Bonsoir !
@ Dardanus :
Oh si, chez Dauvergne, même dans Hercule
mourant, on entend déjà autre
chose que de la galanterie post-ramiste. Et ici, on est vraiment
dans autre chose, les danses martiales tiennent beaucoup plus des
intermèdes des Danaïdes, des
réjouissances funestes d'Andromaque
ou même de la liesse simple du Triomphe
de la République. Il reste des éléments de « troisième école »,
comme les fusées de violon qu'on trouve chez Rameau et Leclair, mais
l'usage n'en est pas du tout aussi galant.
Ça ne ressemble pas à du Gluck, mais ce n'est du tout du Rameau ou du
Mondonville, on se situe déjà beaucoup plus du côté des nouveaux styles
classiques.
Les dernières ariettes ornées sont précisément les moments qui
m'évoquent plus Rameau – ça se finit un peu comme Pygmalion ou comme un
divertissement de Zoroastre…
Merci pour vos encouragements, je les ai mis à contribution pour
terminer cette notule un peu trop longue !
--
@ Paulette :
Merci pour ces références supplémentaires – sauf pour la mention de la
chaconne, c'est mal de fournir des sujets de frustration aux honnêtes
gens !
Je suppose que Benoît Drawicki a eu des éléments nouveaux dans
l'intervalle, de nouvelles déductions des sources disponibles, et que
le II est plus fiable que le I. La Recheche, c'est le Progrès, n'est-ce
pas ?
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