Le défi 2020 des nouveautés – épisode 5
Par DavidLeMarrec, jeudi 2 avril 2020 à :: Disques et représentations :: #3144 :: rss
Et voici la cinquième livraison de l'année !
Nouveautés écoutées et commentées de ces dernières semaines (mises à jour au fur et à mesure dans ce tableau – il contient même la planification d'écoutes à faire ou refaire, que je vous ai épargnées ici).
Du vert au violet, mes recommandations.
♦ Vert : réussi !
♦ Bleu : jalon considérable.
♦ Violet : écoute capitale.
(Les disques sans indication particulière sont à mon sens de très bons disques. Dans les cas où je ne recommande pas forcément l'écoute, je place le texte en italique.)
Voici :
Commentaires nouveautés : œuvres |
Zelenka, Missa 1724 ; Collegium
1704, Luks (Accent) → Œuvre pleine de virtuosité et d'éclat, aussi bien virtuose vocalement qu'orchestralement, puisant à la science du contrepoint autant qu'aux influences des lignes de plain-chant, un petit bijou d'art total, élancé, triomphal et jubilatoire ! Dans l'exécution toujours animée et pleine de verve de Luks et de ses compagnons tchèques. |
Morton Gould, Symphonettes 2,3,4,
Spirituals pour orchestre ; ÖRF, Fagen (Naxos) → Très americano-jazzy pour orchestre symphonique, vraiment le goût des Danses de West Side Story, assez réussi d'ailleurs (la jubilatoire Gavotte de la 3 !). |
Schumann : Arrangements for Piano
Duet, Vol. 5 (Symphonies 1 & 4), Eckerle Piano Duo (Naxos) → Piano pas très physique (capté / mixé de trop loin ?), un peu clair et dur, exécution pas follement tendue – un peu carrée, comme si les pianistes avaient surtout à l'esprit le piano tel qu'il est écrit et pas la symphonie telle qu'elle est imaginée. (On est loin des accomplissements du duo Matthies-Köhn pour les transcriptions de Brahms.) Pour autant, avoir ces œuvres à nu reste très beau et émouvant. Il faudrait que j'en cherche d'autres versions (d'autant que la transcription de la Première Symphonie est de a main des époux Schumann, donc probablement déjà documentée au disque). |
Kapsberger: Che fai tù?
[Villanelles] Les Kapsber'girls → Enfin un disque pour rendre compte du travail de ces quatre interprètes : raviver à l'oreille l'air de cour italien en le traitant avec le même naturel, le même élan que de la chanson. (Mais toute la science technique des meilleurs interprètes baroques.) Deux voix très complémentaires (soprano doux, second soprano pur et droit), une théorbiste et une gambiste remarquables. Le disque n'a peut-être pas tout à fait le naturel de leurs concerts, mais il regorge de trouvaille de forme… et met en valeur de véritables pépites de ce répertoire chambriste italien. |
Boësset, le Louvre de Louis XIII,
Daucé (HM) → Collection d'inédits, ballets et cantates profanes prévues pour la Cour, dans une période encore assez mal documentée hors airs de cour (et partiellement musique sacrée). De très belles découvertes, toujours dans le style un peu contemplatif de Daucé, mais avec dees chanteurs extraordinaires. Pas une porte d'entrée prioritaire pour le néophyte, mais absolument indispensable pour les amateurs de baroque français. |
Kuhlau, Beethoven : « Kühl, nicht
lau » (Ramée) → Grande Sonate & Sérénade, pour flûte et piano (d'époque), très savoureuse interprétation de pièces galantes (mais non dépourvues de matière) sur des instruments chaleureux et dépaysants. → Le tout s'achève sur une étrange fugue de Beethoven, a cappella jouant sur le nom de Kuhlau. |
Bretón, quatuors 1 & 3, Bretón
SQ (Naxos) → Compositeur de zarzuelas à succès, mais aussi un client très sérieux en musique pure : quatuors romantiques de très belle facture, au langage sobre (pas d'emprunts harmoniques ni de modulations extravagants), mais d'un métier et d'un esprit remarquables – la longue fugue finale du Premier Quatuor est un délice d'élan renouvelé ! |
Salieri, Strictly private,
Heidelberg SO (Hänssler) → Lecture nerveuse d'airs et duos très spirituels, qui évoquent les Da Ponte mozartiens, un délice. |
D'Indy, Albert Dupuis : sonates
violon-piano – Prouvost, Reyes (EnPhases) → Violon très vibré et concertant, pas exactement ce qui se fond le mieux dans cette esthétique où tout se joue sur les changements de couleur. Mais programme passionnant – la Sonate de Dupuis est un témoignage post-franckiste et post-fauréen de première qualité, tandis que celle de d'Indy représente l'un des sommets du Maître. |
Wieck, Dietrich, Schumann sonate 1, Brahms sonate 2 ; Robilliard,
Kouider (Évidence) → Contrairement à ce que laissent percevoir le visuel et le titre |
Hasse : Artaserse, Pinchgut Opera
(Pinchgut) → Du très bon Hasse, pas trop figé, avec une belle veine mélodique post-haendelienne, et remarquablement servi (Genaux). |
Braunfels : variations sur un vieil
air français (au clair de la lune) pour deux pianos, bagatelles
(Capriccio) → Tiré de la grande série de Capriccio, incroyable exploration au cœur d'un compositeur important mais négligé. Encore un thème très vite rendu méconnaissable par Braunfels ! Bien fait, mais pas particulièrement étonnant ni nourrisant. |
A
Tribute to Ysaÿe ; Liège PO,
Brussels PO, Kantorow, Roth, Denève (Fuga Libera) Le concerto en mi mineur est réussi, porte les empreintes de son temps. Le reste est du concerto pour violon, disons. Le Concerto pour Quatuor à cordes reste aussi dans le même romantisme un peu introverti, ainsi que le trio à cordes. Intéressant. (Contient aussi de belles versions de chambre de Franck, Debussy, Lekeu.) |
Offenbach: Maître Péronilla ;
Constans, Dennefeld, Gens, Huchet, Piolino ; ONF Potscher (Bru Zane) Intrigue qui débute comme une histoire classique d'amour contrariée de jeunes gens (par le biais d'une tante revancharde), et qui se finit en farce bouffonne autour d'une famille à deux gendres, assez réussie. Plateau prestigieux (Gens dans un rôle secondaire de caractère, Piolino pour ne chanter que dans les ensembles !). Quelques airs marquants (« Je pars, je vais, je vole ») dans une oeuvre où domine l'ambiance théâtrale sur la musique. |
Moritz
Moszkowski: Piano Works ;
Etsuko Hirose (Danacord) → Pièces de caractère, d'allure très chopinienne – de toutes les périodes ; on croirait parfois une œuvre de Fryderyk fraîchement sortie du tiroir ! Les transcriptions sont très réussies : la libre paraphrase sur la chanson d'Antonia et la Barcarolle des Contes d'Hoffmann déborde de saveurs et ne se limite pas à la transcription. De même, les fluidités et rugissements de la mort d'Isolde dépassent d'assez loin toutes les tentatives pianistiques entendues jusqu'ici dans cette page. |
Adès ; Concerto pour piano,
Totentanz ; Gerstein, Boston, Adès (DGG) → Sympathiques déhanchés jazzy. Pas forcément très nourrissant, mais agréable. |
Penderecki: Horn and Violin
Concertos, Threnody… ; LPO, Krzysztof Penderecki (LPO Live) → Réussi, animé, intéressant pour des concertos, avec un véritable discours, dans une tonalité large, très accessible. Pour autant, cela reste du concerto, avec un soliste exposé et un orchestre accompagnateur – on y retrouve beaucoup de traits habituels (les glissements modaux de la Serenade de Britten pour le cor, les longs trilles pour le violon…). |
Commentaires nouveautés : versions |
Bach, Chopin, Debussy, Scriabine, Gershwin,
Chostakovitch, Shimkus – A concert in Paris – Vestard Shimkus
(Artalinna) → Exaltant la sinuosité harmonique de Chopin comme s'il était déjà Scriabine, ciselant les attaques individualisées de ses Debussy, faisant gronder les aplats de ses Chostakovitch, fluctuer au cordeau les dynamiques de ses Bach… Shimkus montre ici la diversité de son potentiel. Un témoignage qui mérite largement le détour, par-delà la prise de concert moins confortable qu'un studio (le piano sonne un peu dur). |
Feinberg: Piano Sonatas Nos. 1-6 ;
Marc-André Hamelin (Hyperion) → Exécution très chopinienne, beaucoup de pédale, mais aisance, évidence mélodique, et ce corpus qui est du tout, tout premier choix dans la littérature pianistique mondiale. Les déferlements de la 2… Fulgurante 6e, dans un langage beaucoup plus personnel, mais toujours aussi élancé. (Je reste attaché à l'intégrale Sirodeau / Samaltanos chez BIS, moins « grand piano romantique », plus sobre.) |
bruckner
2, altomonte st.florian, rémy ballot (gramola) → Rapide mais conception peu extrême. Scherzo plat, adagio d'une très belle transparence (et quel solo de cor final !). |
Beethoven
16,17,18, Vars Op.34 + Vars Eroica, Staier (HM) → Piano à distorsion, vraiment d'époque (Hammerflügel ?) Je n'avais jamais remarqué « Bella ciao » dans la 16. Intéressant sur instrument ancien, mais comme toujours avec Staier, conception assez linéaire et simple, pas de découvertes musicales profondes à en attendre. |
Weber,
freischütz, maxm schmitt, essen PO, netopil (Oehms) → Direction et distribution un peu ternes à mon gré. Difficile de passer après le feu d'artifice Janowski… |
Dvořák
; requiem, te deum, chants bibliques (belohlavek) ; martiník, CzPO,
hrůša (Decca) → Contre toute attente, ce sont Bělohlávek et les Chants Bibliques qui représentent la grosse plus-value de ce double disque : rarement autant habités. Hrůša est un peu plus tranquille dans le Requiem (où il y a plus fervent avec Ančerl-RadioBerlin, plus ardent avec Sawallisch, plus coloré avec Jansons…) ; mais il est plus convaincant dans le moins fréquent Te Deum. Belle parution globalement, avec cette pointe de déception pour le Requiem par un chef qui a prouvé sa valeur. |
«
elle », récital français de Marina Rebeka → Rebeka transforme ici des rôles plutôt écrit pour des voix lyriques relativement légères en des sommets du répertoire lyrico-dramatique, d'une tension, d'une ampleur, d'une séduction presque physiques, très impressionnant. (En particulier sa Salomé d'Hérodiade, mais tout le disque est à l'avenant. Un des très rares cas où un récital d'airs d'opéra propose une vision singulière, renouvelle l'approche d'un répertoire entier. |
bach
cctos clvcn, francesco corti, il pomo d'oro → Vivacité qui fait échapper ces concertos à leur sinistrose ! Toujours cette finesse de sons et de phrasés, cette inventivité qui ne cherche jamais l'effet mais se porte plutôt sur l'élocution de la musique elle-même. Bravo Il Pomo d'oro ! |
Schubert,
Die schöne Müllerin, Oliemans, Martineau (B Records) → La voix, captée de près, sonne plus riche que dans la salle de l'Athénée où le disque fut capté. J'avais été frappé par les les limites de l'aigu et la construction imparfaite de la voix (raucité), tout en admirant les belles césures et la flamme de l'interprétation, avec Martineau dans un très grand jour – cette reprise ff de la Berceuse finale pour imiter le cor ! Au disque, on n'entend que les qualités d'une voix riche, d'une diction précise, d'une interprétation emportée ! Présentation du concert. |
Pietro
Vinci, 14 Sonetti
spirituali, ens nota bene (Toccata) De l'écriture madrigalesque interprétée par des voix pas très bien faibles, et un ensemble instrumental quisonne comme un harmonica. Ouille. |
Montéclair
; Jephté ; Christoyannis, Santon, Wanroij, Dolié, Orfeo Orchestra,
Vashegyi (Glossa) → Pas la meilleure tragédie en musique (sujet sacré assez statique, musique aussi), dans une version qui ne brille pas non plus par son énergie et ses couleurs. Le vieil enregistrements des Arts Flo, un peu sec, en paraîtrait chatoyant en comparaison. Reste surtout la superbe de Christoyannis. |
Reicha:
Complete Piano Music, Vol. 4 par Henrik Löwenmark (toccata classics) → Des côtés Beethoven gentil, sans jamais les éclats, le panache, les surprises, bien sûr. Encore que, les soudains octaves furieux de la grande sonate en mi bémol… ! Mais bien écrit, pas simplement du postclassique académique, une véritable sensibilité émane de ces pièces, et pas seulement de leurs mélodies. |
Mahler: Symphony No. 8 in E-Flat Major "Symphony of a Thousand" (Live) ; Chs Brno, Dortmmunder Phkr, Gabriel Feltz (Dreyer Gaido) |
Schubert:
Symphonies, Vol. 2 – Nos. 2 & 6 & Italian Overtures ; City Of
Birmingham Symphony Orchestra, Gardner (Chandos) → Limpide et aéré, plus cohérent que l'étrange premier volume (très stimulant, mais avec cette transparence surprenante, comme s'il y avait de l'air partout), une très belle version – la discographie propose plus original ou fouillé en versions musicologiques ou tradis, mais le résultat ici est d'un goût assez parfait. (La 2 peut être plus fiévreuse néanmoins.) |
Godowsky,
51 études sur les Études de Chopin, vol.1 (Piano Music, vol.14) ;
Konstantin Scherbakov (Marco Polo) → Je reste un peu dubitatif sur l'intérêt de réenregistrer ces fameuses Études pour s'en tirer avec autant de pédale, un peu de flou. L'idée est justement de donner de quoi s'amuser aux virtuoses pour qui les Études de Chopin sont trop familières et pas encore assez difficiles. Produire des Godowsky (très valables) sans insolence, en sentant l'approche de confort ou l'effort, je ne suis pas sûr que ce fonctionne aussi bien. (Et surtout, la pédale et le legato brouillent les détails qui font l'intérêt de cette relecture qui n'est pas seulement de la virtuosité d'affichage, mais contient aussi de la musique digne d'intérêt.) |
Commentaires nouveautés : rééditions |
Du
Mont, Motets à voix seule, Ledroit, Ricercar Consort → Moins suprême que le disque de motets à deux voix, mais un très bel ensemble de petits motets à la souplesse harmonique ultramontaine. |
Bruckner
Symphonie 9, Dresde, Jochum → La part moins impressionnante de cette intégrale, mais tout de même réussie et considérable. |
Mais il est bon de se rappeler qu'on n'a pas à écouter que des nouveautés ! Quelques autres explorations pour moi, donc quelques pépites !
Autres
nouvelles écoutes : œuvres |
Schumann:
Arrangements for Piano Duet, Vol. 1 (Quatuor n°3, Quintette
piano-cordes), Eckerle Piano Duo (Naxos 2012) → Toujours pas convaincu par l'interprétation, mais principe passionnant, en particulier pour le Quatuor, une écoute totalement différente des structures ! |
Schumann:
Arrangements for Piano Duet, Vol. 3 (Manfred, Symphonie 3, Dorothea,
Faust), Eckerle Piano Duo (Naxos 2015) → Piano pas très physique (capté / mixé de trop loin ?), un peu clair et dur, exécution pas follement tendue – un peu carrée, comme si les pianistes avaient surtout à l'esprit le piano tel qu'il est écrit et pas la symphonie telle qu'elle est imaginée. (On est loin des accomplissements du duo Matthies-Köhn pour les transcriptions de Brahms.) Mais beau renouvellement de l'écoute ainsi, de pièces bien connues, et jouées en transparence maximale. |
KUHLAU:
Piano Quartets Nos. 1 and 2 par Ilona Prunyi, New Budapest SQ (Marco Polo) → Gentil, pas du tout du niveau de ses opéras… et interprétation assez terne, qui sent le déchiffrage un peu frais. |
Bretón:
Piano Trio in E / Quatuor n°1 ; New Budapest SQ, Gyorgy Oravecz (Marco
Polo) → Le trio piano est très sympa, un peu moins marquant. Mais j'attends d'en avoir une ou deux autres versions avant de me faire une opinion. (Quand même des bouts de Saint-Saëns et Brahms là-dedans ! <3) → Version du quatuor un peu terne à mon gré (comme toujours chez ce quatuor). https://www.deezer.com/fr/album/3638301 |
Rudi
Stephan, Music for Violin
and Orchestra, Daniel Stabrawa Violin (site) + Music for Orchestra in one movement (17 min) Berliner Phkr, k. Petrenko (Digital Concert Hall) → Jeux de motifs et dialogues de solos somptueux dans ce premier concert de Petrenko, avec l'un des plus beaux nourrissants concertos pour violon du répertoire. →→ poème de l'extase très réussi en complément. |
Grétry,
La Caravane du Caire, Santon, Dubois, Pruvot, Agrémens, van Waas → Bien plus vivant que le disque Minkowski, on sent ici très bien les trouvailles musicales et la saveur du drame, avec un rebond plus dansant et dans une distribution splendide ! |
Kienzl
Quatuors 1,2,3 Thomas Christian Ensemble (CPO 2003) Si on aime le postromantisme sobre et généreux, ces quatuors se posent – un peu dans le goût de ceux de Schoeck et d'Albert. Grand compositeur d'opéras et de mélodies, ça s'entend dans la veine mélodique très prégnante. |
Glinka,
Trio piano-cordes Turnovský Trio → Commence farouchement et tourne schubertien. |
Arenski,
Trios 1 & 2 – Beaux-Arts Trio (Philips) Si aimez la veine mélodique de Tchaïkovski et la générosité de son Trio, ce n'est pas aussi complexe, mais aussi élancé & presque aussi jubilatoire. Version au vibrato expansif et aux dynamiques en accordéon, la plus russe du marché, d'une certaine façon ! |
Version
d'origine du premier Trio de Mendelssohn (+ les deux trios habituels) Van Baerle Trio (chez Challenge Classics) Premier mouvement qui fait 5 minutes de plus ! Piano plus volubile, enchaînements moins resserrés, mais très beau d'entendre développer ce qu'on a l'habitude d'écouter en version très dense (j'aime beaucoup beaucoup). Et splendide version des deux autres trios. |
Nowowiejski
: Quo Vadis (version Kurzak puis version CPO, bien mieux captée) → Plutôt un oratorio, à la vérité. Du postromantisme flamboyant, plutôt impressionnant. |
Ustvolskaya
Octuor, St Petersburg Soloists (1994 | Megadisc Classics) → Très discontinu, pas très gracieux, ensembles successifs plus que masse globale… elle a fait mieux. |
Fanny
Mendelssohn : Oratorium
& Duette Michael Krämer, Mechthild Georg, Elzbieta Kalvelage Kammerchor Universität Dortmund (Thorofon) → Trauerchor très bachien. Sinon plaisant. |
Fanny
Mendelssohn : Cäcilia Kammerchor der Universität Dortmund, Willi Gundlach ; Kammerchor der Universität Dortmund, Willi Gundlach "Zum Fest der heiligen Cäcilia" für Soli, Chor und Klavier ; Szene aus "Faust II" für Soli, Frauenchor und Klavier ; März April Mai Über allen Gipfeln, An Suleika, Wandrers Nachtlied, Harfners Lied, Vier Chorlieder, Liderzyklus für Felix, etc. (Thorofon) => Charmant, et très belles voix. Les 4-Choeurs sont splendides. |
Lamentations
de Gilles par Les Passions → avec chœur, splendide |
Ivan
Zajc : NIKOLA ŠUBIĆ
ZRINJSKI– Croatian National Theatre in Zagreb (sur Operavision.eu) |
Serenata italiana Gromes. (Busoni, Martucci, Casella…) |
Hommage Rossini Gromes, WDR |
Julius Röntgen, Chamber Music Part 1 ; quats en C et Gm, Chinesische lieder ; Hans Eijsackers, Julia Bronkhorst, Párkányí Quartet (Cobra) |
Volksmobiles Sorti le 19/02/2016 par collectif9 (arrangements Brahms notamment) |
No
Time for Chamber Music Sorti le 09/11/2018 collectif9 (arrangements de Malher) |
Shebalin:
Orchestral Music, Vol. 1 (Suites 1 & 2) ; Siberian SO, Dmitry
Vasiliev (Toccata Classics) → Dont un pot-pourri incluant Cadet Roussel. |
Gazzetta Rossini (i-1) naxos spyres |
mason bates, anthology of fantastical zoology (o-1), chicago SO, muti (chez CSO-resound) |
Autres nouvelles écoutes : versions |
Vivaldi,
4 Saisons – Onofri, Imaginarium Ensemble (Passacaille 2019) → Se distingue par la richesse de ses cordes pincées (des figures complètes pour remplir le spectre, par exemple le murmure des sources, le claquement de l'orage). |
Chopin
– Ballades, Scherzo 2, Nocturnes Op.9 – Vestard Shimkus (Artalinna 2018) → Grande personnalité qui s'exprime dans la fluctuation des phrasés, la création d'ambiances variées. La prise de son un peu éloignée gomme l'impact physique immédiat, mais l'intérêt de la lecture impressionne immédiatement. |
Mendelssohn,
s3 + s5 NYP, Mitropoulos (Naxos) → Lectures étourdissantes de saveur, d'accents, d'événements rythmiques – la façon dont chaque pivot de chaque phrase est appuyé (on doit pouvoir trouver ça exagérément didactique, mais réalisé avec ce panache… je marche totalement !). La verdeur des bois est en outre assez vivifiante ! (Très bonne restauration Naxos, meilleure que les autres sources que j'ai essayées.) |
Mendelssohn,
s3 + La Mer Berlin, Mitropoulos (Orfeo) → Très rapide. Bien. |
Bruckner
symphonie n°4 ; Berlin, Blomstedt (site) → Très belle version aux superbes nuances toujours évolutives, jamais statiques. (Mais, pour être tout à fait honnête, ça ne paraît pas, en retransmission, absolument supérieur à ce qu'on a pu entendre avec l'Orchestre de Paris, à part peut-être sur la somptuosité des solos de souffleurs, encore un cran au-dessous – les tutti paraissent plus lourds chez Berlin, par exemple.) |
Schmidt
symphonie n°4 / Dukas Péri / Proko cc 3 Wang, Berlin, K. Petrenko (site) → Le Schmidt le plus tourmenté et erratique avec la poussée continue et limpide de Petrenko, une belle association paradoxale, qui témoigne de ses premiers concerts avec l'orchestre, à une époque où son répertoire ne se limitait pas encore à Beethoven-Wagner-R.Strauss… Le Troisième Concerto de Prokofiev met en valeur la vaillance (et la probité musicale !) de Wang ainsi que les superlatifs chefs de pupitre du Philharmonique de Berlin. |
Taneyev
Symphony No. 4 in C minor, op. 12 (45 min.) 18 Dec 2010 Berliner Phkr NEEME JÄRVI (Digital Concert Hall) → Ni l'œuvre ni l'exécution ne sont d'une finesse folle, mais ça s'épanche bien, et avec la beauté de son (les cordes moelleuses mais transparentes du nouveau-Berlin), ça se laisse très très bien écouter ! |
01
May 1996 European Concert from St. Petersburg BERLINER PHILHARMONIKER ABBADO (Digital Concert Hall) Rachmaninov Aleko, cavatine, Kotscherga → Kotcherga manque de legato, et style puccinien aberrant, mauvais départs, son lisse, phrasés de bois inintéressants… vraiment décevant pour Berlin ! Progrès spectaculaires avec Rattle. |
Schumann,
les trios Tetzlaff, Tanja Tetzlaff, Andsnes (i-1) Très belle version (rondeur du piano), pas le disque le plus ahurissant de Tetzlaff néanmoins. |
Schubert:
Schwanengesang par Fritz Schwinghammer, Dietrich Henschel Pas d'un relief fou, version très estimable, mais Henschel un peu terne par rapport à ses propres standards, piano également assez peu ostensiblement remarquable. |
ratia ds dame blanche airs (pirate) |
dowland frederiksen tell me true love + guillon |
martinu meister |
haendel alexander's feast |
damien top massenet |
kullervo dausgaard |
schumann sonate 2 tetzlaff |
schumann 2 stadium bernstein 1953 |
brahms clar quint fröst jansen rysanov thedéen |
brahms 1 2 frankfurt oder |
kantorow st-saëns cctos 3,4,5 |
tea for two decouture, |
Volodin divers |
hecker-anvers-dewaart |
brahms järvi brême |
Stockhausen,
Samstag, Le Balcon (CiMu, sur Medici ou Philharmonie) → Assez statique, ces boucles de cuivres, ce piano nu… vraiment pas du même niveau d'inventivité et de poésie que Donnerstag. C'était mon avis au disque, et les expériences scéniques le confirment. |
… et il n'est pas interdit non plus de réécouter des disques ! En particulier des doudous indémodables.
réécoutes œuvres (dans mêmes versions) | |
MONIUSZKO,
S.: String Quartets Nos. 1 and 2 / ZARĘBSKI, J.: Piano Quintet (Plawner
Quintet), CPO 2019 → Très bien fait, quoique pas majeur. Du beau cœur-de-romantisme. |
|
Volbach,
Es waren zwei Königskinder (CPO) → Poème symphonique postromantique très vivant et prégnant. |
|
Grétry
Guillaume Tell, Scimone … et ses ariettes à double sens grivois, irrésitible. |
|
Tyberg
symph 3, Buffalo, Falletta Trio piano--cordes Tyberg symph 2 Sonate piano (quel mouvement lent incantatoire!) |
|
Bowen, symphonie n°2, BBCSO, Andrew Davis | |
suk quatuors | |
taneïev quat pia | |
|
|
graener prinz eugen, symph |
réécoutes versions |
Herz-Tod
Günther Groissböck Gerold
Huber (Decca) → Wesendonck pour voix de basse, premier enregistrement. Moins de flexibilité expressive que dans ses cycles de Schubert, où il suspend les limites des voix de basse dans le lied pour donner des lectures particulièrement frémissantes et habitées. |
Grieg, peer gynt, musique de scène ; estonan NO, p. järvi |
Ô Nuit d'épouvante des Pêcheurs de Perles : Plasson, Bloch, Leibowitz, Dervaux |
Bizet,
Pêcheurs de Perles, Plasson (EMI) Lent et contemplatif, formidablement, exceptionnellement chanté (Aler!). |
Schubert:
Schwanengesang par Stephan Genz, Michel Dalberto (Aparté) |
Sibelius 1 Rouvali Göteborg (Alpha) |
Beethoven, Concertos ; Cristofori,
Schoonderwoerd → Attention, orchestre minimal (cordes par 1 !), très acide, conception extrême à ne pas mettre entre toutes les oreilles. |
Et si ce n'est pas assez pour vous occuper, quelques-unes des nouveautés appétissantes qui restent à écouter (même pas relevé celles de la semaine passée, et vendredi jour de parution est demain !) :
Liste nouveautés : œuvres |
twardowski, chœurs mixtes, schola cantorum Czestochowa Phil (DUX) |
gordon, anonymous man (Cantaloupe) |
paolo litta : le lac d'amour, la déesse nue (mélodies) (genuin) |
goldberg, vivaldi, bach : doubles concertos pour violon et violoncelle piccolo ; carmignola, brunello, accademia dell'Annuciata (arcana) |
rogowski, piano, swierczynska (DUX) |
Hummel, Bertolazzi, Beethoven – pièces pour piano – Rafele La Ragione (Arcana) |
Beach, Oswald, Quintettes piano-cordes, Iruaun (Somm) |
Reger, Trios à cordes, ensemble Il Furibondo (Solo Musica) |
Piston, Bernstein, trios avec piano, pitchon (Bridge) |
ethel smyth, songs & ballads, lucy stevens (somm) |
« customised », gewandhaus brass quintett (Genuin) |
signe lund, piano, rune alver (lawo) |
telemann cantates, pandolfis consort (gramola) |
sonates anglaises violon-pia : walton, alwyn, gordon jacob, leighton, rasthorne, berkeley, par clare Howick (Somm) |
flageolet français par reyne & simphonie marais |
bent sørensen, concertos, andsnes |
Diego Ortiz par Cocset |
scarlatti, répons semaine sainte, la stagione armonica (DHM) |
zelenka, missa 1724, luks (accent) |
blancrocher, l'offrande, pierre gallon |
ešenvalds, translations (Naxos) |
dussaut & covatti, adriana gonzález, oyón |
Moniuszko inaczej spiewany (NFM) |
Draghi, El Prometeo, Alarcón (alpha) |
anet, Les Forjerons |
Unknown Debussy (inédits), nicolas horvath |
Bottiroli, Piano vol.1 : Valses (Grand Piano) |
Weinberg, Clarinet Works, Oberaigner (Naxos) |
Brouwer Sonates 3,4,5, pedro mateo gonzález (Naxos) |
Tüür : Mythos, Estonian Festival O, P.Järvi |
Weinberg, 3 Psaumes, Quatuors 14-15, Silesian Quartet |
erkki salmenhaara, œuvre complète pour orgue, jan lehtola (Toccata) |
Gregory Rose, Orchestral (Toccata) |
Liste nouveautés : versions |
penderecki symphonie n°6, stephan genz, Polish Chb Phil (Accord) |
górecki, quatuors complets, molinari SQ (ATMA) |
bellezza violon XVIIe – musica alchemica (Pan Classics) |
Dowland, Caccini, Anonymes… ensemble Taracea (alpha) |
ravel, mélodies, sicard |
vivaldi, ophélie gaillard |
haydn, nono, grisey « la passione », ludwig O, hannigan |
airs de beethoven par chen reiss (onyx) |
couperin, leçons télèbres, mutel, deshayes, d'hérin (Glossa) |
beethoven, lieder, goerne & lisiecki (DGG) |
beethoven, diabelli, buchbinder (DGG) |
schreker berg weber, O d'Auvergne (Aparté) |
Chosta 8 Toulouse Sokhiev (Warner) |
Biss, intégrale Beethoven en volumes |
enescu, mendelssohn : octuors ; Gringolts SQ, Metai SQ |
Suk Asrael, BayRSO, Hrůša (BR Klassik) |
Antonio Janigro, vcl (4 CDs Hänssler) |
Michael Rabin, vln (4 CDs Hänssler) |
Schubert s4 s6 kammerorchester basel, Holliger |
Beethoven par le Beethoven SQ |
Beethoven Miró SQ |
Liste nouveautés : rééditions |
Strauss – les grands poèmes symphoniques – Museum de Francfort, Weigle (Oehms) |
Commentaires
1. Le lundi 6 avril 2020 à , par Benedictus
2. Le mardi 7 avril 2020 à , par Benedictus
3. Le mardi 7 avril 2020 à , par DavidLeMarrec
4. Le mardi 7 avril 2020 à , par Benedictus
5. Le mardi 7 avril 2020 à , par David Le Marrec
6. Le mardi 7 avril 2020 à , par DavidLeMarrec
7. Le mercredi 8 avril 2020 à , par Mefistofele
8. Le mercredi 8 avril 2020 à , par Benedictus
9. Le mercredi 8 avril 2020 à , par Benedictus
10. Le vendredi 10 avril 2020 à , par Mefistofele
11. Le lundi 13 avril 2020 à , par DavidLeMarrec
12. Le lundi 13 avril 2020 à , par DavidLeMarrec
13. Le samedi 18 avril 2020 à , par Mefistofele
14. Le dimanche 19 avril 2020 à , par Mefistofele
15. Le mardi 21 avril 2020 à , par DavidLeMarrec
Ajouter un commentaire