Une trilogie bretonne maritime – III – Paul LE FLEM (1881-1984)
Par DavidLeMarrec, mardi 27 novembre 2018 à :: Portraits :: #3057 :: rss
Rapide notice pour compléter un petit tableau débuté il y a plusieurs années.
Paul Le Flem appartient à cette trinité bretonne de compositeurs contemporains de Debussy, chacun d'importance et doté de son langage propre – avec Ropartz (piano, violon-piano, mélodies, opéra) et Cras (quintette, chambre, mélodies, opéra). À la vérité, il en existe d'autres (Paul Ladmirault !), mais ils sont encore moins bien documentés au disque.
Le Flem a vécu plus de cent ans, et traversé beaucoup d'esthétiques à travers sa vie ; on connaît surtout par le disque sa première période, du début du XXe siècle, très « française », marquée par d'Indy, la recherche harmonique subtile (dans la lignée de Fauré et d'Indy), mais pas radicale comme Debussy ou Ravel. Sa marque distinctive serait l'usage du folklore de façon encore plus franche que ses compères bretons, n'hésitant à l'inclure de façon beaucoup plus directe (final de la Première Symphonie, du Quintette piano-cordes…).
Pour autant, il a aussi eu sa période dodécaphonique. (Cependant je n'ai pas réussi à trouver quoi que ce soit d'enregistré, même sous le manteau. Ce doit pourtant exister, mais pas à ma portée.)
Au disque :
Par ordre de priorité (à mon très humble goût / avis). On peut tous les écouter (après inscription gratuite et installation éventuelle d'un bloqueur de publicité) sur Deezer : https://www.deezer.com/search/le%20flem/album, où je crois qu'il ne manque à peu près rien de sa discographie depuis l'ère du CD. [Rectifications et compléments très bienvenus.]
¶ Quintette piano-cordes.
¶ Symphonie n°1.
(Annick Roussin & Marie-Catherine Girod, Accord)
¶ Symphonie n°4.
¶ Aucassin & Nicolette.
¶ Sept pièces enfantines.
(Giorgio Koukl, Marco Polo)
¶ Divers poèmes symphoniques en couplage avec les précédents albums.
¶ Une poignée de mélodies.
Petite notule en attendant la parution (en cours) de l'agenda de décembre et d'une plus vaste notule autour de Paul & Virginie, opéra majeur du XIXe siècle français, étrangement resté occulté quand son compositeur ne l'est pas totalement.
Et, bien sûr, la reprise du parcours Une décennie, un disque, dès la première occasion.
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