Rentrée musicale : le grand agenda des concerts de septembre-octobre
Par DavidLeMarrec, jeudi 29 août 2019 à :: Saison 2019-2020 :: #3117 :: rss

Voici la rentrée ! Au terme de 214 spectacles la saison passée et cet été, l'occasion de reprendre la tradition de l'agenda des concerts classiques.
a) Une proposition d'agenda des concerts
J'ai désormais adopté la forme efficace, copiable, exportable du tableur, qui est en permanence disponible à cette adresse ou dans les liens en haut du site « agenda des concerts », en rouge.
Les pépites apparaissent plus tard dans la saison, avec les concerts des conservatoires ou des ensembles semi-pros, amateurs, qui travaillent plutôt pendant l'année scolaire (donc grosse concentration en décembre et au printemps). Les grandes institutions ayant été particulièrement timides en matière de programmation – Opéra de Paris et Philharmonie n'ont pas exagéré leurs efforts en direction de la découverte, du dépaysement, du chef-d'œuvre inconnu – ; il faut donc patienter un peu pour les réels immanquables de la saison. Décembre sera très riche : Isis, Il Pirata, Kniaz Igor, Fortunio, la Missa di Gloria de Puccini, Le Martyre de saint Sébastien, Yes !, le deuxième quatuor de Korngold, Rain Coming, The Ghosts of Versailles… il y aura de quoi s'émerveiller.
b) Lire le tableau
Petit rappel des codes couleur (qui sont seulement les miens personnels, pas de symbolique particulière) :
♦ bleu pour les remarquables,
♦ vert pour les tentants.
En jaune, les concerts pour lesquels il faut réserver, ou bien vérifier le programme (pas annoncé, ou œuvres que je n'ai jamais entendues). En rouge, les concerts où j'ai des places à vendre (en générales bonnes et pas chères, ou du moins les meilleures des pas chères).
En principe, plus les concerts sont près du bord gauche, plus ils sont intéressants, sans que ce soit un classement non plus – c'est surtout que j'ai mis les concerts plus banals ou à date multiple davantage à droite, pour ne pas encombrer.
Avec mes excuses pour certaines abréviations (Mzt, Mendel, Bruck, Dvo, Rachma, Btk, Stra, Chosta, Proko sont courants) : malgré la place gagnée grâce au tableur, toutes les informations ne peuvent pas être entrées en toute slettres. Ce ne devrait pas être trop périlleux pour des mélomanes qui connaissent leurs noms des principaux compositeurs et des formes musicales (symph, SQ, QuatPia, etc.), mais je sais que ça complique la lecture. J'ai essayé de conjuguer au maximum concision et lisibilité, mais il s'agit d'une base d'abord à visée personnelle, je ne nie pas qu'il y ait un petit effort à faire pour la lire. Mais d'un autre côté, cela représente des heures de dépouillement de dizaines de salles franciliennes, pour certaines absentes de Cadences ou l'Offi (dont les formats sont à mon sens moins lisibles, notamment en ce qui concerne les œuvres jouées, pas toujours précisées), je me dis que ce peut tout à de même être utile.
c) Présélection
Je n'ai pas finalisé moi-même mes choix, mais j'attire déjà votre attention sur quelques événéments :
¶ de la musique de chambre contemporaine accessible à la Cité Internationale des Arts (piano de Fedele…) et au Regard du Cygne (trio de Nigel Keay) ;
¶ chœurs patrimoniaux russes à la Cité de la Musique (c'est complet, il faut surveiller le site et la Bourse) par le chœur de la Chapelle d'État Russe ;
¶ visites de Champs-sur-Marne et du Panthéon chantées par Grégoire Ichou, avec leur lot de sourires et de raretés absolues ;
¶ Ossian vu par Gade et Chansons Écossaises de Beethoven par Insula Orchestra ;
¶ reprise à l'Athénée des États de la Lune de Cyrano par Lazar en prononciation restituée (avec accompagnement de gambe et théorbe) ;
¶ programme de trios élancés et exaltants (les 1 de Mendelssohn, Arenski et Chostakovitch !) à Louis-le-Grand ;
¶ Moby-Dick en musique à la Maison de la Radio (pas d'info sur la composition) ;
¶ gala Bru Zane avec plein de raretés et les artistes maison, au TCE ;
¶ Phèdre, un versant ambitieux et sombre de la production d'Auric, à la MR ;
¶ Richard Cœur de Lion de Grétry mis en scène à Versailles. Pas du tout un chef-d'œuvre musical ni dramatique qui tiendrait au corps, mais le témoignage d'une époque, et un tube qui marqua l'imaginaire, notamment pendant la Révolution (« Ô Richard, ô mon roi, l'univers t'abandonne » était devenu chant de ralliement) ;
¶ le retour de Savall, en feu pour les symphonies de Beethoven en fin de saison dernière, et celui de Bloch (Mahler 7) qui a transfiguré l'orchestre lillois ; Dohnányi dans ses répertoires (Haydn, Brahms, Ligeti).
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En chasse !
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