dimanche 29 novembre 2015
Oberto de VERDI par Hofstetter (et l'Opéra de Giessen)
Comme son Trouvère, tout à fait fulgurant. Dirigé avec une netteté au cordeau, les accompagnements palpitent, toute cette petite mécanique d'orchestre s'entend immédiatement, mais pas du tout comme un canevas répétitif ou un squelette, car sa vitalité et sa poésie surprennent à chaque instant !
Pour ne rien gâcher, excellente distribution, en particulier le ténor Norman Reinhardt, une copie conforme de Gregory Kunde ! Attention, Francesca Lombardi Mazzulli, sans être du format-plume Kermes, est assez claire malgré son impact, plutôt un lyrique qu'un lyrico-dramatique – cela peut peut-être frustrer les glottophiles du grand véhicule.
Par ailleurs, il s'agit tout de même de l'un des tout meilleurs opéras de jeunesse de Verdi. Déjà au delà du belcantisme, et dans cette veine encore « simple », probablement son meilleur – évidemment, Nabucco et Il Corsaro sont déjà un peu autre chose de plus élaboré.
Un superbe disque Oehms que je me verse à petits traits.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Opéra romantique et vériste italien a suscité :
silenzio :: sans ricochet :: 1208 indiscrets