Carnets sur sol - Commentaires
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fr2015-09-06T11:33:07+02:00daily12015-09-06T11:33:07+02:00[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - David Le Marrec
http://operacritiques.online.fr/css/index.php?2015/08/20/2705-adolphe-blanc-classique-au-vert-concours-chant-clermont-ferrand-elsa-dreisig-gossec-mozart-gli-ugonotti-louis-hendrikx#c11044
2015-09-06T11:33:07+02:00David Le MarrecAh, justement, en Pizarro, ça sonne étrangement, comme si la voix ne voulait pas sortir, un petit manque de grain (on s'accommoderait bien d'une voix avec un peu moins d'assise et un peu plus de franc métal). J'aime beaucoup cela dit, mais son Gurnemanz correspond très...Ah, justement, en Pizarro, ça sonne étrangement, comme si la voix ne voulait pas sortir, un petit manque de grain (on s'accommoderait bien d'une voix avec un peu moins d'assise et un peu plus de franc métal). J'aime beaucoup cela dit, mais son Gurnemanz correspond très bien… à la description que tu fais de Hotter ! :) ]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - Diablotin
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2015-09-06T09:51:44+02:00DiablotinEt dire que j'ai été élevé selon des préceptes "Ni dieu, ni maître" !!!
Sotin, je l'aime bien dans le Pizarro de Bernstein, mais dans Gurnemanz, c'est une autre affaire... La charge expressive -cette sorte de combativité fatiguée et...Et dire que j'ai été élevé selon des préceptes "Ni dieu, ni maître" !!!
Sotin, je l'aime bien dans le Pizarro de Bernstein, mais dans Gurnemanz, c'est une autre affaire... La charge expressive -cette sorte de combativité fatiguée et un peu résolue- qu'on trouve chez Hotter y est complètement absente à mes oreilles. Quand je te dis qu'on n'entend pas la même chose...]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - David Le Marrec
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2015-09-03T20:12:51+02:00David Le MarrecOui, on me dit ça souvent, mais je suis très modeste en fait – Maître suffit amplement....Oui, on me dit ça souvent, mais je suis très modeste en fait – Maître suffit amplement. ]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - Diablotin
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2015-09-03T17:30:28+02:00Diablotin"On pourrait s'amuser à une ordalie avec des extraits pour préciser notre propos, mais ça prendrait un peu de temps…"
Oh seigneur ;-) !!!..."On pourrait s'amuser à une ordalie avec des extraits pour préciser notre propos, mais ça prendrait un peu de temps…"
Oh seigneur ;-) !!!]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - David Le Marrec
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2015-09-02T18:30:25+02:00David Le MarrecLe son est très sec, ça sent le théâtre, non ? Ça ne m'avait pas dérangé. Le problème pour Höngen, c'est qu'elle ne fait que le I (et le III…), donc ça ne nous avance pas beaucoup. Hotter ne m'avait pas...Le son est très sec, ça sent le théâtre, non ? Ça ne m'avait pas dérangé. Le problème pour Höngen, c'est qu'elle ne fait que le I (et le III…), donc ça ne nous avance pas beaucoup. Hotter ne m'avait pas particulièrement impressionné – son Gurnemanz, que j'ai plus souvent écouté chez Knappertsbusch la même année, me paraît étonnamment inexpressif.
Pour moi, les meilleurs en termes de mots seraient plutôt Selig, Reiter ou van Hove, et côté voix von Rohr, Siepi ou Cold. Hendrikx et Sotin se qualifiant pour les deux catégories. Kipnis ne me touche pas beaucoup en général, peut-être plus des raisons de style (technique un peu lisse) que de mérite personnel (dans le lied, il est quand même assez peu intéressant, comme à peu près tous ses contemporains spécialistes de l'opéra, de toute façon – même Lehmann et Hotter !).
Effectivement, le patchwork que tu décris, je l'entends plutôt avec Knappertsbusch (sauf que ce ne sont pas de belles sonorités :) ). On pourrait s'amuser à une ordalie avec des extraits pour préciser notre propos, mais ça prendrait un peu de temps… ]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - Diablotin
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2015-09-02T12:51:59+02:00DiablotinKarajan 62, c'est excellent mais un peu terne de son, et vraiment intéressant pour Höngen, en effet, mais surtout vraiment prodigieux pour Hotter, le seul à se hisser au niveau de Kipnis dans le rôle de Gurnemanz. Ça éclipse tous les petits défauts de...Karajan 62, c'est excellent mais un peu terne de son, et vraiment intéressant pour Höngen, en effet, mais surtout vraiment prodigieux pour Hotter, le seul à se hisser au niveau de Kipnis dans le rôle de Gurnemanz. Ça éclipse tous les petits défauts de cette version :-)
Quant à Boulez 70, la radicalité de ses choix aide à faire passer des chanteurs dont on sent bien qu'ils n'ont guère le droit de s'investir -et Stewart est un grand Amfortas quand même, d'autant plus dans ce contexte-.
Je ne reviendrai pas sur Levine : je crois qu'on n'entend définitivement pas la même chose : je ne perçois justement aucune tension dans sa version, mais une collection de belles sonorités juxtaposées... Je dois trop être habitué aux vieilles cires et à une certaine conception... datée ;-) Et je ne doute pas que le chef soit un vrai amoureux de Wagner.]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - David Le Marrec
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2015-09-02T09:59:27+02:00David Le MarrecBonjour Diablotin !
Pourtant, pourtant… maintenir une tension permanente avec un tel tempo tient de l'exploit ! En dehors de ses enregistrements avec le Met, Levine est vraiment (au sein d'une production diversement raffinée) l'un de chefs qui illustre le mieux cette...Bonjour Diablotin !
Pourtant, pourtant… maintenir une tension permanente avec un tel tempo tient de l'exploit ! En dehors de ses enregistrements avec le Met, Levine est vraiment (au sein d'une production diversement raffinée) l'un de chefs qui illustre le mieux cette qualité, quel que soit le répertoire : la poussée est permanente.
J'aime bien Knappertsbusch la plupart du temps (même certains de ses Ring, en tout cas lorsqu'il ne fait pas totalement n'importe quoi – 57 m'a laissé une meilleure impression que 58 à ce sujet, mais je les ai écoutés à dix ans d'écart !), parce qu'à défaut de détail, on dispose toujours d'une certaine atmosphère… pourtant dans ses Parsifal, la lenteur du tempo et la décomposition (au sens de le plus concret !) de l'orchestre rendent les rapports harmoniques parfaitement illisibles – je ne parle même pas des pains, juste de la désarticulation des accords entre eux. Comme si les enchaînements étaient arbitraires ou, en tout cas, privés de sens.
Si bien que je trouve ça assez long, alors si l'on ajoute les timbres pas beaux et les distributions identiques ou inférieures à d'autres contemporains mieux captés, plus exacts, plus lisibles, je peine à revenir vers lui. Pour moi, 51, c'est carrément l'ennui. Même dans dans la version mieux captée de 1962, qui est assez jolie, rien n'avance ; pas à cause de la lenteur objective, mais parce que les enchaînements paraissent déconnectés. Bref, j'aime souvent Kna, et la plupart des versions de Parsifal, mais vraiment pas les Parsifal de Kna.
Karajan 62, essayé il y a longtemps (pour Höngen !), ça m'a laissé une bonne impression. Boulez (70, je suppose ?) est très dépaysant, mais la distribution est frustrante (King monolithique, Crass comme toujours totalement inexpressif) et le concept parfois un peu extrême ; Kegel, avec sensiblement la même durée, sonne avec beaucoup plus de naturel, et une plus belle distribution (Ulrik Cold !). Sinon, Janowski, malgré Elsner (le moins bon Parsifal de toute la discographie, je crois), je suis aussi assez inconditionnel : le dernier acte est d'une intensité et d'une beauté sidérantes. Avec le seul Gurnemanz à sembler parler son texte, c'est fabuleux. ]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - Diablotin
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2015-09-02T07:40:50+02:00DiablotinC'est marrant cet attrait pour Levine, qui est, à mes oreilles, essentiellement étale dans sa lenteur, avec de très jolies sonorités mais sans aucun des soubassements de Knappertsbusch, pour citer une autre version très lente. Je n'y entends rien de ce que tu...C'est marrant cet attrait pour Levine, qui est, à mes oreilles, essentiellement étale dans sa lenteur, avec de très jolies sonorités mais sans aucun des soubassements de Knappertsbusch, pour citer une autre version très lente. Je n'y entends rien de ce que tu entends, juste un puissant soporifique :-( Ce que tu appelles une "directionnalité" du propos, c'est pour moi une lecture horizontale de l'oeuvre, alors que chez Kna. on trouve bien plus de verticalité -même si l'orchestre est intrinsèquement moins bon-.
Quoi qu'il en soit, je préfère généralement les Parsifal plus allants : Krauss en effet, même si la prise de son est moins lisible que celle de son Ring de la même année, Karajan 62, le dernier Janowski ou même Boulez. Et le récent Hengelbrock, dont tu parlais récemment.]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - antoine
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2015-08-31T23:19:43+02:00antoineDavid, vous n'en démordez pas, moi non plus : Alfano, certes séduisant, est finalement assez filandreux tandis que Casella est magnifiquement puissant et épique, la messe est dite......David, vous n'en démordez pas, moi non plus : Alfano, certes séduisant, est finalement assez filandreux tandis que Casella est magnifiquement puissant et épique, la messe est dite...]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - David Le Marrec
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2015-08-27T11:31:03+02:00David Le MarrecBonjour !
@ Benedictus : Ah oui, que du poisseux. Même Boulez 1970, l'orchestre étant ce qu'il est – j'aime nettement plus Kegel (meilleur orchestre, jamais précipité, et Ulrik Cold en Gurnemanz doux, en suspension, verbalement précis), et surtout Boulez...Bonjour !
@ Benedictus : Ah oui, que du poisseux. Même Boulez 1970, l'orchestre étant ce qu'il est – j'aime nettement plus Kegel (meilleur orchestre, jamais précipité, et Ulrik Cold en Gurnemanz doux, en suspension, verbalement précis), et surtout Boulez en 2004, avec une des transparences debussystes formidables (un peu moins rapide que 70, et beaucoup plus équilibré).
Dans ce goût-là, tu peux aussi essayer, si ce n'est fait, R. Kraus 1949 (direction très finement articulée, comme toujours chez lui, Greindl dans un jour de grande éloquence, prise de rôle de Mödl, et Aldenhoff en Parsifal !), qui reste un peu nébuleux (à cause de la qualité des bandes originelles, je suppose, mais peu importe) malgré un certain allègement des masses. Ou bien Leitner à Paris, très sombre, dans une distribution solennelle et d'un abandon dramatique impressionnant (Mödl, Windgassen, von Rohr). Le plus grimaçant, de ce point de vue, est sans doute Boulez 66 à Bayreuth, avec une distribution très traditionnelle du lieu (Varnay, Kónya, Stewart, Greindl, Neidlinger, Böhme) – mais je le trouve assez terne, plus rapide qu'une version habituelle, sans vraiment sonner différemment, et un orchestre assez perdu après toutes ces années sous Knappertsbusch. Pas une grande version (même si Varnay est excellente ici, beaucoup plus variée que d'ordinaire), mais une curiosité intéressante, Boulez avant Boulez en quelque sorte.
@ Antoine : Je ne peux pas tout écouter ni mentionner tout ce que j'écoute… Or, même si j'aime Casella, j'écoute plutôt Alfano lorsque je me tourne vers les modernes italiens. Je n'aurais pas grand'chose à dire sur les derniers Casella que j'ai écoutés (il m'en reste encore beaucoup à essayer dans les parutions de CPO ou de La Bottega Discantica), la grande mélodie avec orchestre Notte di maggio est impressionnante par son langage particulièrement ambitieux pour l'Italie, son langage assez sombre, chargé harmoniquement, teinté de germanismes… j'aime assez, mais n'étant pas forcément le plus sensible à cette couleur particulière, j'ai fait le choix de parler d'autres choses où mon enthousiasme serait moins mesuré. :)
Sentez-vous très libre de proposer des œuvres à découvrir dans ces colonnes, néanmoins, ça ne pourrait qu'intéresser les lecteurs de passage. ]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - antoine
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2015-08-23T15:35:35+02:00antoineBon, toujours pas Casella et pourtant......Bon, toujours pas Casella et pourtant...]]>[Carnet d'écoutes n°81] — Gossec vs. Mozart, Adolphe Blanc – Classique au vert, Concours de Clermont-Ferrand, le nouveau son de Berlin – Louis Hendrikx, Voces8… - Benedictus
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2015-08-21T22:54:41+02:00BenedictusTrès bon résumé du Parsifal de Krauss. (Bien sûr, c'est une de mes versions préférées - juste après Levine 85, mais avant Boulez 70.)...Très bon résumé du Parsifal de Krauss. (Bien sûr, c'est une de mes versions préférées - juste après Levine 85, mais avant Boulez 70.)]]>