Licida !
C'est Katherine Watson qui chantait
Amélite à Aix et Beaune. Le site ne précise toujours pas si elle
assumera ce rôle à Versailles également.
Tant que ce n'est pas K. Watson en Érinice, ça ira. :)
Sinon on peut aussi citer: la Missa
salisburgensis
Si on commence à faire la musique sacrée, on peut déjà citer tout ce
qu'il y a à Versailles, et ajouter les oratorios comme Élie de Mendelssohn ou le Pèlerinage de la Rose de Schumann,
tous deux à la Philharmonie !
Armide de Gluck à la Philarmonie (bien connue mais rarement jouée à
Paris tout de même), 42nd street (même remarque), Les Amants
magnifiques de Lully à Massy (même jour que le TeDeum de Berlioz à la
Philharmonie, merde!), Rodelinda avec Kalna à Versailles et Gauvin à
Paris (va falloir choisir??), Les Fêtes d'Hébé à Bastille par l'Atelier
Lyrique (j'ai un peu peur...).
Effectivement. Je n'ai pas été très rigoureux sur le relevé parisien
(je n'ai même pas cité les raretés absolues que son L'Île du
Rêve de Reynaldo Hahn et The Lighthouse de Peter Maxwell Davies, j'ai dû
sauter la ligne consacrée à l'Athénée dans mes notes… !), parce qu'il y
aura des relevés mois par mois, j'ai été plus soigneux sur la Province,
où il doit vraiment y avoir, hors très petites salles, l'essentiel.
Et dans les ailleurs en Europe,
j'aurai ajouté: à Vienne, le Falstaff de Salieri par Jacobs et le
Germanico in Germania de Porpora par Petrou. A Naples, le Siroe de
Vinci et l'Olimpiade de Leo (ils ont enfin découvert qu'ils avaient un
patrimoine musical antérieur à Rossini à valoriser!). A Turin,
L'Incoronazione di Dario de Vivaldi par Dantone.
Falstaff de Salieri a été donné il y a un an
à Herblay ! Et revient à la mode. Mais oui, c'est plutôt rare.
Pour les œuvres de seria,
comme c'est un répertoire très différent où les nouveautés sont
fréquentes (et qu'on ne donne pas assez régulièrement pour qu'il y ait
un fonds de répertoire régulier qui excède la dizaine-vingtaine de
titres), j'ai carrément tout passé sous silence, je le confesse. [Mon
moindre intérêt et mon absence d'avis sur ces partitions précises ne
m'ont pas non plus aidé à me motiver, je dois bien l'avouer.]
Dans le genre, il y a Antigona
de Traetta qui repasse, à Kassel. Au moins il y a de beaux récitatifs
là-dedans. :)
Mon relevé européen est aussi très sommaire : j'ai manqué
◊ Hipermestra
de Cavalli
(Glyndebourne),
◊ La scuola de' gelosi de Salieri (Vienne),
◊ Mazeppa de Tchaïkovski (Gera),
◊ Giulietta e Romeo de
Zandonai (deux productions en
avril, à Erfurt et Braunschweig),
◊ Die Schweigsame Frau de R. Strauss (Aix-la-Chapelle),
◊ Die Harmonie der Welt de Hindemith (Linz),
◊ plein de Korngold (Polykrates, Stumme Serenade, Wunder der Heliane !),
◊ Wir Gratulieren (Heidelberg) et The
Passenger (deux productions, Dresde et Gelsenkirchen) de Vainberg/Weinberg,
◊ Simplicius Simplicissimus de
Hartmann (Brême et Augsbourg),
◊ Romeo und Juliet de Blacher (Bâle),
◊ Jeudi de Stockhausen (Bâle),
◊ Life with an Idiot de Schnittke (Giessen),
◊ L'Orestie de Xenakis (Bâle, quelle programmation
!),
◊ Die Weiße Rose d'Udo Zimmermann (trois productions en
un mois !),
◊ plusieurs Henze, Reimann et Hosokawa (que des reprises),
◊ Le vin herbé de Martin en anglais (Cardiff),
◊ Solaris d'Obst (reprise à Linz),
◊ Hamlet de Brett Dean (Glyndebourne)…
Et surtout, ce qui me tente peut-être le plus (quoique, les Gelosi, Heliane ou L'Orestie… !), Leonce und Lena de Zeisl (Linz), un très grand
compositeur de lieder, sobre et fin, qui doit avoir un très grand
potentiel à l'opéra !
Merci pour tes ajouts précieux à tous ceux qui s'intéressent de plus près au seria !]]>