samedi 13 février 2010
Atys, un exemple d'improvisation-culte
Les quelques notes d'archiluth qui précèdent l'air de Sangaride au premier acte d'Atys (1676) dans la seule version disponible (Christie, baroud d'honneur pour sauver la compagnie des Arts Florissants en 1987, qui s'avéra victorieux à deux doigts d'une banqueroute certaine), sont restés dans l'imaginaire collectif de tous les amateurs de tragédie lyrique comme un moment de rare grâce, manifeste du génie de Lully.
Assez curieux de lire cela, et doutant fortement qu'on pût à cette époque noter précisément une ligne de luth solo, même épisodiquement, je désirais depuis longtemps vérifier sur la partition. Ce que je fis, grâce à une bibliothèque universitaire qui m'a galamment mis entre les mains la seconde édition (1708) de l'oeuvre, par Henri de Baussen, celle qui succède à l'originale par Christophe Ballard en 1689, et autrement plus confortable à la lecture :
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Baroque français et tragédie lyrique a suscité :
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