[Carnet d'écoutes n°122] – les hits de la rentrée : Marx, Diepenbrock, Schjelderup, Alpaerts, Ascanio, de Boeck, Popov…
Par DavidLeMarrec, dimanche 18 novembre 2018 à :: Carnet d'écoutes :: #3055 :: rss
Comme c'est désormais l'usage régulier et périodique, vous trouverez ici quelques impressions éparses, laissées en vrac, tirées d'expériences d'écoute depuis trois mois, et livrées sans apprêt. Simplement manière d'avoir trace de certains compositeurs dont je n'ai pas le temps de parler dans une notule à part, mais qui méritent peut-être votre attention… Évidemment, quand c'est pour confesser que j'ai écouté un opéra de Vivaldi ou une symphonie de Brahms, ça revêt un intérêt qui se limite au mieux au people, mais je n'ai pas ébarbé, j'ai mis pêle-mêle toutes les choses que j'ai pu trouver de vaguement rédigées.
À propos de la cotation : Les binettes se lisent comme les tartelettes au citron ou les putti : elles ne concernent que les œuvres, pas les interprétations (en général choisies avec soin, et détaillées le cas échéant dans le commentaire). Ces souriards ne constituent en rien une note, et encore moins un jugement sur la qualité des œuvres : ils indiquent simplement, à titre purement informatif, le plaisir que j'ai pris à leur écoute. Je peux avoir modérément goûté l'écoute de chefs-d'œuvre et jubilé en découvrant des bluettes, rien de normatif là-dedans. 1 => agréable, réécoute non
indispensable
Un 2 est donc déjà une bien bonne note, il ne s'agit pas de le lire
comme une « moyenne » atteinte ou non.2 => à réécouter de temps en temps 3 => à réécouter souvent 4 => œuvre de chevet 5 => satisfaction absolue |
Pour cette livraison, vous trouverez en outre quelques sélections discographiques.
A. Suggestions discographiques
LE CRÉPUSCULE DES DIEUX
(Non, je vais très bien, merci.)
On demandait une bonne version de la troisième journée du Ring de Wagner.
Plus sophistiquée au niveau de la direction d'orchestre, très fouillée, il y a Kempe 1960 (avec une distribution qui tourne beaucoup entre les différentes journées, la jointure entre la période des années 50 avec Uhde et Varnay et 60 avec Hines et Nilsson).
Hors de Bayreuth, Furtwängler à la Scala en 1950 : c'est un bazar innommable à l'orchestre, les chanteurs ne sont pas forcément intéressants ni dans leur meilleur jour (Frantz, Svanholm, Flagstad…) mais il se dégage un enthousiasme, une atmosphère d'épopée humaine très touchante.
Il y a surtout eu beaucoup de versions récentes de très, très grande qualité.
♦ Sawallisch a une distribution particulièrement formidable et une tenue parfaite (mais n'apporte peut-être pas beaucoup de neuf vu que tu en as déjà beaucoup ; c'est une version de base parfaite, sans défauts). Dans un genre similaire, il y a Levine ; mais tu as déjà Haitink dans la veine du gentil-studio, un peu mou pour Walküre, très bien pour le reste.
♦ Neuhold pour la fluidité (avec des chanteurs confidentiels à l'époque et surtout un orchestre de moindre niveau), c'est celle que j'écoute le plus parmi les versions commercialisées, parce que tout coule avec un élan incroyable, surtout le Crépuscule, mais je te la déconseille, trop mon genre et pas assez le tien. Tout sauf luxueux, déjà.
♦ Weigle, de même, l'une des lectures les plus fouillées orchestralement, mais vocalement, il faut un peu s'accrocher par endroit (Bullock on s'habitude, moins pour les Filles du Rhin, et certainement pas pour Lance Ryan). Pas pour toi non plus.
♦ Schønwandt à Copenhague (DVD), équilibre parfait, avec Theorin au moment où sa carrière explose. N'existe pas en CD, mais là aussi irréprochable en tout point.
♦ Haenchen (version SACD) avec le Philharmonique de Pays-Bas, d'un chambrisme incroyable jusque dans le Crépuscule. La distribution (Watson, Andersen, Dohmen) est solide sans être particulièrement spectaculaire, mais orchestralement, gigantesque claque.
♦ Thielemann à Vienne, chez DGG, très bel équilibre entre les voix et l'orchestre, à mon avis ce qu'il te faut.
Et plein d'autres très bien, mais il faut choisir.
Pour te changer de tes références un peu anciennes, je te recommande donc en priorité Haenchen II (le I est un DVD) et Thielemann-Vienne (il existe une version de Bayreuth, moins luxueuse).
MENDELSSOHN – ELIAS (sur crincrins)
Grande nouvelle qui fera plaisir à ceux qui ont été exaltés ou rendus curieux par la récente version Heras-Casado avec le Freiburger Barockorchester, formidable tournée – dont j'ai eu confirmation de première main qu'elle ne sera pas publiée chez Harmonia Mundi comme les symphonies.

J'avais manqué la sortie de deux versions discographiques sur crincrins & pouêt-pouêts d'Elias : Hengelbrock avec le Balthasar-Neumann Ensemble (et son Chœur) qui me tente mais ne sera probablement pas ma référence personnelle, et Rademann avec l'Akademie für alte Musik Berlin (l'orchestre de Goebel), et le le RIAS Kammerchor comme pour Heras-Casado. Je viens d'essayer cette seconde.
Jolie claque à l'écoute : peut-être moins de galbe, que chez Heras-Casado, mais pour ce qui est du spectre sonore, on retrouve des équilibres comparables, très stimulants. Grande version. Le Chœur de la RIAS m'a aussi paru plus limpide, et les solistes sont encore meilleurs (Petersen, Lioba Braun, Schmitt, Oliemans), d'une éloquence extraordinaire. Le choix d'Oliemans, vrai baryton central, liedersänger un peu sombre, était un coup de génie : cet Élie certes moins paternel envoie du texte ! Et la ligne est splendide.
Ça fuse un peu moins qu'Heras-Casado, en tout cas tel qu'on pouvait le sentir en concert et avec le visuel, mais pour ce qui est de la discographie, vraiment très au-dessus, pour moi, de toutes les autres versions HIP parues : McCreesh, Hagel, Herreweghe, même Bernius. Décidément, Rademann est une véritable référence un peu partout ! (Son Allegro-Penseroso-Moderato est une tuerie aussi, ainsi que ses Bach.)
En allemand
Dohnányi 1966
Sawallisch I, Gewandhaus (Adam)
Masur, IsraelPO (A. Miles)
Conlon, Gürzenich (A. Schmidt)
Pappano, Monnaie (van Dam)
Sawallisch, BayRSO (Volle)
Rilling, Gächinger Stuttgart (W. Schöne)
Märkl, MDR Leipzig (R. Lukas)
Budday (Lika)
Cambreling, Museum Frankfurt (Lika)
Fohhmann-Borggrefe
En allemand sur crincrins
Herreweghe, Champs-Élysées (Peteri Salomaa)
Hagel, Capella Weilburgensis (Mertens)
Bernius (Carus)
Hengelbrock, Balthasar Neumann (Nagy)
Rademann, Akademie für alte Musik Berlin (Accentus Music)
En anglais
Sargent, Liverpool (John Cameron)
Sargent, Liverpool (James Johnson)
Frühbeck de Burgos, New Philharmonia (Fischer-Dieskau)
Krips, LPO (Michael Cunningham)
Marriner, ASMF (Allen)
Hickox, LSO (W. White)
Gilbert, NYP (Finley)
Psalm & Wisdom (ensemble évangélique japonais ?)
R.Harvey, KalamazooSO
En anglais sur crincrins
Daniel, Age of Enlightenment (Terfel)
McCreesh, Gabrieli Players (Keenlyside)
Mes chouchous ne surprendront personne, ce sont aussi ceux que je cite régulièrement pour les intégrales.
¶ Dohnányi & Cleveland, vraiment une intégrale extraordinaire partout ; mais chez Telarc, donc épuisé et plus distribué depuis assez longtemps à présent. Certains volumes apparaissent un peu aléatoirement sur Deezer et YouTube. Pour les disques, il faut être plus patient.
Du tradi, mais vif et une petite harmonie extraordinaire (Cleveland à son faîte).
¶ Wand & DSO Berlin. Comme tous les disques du dernier Wand avec l'ex-RIAS, une hauteur de vue structurelle et une vigueur d'exécution rares. Si on veut du Beethoven grand format, on ne peut pas être mieux servi.
¶ Karajan & Berlin 77. Malgré son côté très ample et rond, il y a dans cette intégrale une personnalité et une furie qui s'accorden très bien, et le meilleur volet en est cette Troisième.
¶ Dausgaard & Chambre de Suède. Cordes modernes, cuivres anciens, conception HIP mais pas sans chair, la quadrature du cercle, et tout est toujours très vif, emporté et maîtrisé dans cette intégrale, celle que j'ai le plus écouté ces dernières années. Quadrature du cercle peut-être, mais qui penche un peu plus du côté baroqueux (peu de fondu dans le spectre).
Hors commerce, j'ai énormément écouté Minkowski (la plus belle variation aux bois du final, de toutes ! – le léger ralenti du hautbois, complètement ineffable dans ce qui est déjà le plus beau moment de tout Beethoven) et Urbański & Trondheim (à la fois tradi et HIP, on ne fait pas mieux calibré, et ces timbres irrésistibles !). Si jamais l'un ou l'autre grave cela, restez attentifs.

Sinon, Gardiner, Böhm & BayRSO, Solti 74, Zinman, Immerseel, Hogwood, et dans une moindre mesure à mon goût Leibowitz & RPO, Järvi & Brême, Kabasta, Maag & Veneto, de Vriend & Enschede, Norrington & Stuttgart, Weingartner, Markevitch & NBC, Monteux & Concertgebouw, les grandes références ne manquent pas.
Si on écarte les versions molles (le premier mouvement, écrit en valeurs longues et orchestré de façon un peu opaque, peut vite s'empâter si on ne respecte pas la vivacité du tempo prévu), on a très vite beaucoup, beaucoup de satisfactions. Je ne crois pas avoir jamais entendu les mouvements II ou IV ratés !
B. Quelques nouveautés
21) Donc, Mahler 6 par Currentzis. Ces cordes acérées (sans sécheresse) ! Cette ardeur dévastatrice (loin de son impavidité fréquente) ! Cette lisibilité ! Ces cuivres tranchants ! Jamais entendu ça, ça emporte tout ! Seule petite réserve : on n'entend presque pas les bois.
(donc pas très coloré) On y retrouve pour la première fois chez lui l'élan russe (et ces cuivres pas du tout occidentalisés !), l'intensité aussi des buveurs de Bodka.
22) Comme je suis quelqu'un d'important (à n'en pas douter), j'ai déjà dans les mains le récital d'Elsa Dreisig à paraître le 5 octobre, et incluant une merveilleuse scène finale de Salomé dans sa version française – où brillent Montpellier et Schønwandt, quel bon-son !
Quel est cet orchestre ? Vais me mettre en quête. Beaucoup de studios avec de peu célèbres chez les majors (Cagliari, Navarre, Montpellier, Philharmonie Slovène…), sans doute pour limiter les coûts – on ne les acquiert pas pour les orchestres, et souvent largement bons.
Bonne version, où le couple n'est pas à son meilleur individuel, mais reste très valeureux (et merci d'enregistrer ça !). Je n'ai jamais été saisi comme cela par un rire… l'éclat final est terrifiant, Kurzak pourra finir sa carrière dans le doublage d'horreur.

24) Ascanio, du Saint-Saëns galant (ambiance Proserpine) mais dans un contexte historique un brin burlesque, sur les frasques de Cellini. Délicieux, et grande équipe (Gauvin, Hubeaux, Tilquin, Richter, Lapointe, Teitgen, Tourniaire !).
25) On peine à le croire, mais il est encore possible de produire de l'inouï dans Don Giovanni. Simone Toni est un ancien hautboïste avec Europa galante, et avec son ensemble Silete venti!, il propose une lecture sans équivalent.
Le principe se résume facilement : cordes presque inaudibles (une par partie ?), pianoforte qui domine le spectre, tempi les plus rapides possibles, tout le temps. On comprend très vite comment ça fonctionne, et pas de surprise, c'est tout le temps comme cela. Donc : aucun legato, chaque temps fort est appuyé comme un accord, un Don Gio percussif comme un Gluck joué par Spinosi, probablement assez loin de ce qu'on faisait à l'ère classique.
Honnêtement ? C'est pas très joli et assez monotone, on finit par s'ennuyer (et manquer des beautés mélodiques et harmoniques à force de sforzandos), mais il fallait oser, c'est assez amusant, dans le genre oh-Currentzis-est-un-tradi-mou.
En revanche c'est globalement très bien chanté et de façon très expressive (quel boulot sur les récitatifs !), mention spéciale pour la plus belle Zerline de tous les temps, qui a un vrai ton de paysanne et une voix à fondre : Lucía Martín-Cartón (déjà dans Alceste !).
Point faible, version de Prague : pas de Dalla sua pace, de Mi tradì ni bien sûr de Per queste tue manine. Point fort, la mort (chœur en voix naturelles contrefaites, terrifiant), on entend tous les contrechants, ça explose de partout, c'est très impressionnant.
À la réécoute, on entend tout dans l'engloutissement car le chef décale légèrement les accords de l'orchestre après le début des syllabes de Giovanni : cela permet d'entendre le timbre et le texte, l'air de rien. Du grand art.
À titre informatif, du Commandeur à la damnation :
Karajan-DG 8'02
Barenboim-I 7'55
Mitro 7'39
Krips 7'12
Muti 7'11
Fricsay 6'55
Marriner 6'38
Furtie-53 6'34
Nézet 6'31
Rhorer 6'15
Solti-II 6'08
Currentzis 6'06
Klemperer 6'02
Gardiner 5'22
Jacobs 5'15
Harding 5'00
Toni 4'23
En effet.
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Beethoven, nouvelle intégrale Blomstedt / Gewandhaus chez Accentus
Quand à Blomstedt-Gewandhaus, j'ai commencé à écouter sur le conseil de F.R.. (8 & 9 pour l'instant)… Et en effet.

Parti pris totalement contraire à Leipzig : certes, la pâte reste cette d'un grand orchestre, et les vents ne sont pas forcément mis en valeur, mais c'est un festival de respirations et de détachés. Je n'ai jamais entendu le premier mouvement le 9 aussi fascinant, tenir à ce point un discours, plutôt qu'être une ouverture en forme de happening.
Et on y entend très bien l'orchestre de Chailly !
Je vais tout écouter, je ne sais pas s'il y aura de la place pour y revenir souvent dans le milliard d'intégrales existantes et excellentes, mais pour l'instant, ce que j'ai entendu ne souffre aucune réserve, c'est même la quadrature du cercle : ample, rond, et pourtant parfaitement limpide et élancé.

[...]
Écouté aussi les 3, 4 et 6. Pour mon usage personnel, ça privilégie vraiment trop les cordes (et rien de très neuf quand on a déjà plein de versions), mais c'est superbe et très vivant, assurément.
(En définitive j'ai davantage aimé la version Chailly avec le même orchestre, plus coloré, et prise de son plus détaillée.)
Mais bon, c'est parce qu'on a 984267382094732641 versions qu'on se permet de faire la fine bouche, je serais enchanté de voir ça en concert, ou même de n'avoir que cette intégrale assez irréprochable et plutôt enthousiasmante.
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3. Playlist du trimestre
¶ J'essaie en ce moment d'écluser le fonds CPO (impossible) et la vaste collection Grande guerre (quarantaine de volumes de raretés) chez Hortus. Ce soir : mélodies autour de Verdun par Françoise Masset, « Prescience, conscience » par Marc Mauillon. Et la toujours merveilleuse Anne Le Bozec !
J'ai cru pleurer pour Octobre d'Henry Février, bouleversant (Masset). Et je suis toujours aussi fan du /Noël des enfants qui n'ont plus de maison/ de Debussy, qui me rend si jovial, en plus par cette voix ! (Mauillon)
¶ Alerte rouge ! Plein de publications Salieri sont passées sous mon radar, dont La Scuola de' Gelosi que j'attendais depuis si longtemps… et par L'arte del mondo, donc très très vivant (chez DHM). J'ai déjà commencé l'écoute. Et c'est très très bien.



¶ Mendelssohn – Elias – Petersen, L. Braun, M. Schmitt, Oliemans ; Akademie für alte Musik Berlin, Rademann (Accentus Music)





Au sommet de ce qu'on peut y faire dans le genre HIP. J'en ai parlé dans le fil adéquat.
¶ (Joseph) Marx – Rhapsodie pour quatuor piano-cordes – avec Triendl au piano (CPO)



¶ (Joseph) Marx – Scherzo pour quatuor piano-cordes – avec Triendl au piano (CsPO)




¶ (Joseph) Marx – Ballade pour quatuor piano-cordes – avec Triendl au piano (CPO)





Vraiment très chouette tout cela, et cette ballade intensément lyrique !
¶ (Joseph) Marx – Quartetto in modo antico – Thomas Christian Ensemble (CPO)




¶ (Joseph) Marx – Quartetto in modo classico – Thomas Christian Ensemble (CPO)




¶ (Joseph) Marx – Quartetto in modo chromatico – Thomas Christian Ensemble (CPO)




Très sympathique, surtout le dernier évidemment.





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – A. Schmidt, Chœurs Düsseldorf & Gürzenich Cologne, Conlon (EMI)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – Lika, Frankfurt Vocalakademie, Figuralchor & Museum O, Cambreling (Arte Nova)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – Lika, Budday (K&K)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – van Dam, Monnaie, Pappano (Forlane)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – R. Lukas, MDR Leipzig, Märkl (Naxos)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – Adam, Leipzig Radio Ch & Gewandhaus O, Sawallisch I (Philips)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – W. Schöne, Gächinger Kantorei Stuttgart, Rilling (Hänssler)





¶ Mendelssohn – Elias (prologue, ouverture, premiers chœurs) – Oliemans, RIAS kCh & Akademie für alte Musik Berlin, Rademann (Accentus Music)





Trouvé Hengelbrock nettement moins intéressant que Rademann ou Heras-Casado : vraiment très vertical, peu de liant, ça sonnerait déjà archaïsant pour du Gluck…
Par ailleurs, difficile de revenir à mes anciennes amours après ce bain de HIP : la Radio de Leipzig m'a paru étonnamment opaque avec Sawallisch, Rilling presque mou…
¶ (Joseph) Marx – Herbstsymphonie – American SO, Botstein (AmSO)




¶ (Joseph) Marx – Herbstsymphonie – American SO, Botstein (AmSO)




Bissée. Des moments où je ne vois pas trop où va cette profusion un peu gratuite, et d'autres élans richardstraussiens et superpositions schrekeriennes que je trouve tout à fait irrésistibles.
Trucs banals
¶ Album Richardot / Daucé ![]() ![]() ¶ Lalo – Ouverture du Roi d'Ys – BBCPO, Tortelier (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Lalo – Ouverture du Roi d'Ys – Orchestre des Concerts du Conservatoire ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Williams – Star Wars Suite – Indianapolis SO (bande vidéo) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°2, final – Indianapolis SO, Urbański (bande vidéo) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°4 – Gewandhaus, Chailly (Decca) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Ouverture tragique – Gewandhaus, Chailly (Decca) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Ouverture académique – Gewandhaus, Chailly (Decca) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Variations sur thème de Haydn – Gewandhaus, Chailly (Decca) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°1 – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°2 – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°3 – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Symphonie n°4 – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Ouverture tragique – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Ouverture académique – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Brahms – Variations sur thème de Haydn – Helsingborg SO, Manze (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() -- Chœurs décadents ¶ R. Strauss – Die Tageszeiten– Rundfunkchor Berlin, Janowski (PentaTone) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ R. Strauss – 3 Männerchöre– BBC Singers, King's College, Cleobury ![]() ![]() ![]() ![]() Je crois que c'est la première parution intégrale et de l'un et de l'autre, sur deux disques différents, alors que ce sont des merveilles, certes, incomparablement moins complexes que les grands Rückert (Abend, Deutsche Motette, Putzzimmer…). Ce repos de midi… ![]() ¶ Marx – Herbstchor an Pan – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Marx – Morgengesang – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Marx – Berghymne – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Marx – Ein Neujahrshymnus – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Marx – Herbstchor an Pan – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ¶ Marx – Morgengesang – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ¶ Marx – Berghymne – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) ¶ Marx – Ein Neujahrshymnus – Apollo Voices, BBCSO & Ch, Bělohlávek (Chandos) (bissés) -- Lieder orchestraux décadents ¶ Marx – Lieder orchestraux – Brewer, BBCSO, Bělohlávek (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Hymnes à nuit de Novalis– Begemann, St. Gallen SO, Tausk (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Der König in Thule– Begemann, St. Gallen SO, Tausk (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – En sourdine– Begemann, St. Gallen SO, Tausk (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Hymne aan Rembrandt – Westbroek, Symphonique de la Radio des PB, Spanjaard (Etcetera) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Quelle petite merveille de lyrisme, avec assez peu de retenue. Je n'ai pas vérifié quand ça a été capté, mais Westbroek y apparaît en pleine gloire. ¶ Diepenbrock – Hymne aan Rembrandt – Westbroek, Symphonique de la Radio des PB, Spanjaard (Etcetera) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Bissé. ¶ Strauss – Salomé, scène finale – Dreisig, Montpellier SO, Schønwandt (Warner) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Oui, ça ne paraît que le 5 octobre, mais quand on a des relations… Une merveille, en particulier de transparence orchestrale et d'élan, avec toute la fraîcheur de ce lyrique léger. Magnifique. ¶ Schoeck – Besuch in Urach – Shirai, Höll ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck – Besuch in Urach – Harnisch, Symphonique de Berne, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck – Besuch in Urach – Harnisch, Symphonique de Berne, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck – Besuch in Urach – Harnisch, Symphonique de Berne, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (Trissé, comme d'habitude.) Dans mon top 3 des œuvres que je voudrais entendre en vrai (hors inédits, bien sûr). ¶ d'Albert – Die Seejungfräulein – MDR Leipzig, Märkl (Naxos) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ d'Albert – Die Seejungfräulein – Kasyan, Osnabrück SO, H. Bäumer (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() -- Célébrations chrétiennes décadentes ¶ Diepenbrock – Missa in die festo – Chœur de la Radio des PB (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Te Deum – Concertgebouworkest, Beinum (licence Etcetera) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Te Deum – Concertgebouworkest, Beinum (licence Etcetera) ![]() ![]() ![]() ![]() (bissé) Le premier Diepenbrock que j'aie entendu, avec Elektra, à une époque où on ne trouve à peu près que cela… Œuvre très pudique et séduisante. -- Orchestre décadent ¶ Diepenbrock – Hymne pour orchestre – St. Gallen SO, Tausk (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Elektra – Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – De Vogels – Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Diepenbrock – Marsyas – Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ d'Albert – Ouverture d'Esther – MDR Leipzig, Märkl (Naxos) ![]() ![]() ![]() ![]() Très beau romantisme tardif élancé. ¶ d'Albert – Prélude de Die toten Augen – MDR Leipzig, Märkl (Naxos) ![]() ![]() ![]() ![]() Étonnamment debussyste ! ¶ d'Albert – Suite de Cendrillon – MDR Leipzig, Märkl (Naxos) ![]() ![]() ![]() -- Quatuors décadents ¶ d'Albert – Quatuor n°2 – Reinhold SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ d'Albert – Quatuor n°1 – Reinhold SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ d'Albert – Quatuor n°2 – Reinhold SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ d'Albert – Quatuor n°1 – Reinhold SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() Bissés, comme d'habitude. --
¶ Schoeck –
Sommernacht – Berne SO, Venzago
(Musiques Suisses)
![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck-W.Honegger – Sonate pour clarinette basse et piano (version concerto) – Berne SO, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ¶ Schoeck – Suite tirée de Penthesilea – Harnisch Berne SO, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck – Besuch in Urach – Harnisch Berne SO, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() (Pour les autres bijoux du genre, je renvoie Benedictus à ma dernier Playlist, avec des Diepenbrock et d'Albert lyriques assez grisants. ![]() ¶ Hausegger – Aufklänge – Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Hausegger – Dionysische Fantasie – Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Hausegger – Wieland der Schmiedt– Bamberg SO, Hermus (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Atterberg – Quatuor n°2– Stenhammar SQ (CPO) ![]() ![]() ¶ Atterberg – Quatuor n°3– Stenhammar SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Rangström – Quatuor n°2– Stenhammar SQ (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ R. Strauss – Beim Schlafengehen– Dreisig, Louveau (bande) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schubert – Im Frühling – Dreisig, Louveau (bande) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Mendelssohn – Symphonie n°3– Birmingham CSO (Chandos) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Très tradi, un peu mou par rapport à ce qui se fait de mieux (tutti bien opaques). ¶ Irgens-Jensen – Tema con variazioni– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Irgens-Jensen – Partita sinfonicai– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Irgens-Jensen – Suite Baldvines Arming– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Irgens-Jensen – Symphonie en ré mineur– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Irgens-Jensen – Rondo marziale– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Irgens-Jensen – Passacaglia– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() J'aime toujours beaucoup cette symphonie (quelle explosion dans l'Andante !), mais le reste, que j'avais peu écouté, est très bien aussi. Pas forcément assez complexe pour Arnaud, mais il y a là deux belles variations symphoniques. ![]() ¶ Schjelderup – Brand– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schjelderup – Symphonie n°2– Trondheim SO, Aadland (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() Symphonie très figurative (avec des sous-titres façon Pastorale, évoquant des paysages norvégiens), mais c'est bien Brand qui retient l'attention, évidemment. Pas beaucoup d'éclats, mais des aplats redoutables. ![]() ¶ Mendelssohn – Quatuor n°1– Escher SQ (BIS) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() BIS, la meilleure maison pour écouter du quatuor. ![]() ¶ Francky Vincent – Lieder variés– Les Bikinis de Francky Vincent (CPO) ¶ Alfvén – Symphonie n°1– DSO Berlin, Borocwicz (CPO) ![]() ![]() ![]() C'est bien, mais tradi, il est vrai que le DSOB n'a jamais été un monument de séduction timbrale, cependant j'espérais plus de transparence et d'allant. Même N.Järvi-Göteborg font mieux, en matière de tension (sans parler de Willén et Westerberg). ¶ Alfvén – Drapa– DSO Berlin, Borocwicz (CPO) ![]() ![]() ![]() Et la minute glottophile : ¶ François Juno – L'an 1999 ¶ François Juno – L'an 1999 ¶ François Juno – L'an 1999 ¶ François Juno – L'an 1999 ¶ François Juno – L'an 1999 Je suis totalement jaloux de son fausset, comment ça envoie ! École Visse agréée. |
Je n'étais pas enthousiaste pour Flor (Carmen et Requiem en ut de Cherubini, certes anciens, épais), mais force est d'admettre qu'il met remarquablement en valeur l'orchestration et joue cela avec un véritable charisme. L'orchestre semble avoir combiné les vertus de l'ère Plasson (connaissance du style) avec celles de Sokhiev (vigueur, rondeur sans opacité), vraiment splendide.
Côté voix, excellente surprise aussi. Pas pour Aldrich, prévisiblement très incarnée (mais qui s'adapte tout de même remarquablement à la tessiture très basse de Fidès, interpolant même un fa2 !), mais Osborn est dans un grand jour en effet (beaucoup de nuances, moins d'essais de passer en force qui éliment le timbre, et le suraigu toujours aussi facile alors que son répertoire a complètement changé) ; j'ai adoré la Berthe de Fomina, ronde mais très intelligible, moelleuse mais non sans tranchant, innocente et glorieuse à la fois, vraiment splendide.
Quant aux Anabaptistes (Atxalandabaso, Dear, Ivashchenko), on n'a probablement jamais eu un aussi bon trio, clarté mordante du ténor Atxalandabaso (mi-caractère, mi-menaçant), profondeur de la basse 2 (j'ai l'impression que Dear, toujours aussi profond et moelleux, tient les parties de Zaccharie, les plus graves, et non Mathisen, dans les trios ?), et Ivashchenko dont on connaissait l'impact et le charisme, mais qui se révèle aussi très décente en français (prononciation, émission, style, il y a mieux mais ça passe vraiment bien).
La mise en scène fonctionne vraiment, peut-être pas assez sarcastique à mon goût, mais elle vit raisonnablement, et montre les deux faces de la médaille, avec un peuple ambigu, des Anabaptistes qu'on ne sait aventuriers ou fanatiques, etc. Ce qui ne fonctionne pas très bien au disque (les hésitations infinies de Jean à partir) se résolvent facilement sur la scène.
Beaucoup de coupures (la plupart des reprises, plusieurs transitions, pour l'instant pas de pièce entière – j'en suis au III), mais hors du studio Lewis, on n'a jamais eu une version de telle qualité sous la main, où tout le monde est bon, où l'orchestre vit…
Hier,
en voiture avec un ami ; il m'avait chargé de préparer la playlist,
donc vous retrouverez quelques Marrec-hits. (Je précise ne pas
l'avoir maltraité avec du classique interlope, c'est un ancien membre
très actif du forum Classik.)
¶ Fried – Die verklârte Nacht– Rügamer, Foremny (Capriccio) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ van Gilse – Symphonie n°2– PBSO, Porcelijn (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ François Juno – L'an 1999 – Coideubeaux SO, E. Coideneuphe (Enfant) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Borgstrøm – Thora på Rimol– Stene, Bjørkøy, Moe, Trondheim SO, Terje Boje Hansen (Simax) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Schoeck – Besuch in Urach– Harnisch, Berne SO, Venzago (Musiques Suisses) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Hindemith – Canon Othmar Schoeck, Schoeck, Schoeck, Schoeck, Schoeeeeeck– Rundfunkchor Berlin (Wergo) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Aujourd'hui : ¶ Tchaïkovski – Sérénade pour cordes – Saito Kinen O, Ozawa (Philips) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Dvořák – Sérénade pour cordes – Saito Kinen O, Ozawa (Decca) ![]() ![]() ¶ Wolf – Sérénade pour cordes – Saito Kinen O, Ozawa (Decca) ![]() ![]() ![]() ¶ Bartók – Divertimento pour cordes – Saito Kinen O, Ozawa (Decca) (en cours) |

Mais comme j'ai écouté ou réécouté plein de trucs mentionnés récemment, ça sert de follow-up…
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Cycle Børresen
¶ Børresen – Sextuor à cordes– Copenhagen Classic (CPO)



¶ Børresen – Quatuor n°2– Copenhagen Classic (CPO)




¶ Børresen – Quatuor n°2– Copenhagen Classic (CPO)




(Bissé.)
¶ Børresen – Symphonie n°1– Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)





Version formidable de plus, aérée et élancée comme les embruns (oui, c'est la 2 qui évoque la mer, je sais), merveilleux.
¶ Børresen – Sérénade pour cor et orchestre – HAN Xiaoming, Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)





Sobre et radieux, calibré pour moi.
¶ Børresen – Symphonie n°2– Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)




¶ Børresen – Symphonie n°3– Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)



¶ Børresen – Hvis du har varme Tanker– Rosvaenge, Seidler-Winkler



¶ Børresen – Symphonie n°1– Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)





¶ Børresen – Sérénade pour cor et orchestre – HAN Xiaoming, Saarbrücken RPO, Ole Schmidt (CPO)





¶ Børresen – Thèmes folkloriques nordiques– Saarbrücken RSO, Ole Schmidt




¶ Børresen – Mod døden– Chambre Otrobothnienne, Juha Kangas




¶ Børresen – Mod døden– Chambre Otrobothnienne, Juha Kangas




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Cycle Casella
¶ Casella – Serenata – Orchestre Haydn de Bolzano, Alun Francis (CPO)

Oui, bon, heu. À quoi bon àquoibonner ?
¶ Casella – Concerto pour quatuor à cordes – Orchestre Haydn de Bolzano, Alun Francis (CPO)

Ça sonne peut-être bien pour quatuor à cordes, mais dans cet arrangement pour orchestre à cordes, que c'est mou pour ne pas dire grand'chose
¶ Casella – Divertimento per Fulvia– Orchestre Haydn de Bolzano, Alun Francis (CPO)


¶ Casella – Symphonie n°3– Symphonique de Rome, La Vecchia (Naxos)



Pas aussi riche que la 2, mais un côté néo- et babillard assez sympa (avec ce bon gros rondeau-final), comme du bon Honegger.
¶ Casella – Elegia eroica– Symphonique de Rome, La Vecchia (Naxos)



¶ Casella – Suite en ut– Symphonique de Rome, La Vecchia (Naxos)




Vraiment beau (cite beaucoup Mahler 1, au demeurant).
¶ Casella – Pagine di guerra– Symphonique de Rome, La Vecchia (Naxos)



Avec programme inclus pour chaque mouvement. Figuratif, assez sympa, ça pourrait faire son effet en salle.
¶ Casella – Concerto pour orchestre– Symphonique de Rome, La Vecchia (Naxos)


Bien.
¶ Casella – Triple concerto – Berlin RSO (Capriccio)



Agréable.
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Cycle Musikalische Exequien
¶ Schütz – Musikalische Exequien – American Bach Players




¶ Schütz – Musikalische Exequien – Collegium Vocale, Herreweghe (Phi)




¶ Schütz – Musikalische Exequien – Vox Luminis, Meunier




¶ Schütz – Musikalische Exequien – La Petite Bande, Kuijken (Accent)




¶ Schütz – Musikalische Exequien – Rademann (Carus)




¶ Schütz – Musikalische Exequien – Akadêmia, Lasserre




¶ Schütz – Musikalische Exequien – The Sixteen (Coro)




Mon chouchou est de loin Kuijken, mais les ABP, Rademann et Lasserre sont très bien aussi ; au contraire Herreweghe et surtout Christophers vraiment vaporeux et mous, plutôt à éviter. J'en reparle dans les prochaines heures / jours sur CSS.
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Cycle Leçons de Ténèbres de Couperin
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Laurens, Sluis, Monteilhet, Müller, Boulay II (Erato)





On fait accompagnements plus originaux désormais, et pourtant celui-ci est assez parfait (la gambe de Marianne Müller !), sans parler du contrepied incroyablement réussi de Guillemette Laurens dans la Première Leçon. Je crois que c'est la version que j'aime le plus, contre toute attente.

¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Monoyos, Zanetti, Monteilhet, Lasla, Coudurier (BNL)





Celle-ci aussi a vieilli, et avec moins de contreparties, assurément. Pourtant elle conserve un véritable charme (et quels interprètes !).
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – K. Blase, Haller, Gester (Parlement de Musique)





Une de celles dont on n'attendrait rien, et pourtant une de mes chouchoutes. Je crois que personne n'a aussi bien réussi la Deuxième Leçon.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Leclair, Warnier, Perret, Mandrin (Ambronay)





Une version du bon goût, de l'équilibre parfait, très allante, musicologique, incluse avec du plain-chant. Serait la version de départ à conseiller.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Greuillet, Desrochers, Foulon, Vernet (Ligia)





Accompagné de grandes orgues d'époque, un délice.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Zomer, Grimm, Laarhoven, Fentross, Delft, dir. Fentross (Channel Classics)





Lecture très lente, mais Zomer étant l'éloquence même (elle excelle aussi bien dans le seria que dans l'air de cour français), tout fonctionne.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Gerstenhaber, Révidat, XVIII-21, J.-Ch. Frisch (K617)





Très étrange version, Frisch accompagne les Leçons sur les grands jeux (pourquoiiiii ?), mais c'est assurément dépaysant, et vu la qualité des gens en présence, fonctionne assez bien.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Zanetti, Masset, Dupouy, J. Dunford, Holland (Hérisson)





Voilà une version qui devait être absolument étourdissante en vrai ! Au disque, Zanetti déclinante et le timbre mûr de Masset (inaltéré depuis des années : elle sonne toujours jeune en vrai, et toujours vieille au disque, c'est ainsi…) donnent l'impression trompeuse d'un manque de fluidité, il y a un petit quelque chose qui manque d'abandon.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Bennani, Lefilliâtre, Dumestre (Alpha)





Seulement survolé celle-là, beaucoup de parutions récente, et a version italianisante et colorée de Dumestre n'était pas celle qui m'attirait le plus. À réécouter.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Sampson, Kielland, Sayce, S. Heinrich, R. King (Vivat)





Nouvelle parution. Très bien, un peu appliquée, mais irréprochable.
¶ Couperin – Leçons de Ténèbres du Mercredi (pour le Jeudi saint) – Santon, Magouët, Blanchard, Sartre





Le plus bel accompagnement de toute la discographie, incroyablement organique et vivant, très riche et sans épate, vraiment un sommet. Mais bon sang, pourquoi inviter des voix lourdes et pas très gracieuses, qui peuvent convaincre dans une action scénique, mais prévisiblement pas pour du son pur ? En plus, Chantal Santon est dans un bon jour, le timbre ne dévisse pas du tout… simplement ce n'est pas une voix qu'il faut ici, on entend les coutures du timbre, les anfractuosités de la charpente… je ne comprends pas. Ce ne sont pas les excellents sopranos légers qui manquent, dans n'importe quel chœur baroque, et je doute que Santon ou Magouët fassent écouler des disques rien que sur leur nom…

Il faudra un jour que je fasse une discographie complète de cette œuvre, les listings sont prêts, mais dès que je veux le faire, il y a plusieurs nouveautés qui surgissent…
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Cycle Trios de Mendelssohn
¶ Mendelssohn – Trio n°2 – Kavakos





¶ Mendelssohn – Trio n°2 – Perlman-Ma-Ax (Sony)





¶ Mendelssohn – Trio n°2 – Trio Yuval (Centaur)





¶ Mendelssohn – Trio n°2 – Trio Grieg





¶ Mendelssohn – Trio n°2 – Julia Fischer, Müller-Schott, Gilad





Et plus tard dans la semaine :
¶ Mendelssohn – Trio n°2– J. Fischer, Müller-Schott, J. Gilad (PentaTone)





(écouté le final une grosse dizaine de fois tandis que j'écrivais l'arrangement pour voix & piano…) Quelle netteté d'exécution, quelle apothéose !
¶ Mendelssohn – Trio n°2 (final)– Trio ATOS sur le vif(YouTube)





¶ Mendelssohn – Trio n°2 (final)– Trio d'étudiants coréens (YouTube)





Nettement moins intéressant que leur studio CPO.
¶ Mendelssohn – Trio n°1– J. Fischer, Müller-Schott, J. Gilad (PentaTone)





Je les trouve un peu plus prudents ici.
¶ Mendelssohn – Trio n°2– Trio ATOS (CPO)





¶ Mendelssohn – Trio n°1– Trio ATOS (CPO)





Très vive, beaucoup de danse et de respiration, de délicatesse, tout paraît effleuré, virevoltant. Un peu l'inverse du splendide lyrisme sérieux de Julia Fischer. Moins parfait peut-être, mais un gros choc lorsque je l'ai découvert, devenu ma référence (oui, devant les Grieg, Stern, les Mendelssohn, les Bienvenue, les Munich, Julia Fischer…).
Tout ça le nez dans la partition (le 2, moins séduisant, est beaucoup mieux écrit en réalité).
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Cycle Castelnuovo-Tedesco
¶ Castelnuovo-Tedesco – Quintette piano-cordes n°1 – M.P. Bianchi, Quatuor Aron (CPO)




¶ Castelnuovo-Tedesco – Quintette piano-cordes n°2 – M.P. Bianchi, Quatuor Aron (CPO)




Comme c'est fauréen !

¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture Julius Cæsar– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)




¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture The taming of the Shrew– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture Antony and Cleopatra– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture A Midsummer Night's Dream– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture The Tragedy of Coriolanus– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)




Voir le fil concerné.
¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture Julius Cæsar– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)




¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture The taming of the Shrew– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture Antony and Cleopatra– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture A Midsummer Night's Dream– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture The Tragedy of Coriolanus– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)




Voir le fil concerné.
¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture A Midsummer Night's Dream– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)



¶ Castelnuovo-Tedesco – Ouverture The Tragedy of Coriolanus– West Australian SO, Andrew Penny (Naxos)




Voir le fil concerné.
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Le reste
¶ Rubinstein – Symphonie n°2– Moscou SO




Sous-titrée l'Océan, effectivement beaucoup d'effet de resac. Et vraiment intéressante, vivante, subtile. Du grand Rubinstein – on ne produisait pas quantité de musique aussi nourrissante en Russie dans les années 1850 !
¶ Schindler-Mahler – Lieder – Ziesak-Huber





Au sein d'un récital plus vaste. On y entend certains lieder qu'elle n'avait pas faits avec Garben, et surtout on l'entend avec Huber.

¶ Schindler-Mahler – Lieder – Ziesak, Vermillion, Elsner, Garben





¶ Schindler-Mahler – Lieder – Sabine Ritterbusch





¶ Lassus – Lamentations de Jérémie – Huelgas, van Nevel




¶ Lassus – Lamentations de Jérémie – Chapelle Royale, Herreweghe (HM)




¶ Lassus – Lamentations de Jérémie – Collegium Regale, Cleobury




Trois excellentes versions (un faible pour la rondeur de Herreweghe, j'en suis le premier étonné).
¶ Marenzio & Friends – La Pellegrina – Bertin, Novelli,n van Dyck… ; Collegium Vocale, Capriccio Stravagante, Sempé (Paradizo)



La version Huelgas étant indisponible depuis longtemps, j'avais manqué cette nouvelle parution salutaire, qui vaut bien la précédente version d'ailleurs ! Les fameux intermèdes de 1589 qui préludent à l'invention de l'opéra par la Camerata Bardi.
¶ Mozart – Trio K. – Mutter, Müller-Schott, Previn (Decca)





¶ Stenhammar – Concerto pour piano n°2 – Niklas Svielöv, Malmö SO, Mario Venzago (Naxos)



¶ Stenhammar – Concerto pour piano n°1 – Niklas Svielöv, Malmö SO, Mario Venzago (Naxos)



Conseillé par Frédérique. Très planant, heureusement que Venzago anime tout avec netteté. Beaux concertos très bien exécutés, qui échappent à la pure virtuosité.
¶ Verdi – Aida (extraits) – vidéo de la dernière série de Stockholm, avec Christina Nilsson, Dalayman, Defabiani, Morandi(Operavision.eu)




Ouille. Entre le ténor qui pousse tout ce qu'il peut, Dalayman toute pâteuse… je n'ai pas osé m'aventurer très loin.
¶ Verdi – La Traviata (extraits)– vidéo de la dernière série d'Oslo (Operavision.eu)




Vraiment pas mal chanté, par des gens peu connus chez nous.
¶ Braunfels – Quatuor n°1– Auryn SQ (CPO)


¶ Braunfels – Quatuor n°2– Auryn SQ (CPO)


Je n'ai jamais adoré ce corpus, Braunfels a vraiment des œuvres où il ne livre pas le meilleur de lui-même. Ça m'a donné une furieuse envie de réécouter les appels de la Huppe, mais j'ai d'abord du CPO à finir (je suis en train d'écouter l'intégralité du catalogue qui m'intéresse…).
¶ Bruch – Quatuor n°1– Mannheimer SQ (CPO)


¶ Bruch – Quatuor n°2– Mannheimer SQ (CPO)


Un peu déçu lors de mes dernières réécoutes : plus schubertien et plus gentil qu'il m'avait d'abord semblé.
¶ O. Lindberg, Madetoja, Børresen, Bull, Kajanus – mouvements lents pour cordes– Ostrobothien ChbO, Kangas



Børresen et Oskar Lindberg très réussis, notamment.
¶ (Hans-Günter) Brodmann – Musica Sacra / Percussion Fantasies (CPO)

Imitation de bruits d'Afrique, avec percussions traditionnelles, oiseaux, passage d'avions. Bon, heu, sans doute intéressant si on ne sort jamais de chez soi et qu'on habite dans une rue très calme.
¶ Cannabich – Sinfonie Concertanti Op.7– Camerata Köln (CPO)


En fait de Symphonies concertantes, ce sont des quintettes avec flûte, vraiment pas le meilleur de sa production. Interprétation étrangement pastel et timide, d'ailleurs.
¶ Cannabich – Les Fêtes du Sérail– L'arte del mondo, Werner Ehrhardt (Ludi Musici)


¶ The Mountain Goats – Love, Love, Love



¶ Guédron / Le Blanc / Le Roy – Album « Cœur », airs de cour– Lefilliâtre, Le Levreur, Goubioud, Mauillon (Alpha)





Le plus bel album d'airs de cour, voilà. Vous en trouverez une recension (centrée sur Guédron) et un extrait sur Carnets sur sol, dans la série Une décennie un disque (lien dans la signature).
¶ Stravinski – L'Oiseau de feu (Suite pour piano) – Ralf Gothóni Superstar (Ondine)





¶ Stravinski – L'Oiseau de feu (Suite pour piano) – Piemontesi





Tour de force de virtuosité (invraisemblable), et surtout de musique, où l'arrangement de Guido Agosti permet de retrouver très exactement les textures de l'orchestre avec un seul piano solo. Assez souvent enregistré, vois-je, et un peu déçu qu'il n'ait fait que Kachtcheï / Berceuse / Final, j'aurais voulu en entendre davantage.

¶ Stravinski – Le Sacre du Printemps (pour cinq pianos)– The 5 Browns (Steinway)


¶ Stravinski – Le Sacre du Printemps (pour cinq pianos)– The 5 Browns (Steinway)


Pas fabuleux enregistrement, pas très bien capté d'ailleurs.
¶ Tchaïkovski – Roméo & Juliette– Chapelle d'État Svetlanov, V. Petrenko (site de la Philharmonie de Moscou)




Très chouette.
¶ Tchaïkovski – Roméo & Juliette– Tchèque PO, Bychkov (Decca)




Manque un peu de relief pour moi (contrairement à la très belle symphonie en couplage).
¶ Tchaïkovski – Roméo & Juliette– Berlin, Maazel (DGG)




¶ Francesca Caccini – La liberazione du Ruggiero dall'isola di Alcina – Romabarocca, Lorenzo Tozzi (Bongiovanni)



¶ Francesca Caccini – La liberazione du Ruggiero dall'isola di Alcina – Huelgas, van Nevel (DHM)




¶ Francesca Caccini – La liberazione du Ruggiero dall'isola di Alcina – Sartori (Glossa)




Détails sur l'œuvre et la discographie disponibles sur Carnets sur sol dans les prochaines heures.
¶ Meyerbeer – Le Prophète (I,II,III) – Fomina, Aldrich, Osborn, Ivashchenko ; Capitole de Toulouse, Flor (CultureBox)




Voir le fil concerné.
¶ Beethoven – Symphonie n°8– Gewandhaus O, Blomstedt (Accentus)




¶ Beethoven – Symphonie n°9– Fujimura, Elsner, Gerhaher ; Gewandhaus O, Blomstedt (Accentus)




¶ Beethoven – Symphonie n°6– Gewandhaus O, Blomstedt (Accentus)



¶ Beethoven – Symphonie n°3– Gewandhaus O, Blomstedt (Accentus)




¶ Beethoven – Symphonie n°4– Gewandhaus O, Blomstedt (Accentus)




Voir le fil concerné.
¶ Henze – Suite des Bassariden– Gürzenich O, Stenz (Phoenix)



¶ Henze – Nachtstücke und Arien– Claudia Barainsky, Gürzenich O, Stenz (Phoenix)


¶ Henze – Symphonie n°8– Gürzenich O, Stenz (Phoenix)



Voir le fil concerné.
¶ Mendelssohn – Concerto pour violon – Chouchane Siranossian, Anima Eterna, Jakob Lehmann (Alpha)



Parti pris de jouer selon ce qu'on sait des jeux d'époque. Donc pas de vibrato, beaucoup de glissandos pour fluidifier les phrasés. Le début est vraiment horrible, le violon crie (tellement détimbré et poussif que ça donne l'impression d'être un peu faux), figurez-vous Carmignola en train de jouer le Concerto de Sibelius…
En revanche dans les traits rapides, et même dans l'andante, beaucoup de charme, les couleurs sont comme ravivées.
Orchestralement, un peu frustrant : jolis bois anciens, mais on n'entend pas bien le détail, tout paraît très pâle (et Lehmann accentue chaque début de mesure, ce qui marche bien dans Rameau ou Cherubini, mais Mendelssohn fait en sorte qu'il y ait d'autres possiblités, tout de même).
Mais intéressant.
¶ Mendelssohn – Octuor à cordes– Chouchane Siranossian, Anima Eterna, Jakob Lehmann (Alpha)



Mêmes caractéristiques : spectre allégé, aigu étriqué et lyrisme difficile, détails un peu flous. Étant donné la nature moins agile de l'écriture mélodique, j'entends moins les contreparties positives que dans le concerto, mais ça change et c'est quand même très chouette.
¶ Brahms – Vier ernste Gesänge– Groissböck, Huber (Decca)



¶ Wagner – Wesendonck-Lieder– Groissböck, Huber (Decca)





Étonné par la mobilité expressive de Groissböck, encore plus que pour son Schwanengesang, Bertram a raison ! Voilà qui me fait très agréablement mentir sur l'adéquation des basses au lied. Il faut dire que le piano éloquent, évocateur, passionnant de Gerold Huber occupe toute l'attention nécessaire et complète très bien la sobriété du chant. Néanmoins, Groissböck ne semble pas tassé ou amoindri, il entre vraiment avec franchise dans le texte et les atmosphères, là où Talvela, Bastin, Moll, Polgár semblaient chanter un peu sur la pointe des pieds.
¶ Mahler – Rückert-Lieder– Groissböck, Huber (Decca)





Il ose même alléger pour les lieder plus légers, je suis impressionné (et séduit).





Très vivant, très bien déclamé, superbe. Je suis frappé, à nouveau, par la sobriété et l'adéquation de cette voix pourtant ample à la fine expression du lied. Un très grand Schwanengesang, sans effet de manche ni monotonie.
¶ Massenet – Sapho – Doria, Sirera, Orchestre de la Garde Républicaine




Très chouette, de très beaux moments. Sirera est vraiment épatant, quelque part entre le moelleux de Vanzo et le mordant de Théruel.

¶ Berlioz-Rechsteiner – Symphonie fantastique pour orgue – Rechsteiner




Très bel arrangement, très bien réalisé, qui rend plutôt justice à l'original, à défaut de l'égaler.
¶ Verdi – Rigoletto (en français) – Esposito, Sirera, Opéra de Toulon, Jacques Blanc (bande de salle de 1979)





Esposito sort des aigus incroyables, alors qu'elle n'est pas loin de la fin de sa carrière, et que je ne devinais pas du tout qu'elle les avait. Les chanteurs bissent plusieurs fois les morceaux de bravoure (Sì vendetta ou La Donna è mobile), cette fois en italien. Très amusant !
Le baryton est clairement en deçà, assez fatigué, mais sacrée soirée, on en voudrait des comme ça sur les grandes scènes d'aujourd'hui !
(J'ai découvert à l'occasion que Jacques Blanc, longtemps directeur des chœurs à Bordeaux, et que j'avais même vu dans la fosse pour Turandot, est le fils d'Ernest !)
¶ Berlioz-Rechsteiner – Symphonie fantastique pour orgue – Rechsteiner




¶ Mondonville – Cœli enarrant : « In sole posuit » – Correas, Ensemble Baroque de Limoges, Coin





¶ Mondonville – Cœli enarrant : « In sole posuit » – Correas, Ensemble Baroque de Limoges, Coin





Le plus beau moment du plus beau motet de Mondonville, par la plus belle voix du monde. Suspension universelle !
¶ Schütz – Musikalische Exequien – Kuijken




De loin la meilleure version, je confirme mon impression de la dernière playlist.
¶ Lalo – Le Roi d'Ys, acte I – Eda-Pierre, Rhodes, Dupouy, RTF, Marty (bande radio de 1978)




Assez déçu, tout ça est très opaque chez ces dames (et Marty n'a jamais été un chef bien passionnant).
¶ Charpentier – La Pierre philosophale – Boston Baroque, Stubbs & O'Dette



¶ Charpentier – Les Arts Florissants – Les Arts Florissants



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¶ Paray – Messe de Jeanne d'Arc – Paray (Mercury)




Très tradi mais très chouette (on sent qu'il a écouté la Solemnis de Beethoven !).
¶ Lalo – Ouverture du roi d'Ys – Boston SO, Munch




La version recommandée par Mélo. Et, de fait, si ce n'est pas la plus lyrique, elle est en revanche d'une ardeur irrésistible !
(Avec la partition … beaucoup de cuivres, pour une partition française de cette époque, 4 trompettes, 4 cors, 4 trombones, tuba.)
¶ Lalande – Te Deum – Aedes, Poème Harmonique, Dumestre




Réconcilié avec l'œuvre, la plus jouée du compositeur et une de celles que j'aimais le moins, que ce soit avec Colléaux ou Christie.
¶ ? – Single Ladies – Beyoncé

La voix est tellement trafiquée en post-prod' qu'on ne profite plus vraiment du timbre.
¶ ? – If I Were a Boy – Beyoncé


J'ai l'habitude de l'entendre dans des bandes de concert, et en studio, ça surexpose plutôt les petites zones un peu plus ternes du timbre, sans l'abattage (et les diminutions folles !) de la scène.
¶ Bizet – Les tringles des sistres tintaient – Beyoncé


Avec un bon compositeur, c'est tout de suite mieux ! (Mais vraiment pas le meilleur moment de l'adaptation, un peu trop tape-à-l'œil, j'aime davantage les épigrammes du bar.)
¶ (François) Juno – L'an 1999 quoi de beau quoi de neuf – François Juno




Ça ça met la pêche.
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Cycle Flamand
¶ (Florent) Alpaerts – Capriccio – Radio Flamande, Tabachnik (Etcetera)




Très primesautier, très sympa.
¶ (Florent) Alpaerts – Pailleter – Radio Flamande, Tabachnik (Etcetera)




Du postromantisme dans le langage, mais l'orchestration a beaucoup de points communs avec les décadents (col legno, bois mis à l'honneur, etc.). Très persuasif.
¶ (Florent) Alpaerts – Romanza pour violon et orchestre – Radio Flamande, Tabachnik (Etcetera)



Très romantique, pas très original, mais réussi.
¶ (Florent) Alpaerts – Zomer-Idylle – Radio Flamande, Tabachnik (Etcetera)




Agréable, plutôt pastoral comme le titre le laisse supposer
¶ (Florent) Alpaerts – James Endor Suite – Radio Flamande, Tabachnik (Etcetera)




Un petit bijou dont mouvements vont de l'Entrée du Christ dans Bruxelles au cortège infernal du Sabbat ! Pas de spectaculaire extérieur néanmoins, tout ce passe dans les qualités d'évocation poétique d'un langage raffiné.
¶ (Florent) Alpaerts – Quatuor n°4 – Saint John SQ (Leaf Music)


Très terne, très formel, vraiment rien de saillant, de particulièrement intéressant, sans être même particulièrement joli. Je suis passé à côté.
¶ (August) de Boeck – Rhapsodie dahométane (je crois) – Radio Flamande, Soustrot (Etcetera)



¶ (August) de Boeck – Concerto pour violon – Ning Kam, Radio Flamande, Soustrot (Etcetera)



Beau concerto pour violon romantique, beau thèmes. Rien de neuf, mais si on aime celui de Brahms, vraiment à entendre.
¶ (August) de Boeck – Nocturne Séparation – Ning Kam, Radio Flamande, Soustrot (Etcetera)



Rien de très saillant pour l'instant chez ce compositeur, mais de l'agréable romantisme.
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¶ von Einem – Der Prozeß – Della Casa, Lorenz, Poell, Berry, Opéra de Vienne, Böhm (1953, Orfeo)


On est loin des élans (certes un peu gris) de Dantons Tod, ici tout est à base d'ostinatos gris, de faibles accompagnements sur lesquels se greffe un récitatif passe-partout. Du piano façon Ariane à Naxos mais au service d'une écriture de type sous-sous-Hindemith. On pourrait dire que c'est en rapport au sujet, et pourtant tout paraît vraiment couler tranquillement, pas de blancs, pas de contrastes, pas de surprises, pas d'errance, juste un opéra bavard qui se déroule à son rythme d'opéra.
Il reste la consolation de la Leni de Della Casa, évidemment

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Cycle Paul Paray
¶ Lalo – Ouverture du roi d'Ys – Detroit SO, Paray




¶ Lalo – Namouna, Suite n°1 – Detroit SO, Paray



¶ Barraux – Offrande à une ombre – Detroit SO, Paray
¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray





¶ Chausson – Symphonie – Detroit SO, Paray





(Sacrée version, sèche et méchante… si on ne trouve pas Svetlanov, c'est vraiment la version à posséder !) Et je suis toujours aussi fou de l'œuvre, pas réécoutée depuis longtemps.
¶ Ibert – Escales – Detroit SO, Paray



Voilà qui procure un relief très vindicatif à ces jolies fresques un peu inoffensives !
¶ Ravel – Rhapsodie espagnole – Detroit SO, Paray


¶ Ravel – Alborada del Gracioso – Detroit SO, Paray


¶ Ravel – Pavane pour une infante défunte – Detroit SO, Paray


¶ Ravel – La Valse – Detroit SO, Paray




¶ Ravel – Le Tombeau de Couperin – Detroit SO, Paray




Je n'écoute que très rarement de Ravel symphonique, tout ça ne me touche absolument pas, sauf la Valse.


¶ Bizet – Ouverture Patrie – Detroit SO, Paray




¶ Bizet – Arlésienne, Suite 1 – Detroit SO, Paray



Paray ravive les couleurs, mais le Carillon, vraiment raide et très bruyant, je me demande ce qu'il lui a pris.
¶ Bizet-Guiraud – Arlésienne, Suite 2 – Detroit SO, Paray


Pareil, assez raide, bof. Déjà que ça reste de la musique de scène en morceaux…
¶ Saint-Saëns – Symphonie n°3 – Dupré, Detroit SO, Paray




Ma version chouchoute : la seule où on entend tout aussi bien. Certes, la prise Mercury est comme toujours très sèche, il ne faut pas en attendre d'effet-cathédrale, et les volatines ne sont pas exécutées avec la netteté des orchestres d'aujourd'hui, mais l'essentiel, la lisibilité, dans une pièce à l'orchestration assez épaisse, est préservée, et avec quelle vivace apertise !
(Ajout : Ouille, je n'avais pas souvenance que les violons ahanaient à ce point sur la justesse dans l'adagio, ça fait bobo aussi exposé dans un moment supposé ineffable.)





Bonne version.
¶ Wagner – Voyage de Siegfried – Philharmonia, Klemperer (EMI)



¶ Wagner – Marche funèbre du Crépuscule – Philharmonia, Klemperer (EMI)




¶ Wagner – Prélude de Tristan – Philharmonia, Klemperer (EMI)



¶ Wagner – Ouverture des Maîtres – Philharmonia, Klemperer (EMI)





¶ Charpentier – Le malade imaginaire – Zanetti, Rime, Visse, Crook, Christie (EMI)




Nettement supérieur aux musiques de scène de LULLY, vraiment une débauche de finesses dramatiques, et l'équipe, chanteurs (Visse !) comme acteurs (qui chantent aussi) est absolument extraordinaire. Le latin gallican permet de donner toute sa saveur au sabir médicinal.
¶ Hofhaimer, Neusiedler, Banchieri, Haydn… – World's Oldest Playable Organ vol.2 – Basilique de Valère (1390 !)



Je n'ai pas étudié ce qu'il en était, mais sans doute beaucoup de refontes : les équilibres des registres sont très proches de l'esthétique baroques, avec des anches un peu plus nasillardes à la façon de la régale, mais des fonds flûtés vraiment pleins pour un instrument médiéval, me semble-t-il.
Programme varié et progressif, incluant l'étrange Der Juden Tantz de Neusiedler, pleine de fausses notes ! (les juifs jouaient-ils avec langages utilisant les tiers de ton ?
ou est-ce juste pour se moquer d'instruments rudimentaires / désaccordés / piailleurs ?)
¶ Popov – Symphonie n°1 – Orchestre d'État de l'URSS, Provatorov (Olympia)





Je présente solennellement toutes mes excuses à Popov pour l'avoir comparé à (du bon) Chostakovitch : sa musique, à part d'être audiblement soviétique, n'a guère de points communs (il n'y a que la Coda qui ressemble à un final de Chosta, en mieux), et se révèle d'une densité très supérieure. On baigne dans de la musique dont la violence, les sarcasmes, la surcharge ne sont jamais un but en eux-mêmes, toujours intégrés dans un discours d'une richesse incroyable.
¶ Popov – Symphonie n°2 – Radio URSS, Provatorov (Olympia)




Plus lyrique, farcie des grands thèmes russes (au moins dans les mouvements vifs extrêmes), très bien intégrés, pas simplement en citation, elle culmine dans le Largo qui chante comme un climax de Tchaïkovski, mais dans des couleurs XXe et soviétisées. Très, très belle aussi.
¶ Popov – Symphonie n°6 – Radio URSS, Edvard Chvzhel (Olympia)




Moins convaincu par son caractère très disparate, même si le final qui déborde de citations est en définitive aussi nourrissant qu'amusant.
¶ LULLY, Alceste (actes III,IV,V), Rousset (Aparté). ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ LULLY, Alceste (actes III,IV,V), Rousset (Aparté). Bissés. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ LULLY, Amadis (acte I), Rousset (Aparté) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Rubinstein, Symphonie n°2, Chapelle d'État de Russie, Golovchin (Delos) ![]() ![]() ![]() ![]() Vraiment très beau et raisonnablement suggestif. ¶ Rubinstein, Symphonie n°2, Ministère de la Culture d'URSS, Mansurov (Melodiya) ![]() ![]() ![]() Orchestre plus typé, mais la lecture ou l'édition de la symphonie m'ont moins passionné. ¶ Rubinstein, Symphonie n°4, Philharmonie Slovaque, Stankovsky (Naxos) ![]() ![]() L'orchestre de Košice (Cassovie) est vraiment terrible, c'est pas possible d'écouter ça quand on a le choix. (Période des débuts de Naxos, où les prises de son et les orchestres laissaient à désirer.) ¶ Rubinstein, Symphonie n°4, Chapelle d'État de Russie, Golovchin (Delos) ![]() ![]() Nettement mieux. Mais quoique notée dramatique, la symphonie, hors son final-rengaine, est bien peu marquante. ¶ Kallstenius, Dalarapsodi, Radio Suédoise (Swedish Society Discofil) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, Sångoffer, Olle Persson, Radio Suédoise (Swedish Society Discofil) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, Symphonie n°2, Radio Suédoise (Swedish Society Discofil) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, Symphonie n°1, Helsingborg, Beermann (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, Sinfonietta n°2, Helsingborg, Beermann (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, Musica Sinfonica, Helsingborg, Beermann (CPO) ![]() ![]() ![]() ¶ Kallstenius, En Serenad i sommarnatten, Stockholm RPO, Westerberg ![]() ![]() ![]() ¶ Lindberg, Från de stora skogarna, Stockholm RPO, Westerberg ![]() ![]() ![]() ¶ H. Andriessen, Fantaisie Symphonique, PBSO d'Enschede, Porcelijn (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ H. Andriessen, Libertas venit, PBSO d'Enschede, Porcelijn (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ H. Andriessen, Capriccio, PBSO d'Enschede, Porcelijn (CPO) ![]() ![]() ![]() ![]() Et entre temps, je suis allé au concert écouter : ¶ Stanford, Concerto pour clarinette, van Lauwe (Saint-Joseph-Artisan) ![]() ![]() ¶ Stanford, Symphonie n°7, van Lauwe (Saint-Joseph-Artisan) ![]() ![]() Par des semi-pros épatants. (Moi j'aurais plutôt voulu les 1, 2 ou 6, ou mieux le Stabat Mater, mais je ne vais pas faire mon difficile). Playlist du week-end sous forte influence forumesque. Samedi Album Gimadieva (Momento immobile) ![]() ![]() Un peu décevant. Voyez le fil concerné. Mahler 2, Rattle Berlin ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Je n'ai, étrangement, pas été du tout capté. C'est transparent, mais aussi un peu impavide. Récital Rebeka (Spirito) ![]() ![]() Là, une leçon sur tous les plans, même dans les Donizetti médiocres. Et déjà, un album qui propose des scènes entières incluant partenaires, ça se respecte. Voir le fil concerné. Récital Schubert par Boesch & CMW ![]() ![]() ![]() ![]() Très belles couleurs, très bien chanté – même si ça reste toujours mieux avec piano. L'Inachevée dans le couplage n'est pas bouleversante, dans le genre HIP Dausgaard et surtout Venzago sont autrement subversifs. Wagner, La Malice des hommes passe celle des femmes, ou la joyeuse famille Ours ![]() ![]() ![]() Les chœurs font vraiment peur tellement c'est sommairement rienzien, mais le reste ménage de belles choses (plus Liebesverbot que Götterdämmerung ou même Vaisseau, hein). Fauré, Cantique de racine, Cambridge Singers, Rutter ![]() ![]() ![]() ![]() Rheinberger, Abendlied, Cambridge Singers ![]() ![]() ![]() Handel-s Messiah for 4, Ensemble Odd Size ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Bidouillage sur la moitié du Messie, pour violon, violoncelle et guitare baroques, les parties de basse sont dites, du chant en suédois (How Beautiful Are the Feet), en sprechgesang de cabaret allemand (Why Do the Nations) ou comme du gospel, ils s'amusent et ces pièces sont ravivées, totalement discutable (et pas du tout respectueux), mais j'ai adoré. Haendel, Messiah, 1h de version trompette-orgue, très bien. Avec Dorthe Zielke. ![]() ![]() ![]() ![]() The Way We Do It, de Fully Charged. Aucun intérêt. -- Dimanche Ça attendait depuis un moment, et sous l'impulsion de Benedictus : Butterworth, A Shropshire Lad, Bostridge Pappano ![]() ![]() ![]() ![]() Stephan, Ich will dir singen ein Hohelied, Bostridge Pappano ![]() ![]() ![]() Weill, 4 Whitman Songs, Bostridge Pappano ![]() ![]() ![]() ![]() Mahler, extraits du Wunderhorn, Bostridge Pappano ![]() ![]() ![]() ![]() J'en parle dans le fil Bostridge. Haydn, Symphonie n°95, Capella Coloniensis, Weil ![]() ![]() ![]() ![]() Haydn, Symphonie n°95, Petite Bande, Kuijken ![]() ![]() ![]() ![]() L'une des symphonies de Haydn que j'aime le plus. ![]() Asafiev, extraits de La Fontaine de Bakhtchisaraï. Bolsoi, Kopylov ![]() ![]() Chtcherbatchov, Symphonie n°2, American SO, Botstein ![]() ![]() ![]() ![]() Zeegant, Symphonie n°1 « Chemin des Dames », Orchestre de Hulencourt (Laon 2014) ![]() ![]() Assez peu saillant, agréable. Album de mélodies par Masset & Le Bozec dans la collection Hortus sur la Grande guerre : Pierné, Ladmirault, La Presle, Février, Hahn, Caplet, Vellones, Bruneau, Pillois, Scotto, Halphen ! Toujours
sur les conseils d'Anaëlle :
¶ Album Hortus sur la Grande guerre « Prescience, conscience » par Marc Mauillon et Anne Le Bozec. Halphen, Février (Octobre, dans l'album Masset consacré à Verdun, est à faire pleurer les pierres), Kelly, Butterworth (splendidement chanté), Fauré, Jürgens, Farrar, Devaere, Hahn, Stephan, Schulhoff, Debussy (l'irrésistible Noël des enfants qui n'ont plus de maison). ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Puis de Mélo : ¶ Britten, War Requiem, Kegel 89 (en allemand). ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Très ample et lent, peu contrasté, je trouve que ça passe assez à côté du sujet. Une des rares versions plutôt ratées (Gardiner est hors-concours évidemment ![]() Manière de l'écouter dans de bonnes conditions, j'essaie cette version qui me restait à tenter : ¶ Britten, War Requiem, Brewer, Griffey, Finley ; Masur LPO 2005 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() L'orchestre a un très beau médium très coloré et les chanteurs sont excellents. Pour la poussée d'ensemble, je trouve le lyrique de sa version avec New York plus marquant. Il faut dire que ce n'est pas le choix luxueux qui manque : Giulini, Pappano, Britten studio, au premier chef, mais aussi Ančerl, Ozawa, Hickox, Rattle, Shaw, Shafer, Zweden… on ne manque pas de grandes versions. (Par ailleurs Jansons, Britten 62, Noseda, Rilling ou Brabbins sont très réussis, même s'ils ne me touchent pas aussi fort.) Enfin, suivant ma fantaisie : ¶ Salieri, Les Horaces, Rousset ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Dupré, Poème Héroïque, Jeremy Filsell (Guild) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Dupré, Entrée, Canzone et Sortie, Jeremy Filsell (Guild) ![]() ![]() ![]() ![]() ¶ Dupré, Les Nymphéas, Jeremy Filsell (Guild) ![]() ![]() ![]() ![]() Du Dupré tonal et lyrique (même avisément impressionniste dans les Nymphéas). Je n'avais jamais écouté ces œuvres je crois, et ça passe tout ce que j'ai entendu de son catalogue ! ![]() |
=> Autre album Mauillon / Le Bozec, À nos morts ignorés (Les musiciens et la Grande guerre, Vol. 15). Reynaldo Hahn : nos morts ignorés (1915) - Rudi Stephan (1887-1915) : Pantherlied, In Nachbars Garten, Am Abend, Abendlied. - Albert Roussel : Light, A Farewell (1918) - André Caplet : La Croix douloureuse (1916), Détresse (1918) - Ivor Gurney (c-1) : In Flanders, Severn Meadows, All night under the moon (1917). - Claude Debussy : Berceuse héroïque (1914) - Fernand Halphen (1872-1917) : Le jour succombe - Lili Boulanger (1893-1918) : Dans limmense tristesse (1918) - Nadia Boulanger : Soir dhiver (1914-1915) - Georges Antoine (c-1) : Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916).



Très bien, mais moins de pièces marquantes (assez déçu par Stephan et Gurney, notamment), et même Mauillon est en deçà de ce qu'il fait, en allemand et en anglais notamment, dans l'autre album.
=> Strauss, Salomé (scène finale), Dreisig / Montpellier / Schønwandt





Quelle version !
=> LULLY, extraits d'Alceste, Isis, Amadis, Armide, Schneebeli.





Quel beau disque !
=> Liszt, Dante-Symphonie, Les Siècles / Roth


Quelques bons moments, mais je trouve ça toujours aussi décousu et peu subtil.

=> Liszt, Orpheus, Les Siècles / Roth


Agréable.
¶ Paër, Concerto pour orgue, Hauk


Joli.
¶ Langlais, Choral médiéval, Hauk


¶ Martin, Monologues de Jedermann, Wilson-Jonhson, A. Jordan



Superbe version, bien plus mobile que la très hiératique version historique de DFD. Du pur Martin : rien qui accroche d'emblée, mais tellement de jolies choses dans le détail. L'œuvre à laquelle je suis le plus revenu, après sa fameuse Messe à double chœur.

¶ Martin, Monologues de Jedermann, Fischer-Dieskau, Martin



¶ Britten, War Requiem, Giulini





Déçu par la version à la réécoute.
¶ Dvořák, Requiem, Ančerl Radio Berlin





(Ma version de chevet.)
¶ Damrau, Arie di bravura, Mozart, Salieri, Righini.



Sans surprise, c'est Salieri qui est à la fois le plus virtuose et le plus passionnant.

¶ Salieri, La Scuola de' Gelosi, L'arte del mondo (DHM)



Je découvre avec retard la parution de cet opéra que j'attendais pourtant depuis 2003 (et la gravure d'un extrait par Bartoli). Par cet ensemble en plus, ça vit ! Ça commence très bien pour l'instant…
Les pénitences du Samedi
¶ Salieri, La Scuola de' Gelosi, Arte del mondo

À part l'Ouverture, pas grand'chose à glaner.
¶ Stockhausen, Donnerstag aus »Licht« (acte I)



… où je devais me rendre ce soir, mais devant le trop-plein de boulot, je réécoute l'intégrale DG.
¶ Dutilleux, Chansons de Bord, Maîtrise de RF



¶ Daniel-Lesur, Chansons populaires à 3 voix, Maîtrise de RF


¶ Britten, The Golden Vanity, Maîtrise de RF


¶ Scarlatti, Sonates volume 1, Hantaï


¶ Stockhausen, Samstag aus Licht (extraits)
J'aime décidément moins que le Jeudi, très poétique, lyrique même.
¶ Salieri, Suites pour vents (Trofonio, Axur, Palmira, Consortium Classicum




Belles pièces, mais version assez molle, déçu d'eux.
¶ Salieri, Concerto pour flûte & hautbois, Nicolet, Holliger, Academy of Saint-Martin-in-the-Fields, Sillito


¶ Cimarosa, Symphonie concertante pour flûte & hautbois, Nicolet, Holliger, Academy of Saint-Martin-in-the-Fields, Sillito

¶ Stamitz, Concerto pour flûte & hautbois, Nicolet, Holliger, Academy of Saint-Martin-in-the-Fields, Sillito

Vraiment une punition, ça, un Stamitz médiocre joué avec le hautbois braillard de Holliger et le crincrin poussif de l'ASMF même pas dirigé par Marriner…
¶ Scarlatti, Sonates, Rondeau

Clavecin dur, capté de trop près. Moi ça m'évoque, en fait de « français », plutôt Bach et Royer – je traduis pour ceux qui ne m'interprètent pas couramment : c'est pénible.
Pas la faute de l'artiste, juste que ces sonates mises bout à bout pour clavecin et avec un clavecin capté durement, ouille.
Et j'ai fini ni mon boulot day-job, ni mes notules en cours. Il faut vraiment que me décide à écouter un truc de bien aujourd'hui pour ne pas terminer ronchon. (Bon, les Salieri pour vent et le Sto, c'était quand même très bien…)
J'ai fait un peu mieux ce soir :
¶ Le Sueur, Paul & Virginie, Niquet, pas réécouté depuis dix ans.


¶ Rzewski, El Pueblo unido, Hinterhuber.





Voilà quelques suggestions pour occuper sagement le temps que quelques autres notules paraissent !
Commentaires
1. Le mardi 20 novembre 2018 à , par Ouf1er
2. Le mardi 20 novembre 2018 à , par DavidLeMarrec
3. Le mercredi 28 novembre 2018 à , par antoine
4. Le jeudi 29 novembre 2018 à , par DavidLeMarrec
5. Le dimanche 2 décembre 2018 à , par Diablotin :: site
6. Le dimanche 2 décembre 2018 à , par DavidLeMarrec
7. Le lundi 3 décembre 2018 à , par DavidLeMarrec
8. Le mercredi 5 décembre 2018 à , par Diablotin :: site
9. Le jeudi 6 décembre 2018 à , par DavidLeMarrec
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