Un jour, un opéra – Saison 2, épisode 10 : Maskarade de NIELSEN, coup de foudre au bal, à l'Opéra de Copenhague !
Par DavidLeMarrec, mardi 20 juillet 2021 à :: 1 jour, 1 opéra :: #3230 :: rss
🔵 Ce 1er juin,
à l'Opéra de Copenhague,
on donne le grand classique (local) Maskarade de Carl NIELSEN –
d'après la pièce de Holberg.
(Photos tirées de : archdaily.com/915153/the-roy… )
à l'Opéra de Copenhague,
on donne le grand classique (local) Maskarade de Carl NIELSEN –
d'après la pièce de Holberg.
(Photos tirées de : archdaily.com/915153/the-roy… )
Maskarade, c'est du Nielsen très gentil (un peu pâle même), avec son flux continu de récitatifs à l'accompagnement très cordé et ses délicieuses chansons strophiques (en particulier pour voix graves).
L'argument : coup de foudre au bal.
L'Opéra de Copenhague (couramment appelé Operaen, 'L'Opéra') est un endroit extraordinaire, sis sur l'île de Holmen… à l'histoire étonnante.
Il prend la suite de l'Opéra Royal (compagnie fondée en 1748, le bâtiment de 1874 accueille toujours des spectacles),
Il est issu du don d'une fondation (celle du transporteur Mærsk), en
2000, offrant de payer pour le bâtiment – ce qui fit débat, le don
étant entièrement déductible d'impôts…
Confié aux soins de l'architecte Henning Larsen, il fut largement fêté depuis son inauguration en 2005 comme un grand aboutissement de l'architecture contemporaine, et en particulier comme un modèle pour les opéras nouveaux.
Confié aux soins de l'architecte Henning Larsen, il fut largement fêté depuis son inauguration en 2005 comme un grand aboutissement de l'architecture contemporaine, et en particulier comme un modèle pour les opéras nouveaux.
Cependant Larsen dut concéder beaucoup au donateur (l'acier sur la
façade en verre, notamment) et publie, après l'inauguration, un livre
où il déplore que le projet soit devenu un 'mausolée' pour le
commanditaire (Møller), perdant beaucoup d'arbitrages.
Même si la maison entend montrer son rayonnement international (témoin
le Ring de
Holten-Schønwandt), elle programme régulièrement quelques titres
nationaux : très souvent Maskarade.
Le National de la Radio, de son côté (dans la salle de Tivoli ?), contribue aussi à quelques titres plus confidentiels mais essentiels pour le patrimoine local et européen, comme l'incroyable Lulu de Kuhlau !
[Kuhlau, dans la veine du premier romantisme, est le créateur de l'opéra national danois. Son Lulu est un bijou d'élan dramatique et d'évidence mélodique, le tout serti dans une musique nourrissante, un cousin de Weber et de Gade – en tirant le meilleur de l'un et de l'autre. Le prince Lulu, quand à lui, est une sorte d'équivalent de Tamino, n'y cherchez pas Wedekind avant l'heure. Pour écouter une version récente…]
Le National de la Radio, de son côté (dans la salle de Tivoli ?), contribue aussi à quelques titres plus confidentiels mais essentiels pour le patrimoine local et européen, comme l'incroyable Lulu de Kuhlau !
[Kuhlau, dans la veine du premier romantisme, est le créateur de l'opéra national danois. Son Lulu est un bijou d'élan dramatique et d'évidence mélodique, le tout serti dans une musique nourrissante, un cousin de Weber et de Gade – en tirant le meilleur de l'un et de l'autre. Le prince Lulu, quand à lui, est une sorte d'équivalent de Tamino, n'y cherchez pas Wedekind avant l'heure. Pour écouter une version récente…]
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire