À nouveau, brève présentation, communication de mon tableau
d'écoutes commenté, et en texte brut son contenu en corps de notule.
(Je vous renvoie donc au tableau pour la mise en page la plus lisible.)
Le fichier est ici : format
ODS (Open Office) ou
XLS (Microsoft Office).
Que retenir des parutions de février ? (Et de quelques
découvertes personnelles hors actualité.)
Opéra
→ Sacrée surprise de la versatile
Faniska
de
Cherubini ;
→ parution moderne (et réussie) d'
Ô
mon bel inconnu de
Hahn
;
→ coffret Orfeo d'opéras rares (
Don
Giovanni de
Gazzaniga,
Djamileh de
Bizet,
Armida de
Dvořak,
Šarká de
Fibich,
Thérèse de
Massenet,
La Bohème de
Leoncavallo…) dans des versions pas
ultimes mais qui restent abouties ;
→
Dardanus de
Rameau dans une nouvelle version
Vashegyi étonnamment stimulante (peut-être la meilleure parue pour cet
opéra) ;
→
Aida parisienne de
Verdi sur Arte (remarquablement
jouée-chantée, avec Radva Regina) ;
→
Alimelek de
Meyerbeer (certes une déception
quant à l'ambition très limitée de la partition, un peu son
Abu Hassan à lui).
♦ Hors nouveautés, je me suis régalé en
découvrant enfin le Sigurd de
Reyer
intégral (autrement que sur mon piano), sans coupures : grâce à Nancy
(Chaslin, avec notamment Bou en Gunther !), capté sur les genoux et
transmis par un amis.
♦ Et réécouté quelques indémodables classiques personnels : Céphale & Procris de Grétry (van Waas), Léonore de Gaveaux (R. Brown), Les Diamants de la Couronne chef-d'œuvre
de tout Auber (Colomer), L'Aiglon d'Ibert-Honegger (Nagano).
Récitals
Deux disques incluant des cycles de Jake
Heggie qui paraissent à quelques semaines d'intervalle (
Songs from the Violins of Hope,
Songs for Murdered Sisters), peu
après le
cycle statuaire avec Jamie Barton.
Remarquable pot-pourri de
sucreries
tudesques des années 1930, interprétées splendidement (c'est
radieux, mais c'est sobre) Mitterrutzner et Poppen.
Sacré
Motets funèbres de
LULLY
dans la luxueuse interprétation de Fuget, essayant une tension
installée dans un fondu orchestral. (Réécoute dans la foulée de
García-Alarcón, dont le caractère expansif, déclamatoire et contrasté
me séduit considérablement plus.)
Aussi réécouté le
Requiem de
Foulds et la deuxième
Missa Solemnis de
Cherubini (par Rilling), deux
petites merveilles de l'art sacré.
Orchestral
Tout le monde a loué avec raison la
Neuvième
de
Beethoven
par Pittsburgh & Honeck. Parution également sur la chaîne YouTube
de la Radio de Francfort de la version originale (deux fois plus
longue) de la
Tragédie de Salomé
de
Schmitt, chaleureusement
exécutée par Altinoglu.
Hors nouveautés, je me suis plongé dans la
Symphonie en fa dièse de
Pejačević, compositrice qui sait
charpenter un discours, petite merveille. Et puis je me suis émerveillé
de l'art de Hannu
Lintu
que je connaissais mal (aussi bien dans
Vieuxtemps que dans
Sibelius), j'ai totalement réévalué
les
Nielsen de Kuchar (en
réalité très vivants et d'une très bonne finition), et ai découvert
quelques versions marquantes de
Tapiola (A.
Davis & Bergen, Lintu & Radio Finlandaise, Rosbaud &
Berlin…).
Et quelques réécoutes de bijoux :
Beethoven 9 par Mackerras et l'Age
of Enlightenment (on ne fait pas plus net et ardent),
Nielsen
par Jensen (première intégrale enregistrée, mais d'une ardeur et d'une
fermeté d'exécution qu'on n'atteint à nouveau que dans les versions les
plus récentes !), les 3 symphonies de
Madetoja,
Älven (« Le Fleuve ») d'
Atterberg (pendant à l'
Alpestre de R. Strauss), et la
grisante monographie
Cecil Coles,
pleine de beautés subtiles et très diverses.
Chambre
Simples et beaux Quatuors de
Karnavičius.
Parution d'un trio avec piano de
Pejačević,
pas très marquant en soi, mais l'occasion d'aller retrouver dans le
fonds CPO son Quintette avec piano et son Quatuor piano-cordes, des
merveilles qui ne sonnent en rien galants / mélodiques / limités au
divertissement de salon ; de la musique formellement ambitieuse,
quoique généreuse mélodiquement. Bijoux.
Autres belles publications, une nouvelle version du
Quintette avec hautbois de
Dubois (avec Triendl – un peu
sérieuse, mais réussie) et une anthologie Santiago de
Murcia qui étonne par son choix de
pousser l'aspect « improvisé », paraissant réalisé au débotté comme une
séance de flamenco.
Hors nouveautés, plongée dans les sonates pour deux
violons, originales et denses, de
Leclair
(
car…) et dans le cycle du
Rosaire de
Biber
par Manze & Egarr, version musicologiquement respectueuse, mais
très confortable, sans recherches extrêmes sur le son, et
remarquablement phrasée. Très confortable quand on n'est pas d'emblée
dans son univers parmi la musique instrumentale baroque d'Europe
centrale.
Le fichier est ici : format
ODS (Open Office) ou
XLS (Microsoft Office). J'espère qu'il vous sera
lisible et utile.
La légende
Du vert au violet, mes recommandations…
→ * Vert : réussi !
→ ** Bleu : jalon considérable.
→ *** Violet : écoute capitale.
→ ¤ Gris : pas convaincu.
(Les disques sans indication particulière sont à mon sens de très bons
disques, simplement pas nécessairement prioritaires au sein de la
profusion de l'offre.)
Liste brute :
Nouveautés : œuvres
**
HEGGIE, J.: Songs for
Murdered Sisters (J. Hopkins, J. Heggie)
→ En cours d'écoute.
**
KARNAVIČIUS, J.: String
Quartets Nos. 1 and 2 (Vilnius String Quartet) (Ondine 2021)
→ De la tonalité très stable, mais remarquablement écrite, un peu la
suite logique des quatuors de Stenhammar. Je ne sais si ça conservera
sa fraîcheur à la réécoute, mais grisant (et très accessible) à la
découverte ! (1913-1917)
→ Le Quatuor de Vilnius se montre assez fulgurant ici – et
généreusement capté.
**
Cherubini – Faniska – K.
Adam, Poznan PO, Borowicz (DUX 2021)
→ L'œuvre débute comme de l'opéra belcantiste, avec ses rigidités… mais
du Cherubini, donc un sens véritable de la déclamation (incluant grands
ensembles et mélodrame !), des chœurs très marquants et personnels
(le renforcement des cors dans « Di queste selve » !), des
efforts d'orchestration patents… Et quand on arrive au final de l'acte
I, qui évoque très fortement Fidelio (Faniska a été commandée en 1805,
l'année de la première représentation du Beethoven), on se dit qu'on
n'a pas commis beaucoup d'opéra italien aussi personnel, composite et
exaltant que celui-ci, puisant à toutes les inspirations nationales
simultanément ! Les cavatines belcantistes, la grande
déclamation à la française, le soin tout germanique de l'orchestration
et de la matière musicale pure (l'Introduction du II !) …
→ Comme toujours chez Dux ou avec Borowicz, interprétation pleine de
style et de vie, au plus haut niveau. (DUX est l'un des meilleurs
labels au monde, peut-être même celui dont la qualité, aussi bien des
œuvres retenues que de l'exécution, n'est jamais prise en défaut).
*
Thalberg – L'art du
chant appliqué au piano, Op. 70 – Paul Wee (BIS 2021)
→ Belle initiative de graver plutôt l'ensemble que des morceaux choisis
comme souvent. Beau son de piano bien timbré et lyrique.
→ Thalberg, ici comme ailleurs, fait plutôt dans la transcription
littérale : les mélodies sont utilisées en entier, les répétitions
de l'original respectées, un thème accompagné reste un thème
accompagné, il ne faut pas du tout en attendre les mutations opérées
par Liszt. Dans ce cadre, c'est bien écrit pour le piano et tout à fait
plaisant à entendre – mais écouter ça au disque quand on peut avoir les
opéras entiers (ou quelquefois des arrangements originaux), ça paraît
moins indispensable que lorsque c'était le sel moyen de découvrir ou de
faire écho à une soirée.
[Par ailleurs, quand on peut jouer pour soi les réductions piano de ces
opéras, le bénéfice d'écouter quelqu'un d'autre jouer les réductions de
Thalberg n'a pas un intérêt incommensurable.]
*
PEJAČEVIĆ – Trio en ut –
trioW (Stefan Welsch, Ingrid Wendel, Katharina Wimmer) (Naxos 2020)
(tiré du disque « Unerhörte Schätze, Musik von
Komponistinnen », pas encore écouté)
→ Très vivant postromantisme, très réussi. Mais il faut surtout
découvrir le Quatuor avec piano (et le Quintette) chez CPO !
***
Schmitt – La Tragédie de
Salomé, version complète originale – Radio Francfort, Altinoglu (YT
HRSO)
→ Version pour petit orchestre, qui contient deux fois plus de musique
(notamment tout le liant dramatique entre les danses). Œuvre majeure,
interprétée ici avec chaleur et couleur.
(Au disque, on n'a que la belle version Davin chez Marco Polo, mais
avec le moins chatoyant Philharmonique de Rhénanie-Palatinat).
https://www.youtube.com/watch?v=fmRCZQ2vID4
Biber, Bernhard, JM Nicolai, Fux –
Requiem, motets, Sonates – Vox Luminis, Freiburg Baroque Consort,
Meunier (Alpha 2021)
→ Cordes rares et très étroites, ce n'est pas fabuleusement chaleureux
à écouter, pour mon goût. Le contraste avec le beau chœur (pour autant
pas dans son meilleur répertoire / jour) est un peu frustrant.
*
Eklund: Symphony No.
3,
"Sinfonia rustica", 5 « Quadri », 11
« Piccola » –Norrköping SO, H. Bäumer (CPO 2020)
→ 3 : Postromantisme sombre, quelque part entre entre les aplats
simples de Schjelderup, les bizarres tintements de la Sixième de
Nielsen, les menaces de Chostakovitch (on y entend très clairement le
début et la fin de la Cinquième…). Il ne faut pas s'attendre à du
pastoralisme ici
→ 5 : Sensiblement même esprit (avec des bouts de la folie
d'Hérode chez R. Strauss, mêmes lignes ascendantes bancales de
trompettes folles ).
Alfano – Risurrezione –
(Dynamic)
→ Opéra vraiment peu exaltant, bâti de façon très prévisible, peu de
contrastes ni de couleurs orchestrales. Quand on compare aux symphonies
(et encore davantage à la musique de chambre d'Alfano), tout ceci
paraît particulièrement incompréhensible.
→ Sans avoir jamais été convaincu qu'il s'agissait d'un chef-d'œuvre,
je trouve cette dernière version, quoique très bien chantée,
particulièrement peu colorée orchestralement.
Respighi – transcriptions de
Bach (Prélude & Fugue, Passacaille & Fugue en utm, Chorals) et
Rachmaninov (Études-tableaux) – OPR Liège, Neschling (BIS 2021)
→ Pas très subtilement orchestré, orchestre pas splendide non plus…
mais le Choral du Veilleur fonctionne très bien.
**
Hahn – Ô mon bel inconnu –
Gens, Dubruque, Dolié ; ON Avignon-Provence, Samuel Jean (Bru Zane
2021)
→ Interprétation orchestrale pleine de d'élan, naturel général des
interactions, prise de son extrêmement confortable… une œuvre-légère
délicieuse qui fonctionne parfaitement ici, ravivée avec esprit.
→ Belles voix pas complètement idéales : l'émission de Gens paraît
vraiment molle pour le registre comique, Dubruque n'a pas
énormément de séduction timbrale, Dolié couvre toujours beaucoup trop
(toutes les voyelles sont modifiées, fermées, le timbre
artificiellement assombri) – pour autant, c'est lui qui manifeste le
plus de sensibilité dans l'incarnation de son texte, très réussie.
*
MEYERBEER : Wirth und Gast,
oder Aus Scherz Ernst [Opera] (Alimelek) (Kobow, Woldt, Stallmeister,
Württembergische Philharmonie Reutlingen, Rudner) (Sterling 2021)
→ Un nouveau Meyerbeer en allemand, comme on n'en entend guère, par une
superbe équipe (Reutlingen !) et le librettiste du
Vampyr !
→ Sympathique Singspiel (dont l'ambiance a quelque chose d'une
Zauberflöte ou d'un Oberon de Weber qui aurait entendu Rossini et
Boïeldieu). C'est agréable, mais rien à voir, jusque dans la langue
proprement musicale (les harmonies, les rythmes, l'orchestration, les
mélodies, la prosodie…) avec ce qu'il produit pour l'Italie (qui est
moins bien) et pour la France (qui est infiniment plus personnel).
Nouveautés : versions
*
Liszt – Réminiscences de
Norma
(+ Sonate en si + Sonnets des Années de Pélerinage, non écoutes) –
Grosvenor (Decca 2021)
→ Très ferme toucher, traits très bien articulés… Capté avec un peu de
dureté. Manque un peu de couleur pour mon goût. La maîtrise technique
fait toutefois la différence dans le final, absolument flamboyant, où
l'abondance de traits ne rallentit en rien l'énonciation de la mélodie
du bûcher. Bravo.
***
Tauber, Hans May, Carste,
Grothe, Ernst Fischer, Winkler, Cottrau, Stolz, Sieczynski, Kalman, De
Curtis, Ralph Erwin, Spolianski, Karl Böhm, Marini, Tosti, Capua –
« Heut' ist der schönste Tag - Tenor
Hits of the 1930s » –
Martin Mitterrutzner,
German Radio Saarbrücken-Kaiserslautern Philharmonic.
C. Poppen (SWR Classic 2021)
→ Sobre (malgré tout) accompagnement de l'excellent Poppen, et voix
splendide de cet élégant ténor ferme, plutôt léger mais assez glorieux,
ne négligeant pas l'art (sacrilège) du fading ! Superbe
album dans ce genre, si l'on n'a pas peur du sirop (moi un peu, on se
lasse vite).
*
Weber – Der Freischütz
(extraits !) – van Oostrum, Barbeyrac, Baykov ; Skerath,
Immler ; Insula Orchestra, Équilbey (Erato)
→ Quelle étrange chose, un disque de 80 minutes qui ne contient que les
moments de bravoure (ouverture, pantomime de la fonderie, airs), pas de
dialogues et très peu d'ensembles… mais complété par un DVD
documentaire sur la production. Pourquoi faire ?
→ Dommage, production très réussie (incluant la magie, très adéquate
ici), couleurs superbes (et individualités musiciennes !) de
l'orchestre sur instruments, très beau plateau (Agathe en particulier).
Cela méritait une diffusion de l'intégrale…
*
MURCIA, S. de: Baroque
Guitar Music (Entre dos almas) (Stefano Maiorana) (Arcana 2021)
→ Jeu très généreux et mélismatique, évoquant davantage une
improvisation de flamenco. Accord surprenant (quel tempérament utilisé
?), jeux de distorsion, bruits de caisse…
**
Verdi – Aida –
Radvanovsky, Kaufmann, Tézier ; Opéra de Paris, Mariotti (Arte
Concert 2021)
→ Amants absolument merveilleux, souples et nuancés tout en restant
glorieux. Orchestre très bien mis en valeur par Mariotti. Entourage
impeccable. Un plaisir.
**
Rameau – Dardanus version
de 1744 – Wanroij, Santon, Dubois, Christoyannis, Dolié ; Orfeo O,
Vashegyi (Glossa 2021)
→ Vocalement, vraiment pas ce que je voudrais entendre ici (Dolié
outrageusement couvert, Christoyannis en petite forme, peut-être à
cause de la tessiture basse du rôle), à l'exception de Dubois qui, avec
son timbre grêle et perçant, rayonne à sa façon.
→ Mais l'excellente surprise vient de Vashegyi qui, malgré des couleurs
un peu grises, insuffle une véritable animation, même aux récitatifs
plus convenus et aux airs longs. Contrairement à ses autres Rameau et
aux pastorales un peu dénervées qu'il a faites ces dernières années, un
véritable sens dramatique se déploie. Peut-être bien la meilleure
version de Dardanus à ce jour, si l'on considère l'effet
d'ensemble !
**
Beethoven – Symphonie n°9 –
Pittsburgh SO, Honeck (Reference Classics 2021)
→ Très allégé et informé, extrêmement vif dans le premier mouvement,
interprétation très tendue, pleine de détails d'orchestration,
d'explosions, de fièvre ! Du vrai Beethoven.
→ Le final est très beau, mais m'accroche moins, trop de timbre, de
maîtrise peut-être.
*
LULLY – Dies
iræ, De Profundis, O Lachrymae – Les Épopées, Fuget (Château de
Versailles)
→ Captation également disponible en vidéo chez Arte. → Son très profond
d'un vaste orchestre, solistes ***** (Lefilliâtre, Auvity, Goubioud,
Mauillon, Arnould, Brès…). Sur le choix esthétique, un peu difficile de
passer après les mêmes motets l'an dernier par Millenium Orchestra et
García Alarcón : chez Fuget tout est très fondu (et poisse un
brin, acoustique de la Chapelle Royale aidant), là où la respiration,
la discontinuité, l'éclat, la déclamation triomphante prévalaient de
façon saisissante chez Alarcón (de loin le plus beau disque de grands
motets de LULLY, il faut dire – qui avait marqué le millésime 2020).
→ La vidéo, très bien filmée, apporte un supplément en voyant tout ce
monde frémis à l'unisson !
Nouveautés : rééditions
**
Gazzaniga (DG),
Bizet (Djamileh),
Dvořák (Armida),
Fibich (Šarká),
Massenet (Thérèse),
Leoncavallo (La Bohème) –
« Opera Rarities » – (Orfeo)
→ Coffret contenant ces œuvres intégrales (passionnantes) dans de
belles versions (pas les meilleures, certes). Il doit cependant manquer
les livrets, certains se trouvent en ligne (mais pas sûr pour La Bohème
et à peu près sûr que non, hors monolingue, pour Armida.
Autres nouvelles écoutes : œuvres
**
PEJACEVIC, D.: Symphony in
F-Sharp Minor, Op. 41 / Phantasie concertante (Banfield,
Rheinland-Pfalz State Philharmonic, Rasilainen)
→ Symphonie expansive et persuasive, riche ! Pas du tout une
musique galante.
*
VIEUXTEMPS, H.: Violin Concerto No.
4 (Hahn, Bremen Deutsche Kammerphilharmonie, P. Järvi) (DGG 2015)
→ Final exceptionnellement virtuose. Un peu plus superficiel
musicalement aussi, trouvé-je.
***
Pejačević – Quintette piano-cordes,
Quatuor en ut, Quatuor piano-cordes – Sine Nomine SQ, Triendl
(CPO 2012)
→ Quintette : Belles modulations, beau lyrisme du mouvement lent,
dernier mouvement virevoltant ! Postromantisme enrichi de
recherches début XXe chez cette compositrice croate.
→ Beau quatuor à cordes apollinien.
→ Quatuor piano-cordes : très marqué par Debussy et Fauré, une
petite merveille très frémissante et prenante, à rapprocher par exemple
de ceux de Chausson et Fauré (n°1).
→ Cordes du Sine Nomine pas fabuleuses (manquent vraiment de fermeté et
de mordant, grincent un peu).
***
Reyer
– Sigurd (version intégrale) – Bou ; Opéra National de Lorraine
Nancy, Chaslin (bande pirate sur les genoux)
→ Première présentation de l'œuvre sans coupures !
*
Cherubini:
Mass in A Major de 1825 pour le Couronnement de Charles X – Cologne
Radio Chorus; Cappella Coloniensis; , Gabriele Ferro (Capriccio)
*
Emilie
Mayer – Quatuor piano-cordes –
Mariani PiaQ (CPO 2017)
→ Chouette. Manque quand même d'un petit quelque chose de marquant.
*
Foulds – Le cabaret Overture //
Pasquinades symphoniques // April-England // Hellas // 3 Mantras – LPO,
Wordsworth (Lyrita 2006)
→ Des choses sympathiques, mais globalement surtout marquant du côté
des Mantras.
Rangström – Symphonies n°3
& 4 – Norrköping SO, Mikhaïl Jurowski (CPO)
→ La 3 : sombre ostinato et structure simple favorisant la mélodie
simple, je pense à Libertas venit de Hendrik Andriessen, petite
merveille… mais en moins prégnant.
→ La 4 : là encore de grands aplats pas très complexes
structurellement malgré une harmonie travaillée. Pas totalement séduit
par cette alternance de blocs en pleins et en creux, un brin sommaire
(et en tout cas, dans ses effets de contraste, peu propice au disque).
*
Rangström – Intermezzo Drammatico –
Norrköping SO, Mikhaïl Jurowski (CPO)
→ Simple mais persuasif et personnel. Par moment un côté danses de
Salomé chez Schmitt…
FOULDS, J.: Dynamic Triptych /
April England / April England / The Song of Ram Dass (Donohoe, City of
Birmingham Symphony, Oramo)
→ Aimable, galant, moins nourrissant que l'autre monographie.
**
LECLAIR, J.-M.: Sonatas for 2
Violins (Complete) - Opp. 3 and 12 (Ewer, LaMotte) (Dorian Sono Luminus
2014)
→ L'opus 3 n°1 est celui qui figure, sur la gravure-portrait de Leclair
tirée d'un pastel… Après avoir passé en revue ses partitions, j'ai fini
par trouver l'extrait assez substantiel qui apparaissait dans ses mains…
→ Ce n'est pas la seule raison pour laquelle écouter ces duos qui font
figure de sonates en trio sans basse continue !
LECLAIR, J.-M.: Sonatas for 2 Violins, Op. 3, Nos. 1-6 (Hoebig,
Stobbe) (Analekta 2018)
→ Un peu lourd.
*
Rangström – Symphonie n°1 –
Norrköping SO, MIkhaïl Jurowski
**
FOULDS,
J.: 3 Mantras / Mirage / Lyra Celtica / Apotheosis (City of Birmingham
Symphony, Oramo)
→ Très varié et réussi. Les Mantras en particulier, ou la Lyra qui
inclut un soprano sans texte. Même la concertante (avec violon)
Apotheosis me touche beaucoup (l'élan majestueux au centre de son
Andante !).
***
Foulds – World Requiem –
BBC SO, Botstein (Chandos)
→ Très varié et expansif, remarquable écho (moins idiosyncrasique,
certes) au War Requiem.
Autres nouvelles écoutes : interprétations
** Cherubini – Missa solemnis n°2 en ré mineur – Rilling (Hänssler)
→ Très bel ensemble remarquablement écrit, comparable au style de ses
requiems (riches en prosodie, travaillés sur la déclamation et au
besoin le contrepoint), mais avec des solistes très bien mis en valeur.
Le tout joué avec la rondeur et la rhétorique dramatique formidable de
Riling.
* Meyerbeer – « Meyerbeer in France » – Thébault, Pruvot,
Sofia PO, Talpain (Brilliant 2016)
→ Très beau disque (cette précision d'articulation orchestrale dans du
Meyerbeer, c'est pas tous les jours !). Pruvot magnifique, Thébault
plus problématique (timbre peu dense, aigus un peu criaillés).
→ Les extraits choisis sont pour large part de l'ordre décoratif, pas
nécessairement le meilleur du compositeur, mais joli voyage néanmoins,
atypique !:
*
Leroy Anderson, Typewriter
Concerto
→ Dans le style Wolf-Ferrari…
*
Vieuxtemps: Violin
Concerto No. 5 in A Minor, Op. 37, "Gretry": – Corey Cerovsek ;
Lausanne Chamber Orchestra : Lintu, Hannu (Claves 2008)
→ L'Adagio cite le duo d'amour Isabelle-Alonze de l'acte II ?
D'où le nom ?
→ Superbe version pleine de vie.
*
Sibelius 5, Radio
Finlandaise, Lintu (DVD)
→ Très beau, remarquable progression, mais quelques moments qui
manquent d'angle, d'ampleur, de relance épique – en particulier les
appels de cor du dernier mouvement, étrangement allentis et lissés, ce
qui ne manque pas de grâce, mais un peu d'apothéose comme ce l'est
usuellement… Néanmoins, splendide final sur le bout des pieds, très
étonnant.
*
BIBER – Sonates du Rosaire –
Manze, Egarr (HM 2004)
→ Superbement phrasé, version HIP sans trop d'acidité / aridité, assez
confortable pour moi qui ne suis pas toujours à l'aise avec cette
ensemble monumental que j'ai peut-être tort d'écouter d'une traite…
Variations et traits de virtuosité (écrits par Biber) impressionnants.
→ La Présentation au Temple, le jeune Jésus préchant, le Christ au
Pilier, Crucifixion me touchent tout particulièrement… Version ou
maturation de ma part, l'impression d'enfin accéder à l'œuvre !
***
Sibelius: Tapiola –
Radio Finlandaise, Berlin, Rosbaud (Ondine)
*
Sibelius: Tapiola –
Radio Finlandaise, Lintu (Ondine)
*
Williams – Star Wars
VII – CD de la BO
→ La qualité a bien baissé. Hors le thème de Rey, très réussi, vraiment
de la tapisserie sage et de la fanfare pétaradante. Dommage, quelle
distance avec l'art consommé des IV et V.
CHERUBINI, L.: Mass No. 2,
"Messe Solennelle" en ré mineur (Wiebe, Jungwirth, Orrego, Friedrich,
Munich Motet Choir, Munich Symphony, Zobeley)
**
Sibelius: Tapiola, Op.
112 – Royal Stockholm Philharmonic Orchestra; Davis, Andrew (Finlandia)
→ Très belle surprise, très belle couleur. Toujours un peu
extérieur à l'œuvre répétitive et très cordée.
**
Nielsen – Symphonie n°2 –
Janáček PO Ostrava, Kuchar (Brilliant)
→ En réalité vraiment très bien, nerveux, belle finition, j'avais
beaucoup sous-estimé cette intégrale je crois.
Nielsen – Symphonie n°1 – Stockholm RPO, Tor Mann (fin 40s début
50s)
→ Pas en place, orchestre dépareillé, tout le monde joue comme il peut
cette musique hautement inusuelle, sous l'étiquette « Nielsen's
Prophet in Sweden »… Je ne suis pas sûr de détester complètement
(quelle typicité des bois, tout de même !), mais c'est clairement très
loin des standards professionnels qu'on attend désormais (voire des
bons amateurs d'aujourd'hui…).
*
Sibelius – Symphonie n°7,
Tapiola – Atlanta SO, Spano (ASO Media)
→ Étonnante lecture frontale et voluptueuse, avec un sens dramatique
primaire, un côté verdien – qui rappelle l'énergie communicative de ses
incroyables récentes symphonies de Bruch. Dans Sibelius, c'est exotique
mais pas du tout inopérant.
*
Sibelius – Symphonie n°5 –
Berliner Philharmoniker, Rattle (Berliner Philharmoniker)
→ Très vivant. Un excellent souvenir de la version vidéo (assez
ultime), assez étonné par les timbres plus étroits ici (cordes
délibérément sèches, mais trompettes un peu nasillardes, étonnant).
Bois toujours aussi vertigineux.
+ final Maazel Pittsburgh, Karajan Philharmonia, Karajan Berlin,
Bernstein Vienne
*
Sibelius – Symphonie n°4 –
Berliner Philharmoniker, Rattle (Berliner Philharmoniker)
→ Étrangement, je ressens un petit manque de soyeux des cordes ici.
Mais l'ascétisme, la transparence, les couleurs, sont magnifiques.
*
Sibelius – Symphonie n°7,
Océanides, Symphonie n°5 – LSO, C. Davis (LSO Live)
→ Tiré de la troisième intégrale de Colin Davis, la seconde avec le
LSO.
→ La Septième, malgré des cuivres un peu massifs par endroit, se
distingue par sa remarquable suspension et sa cinétique permanente. Son
large, typiquement du dernier Davis. La Cinquième manque un peu de
folklore à mon gré, évidemment, mais sans comparaison avec ses deux
précédentes intégrales plutôt conformistes et ternes.
*
Sibelius – Symphonie n°6 –
Berliner Philharmoniker, Rattle (Berliner Philharmoniker)
→ Cordes droites, peu vibrées, étonnant début très résonant quoique
soyeux. Manque un peu de tension sur la durée pour moi, j'en avais un
meilleur souvenir (d'après la version vidéo : je découvre sa
déclinaison CD).
Sibelius – Symphonies n°3 –
Stockholm RPO, Ashkenazy (Exton)
→ Oh, un peu décevant ici, niveau plus juste de l'orchestre que ce
qu'il est habituellement, ou que la concurrence.
Sibelius – Symphonies n°2,3 +
Night Ride & Sunrise – Radio Finlandaise, Saraste (RCA)
→ Intégrale de studio antérieure à l'intégrale Finlandia, elle vient
d'être rééditée après une longue indisponibilité.
→ Autant je trouvais la version Finlandia structurellement singulière,
exaltant les transitions en une sorte de nuage permanent (plutôt que
d'appuyer sur la mélodie), autant je trouve cette lecture beaucoup plus
traditionnelle et assez peu grisante : comme pour Salonen, les
timbres captés par RCA paraissent vraiment mats et sans résonance. À
côté de l'explosion des couleurs dans les grandes versions récentes
(Oramo, Rattle, Storgårds…), c'est un peu frustrant, et en tout cas pas
vraiment indispensable.
*
Lully – Dies iræ, Te Deaum –
Allabastrina, E. Sartori (Brilliant)
→ Spectre sonore à l'italienne (peu de corps dans les parties
intermédiaires, respiration du spectre), qui fonctionne très bien, avec
beaucoup d'élan et de solennité.
Réécoutes : œuvres
** Kreutzer – La mort d'Abel –
Droy, Bou, Pruvot ; Les Agrémens, van Waas (Singulares 2012)
→ trissé
***
Coles – Fra Giacomo…
***
HONEGGER, A. /
IBERT, J.: Aiglon (L') [Operetta]
(Gillet, Barrard, E. Dupuis, Guilmette, Lemieux, Sly, Montréal
Symphony, Kent Nagano) (Decca 2016)
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Foulds – World Requiem –
Charbonnet, Wyn-Rodgers, Skelton, Finley ; Hickox (Chandos)
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Auber – Les Diamants de la
Couronne – Colomer (Mandala)
→ Sommet du livret haletant (merci Scribe) et d'une musique
divertissante pourtant pleine de modulations, d'ensembles travaillés,
de surprises… Un des plus beaux opéras comiques jamais écrits.
(Peut-être même le plus beau en langue française…) Distribution
fabuleuse et orchestre audiblement passionné. Mise en scène tradi
pleine de vie.
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Gaveaux – Léonore ou
l'amour conjugal – Mc Laren, Richer, Côté, Lavoie ; Opéra
Lafayette, Ryan Brown (bande-son du DVD Naxos 2019)
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Grétry – Céphale &
Procris (actes I & II) – van Waas (Ricercar)
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Madetoja – Symphonies 1
& 3 + Suite Okon Fuoko – Helsinki PO, Storgårds (Ondine)
→ Bissé.
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Madetoja – Symphonie n°2 –
Helsinki PO, Storgårds (Ondine)
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Atterberg – älven –
Hanovre, rasilainen (CPO)
Réécoutes : versions
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Rameau – Dardanus –
Edda-Pierre, Gautier, van Dam, Soyer ; Leppard (Erato)
*
Rameau – Dardanus – Arquez,
Richter, Buet, Fernandes, Devieilhe, De Negri ; Pygmalion, Pichon
(Alpha)
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Beethoven – Symphonie n°9
– Enlightenment Mackerras (Signum)
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Sibelius – Symphonie n°5 –
NZSO, Inkinen (Naxos)
→ Vraiment une très belle exécution, le meilleur volume de cette
excellente intégrale. Dernier mouvement très réussi (à part la perte de
tension à la fin du mouvement), premier mouvement doté de très belles
couleurs et de très beaux équilibres, même si certains accompagnements
paraissent un peu plats et certaines syncopes un peu inconfortables.
*
Nielsen – Symphonie n°3 –
Ireland NSO, Leaper (Naxos 1995)
→ Intégrale que j'adore, parmi les moins luxueuses orchestralement,
mais d'un esprit et d'une tension assez fous, parmi les meilleurs. Pas
à son sommet dans la Troisième plus étale, qui appelle davantage la
volupté sonore, mais toujours ces merveilleuses qualité.
Nielsen – Symphonie n°3 –
BBCPO, Storgårds (Chandos)
→ Contrairement à son Sibelius, je trouve leur Nielsen beau mais assez
froid, cherchant plus la maîtrise et la chatoyance que l'esprit. Même
un peu frustré par cette Troisième.
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Nielsen – Symphonie n°1 –
Radio Danoise, Jensen (Naxos, remastering 1952)
→ Splendide restauration pour une version remarquablement maîtrisée, au
trait fin et nerveux, bâtie avec grande clarté et sens des
progressions, pourvue de belles couleurs… parmi les plus convaincantes
de la discographie, malgré son âge vénérable (sachant que les
propositions réellement satisfaisantes pour Nielsen sont presques
toutes arrivées à partir de la fin des années 90…).
→ Je n'en avais pas du tout un souvenir aussi enthousiaste !
Nielsen – Symphonie n°1 – LSO,
Ole Schmidt
→ Bien, mais vraiment en deçà du potentiel de cette musique.
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LULLY –
Dies iræ, De Profundis, Te Deum – Junker, Wanroij, Auvity, Lenaerts,
Buet ; Millenium O, Alarcón (Alpha 2019)
Autres nouvelles parutions à écouter
→ GRAUPNER, C.: Easter Cantatas (Jerlitschka, S. Hübner, J. Hill,
Capella Vocalis Boys Choir, Pulchra Musica Baroque Orchestra, Bonath)
→ Schulhoff Intégrale des Lieder. Sunhae Im, soprano ; Tanja Ariane
Baumgartner, mezzo-soprano ; Hans Christoph Begemann, baryton ; Britta
Stallmeister, soprano; Klaus Simon, piano ; Delphine Roche, flute ;
Myvanwy Ella Penny, violon ; Filomena Felley, alto ; Philipp Schiemenz,
violoncelle .
→ clarinette copland bernstein rozsa orchid
→ étienne richard fabien armengaud
→ Jake Heggie: Songs for Murdered Sisters Joshua Hopkins
→ HEISE, P.A.: Drot og marsk (Royal Danish Opera Chorus and Orchestra,
Schønwandt)
→ frid quintet
→ beethoven aquileia
→ breath angels
→ Stanchinsky: Piano Works Peter Jablonski
→ Antti Auvinen & Sampo Haapamäki: Choral Works Helsinki Chamber
Choir
→ Michael Jarrell: Orchestral Works Tabea Zimmermann
→ John Mayer & Jonathan Mayer: Orchestral Works Sasha Rozhdestvens
→ kontski piano sonatas anna parkita
→ daniel jones symphs 3 5 lyrita thomson
→ Bergson: Orchestral Works Jonathan Plowright
→ vlagiderov cctos
→ Holmboe quats vol. 1 nightingale SQ
→ carte postale royaumont bunel
→ tempesta di passaggio : solo pour cornetto
→ gál 'hidden treasures' lieder inédits immler deutsch
→ british music strings I pforzheim
→ schnittke daniel hope
→ kalafati piano
→ respighi transcriptions
→ eccles semele
→ maconchy , lefanu, swayne « relationships » violon piano
→ alex freemann, requiem (BIS)
→ Cesti, La Dori
→ hasse enea in caonia
→ ruders, nørgård, violoncelle solo
→ Grigory Krein piano
→ F.G. Scott piano
→ worgan harpsichord julian perkis chez toccata
→ Goldmark vol 2, mokranjac piano, the laundy grondahl legacy, graun
orchestral, trattamento dell'harmonia, platti chamber, marx mosè
→ farkas chamber, braga santos, chamber 3, telemann christmas cantatas
CPO, jenner piano
→ Johan Nepomuk David : intégrale des trios à cordes (David-Trio), chez
CPO.
→ fra diavolo strade napoli
→ Schulhoff Flammen very vermillion billy
→ stikhina salomé https://www.youtube.com/watch?v=YU0jlgd9Pas
→ clair-obscur piau
→ kopatchinskaja (plaisir illuminés)
→ ballades vinnitskaya
→ fanciulla foster
→ musicalische exequien
→ haydn 76 chiaroscuro
→ buxtehude par Les Timbres
→ locatelli concertos violon gringolts helsinki baroque
→ catoire chambre & concerto, triendl
→ messiaen 20 regards chen
→ beethoven solemnis jacobs
→ ariadne botha schmeckebecher
→ telemann ouvertures, orfeo barockorchester
→ telemann concerti camerata köln
→ josquin 7e livre, visse
→ weinberg 2,5,6 arcadia SQ
→ nouvel an 2021 muti
→ bagatelles beethoven feltsman
→ boffard beethoven berg boulez
→ krieger 12 sonates en trio
→ pettersson symph 12 lindberg
Projets d'écoutes ou réécoutes pour les semaines à venir
tout DUX, tout CPO
Jēkabs Jančevskis - Chœurs
Mäntyjärvi - Chœurs
Foulds - Quatuors
SEHS
heggie violins of hope
pejavevic symph réécoute
vieuxtemps cctos vcl CPO
vieuxtemps cctos vln davin
nielsen jensen
nielsen kuchar
nielsen bernstein
« Flury. Son quatuor No. 5 est bien ficelé dans une optique assez
traditionnelle, le No. 6 possède un II d'une grande mélancolie et
déploie un cœur suspendu dans le III à fondre. Le No. 7 est peut-être
le plus intéressant, qui démarre en fugue à quatre voix avant de virer
à une pièce romantique tout en pizzicatti. Ces deux derniers sont
couplés avec une suite pour orchestre à cordes assez déconcertante
(III), variée (Atterberg dans le II, marche instable dans le IV) qui ne
manque pas de sel. Le quintette pour piano, bien que souvent d'un
sentimentalisme parfois caricatural, n'aura pas dépareillé avec les
pièces ultra-lyriques écoutées récemment. Plaisir sûrement coupable
mais plaisir malgré tout. »
« Plus ancien et susceptible de te plaire, Bargiel. Le deux premiers
quatuors évoquent Beethoven, respectivement opus 18 et 59, les
troisièmes et quatrièmes sont plutôt d'obédience
Schumann/Brahms/Mendelssohn (même si j'ai pensé aux gémissements
utilisés par Onslow au début du No. 4). Plus sophistiqués, moins
immédiats en ce qui me concerne, avec un pathos un peu forcé parfois,
mon goût désordonné ne doit pas empêcher d'y trouver maintes
satisfactions. Mais c'est bien son octuor, d'une noirceur incroyable,
qui m'a cueilli et que j'enjoins d'essayer sans attendre. Sa symphonie
est au menu prochainement, je ne saurais rien en dire à l'heure
actuelle. »
« Blackford, des choses passionnantes dans tous les registres. En
musique de chambre, ses Hokusai Miniatures aux atmosphères variées et
particulièrement évocatrices. À l'orchestre, outre sa réorchestration
du Carnaval de Saint-Saëns et sa propre symphonie pour animaux qui
mange à tous les râteliers (de Rautavaara à Williams), son concerto
pour violon Niobe avec des vrais morceaux de Banks et de Szymanowski
m'a fortement convaincu. »
(vous aurez reconnus les conseils personnalisés de
Mefistofele)
hausegger, graener
cherubini messes
lintu
goetz quintette triendl
wolf-ferrari (segreto, etc.)
respighi vetrata, metamorphoseon
Den Utvalda rangström nylund schirmer
cctos violon : st-sns, godard, vieuxtemps, graener goetz, børresen
vieux temps hahn, vcl cctos
scriabine symph 1
FOULDS, J.: Dynamic Triptych (Shelley, Royal Philharmonic, Handley)
foulds chambre quartetto intimo
nielsen bo holten vocal
leclair
kirchner quatuor piano
CHAYNES, C.: Visions concertantes / 4 Poèmes de Sappho (Mesplé, Ponce,
Trio à cordes Français, Toulouse Chamber Orchestra, Armand)
Rangström : Havet sjunger, Bön till natten, Partita
RANGSTRÖM, T.: Sånger (Hagegard, Scheja)
elisir : dalla benetta De Marchi, valletti bruscantini gavazzeni,
bonney winbergh panerai ferro, gigli taddei gavazzeni,
Jules Massenet (1842-1912) :
Le Carillon, ballet ; Richard Bonynge, National Philharmonic Orchestra
(Decca, avril 1983)
Opéra Oleg Prostitov "Ermak"
stanford R. Williams
gubaidulina quat 1
tichtchenko 4,3
schnittke rubackyte
Lokshin - Variations for piano - Maria Grinberg, piano
schoeck piano ritornelle
jacques mercier sony
adamek https://www.youtube.com/watch?v=xOPdjCxHJ8A
requiem verdi, gounod (+ mors et vita)
krug https://www.youtube.com/results?search_query=arnold+krug
lully alarcón
hartmann rickenbacher nimsgern n°2
bax avec pttn, rott avec pttn
Jekabs Jančevskis : Aeternum and other works (Jurģis Cābulis /Riga
Cathedral Choir School Mixed Choir)
Jaakko Mäntyjärvi : Choral music (Stephen Layton / Choir of Trinity
College Cambridge)
→ boutsko : i]Nuits blanches[/i] ([i]Белые ночи[/i]
lebendig begraben nagy
ina boyle
diamants couronne paul paray
zaderatski : sonates, préludes
→ keuris laudi, michelangelo, antologia…
→ roy harris symph 3, symph 5, ccto violon
→ Alexander KASTALSKY (1856-1926), Requiem for Fallen Brothers
(1914-1917)
→ Musgrave Helios, ina boyle
Tournemire : Symphonie Sacrée (van der Ploeg)
→ børresen ccto vln par garaguly
→ weber : mélodies italiennes, lieder
diogenes SQ
CPO
kalliwoda 2, kalliwoda 5 spering
kallstenius 1
kozeluch moisè in egitto
Maconchy, compositrice Symphony for double string orchestra
Lajtha: Symphonie n°1/Pasquet
→ reinecke dornröschen
→ Let There Be Cello
→ Bainton 3, Ruth Gippz 4
→ consortium classicum (moscheles, tribensee)
→ DUSSEK, J.L.: Piano Sonata, Op. 43 / MOSCHELES, I. / CRAMER, J.B. /
HUMMEL, J.N. / KALKBRENNER, F.: Variations on Rule Britannia (M.
MacDonald)
(Notule réalisée les yeux pleins de roman auvergnat et provençal. Parce
que la vie de certains a du style.)