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Devinette n°558


Voilà longtemps que je garde celle-ci sous le coude.

Elle est (très) facile – enfin, je vous mets tout de suite à l'aise, c'est une œuvre célèbre que j'écoute peu, je n'aurais probablement pas trouvé ! Mais elle m'intéresse parce que, spontanément, sans chercher à identifier cette œuvre qui vous dit immanquablement quelque chose, vous diriez quel compositeur, là, en cramant votre survêt' à capuche ou, pour les plus chenus d'entre nous, en brûlant votre pourpoint ?

Certes, ce n'est pas si étonnant avec le recul, mais de prime abord saisissant – considérant l'image (très partielle) qu'on se fait de ce compositeur (extrêmement versatile).

[[]]


Bonne méditation !


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Commentaires

1. Le mercredi 17 octobre 2018 à , par Palimpseste

Joli.

Achille-Claude Holst.

2. Le jeudi 18 octobre 2018 à , par Golisande

Dans un premier élan j'aurais évidemment dit Debussy (c'est presque constamment très proche de son langage)... Mais une "œuvre célèbre" de Cloclo, quand même, non.

Voilà en tout cas une œuvre célèbre que je ne connais pas, le pire étant que j'aime beaucoup – voire beaucoup beaucoup – ça : non seulement c'est frustrant, mais c'est face à ce genre de colles que l'on affronte l'étendue réelle de son ignorance (je n'en attendais pas moins de ta part !!)...

3. Le jeudi 18 octobre 2018 à , par Palimpseste

Golisande, je suis sûr que tu connais.

Ou alors, je me suis complètement vautré mais quand même... Aphrodite d'Achille-Claude Holst, non (sueurs froides) ?

4. Le jeudi 18 octobre 2018 à , par Xavier

J'ai trouvé au bout de quatre notes…
Si si, Golisande, tu connais, c'est sûr.
Mais….. je n'en dis pas plus.

5. Le vendredi 19 octobre 2018 à , par Golisande

Ah oui, en effet... (sueurs froides de honte...)
Il faut dire que je n'ai écouté l'original que deux fois dans ma vie (je prévoyais de le refaire dans les ... mois qui viennent, ça m'aurait épargné cette humiliation), mais je n'avais jamais remarqué ce debussysme effréné. Du coup ça m'intrigue...

6. Le vendredi 19 octobre 2018 à , par DavidLeMarrec

Tout à fait, Palimpseste, c'est bien cela !

Aucune honte à avoir : c'est une œuvre que j'écoute peu (mais largement plus que deux fois), et dans cet arrangement, je n'aurais pas trouvé. C'est que d'habitude l'orchestration, assez particulière, donne une couleur qui permet de ne pas s'y méprendre. Mais en piano seul, outre qu'on entend mieux tous les raffinements, dans cette entrée comme dans les autres, on retrouve une armature harmonique, et même une manière dans la mélodie, le « pianisme » qui sont furieusement comparables. Et ce, alors même que ce n'est pas du tout évident dans le reste de l'œuvre dont c'est tiré.

J'ai eu cette surprise en écoutant l'œuvre transcrite pour piano, c'était soudain une évidence, et je voulais partager mon plaisir de la redécouverte, l'étonnement en sus.

Je donnerai la réponse en clair lorsque j'aurai publié la prochaine notule.

7. Le vendredi 19 octobre 2018 à , par Golisande

Je trouve ça beaucoup mieux que l'original... (L'orchestration rend le truc assez banal pour des oreilles pleines de musique de films — ce qui, d'ailleurs, me fait penser au talent d'Hollywood pour gâcher de belles idées de départ...)

8. Le vendredi 19 octobre 2018 à , par Palimpseste

Cette transcription est bluffante, je dois dire.

En version originale, non seulement ça ne me fait pas particulièrement penser au Monsieur qui saute aux oreilles ici, mais ça fait même bien de son pays d'origine en fait. C'est de la main du compositeur lui-même ? Quoi qu'il en soit, c'est vraiment très joli.

Contrairement à Xavier, il m'a fallu attendre la fin pour avoir une idée, bien que deux passages me disaient immanquablement quelque chose. Et il a fallu que je vérifie mon intuition avant de poster...


9. Le vendredi 19 octobre 2018 à , par DavidLeMarrec

Je l'aime beaucoup aussi, beaucoup plus que l'original (qui a pourtant des qualités d'orchestration remarquables, complètement originales pour son époque, et sans doute un réel impact physique en salle – à la première audition, les publics ont dû se sentir frappés par la foudre !) ; mais les deux sont vraiment de qualité.

Si on écoute vraiment la musique plus que l'enveloppe, si, on entend bien que c'est debussyste au minimum ; mais associé à une technique piano, oui, ce devient complètement un double ! La transcription pour deux piano a été publiée bien après sa mort, en 1949, mais est de sa main !

Il en existe plusieurs bonnes versions au disque (ici Len Vorster et Robert Chamberlain chez Naxos).

10. Le samedi 20 octobre 2018 à , par Diablotin :: site

Il existe également une version pour orgue -l'oeuvre, au départ, était d'ailleurs conçue pour orgue- et deux transcriptions pour piano : piano solo ou deux pianos.
Dans le mouvement proposé, ça fonctionne en effet superbement, et j'aime beaucoup, mais on peut aussi, dans d'autres mouvement, tomber dans le "tapageur"...

11. Le samedi 20 octobre 2018 à , par DavidLeMarrec

En réalité, seul Neptune a été conçu à l'origine pour orgue (du fait de son caractère suspendu, bien moins percussif), le reste a été écrit par Holst pour deux pianos. Mais la création a eu lieu pour orchestre bien sûr, la partition pour deux pianos n'étant éditée que bien après sa mort.

Je n'ai pas ressenti cet aspect tapageur : évidemment, les ostinatos deviennent encore plus présents, mais ça ne contredit pas la logique de cette musique… au contraire, j'entends bien mieux les raffinements, les contours harmoniques, certaines couleurs (qui sont en réalité indépendantes, découvre-t-on, de l'orchestre).
Plus personnel mais non négligeable : je l'écoute vraiment très agréablement, alors que je dois toujours me forcer pour finir le cycle orchestral. Sans doute, justement, parce que j'entends moins d'atmosphères vaporeuses et davantage de discours musical intelligible !

12. Le samedi 20 octobre 2018 à , par DavidLeMarrec

Bien, la nouvelle notule a paru : il s'agissait donc de la version pour deux pianos, de Gustav Holst lui-même, des Planètes – en l'occurrence, Vénus. Et c'est flagrant comme on pense au piano de Debussy !

Il en existe plusieurs (bonnes) versions au disque. Ici vous entendez Len Vorster et Robert Chamberlain, chez Naxos, la plus facile à trouver dans le commerce, au passage.

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David Le Marrec

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