mercredi 30 novembre 2011
Mireille fait trembler les murs
D’aucuns ont trouvé hors de propos Le Poème de l’Amour et de la Mer d’Ernest Chausson, une œuvre fin XIXe. Coïncidence en plus ! On venait de la jouer douze jours auparavant en cette même salle, alors qu’elle est si parcimonieusement programmée. La meilleure version est, bien sûr, celle d’origine pour mezzo et orchestre, c’est-à-dire celle que Béatrice Uria-Monzon avait interprétée avec Jacques Mercier et l’ONL il y a plusieurs années. Or, elle est mise à toutes les sauces. Au rebours de celle pour 5 cordes et piano avec la soprano Mireille Delunsch (3. 11), qui en avait une projection vibrante à la wagnérienne et n’était pas du tout dans l’esprit de l’œuvre [...]
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie En passant - brèves et jeux a suscité :
silenzio :: sans ricochet :: 1974 indiscrets