concerti-, mais peu de choses en définitive.
Les extraits sont vraiment bien -c'est effectivement très fin et élégant-, notamment la très belle mélodie du premier : du coup, je vais me rabattre dans un premier temps vers sa musique de chambre pour me faire une idée de la chose -à part Ciboulette, je ne connais rien du compositeur : de quoi finir 2016 ou entamer 2017 de manière inédite !-.

2. Le lundi 19 décembre 2016 à , par DavidLeMarrec

Oui, je n'ai abordé que les corpus qui m'ont paru les plus intéressants, mais on trouve effectivement les œuvres concertantes chez Maguelone, et Timpani vient de sortir des suites archaïsantes (plaisantes, mais qui n'ont pas le pouvoir évocateur des Danses de cour de Pierné, la modernité paradoxale des Suites, Chansons et Danses de d'Indy ni les couleurs charmantes du Quichotte d'Ibert).

Les extraits illustrent le passage le plus marquant de l'opéra, mais c'est aussi le plus simple musicalement ; beaucoup plus de raffinement (et très peu de répétitions, en fin de compte) dans le reste de l'œuvre. La musique de chambre est assez différente, mais conserve ces qualités d'évidence et d'épure, à mon avis un des très grands corpus du temps. Le côté archaïsant est mieux représenté dans la mélodie (tu as sûrement entendu le pastiche À Chloris, et peut-être L'Heure exquise ou Prison).

Bonnes découvertes, alors !

3. Le mercredi 21 décembre 2016 à , par Ouf1er

Oui, Gérard Théruel est un baryton remarquable, qui ne fait pas la carrière qu'il aurait du/pu faire... Il a de qui tenir, puisqu'il est le fils de Ginès Sirera, magnifique ténor de la meilleure école française (et trop peu enregistré, lui aussi). Et il a été à bonne école, puisque passé par l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Lyon, juste avant la génération des Degout, Tezier, et Deshayes... Tu pourras aussi le retrouver dans l'enregistrement de Phaeton de Lully, qui avait fait la réouverture de l'Opéra de Lyon dans ses nouveaux murs.

Pour Hahn, il manque quelques petites choses à ton catalogue (oh, trois fois rien... : une excellente Ciboulette en DVD, provenant de l'Opéra-Comique de l'ère Deschamps. Pour les opéras/operettes, un coffret de 7 CDs propose (encore -- et pour un prix modique) de larges extraits de "Malvina", de "Brummel", un "Mozart" intégral, ainsi que la rarissime Pastorale de Noël.
On a trouvé jadis une belle intégrale de "O Mon Bel Inconnu", dans la collection Gaité Lyrique, mais je crois qu'elle n'est plus trouvable que dans les mediathèques dignes de ce nom.

Il nous manque encore "Le Marchand de Venise", dont les représentations stéfanoises ne semblent pas avoir laissé de traces, et dont celles de l'Opéra-Comique en 1979 n'auraient jamais dues en laisser (tant elles sont catastrophiques), et "La Carmélite", gros pavé dont je ne suis pas certain que ce soit le plus inspiré de Reynaldo.

On n'oubliera pas le Concerto pour piano, dont il existe (au moins) 3 gravures, la meilleure étant celle d'Hypérion (couplée avec le Massenet), sans oublier celle, plus anecdotique à cause d'un son peu flatteur, de Magda Tagliaferro, créatrice de l'oeuvre (qu'on retrouve dans le coffret archives de 7 CDs évoqué plus haut).

4. Le mercredi 21 décembre 2016 à , par Christophe

Juste pour signaler le très beau disque de musique de chambre avec Stephen Coombs au piano dans la sonate pour violon, le quatuor avec piano n°3 et 4 autres pièces courtes :



Christophe

5. Le mercredi 21 décembre 2016 à , par DavidLeMarrec

Bonsoir !

@ Ouf1er :

Phaëton apparaît bel et bien dans ma sélection. :) C'est même là que j'ai entendu Théruel pour la première fois.

Merci pour tous les compléments !  Je n'avais pas vu que la Ciboulette avait paru officiellement. Pour le coffret, c'est chez qui ?

--

@ Christophe :

Merci. :)

Je me demandais, au passage, pourquoi ce quatuor avec piano est noté n°3, alors qu'il semble le seul à avoir jamais été composé… Quatuor n°3 en comptant les deux quatuors à cordes, probablement (et, de fait, ils sont antérieurs), mais je ne vois pas trop la motivation de cette numérotation atypique.

6. Le mercredi 21 décembre 2016 à , par Ouf1er

Pour le coffret éco, ecco :

https://www.amazon.fr/Hahn-M%C3%A9lodies-Brummel-Malvina-Pastorale/dp/B00H7EEXKA/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1482360256&sr=8-1&keywords=hahn+malvina
(c'est donc chez Forlane)

Pour Gérard Théruel, j'ai vu ça (Phaëton) en relisant ta notule. D'ailleurs, si je puis me permettre, ces "3 jours de vendange", ne sont pas ce qu'il a fait de mieux... Si la diction reste quasi-exemplaire, la justesse souffre pas mal...
(oui, je sais, tu vas dire que c'est moi qui entend tous les chanteurs faux, ces temps-ci ;) ). Mais non, non, je ne suis pas encore affligé du syndrome Fauréen...

7. Le jeudi 22 décembre 2016 à , par DavidLeMarrec

Ah oui, j'ai vu passer ça récemment (et apparemment ça l'est), je croyais vu l'emballage (et le label…) que c'étaient de vieilles rééditions de choses déjà disponibles. Ça ressemble à toutes ces rééditions anonymes libres de droits qu'on voit sur les sites de flux. Intéessant, donc !

Honnêtement, sur Théruel, non. Les voix chantées ne sont jamais totalement justes, nécessairement ; de même, on peut toujours trouver même chez les grands violonistes des écarts – il y a les légions de ceux qui trouvent que Milstein, Menuhin, ou Borciani sont insupportablement à la limite de la justesse… Mais enfin, la voix est faite pour approximer, ça fait partie de l'expression. Honnêtement, je trouve ça en deçà ce qu'on appelle chanter faux. Et puis avec cette diction, cet impact, cette finesse d'expression, il pourrait bien chanter comme Rysanek, ça me serait assez égal – et c'est loin d'être le cas.

Il peut aussi y avoir un effet de perte d'harmoniques quand on capte comme ça à un bout de salle, j'ai fait des expériences assez spectaculaires de voix qui étaient justes en salle et fausses en captation, et même certains placements dans la salle qui changent la hauteur perçue des sons en obturant une partie du spectre !

Justement, ce bout de récital (dont j'ai eu connaissance quelques jours avant sa tenue, j'étais vert comme tu peux te le figurer…) est révélateur pour moi de l'intérêt de ce que fait Théruel : on perçoit très bien le vrai grain en salle, l'aspect physique de ce type de chant très antérieur, rien à voir avec les jolies voix bouchées (en bouche et/ou en gorge) qui triomphent actuellement au disque. Donc c'est peut-être son plus beau témoignage pour moi, parce que le plus direct – et puis, qui d'autre peut faire ça dans les mélodies ?

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