samedi 6 juin 2020
Le défi 2020 des nouveautés – épisode 7 : Rule, Britannia, rule the (sound) waves
Quoique trop en balade (et au travail) pour nourrir proprement CSS, je n'ai pas cessé d'écouter de la musique ni de mettre des notes de côté pour l'observatoire discographique du site.
Petit bilan du mois écoulé. Nouveautés écoutées de ces dernières semaines.
Du vert au violet, mes recommandations.
♦ Vert : réussi !
♦ Bleu : jalon considérable.
♦ Violet : écoute capitale.
(Les disques sans indication particulière sont à mon sens de très bons disques. Dans les cas où je ne recommande pas forcément l'écoute, je place le texte en italique.)
Dans ce très vaste choix, j'ai tout particulièrement été ébloui par des contributions britanniques : la musique symphonique de (Richard) Bennett (par le BBC Scottish SO et John Wilson), les sonates violon-piano de Bowen et Ireland (par Tasmin Little), le Schwanengesang par Roderick Williams. Par ailleurs, Super flumina Babylonis d'extrême jeunesse de Fauré (et son Requiem dans une version particulièrement différente, limpide et aboutie) et les compositions de Sinigaglia, Wölfl, Dussaut, Groven ou C.P.E. Bach ont attiré mon attention.
Bonne chasse !
commentaires nouveautés : œuvres | commentaires nouveautés : versions |
WÖLFL, J. / CLEMENTI, M. / HUMMEL, J.N. / DUSSEK, J.L.: Piano Sonatas (The
Beethoven Connection, Vol. 1) (Bavouzet) (Chandos) → Projet passionnant de remettre Beethoven en contexte, par un pianiste de renommée qui vient justement de livrer une intégrale Beethoven. Et l'on n'esst pas déçu du voyage : on connaissait les talents d'évocation de Dussek (sa grande narration pianistique figurative autour de la mort de Marie-Antoinette), moins ses sonates ; Clementi a eu aussi ses défenseurs (l'archistar Horowitz en glissait souvent dans ses programmes), et éclaire assez bien l'écriture des premières périodes de Beethoven (cette ardeur, ces arpèges en escalier). → Mais le grand prix de cet album provient surtout de Wölfl, où l'on retrouve non seulement l'énergie, mais aussi l'esprit de Beethoven, avec un langage original qui travaille très différemment le matériau thématique par rapport aux classiques précédents et aux romantiques suivants. Sonate en outre très belle et aboutie. → En termes d'interprétation, le piano moderne capté de près sonne un peu blanc et lisse à mon goût, le toucher de Bavouzet un peu dur (ce qui ne transparaissait pas du tout dans ses Ravel chez MDG, ni même pour ses Debussy chez Chandos). Mais la qualité d'exécution et l'intérêt du programme lèvent tout début de réserve. |
Nielsen,
Symphonies 1 & 2, Seattle SO, Dausgaard (Seattle SO) → Un brin déçu par ce cycle : réussi dans l'absolu, mais venant d'un orchestre aussi engagé dans la découverte, d'un label aux prises de son de qualité aussi excellente (ce qui est ici confirmé) et surtout d'un chef ayant démontré ces dernières années, sont goût des angles, je m'attendais à un Nielsen assez fouetté, plutôt proche de Göteborg-N.Järvi. Or, au contraire, c'est un Nielsen tout en rondeur, plus proche de Schønwandt (miam), Gilbert (bof) ou Vänskä (splendide). Beau, mais qui va dans le sens d'une écriture aux basses très mélodiques qui manquent un peu de fermeté de pulsation, de rebond – et que j'aime bien voir compensée par les interprètes. → Le mouvement lent de la Première est tout de même exceptionnellement allant et exaltant, d'un souffle proprement inouï. |
Ervind GROVEN (c-1) : Symphonies Nos.
1 & 2 – Kristiansang SO, Peter Szilvay (ints-1) → Sorte de romantisme avec la légèreté de touche du néoclassicisme, très séduisant et frais ! |
Saint-Saëns
Concerto 3,4,5 ; A.Kantorow, Tapiola Sinfonietta, J.Kantorow (BIS,
2019) → Vraiment lisse, malgré les couleurs que devraient apporter la captation BIS (or on perçoit surtout les cordes, comme trop souvent avec cet orchestre). Toucher immatériel très impressionnant, à peine effleuré mais très timbré ; résultat calme et doux, pas très efficace dramatiquement. |
CPE Bach : Trios piano-cordes
(Linos piano trio) → Il faut s'habituer au son des cordes non vibrées (avec piano, c'est toujours un peu inconfortable pour ma part), mais le corpus est absolument passionnant, à la naissance du genre, avec un piano très volubile qui échappe totalement au modèle initial de la Sonate en trio, véritablement les premières explorations d'un vrai trio pour / avec piano. (Et de très belles œuvres réellement nourrissantes, qui ont déjà un sens de la grande structure.) |
Massenet
– Thaïs – Wall, Staples, Joshua Hopkins ; Toronto SO, A. Davis
(Chandos) → Le plus bel orchestre de la discographie, d'assez loin, enfin une version où les couleurs remarquables de cet Orient s'épanouissent à plein – dans l'esprit, on se rapproche enfin de Salome ! → Vocalement une fête aussi : superbes voix très bien faites, personnelles, mordantes, et dans un français de très bonne qualité. |
Lalo, Vieuxtemps, desenclos, Philippot :
« Miroir ». Trio avec piano 1, Sonate alto… Daufresne
(saxhorn), Alexandre Collard (Cor), Mathilde Nguyen (pia) (Klarthe 2020) → Quel instrument remarquablement moche que le saxhorn ! Mais belles œuvres, en revanche ! |
Kurzak « Desire » → Toujours voix impressionnante, et étrange méli-mélo des rôles très larges (Elvira d'Ernani) aux lyriques plutôt légers et assez haut placés (Micaëla), de toutes les langues (italien, français, tchèque, polonais, russe) des architubes italiens avec du Verdi moins courant, des standards slaves de Tchaïkovski et Dvořák aux (plus locaux) succès de Moniuszko… → De ce fait, le récital impressionne (surtout quand on connaît l'impact de cette voix en vrai, dont les moirures saturées fendent l'espace !), mais je n'ai pas eu la sensation qu'il construise autre chose qu'un récital. Pas d'histoires racontés, de singularités affirmées – en tout cas, je ne les ai pas senties. Mais c'est globalement inattaquable sur le plan vocal. |
Schumann & Christian Jost ,
Dichterliebe – Stella Doufexis, Peter Lodahl, Daniel Heide, Horenstein
Ensemble, Christian Jost (DGG 2019 → Très belle relecture avec arrangement de ritournelles, pour accompagnement de nonette : quatuor, flûte, clarinette, harpe, célesta (et piano), marimba (et vibraphone). Ajoute un côté contemplatif / planant à l'américaine, comme dans un quatuor de Hillborg ou un opéra de Spears… Très plaisant ! (et remarquablement interprété) → Dichterliebe et les Eichendorff Op.39, dans leur version d'origine sont merveilleux par Stella Doufexis, qui les chante avec une fois qui semble venir des temps anciens, capiteuse et franche à la fois ! |
Lassus:
Inferno ; Cappella Amsterdam, Reuss (HM) → Voix assez rondes (un brin de pâte non nécessaire), exécution au cordeau, très nette, plutôt allante. |
Saint-Saëns & autres, Si j'ai aimé, Sandrine Piau, Le Concert de la Loge, Julien Chauvin (2019) | Bizet:
Carmen Suite No. 1 & Symphony in C - Gounod: Petite Symphonie –
Scottish Chamber Orchestra, François Leleux (Linn) → Carmen inhabituellement nerveuse (et en petit effectif), symphonie qui manque un peu de tension et d'enjeu pour moi – pas très séduit par les phrasés non plus (inutilement sophistiqués, souvent). |
Debussy (Étude retrouvée, Charbon),
Ravel (Menuet), Messiaen (À vue, Canyons, Fauvette), Boulez (Toccata,
Notations, Éphéméride) – « French Piano Rarities » – Ralph
Van Raat (Naxos) → Très bel ensemble de raretés (quel legs passionnant que celui de Van Raat !). L'Ardeur du charbon toujours aussi bouleversante, les oiseaux messiaeniques fascinants. Et cette étrange triade Prélude, Toccata & Scherzo de Boulez, dans goût déframenté mais pas du tout aussi épars que son style de maturité. Belle interprétation dans l'ensemble, pas très convaincu par les Notations (toutes d'une pièce, alors qu'on peut vraiment jouer avec les strates comme dans la vertigineuse version Fray). |
Beethoven –
Folk Songs – Bohnet, Johannsen, Kimbacher… (Naxos) → Extraits des cycles irlandais, écossais, gallois et britannique, interprétés par de belles voix simples. Accompagnement un peu tradi / blanc, pas très dansant. |
Fontana, Marini, Uccellini, Kapsberger…
– Seicento ! – Onofri, Imaginarium Ensemble → Très bel ensemble de raretés généreuses, servies avec un violon droit et fin mais très expressif, et un ensemble remarquablement coloré et souple ! |
Haendel
– airs « La Francesina » (Iole, Dejanire) – Sophie Junker, Le
Concert de L'Hostel Dieu → Seules deux (très belles !) pistes disponibles (sortie le 16 octobre !). |
Somervell: Maud & A Shropshire
Lad Roderick Williams (Somm) → Sobre écriture fin XIXe, très bien servie évidemment par Roderick Williams. |
« Clara - Robert - Johannes:
Darlings of the Muses » Wieck : Improvisations, Concerto. / Messieurs : symphonies n°1 — Gabriela Montero, Canada's National Arts Centre Orchestra, Alexander Shelley (Analekta) → Montero propose une interprétation très vigoureuse (virile, même) des Improvisations (animées) de Wieck. Étrange couplage entre les symphonies (bien interprétées) des Messieurs et le piano (dont le Concerto) de Madame. |
Leone Sinigaglia, Œuvres pour
quatuor n°1 – Archos SQ (Naxos) → Palpitations grisantes du Concert-Étude. Interprétation d'une rare richesse et fermeté de timbres, captée avec une lisibilité suprême. |
Schubert
– Der Schwanengesang Beethoven – An die ferne Geliebte Roderick Williams, Iain Burnside (Chandos) → Chaque mot a sa couleur propre, on n'a jamais aussi bien senti les inflexions de ces poèmes, l'immense diseur R. Williams, déjà le meilleur interprète de songs, frappe à nouveau, après sa Müllerin miraculeuse, dans le lied. → Un peu déstabilisé au départ par la postproduction étrange (la distance et la réverbération ne sont pas la même pour le piano et le chant, comme s'ils avaient été enregistrés dans deux pièces différentes…), mais l'on s'y fait. Un peu déçu aussi par Burnside, que j'avais toujours trouvé merveilleux jusqu'ici, et chez qui m'ont manqué un peu de fondu, d'inflexions et de couleurs, pour cette fois. → On n'a jamais aussi bien dit ce cycle, en particulier les Rellstab. Et le timbre, quoique doté de peu d'assise, reste très beau (et varié). Une des plus belles propositions pour ce cycle (selon les goûts bien sûr). |
The Secret Fauré III : Super
flumina Babylonis, Messe des Pêcheurs de Villerville (avec Messager),
Prélude de la Passion, Cantique Racine, Requiem – BNeumann Ch, Basel
SO, Bolton (Sony) → Un peu de toupet d'inclure le Requiem dans cette troisième livraison, toujours d'un niveau suprême d'exécution, et mettant en lumière des pépites écrasées par les corpus plus connus. Très recommandable ! |
Wagner :
Die Walküre – Theorin, Westbroek, Kulman, Skelton, Rutherford,
Halfvarson – BayRSO, Rattle (BR Klassik) → Distribution incroyable (les meilleurs pour ainsi dire, à commencer par Skelton et Rutherford, voix démentes et diseurs éloquents !), et en walkyries Simone Schröder, Alwyn Mellor, Anna Gabler, Jennifer Johnston, de très grandes dames qui tiennent aussi les premiers rôles dans ce répertoire, au plus haut niveau aussi bien en termes de salles que de résultat ! → Direction pleine de transparence : les détails ne sont pas exaltés par la prise de son, mais la pâte laisse passer la lumière sous des liquidités de Debussy, ses reflets troubles en moins. |
Bennett : Orchestral vol.4,
concerto piano, Country Dances Book 1, Anniversaries, Troubadour Music
– BBC Scottish, John Wilson → Concerto pour piano atypique et passionnant, un des plus beaux entendus jusqu'ici, Troubadour Music archaïsant très réussi, un superbe témoignage ! |
Donizetti:
String Quartets Nos. 4-6 ; Pleyel Quartett Koln (CPO) → Toujours fascinant d'entendre Donizetti… composer. De beaux quatuors postclassiques (voire franchement haydniens), bien faits, qui n'ont pas encore la personnalité des derniers, mais déjà quelques tounures fugacement dramatiques (ou quelques frottements de secondes mineures très vivaldiens !) qui ne manquent pas de charme. → Superbe exécution sur instruments d'époque, au sein d'une discographie déjà riche (avec notamment le Kodály SQ et une précédente intégrale CPO, avec le Revolutionary Drawing Room !). |
Dussaut & Covatti-Dussaut –
Mélodies – González, Oyón (Audax) → Univers riche et frémissant, par une voix certes un peu large, mais témoignage passionnant qui donne envie d'en entendre davantage ! |
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Jean Cartan – Mélodies – Boché,
Tacquet-Fabre (Hortus) → Mélodies intimes, sophistiquées, presque sévères, par des deux des plus sensibles artistes actuels pour ce répertoire ! Les pièces pour piano m'ont, je l'avoue, assez peu impressionné : jolies harmonies enrichies, mais peu de réelles surprises, en particulier rythmiques, à l'exception d'allusions de jazz dans l'Hymne à Dante. |
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Bowen, Ireland, Alwyn, Brown, Coates –
Sonates violon-piano – Tasmin Little, Piers Lane (Chandos) → Chefs-d'œuvre rarissimes et remarquablement habités ! |
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Dubra: Symphony No. 2 & Mystery
of His Birth – Liepāja SO, Lakstīgala (Skani 2020) → Mélodies simples, orchestre par masse, qui évoque les grandes boucles de Kancheli (avec un peu plus de lyrique) et les tintinnabulements de Pärt, de façon vraiment réussi. Il ne faut pas en attendre un discours sophistiqué, ni une progression, mais des atmosphères planantes ou de grands carillons, assez insinuants et persuasifs. → (Cette simplicité fait merveille dans la musique choral de Rihards Dubra, que je recommande vivement.) |
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Mayr : Le Due Duchesse, Franz
Hauk (Naxos) → Opéra semiserio (sur un livret de Felice Romani !) à la veine mélodique limitée (comme d'habitude), mais beaucoup plus mobile que le Mayr scénique jusqu'ici documenté… et enfin servi correctement par un orchestre informé (et décent), ainsi que de très bons chanteurs. → Les scènes les plus dramatiques sont réellement réussies, en particulier le dernier quart de l'opéra, avec une réelle atmosphère et une très belle déclamation tendue. |
commentaires nouveautés : rééditions |
Verdi, Nabucco (extraits en
allemand) – Synek, Lear, Kónya, Stewart, Talvela – Deutsche Oper, Stein
(DGG) → Superbe interprétation très intense, qui traite vraiment l'orchestre de Verdi comme s'il était aussi riche que celui des autres grands du XIXe, et le résultat en est saisissant. Et voix incroyables. (Dans les extraits retenus, il manque étrangement « Salgo già ».) |
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Autres découvertes hors nouveautés :
autres nouvelles écoutes : œuvres | autres nouvelles écoutes : versions |
Atterberg: Suite No. 5, Op. 23,
"Suite barocco" / Atterberg: Double Concerto in G Minor-C Major, Orebro
ChbO ; Thord Svedlund (Danacord) → Pas très palpitant, surtout dans cette version empesée. |
Siaint-Saëns concertos 1 &
2 : Descharmes Malmö Soustrot Rogé LPO Dutoit → La poésie de Descharmes dans la cadence liminaire du 2, pourtant démonstrative, c'est quelque chose. |
Tippett: Concerto for Double String
Orchestra ; BBCSO, A. Davis (Teldec) → Assez morne. Mais mouvement lent planant réussi et final plus champêtre sympathique, malgré l'épaisseur de trait d'un orchestre à cordes. |
Chabrier,
Le roi malgré lui, AmSO, Botstein → Vraiment lent, distribution inégale malgré Goncalves en Fritelli. Décevant, mais comme les versions Bigot et Dutoit sont actuellement indisponibles, on est bien embarrassé pour disposer d'une version accessible et recommandable de ce chef-d'œuvre assez considérable ! |
Ólafur Arnalds (c-1), Island Songs, Nanna
Bryndís Hilmarsdóttir (Mercury 2016) → Que du planant, mais Particles avec voix est du très joli folk minimaliste. |
Franck
Chasseur maudit, Scottish RNO, Tingaud (Naxos) → Pas très mystérieux (timbres, direction, prise de son), mais bien mené, sans pesanteur. Psyché, même disque. → Toujours cette composition très fine, beaucoup plus française qu'à l'accoutumée. |
, T.: Verbena de la paloma (La) [Zarzuela] (Ohio Light Opera), version anglaise (Albany) → Version anglaise de cet archi-standard de la zarzuela. |
Arriaga: Orchestral Works, 1818-1824 ; Il Fondamento, Paul Dombrecht (Fuga Libera 2006) |
Arriaga: Vocal Works,
1821-1825 ;Violet Serena Noorduyn, Robert Getchell, Mikael
Stenbaek, Hubert Claessens, Il Fondamento, Paul Dombrecht, 2006 | Fuga
Libera – bissé → Très belles versions sur instruments anciens des cantates et ébauches d'opéras (Herminie, Agar, Médée, Colone, Tante Aurore) et de la musique sacrée (O salutaris, Stabat). |
Arriaga,
symphonie en ré, esclaves, ouv en fa – Savall (Alia Vox 1994) – trissé → Dans cette symphonie, on entend passer la Deuxième de Beethoven (l'ouverture), Haydn (structure du mouvement), Rossini (formules d'accords), avec un naturel mélodique typique du premier romantisme. Excessivement touchant, surtout dans cette interprétation sur instruments anciens qui combine le meilleur de tous les mondes : couleurs très chaleureuses, relief du spectre, et pour autant aucun problème de legato ni de fondu. Tout à fait idéal. |
Holliger: Scardanelli-Zyklus par Heinz Holliger, Terry Edwards, Aurele Nicolet, Ensemble Modern, London Voices → Chœurs planants très bien prosodiés, frottements atonals mais splendide déploiement organique en tension-détente, très lié au texte. |
STRAUSS, R.: Symphony No. 2 / Concertouvertüre (German Radio Saarbrücken-Kaiserslautern Philharmonic, Bäumer) CPO 2019 |
William Bennett : Sextuor piano-cordes
(Naxos) → Joli post-brahmsisme. |
Rimski
Shéhérazade, CzPO, Válek (Supraphon) → Belle tension et timbres fins ! Violoncelles pas très justes dans le III. |
Richard Bennett : Hickox vol.1 Partita,
vieilles danses, mélodies anglaises. → Bien, mais pas du tout le nerf de la nouvelle version John Wilson. |
Mahler 5 Birmingham Oramo |
Rossini – Concerto pour basson –
Accademia d'Archi di Bolzano (Arts) → Pas passionnant. Puis Introduction et vars p clar. mieux (déjà essayé) Puis variations hautbois en ut. Nettement plus raccord avec son style virtuose. |
Vidéos : G&P stanislavski, schmiedt gent, rheingold amsterdam 2014, Pikovaya stanislavski, pikovaya gorchakova met, pikovaya mariinsky tat borodina… |
Pleyel, Concerto pour basson et
symphonies concertantes (CPO) → Sympa, de beaux alliages dans la symphonie avec flûte, hautbois, cor et basson. Moins passionnant sur la durée |
tchaï
lisitsa intégrale (testé aussi deux autres, Dynamic mal captée et
nikova très bonne) Tchaikovsky: Nutcracker arr. pia Taneyev par Michael Nanasakov (testé aussi claudio Colombo et Akira Wakabayashi, excellents également, plus nets) The Nutcracker Suite, 4 Hands – Double Sharp Piano Duo |
Vanhal, concerto en fa pour 2
bassons (+ 2 sinfonie), Umeå Sinfonietta, Saraste (BIS) → Volutes enchâssées qui ressemblent à un duo tiré de Così… Sinfonie peu intéressantes. |
Wieck :
intégrale piano Grützmann (Hänssler) Wieck : intégrale piano CPO (extts) Wieck : intégrale mélodies Fontana CPO (extts) Wieck : intégrale mélodies Naxos Wieck : Maximilian Schmitt et autres Wieck-Mendelssohn-Schindler : Högman (BIS)… quel disque ! |
Vivaldi, Concerto pour basson, Rie
Koyama (lauréate musikwettbewerb 2012), chez Genuin. Avec Pferzhim ChbO, Sebastian Twinkel (Genuin 2013) → Découvertes d'interprètes, de ce concerto précis aussi je crois, très réussi. (et véritable effort baroqueux avec clavecin très présent) |
Wieck :
soirées musicales (extts) sur le piano de Clara, Eugénie Russo. → que le nocturne est une parodie servile de Chopin ! → Impromptu Op.9 sur l'hymne impérial de Haydn « souvenir de Vienne » |
Richard Bennett : Orchestral vol.2,
Concerto for Stan Getz (sax), Symphonie n°2, Serenade, Partita – BBC
Scottish, John Wilson → Peu séduit par le Concerto, en revanche la Partita plus naïve mais généreuse dispense de très belles couleurs |
Fauré
: Requiem Op.48 : Michel Corboz → Lent, avec petits braillards très frémissants, très recueilli. Fauré : Requiem Op.48 : Bonney Hagegård, Boston, Ozawa → Lent, avec petits braillards très frémissants, très recueilli. |
Richard Bennett : Orchestral
vol.1 : Concerto pour marimba, Symphonie n°3, Sinfonietta – BBC
Scottish, John Wilson → Le concerto pour marimba évoque par moment From Me Flows de Takemitsu, avec ses bouts de gammes obstinés, traitemnent original là encore de la forme concertante, et qui s'adapte vraiment au caractère de l'instrument. La minuscule Sinfonietta de moins de dix minutes semble un pastiche (très réussi) des Fêtes des Nocturnes de Debussy ! |
Bruckner 7 mvt I ♦ Furtwängler berlin 42, accélérations organiques ♦ Giulini Vienne : très belles cordes précises, impressionnante filiation avec le dernier schubert ♦ Wand NDR : allant mais un peu large de trait ♦ Beinum : allant, mais surtout lyrique, pas très détaillé ♦ Inbal Tokyo Met : grande courbe lente et superbe ♦ Böhm Vienne : son beaucoup plus clair et nasal que les autres, assez univoque dans la conception ♦ Kabasta : allant, élancé, manque un peu de mystère ♦ masur : très lent, violoncelles pas beaux, belle progression infinie. choral du II un peu lisse (pas d'attaques de cordes) ♦ von Dohnányi Cleveland : bien, peu contrasté ♦ Wand, Berlin : orchestre somptueux, tempo allant, pas énormément de tension ♦ Wand Cologne : là aussi très bien, allant, mais pas un relief phénoménal. ♦ Keizberg Wiener Symphoniker : bel allant et construction organique ♦ Jochum Berlin ♦ Jochum Dresde |
Eriks Ešenvalds Passion and
Resurrection/Rihards Dubra Te Deum → Planant sympa. |
Cherubini
– Médée – Phyllis Treigle, Brewer ChbO, Bart Folse (Newport) → Sur instruments anciens mais assez mou. Ensemble tolérable. |
Juri Tetzlaff: Hänsel und Gretel
(music by E. Humperdinck) (arr. A. Tarkmann) (Helbling 2015) → Un conte avec fond sonore. |
Debussy,
Pelléas, Vienne 2017, Marelli, Altinoglu → Production géniale (les hors scène, Yniold mi-autiste mi-Chérubin…). Et puis Eröd, Schaer, Selig, Keenlyside ! |
Arrangements beeth 1,2,3,4,5;8 Egmont | Beethoven
7, Maximianno Cobra Mozart Requiem, Cobra Schubert 9, Cobra (et samples !) → Là aussi 2x plus lent ! |
Beethoven, Symphonie n°1 pour SQ –
Locrian Ensemble (Guild) → Fonctionne bien, réutilise bien les effets orchestraux Beethoven, Symphonie n°1 pour vents – The Albion Ensemble (Somm) Beethoven, Symphonie n°1 pour orgue (Heywood) – Thomas Heywood (Pro Organo) |
Beethoven,
Symphonie n°3 – Ensemble28, Daniel Grossmann (NEOS) → Acide de tout côtés, mais très vif. |
VERDI / TARKMANN / MUZIO, Verdiana
(Verdi in Arrangements) (Guber, Arte Ensemble de Hanovre) (CPO 2002) → Son aigrelet de l'ensemble (vents et cordes). Musique forcément un peu carrée, donne un côté militaire. → Et après inclut du chant, perd son intérêt – intéressant pour un concert dans une petite salle et à moindre coût, mais au disque, pas vraiment d'intérêt majeur, le chant écrase tout à nouveau… (et chanteuse pas particulièrement extraordinaire) → Dans le Luisa Miller, le son du quatuor geint un peu (malgré la belle qualité de discours. |
Beethoven:
Symphony No. 10 in E-Flat Major (realized and completed by B. Cooper) –
Birmingham, Weller (Chandos) → Très opaque. Beethoven: Symphony No. 10 in E-Flat Major (realized and completed by B. Cooper) – Czech Chamber Philharmonic Orchestra; Bostock, Douglas (ClassicO) → Hautbois qui joue trop bas, ouille. La partition ainsi réalisée n'est vraiment pas exaltante. |
The Ring - Symphonic
(Arr. for Orchestra by Andreas Tarkmann) par Daniel Klajner, Nordwestdeutsche Philharmonie |
Beethoven
– Symphonie n°7 pour ensemble à vent – Les Vents de Montréal (ATMA) → Très chambriste, disjonctions du spectre. Intéressant ! Beethoven – Symphonie n°7 pour octuor à vent – Oslo Kammerakademi (LAWO) → Très symphonique (ces attaques éclatantes de cor !). |
Haydn, Trio Hob. XV:14, Van Swieten
Trio (Brilliant) → Délicieux adagio tout gracieux. (Cordes qui grincent un brin, il doit y avoir mieux, mais l'initiative sur instruments anciens est plaisante.) |
Mozart,
Marche en ré, Sénérade n°3, Sérénade n°13, Harnoncourt → Ni œuvres ni exécution passionnantes. |
The Prodigy, The Fat Of The Land (XL
2012) → Ouille. The Prodigy, Invaders Must Die (XL 2009) → Davantage de la musique de danse, moins sexuée, plus détendue, plus agréable. (Mais tout à fait hors sol pour moi.) |
Mozart,
Sérénades 10,11,12, COE (Teldec) → Saveur… et discours ! Splendide, en particulier la 12 très tendue… |
Mozart,
Sérénade n°10, Wiener Mozart Bläser, Harnoncourt (RCA 1982) → Ça joue faux avec un grain extraordinaire, un entrain terrible et une véritable poésie dans les mouvements lents. Épatant. |
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Mozart,
Sérénade n°10 disco |
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Bruckner 9, esquisses du final, Olso
PO, Talmi (Chandos) Bruckner 9, final version Carragan – Olso PO, Talmi (Chandos) → Belles acidités, belle tension, et ce final est bien beau, dommage de l'ôter, et la VO fonctionne en réalité assez bien ! |
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Bruckner 6, Suisse Romande, Janowski
(Pentatone) → Fines nuances, orchestre un peu opaque, manque de fluidité sur la durée. |
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Bruckner 6, ¶ Wand / Munich PO (Profil) ¶ Wand / Köln RSO (RCA) ¶ Rögner / Berlin RSO (Berlin Classics) |
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Bruckner 2, Wand / Köln RSO (RCA) → Cor solo incroyablement à l'aise ! |
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Bruckner 1, Wand / Köln RSO → Malgré le son (non sans une légère dureté, même si retravaillé par RCA en lui donnant de l'espace très agréable), une merveille élancée et naturelle, la symphonie se déploie sans jamais paraître traîner ou se contempler, un bonbon qui passe comme un songe ! |
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Cherubini – Les Deux Journées –
Beecham → Quelle direction vivifiante, quelle distribution de feu où le moindre second rôle brille par son timbre éclatant et son élocution exemplaire ! Contrairement au studio Spering, les dialogues sont enregistrés, ce qui change tout à l'intelligibilité et au rythme d'ensemble. On saisit enfin la saveur d'une l'œuvre qui a marqué son temps! |
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Bruckner 1 (survol) ¶ Wand / Köln RSO (très allant et convaincant) ¶ Janowski / Romande (pâte sombre) ¶ Venzago / Tapiola (très fin net) ¶ Sawallisch / BayRSO (battements très dramatiques et th B lyrique) ¶ Young / Hambourg (trait de cordes un peu large) |
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Bruckner 7, Ccgbw, Beinum (Music
& Arts) → Très fluide, doux et poétique. Fonctionne très bien. |
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réécoutes œuvres (dans mêmes versions) | réécoutes versions |
bliss enchantress finnie handley (et essayé rudolf schwarz, andrew davis) | Chabrier, Le roi malgré lui, Pidò Lyon (bande France Mu) |
Bowen, symphonie n°2,
BBCPO, Andrew Davis Moeran, Symphony in Gm, Bournemouth, Lloyd-Jones Moeran, Sinfonietta, Bournemouth, DLJ |
Nielsen: Symphonies Nos. 3 & 4, Seattle, Dausgaard |
Gounod, Cinq-Mars, Schirmer | d'Albert, Tiefland : fin du
Prologue versions Janowski, Schmitz, Rudolf Albert (int-1) avec aldenhoff (Walhall) |
R.Strauss, Friedenstag, Sinopoli (partie la paix) | Wagner, Die Meistersinger, Solti I
(Vienne), Decca → Énergie motorique grisante et distribution superlative. |
Lully, thésée, acte I – Legay, Novelli, Lannion, Immler ; Ambronay, Christie (vidéo hors commerce) | Beethoven, Sonates 2 & 3, Say Mahler 5 Stokholm RPO, Oramo Mahler 8, Nézet Philadelphie |
Méhul, Adrien, Vashegyi
(Bru Zane) et en particulier : Méhul, Adrien, II, « Oui, vous voyez mon trouble extrême » |
Cherubini, Médée, Fournillier → Superbe distribution et orchestre vraiment engagé et tempêtueux… Hélas Tamar gâche tout, difficile à supporter, cette pâte épaisse et presque cirée. |
Méhul, Uthal, rousset (Bru Zane) | Beethoven 9 Mackerras Enlightenment (Signum) |
Méhul, Adrien, Vashegyi (Bru Zane) | |
Beethoven: Fidelio, Op. 72 (arr. A.
Tarkmann) (excerpts):German Chamber Philharmonic Wind Soloists (Berlin
Classics) + Nozze + Carmen |
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Dans l'immensité des nouveaux disques à écouter que je n'ai pas mentionnés, il reste beaucoup de choix !
liste nouveautés : œuvres | liste nouveautés : versions | liste nouveautés : rééditions |
Brandl orchestral CPO | Fauré
– Ballades, Nocturnes… Matvievskaya (Artalinna) → La notice est un fascinant guide d'écoute, aussi bien à travers les œuvres qu'à travers la cohérence interne du programme et du jeu de la pianiste – s'autorisant des exclamations admiratives qui, loin d'être de pure forme, permettent d'entrer dans la logique interne de ce récital exigeant. |
DFD Edition Orfeo vol 2 |
Henze – Der Prinz von Homburg – Meister (Capriccio) | tchaikovski ; symphonie n°4 ; pittsburgh, honeck | Rudolf Schock Opera in German, Vol. 1 Rias-Kammerchor Und Rias-Sinfonieorchester |
Kabalevski Préludes – Korstick, CPO | brahms intermezzi sirodeau | Beethoven Symphonies, Pittsburgh,
william Steinberg (DGG) → Réédition volume par volume. |
Górecki:
Art Songs Ewa Guz-Seroka |
Penderecki – Passion selon saint Luc – (BIS) | Tchaikovsky: Violin Concerto in D Major, Op. 35, TH 59 (Live Recording, Lausanne 1973) ; Igor Oistrakh |
The
Harp in the Vienna of Maria Theresa Margret Köll |
beethoven Sonates, Immerseel (Alpha) | Brahms: Piano Concerto No. 1. Op. 15 (Live Recording, Lausanne 1978) ; Claudio Arrau |
Un'Arpa
Straordinaria: Italian Music of the 17th Century for Double Harp Das kleine Kollektiv |
Chopin sonate 3, mazurkas, geniušas | |
Aliotti:
Il trionfo della morte Les Traversées Baroques |
haydn organ concertos ian quinn | |
Caldara:
Works for Cello Josetxu Obregón |
Mendelssohn ; Walpurgisnacht ; Bernius (Carus) | |
Cyrillus
Kreek - The Suspended Harp of Babel Vox Clamantis |
Schumann : Complete Works for pedal
piano or organ Daniel Beckmann |
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Bononcini:
La conversione di Maddalena La Venexiana |
walküre duisburger PO, axxel kober | |
Arde
el Furor Diego Fasolis |
Beethoven Symphonies Malmö SO, Robert Trevino | |
Carl
Philipp Emanuel Bach: Empfindsam New Collegium |
London Calling Amandine Beyer |
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Anna
Clyne: DANCE - Edward Elgar: Cello Concerto Inbal Segev |
Barricades Jean Rondeau |
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Emil
Tabakov: Complete Symphonies, Vol. 5 Bulgarian National Radio Symphony Orchestra |
1892 Reflections albéniz debussy grieg brahms Uta Weyand |
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Nixon: Complete Orchestral Music, Vol. 3 Kodály Philharmonic Orchestra |
rimski shéhérazade oslo v.petrenko | |
Rob Keeley: Orchestral Music Malaga Philharmon | The Happiest Years ; Judith Ingolfsson | |
Skoryk: Complete
Violin Concertos, Vol. 2 Andrej Bielow |
Schumann, Cassadó, Fauré & Rachmaninoff: Works for Cello ; Denis Severin | |
Gál: Recorder &
Piano Works Sabrina Frey |
mahler symphonie 9 ádám fischer | |
Gabriel Prokofiev:
Concerto for Turntables No. 1 & Cello Concerto Ural Philharmonic |
Beethoven: A Chronological Odyssey ; Cyprien Katsaris | |
Roberto Sierra:
Cantares, Loíza & Triple Concierto Cornell University |
Beethoven : The Piano Sonatas (Live) ; Andras Schiff | |
Sleeper's Prayer:
Choral Music from North America Choir of Merton College, Oxford |
Schoenberg: Erwartung, Op. 17 & Pelleas und Melisande, Op. 5 ; Bergen PO, Gardner | |
Will Todd: Lights, Stories, Noise, Dreams, Love and Noodles The Bach Choir | Haydn: String Quartets Op. 76 Nos. 1-3 ; Chiaroscuro Quartet | |
« Atonement » Caput Ensemble | Tchaikovsky: All-Night Vigil & Other Sacred Choral Works ; Latvian Radio Choir | |
Smetana &
Liszt: Piano Works Miroslav Sekera |
J.S. Bach: The Well-Tempered Clavier, Book 1, BWV 846-869 ; Trevor Pinnock | |
Heavenly Songes La Quintina |
Liszt, Schubert & Brahms: Works ; Christopher Park | |
Giovanni Battista
Pergolesi: Stabat Mater, P. 77 Capriola di Gioia |
Beethoven: Complete Piano Sonatas, Vol. 5 ; Konstantin Scherbakov | |
Façades Andrew West (Somm) |
Beethoven: Piano Concertos, Vol. 2 ; Inon Barnatan | |
ichmouratov symphonie chandos | Beethoven: String Trios, Op. 9 Nos. 1-3 ; Trio Boccherini | |
Guastavino: Song Cycles Letizia Calandra |
Composing Beethoven ; Kilian Herold | |
Alessandro Scarlatti: Il Martirio di
Santa Teodosia Les Accents |
Keyboard Variations ; Ewald Demeyere | |
Chinese Dreams Lydia Maria Bader |
R. Schumann: Waldszenen, Nachtstücke & Humoreske ; Zoltan Fejervari | |
menut les îles (HM) | 90 Scriabin Complete Piano Preludes ; Daniel Pereira | |
Nebra Vendado es amor, no es ciego | Beethoven: Complete Works for Fortepiano and Violoncello ; Nicolas Altstaedt | |
Bassoon Concertos -
WEBER, C.M. von / BITSCH, M. / JOLIVET, A. / CRUSELL, B.H. (Plath,
Deutsche Radio Philharmonie, McFall) Label Genuin |
Arion: Voyage of a Slavic Soul ; Natalya Romaniw | |
BYRD, W.: Keyboard Music (William Bird and Japan) (Emi Nakamura) Label le petite dis |
Chroma ; Matthieu Stefanelli | |
AHO, K.: Chamber Music - Prelude, Toccata and Postlude / Lamento / Halla / Violin Sonata (Chamber Music) (J. and P. Kuusisto, Peltonen, Fräki) | Care pupille ; Samuel Marino | |
Carlisle Floyd: Prince of Players ; Keith Phares | Saints inouïs ; Ensemble Scholastica | |
Lindberg: Accused & Two Episodes ; Anu Komsi | Mirabile mysterium: Choral Music for Christmas ; Sächsisches Vocalensemble | |
Melchior Franck: Geistliche Gesäng und Melodeyen ; Cantus Thuringia | Sweet Dreams ; Varduhi Yeritsyan | |
Scharwenka: Chamber Music ; Laurent Albrecht Breuninger | Brahms: Klavierstücke, Op. 76 | Rhapsodies, Op. 79 | Piano Sonata No. 3, Op. 5 ; Peter Orth | |
Bennett: Orchestral Works, Vol. 4 ; BBC Scottish Symphony Orchestra | Intermissions ; Svetozar Ivanov | |
John Pickard: The Gardener of Aleppo & Other Chamber Works ; Gavin D’Costa | Haydn: String Quartets, Op. 20, Volume 2, Nos. 1, 4 & 6 ; Dudok Quartet Amsterdam | |
Penderecki: Concertos, Vol. 8 ; Maciej Frackiewicz | ||
Penderecki: Concertos, Vol. 9 ; Maja Bogdanovic | ||
Pēteris Vasks: Distant Light, Piano Quartet & Summer Dances ; Vadim Gluzman | ||
Paradeis, sonates « Paradiso Plays Paradisi » ; Anna Paradiso | ||
Valls: Missa Regalis ; The Choir of Keble College, Oxford | ||
Augusta Read Thomas: The Auditions | ||
Caleb Burhans: Evensong (Bonus Version) ; The Choir of Trinity Wall Street | ||
They that in Ships to the Sea down go: Music for the Mayflower ; Passamezzo | ||
Steve Elcock: Orchestral Music, Vol. 2 Siberian Symphony Orchestra | ||
Tcherepnin: My Flowering Staff ; Inna Dukach | ||
Bellman: Am I Born, Then I'll Be Living ; Torsten Mossberg | ||
Persichetti: Organ Music ; Tom Winpenny | ||
Zimmermann: Violin Sonatas Nos. 1-3 ; Mathilde Milwidsky |
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Disques et représentations a suscité :
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