Carnets sur sol

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dimanche 31 janvier 2010

Calderón - La vie est un songe - (Théâtre 13, William Mesguich)


Je profite d'un moment de creux dans l'activité de CSS, liée à une semaine chargée en autres occupations, pour présenter sous forme de notule un compte-rendu habituellement laissé dans le fil de la saison.


Dans le petit théâtre d'arrondissement Théâtre 13 (des gradins en demi-cercle collés à la scène sur une profondeur assez minime et une élévation très modérée), une représentation assez banale de l'oeuvre de loin la plus célèbre de Calderón de la Barca, La vida es sueño (1635).

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1. Ce qu'on remarque sur l'oeuvre en action

L'oeuvre en elle-même semble le creuset de tout l'imaginaire théâtral occidental.

Suite de la notule.

dimanche 24 janvier 2010

Le Sette Chiese de Bruno MANTOVANI et Rituel de Pierre BOULEZ à la Cité de la Musique


Voir à la fin de la notule pour une liste de liens sur CSS autour des deux compositeurs.

Je reproduis ici le commentaire que je laisse sur chaque concert, sous cette notule, puisqu'il y est plus question que de coutume des oeuvres, et qu'on lira peut-être moins de commentaires à ce sujet que pour tel autre spectacle.

Soirée 23 : Le Sette Chiese de Bruno Mantovani et Rituel de Pierre Boulez

Première oeuvre par l'Ensemble Intercontemporain, seconde par l'Orchestre du Conservatoire de Paris, le tout à la Cité de la Musique.

(Samedi 23 janvier 2010.)

Un concert dont le programme semblait conçu à mon intention, et que je ne voulais absolument pas manquer.

Dans les faits, j'y ai vu un point d'orgue à mon progressif détournement de la musique contemporaine : que de complexités, que de moyens, que d'efforts de concentration pour un résultat tellement moins exaltant qu'une danse simple, qu'un chant dépouillé.

Il n'empêche, cela dit, que c'était un très beau concert, et Le Sette Chiese valaient vraiment d'être entendues, l'exécution était vraiment aussi réussie que la création par Jonathan Nott (l'un des dédicataires de l'oeuvre) à Strasbourg en 2002. (Je n'aime pas trop la sècheresse un peu rectiligne de la version Mälkki parue au disque.)
Les notes de programme permettent de mettre un programme assez précis sur cette musique, qui ôte à sa force poétique (les embouteillages stylisés du début), mais lui donne aussi du sens et du relief.
J'ai été frappé, comme j'ai déjà pu le dire, par la qualité des transitions timbrales, et par une variété, une poésie des textures. De beaux motifs très peu mélodiques mais très mémorisables, également : en particulier pour la première moitié de la quatrième section, l'évocation de la Basilique du Sépulcre, avec ses motifs descendants à grands intervalles consonants, distribués aux pianos en antiphonie.
Mantovani tire toujours aussi de très beaux effets de l'infratonalité (quarts de ton pour la deuxième section consacrée à l'église de saint Jean-Baptiste) et de l'usage des clarinettes.

La seconde partie de l'oeuvre connaît un certain nombre de longueurs, et aussi de duretés (les tutti sont assez bruyants à cause de la générosité en percussions), mais on entend tout de même une longue cadence pour trois percussionnistes (en grande partie sur les woodblocks qu'adore Mantovani, et moi aussi) à l'aspect déhanché, frénétique et invocatoire qui fait assez penser à un final de la Quatrième Symphonie de Nielsen... à la longueur décuplée.
La récapitulation finale des idées des sections précédentes est également réussie, on senti d'ailleurs très bien venir la fin, preuve que la construction en reste relativement intelligible - et le tout s'éteint avec une pulsation décalée entre violoncelle et alto, à la façon du souvenir s'effaçant de cloches.

L'effectif est assez limité (un instrument de chaque, à peu près, plus six instrumentistes surélevés en arc de cercle - et les trois percussionnistes au fond), et remarquablement utilisé ; clairement, quelqu'un qui sait écrire. Je serais très curieux d'entendre ses pastiches, parce qu'avec une telle maîtrise du matériau, il pourrait peut-être bien dépasser les originaux - en tout cas en matière d'orchestration !

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Venait ensuite Rituel de Boulez.

Suite de la notule.

vendredi 1 janvier 2010

L'apparition de la 'musique subjective'


On poursuit donc notre périple à peine débuté autour de ce thème.

Par musique subjective, on entend ici une musique liée à une action qui au lieu d'être écrite comme les personnages sont censés l'entendre, est écrite telle qu'ils la perçoivent. C'est un procédé qui apparaît bien avant le vingtième siècle, et même avant les romantiques. On se propose ici, extraits et au besoin partition en main, d'en observer les deux premières apparitions que nous ayons pu relever, dans deux chefs-d'oeuvre de la littérature musicale du dernier quart du XVIIIe siècle.

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1. Don Giovanni de Mozart (1787)

C'est en réalité le second exemple par ordre chronologique, on s'occupe du premier ensuite, qui est moins connu.

Suite de la notule.

David Le Marrec

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