Carnets sur sol - Commentaires
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fr2019-02-28T23:04:23+01:00daily12019-02-28T23:04:23+01:00Nicolò Isouard – Cendrillon & les bonnes sœurs (1810) - flex
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2019-02-28T23:04:23+01:00flexmerci!...merci!]]>Nicolò Isouard – Cendrillon & les bonnes sœurs (1810) - DavidLeMarrec
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2019-01-04T13:46:02+01:00DavidLeMarrecGrâces vous soient rendues, (mon)seigneur Adalbéron, pour ces vives lumières !
Merci d'abord pour la mention de ce disque !
Très juste, il a sans doute une idée de naturel et de vérité – ça aurait pu très bien fonctionner si la veine mélodique d'Isouard permettait de procurer tout...Adalbéron, pour ces vives lumières !
Merci d'abord pour la mention de ce disque !
Très juste, il a sans doute une idée de naturel et de vérité – ça aurait pu très bien fonctionner si la veine mélodique d'Isouard permettait de procurer tout de même un relief à ces pièces. Avec le talent de Méhul (enfin, celui des bons jours), Boïeldieu ou Hérold en ces matières, il y aurait effectivement eu quelque chose de plus convaincant en opposant la vanité exagérée des sœurs à la simplicité juste de Cendrillon. Mais précisément, j'ai été frappé par le double obstacle à cette perception :
¶ le livret souligne davantage la solidarité (certes, entre elles) des sœurs que leur vacuité ou leur vilenie (Rossini, lui, ne les ménage pas…) ;
¶ il est évident que l'admiration du public (surtout en cette période où commence à apparaître, en France, le goût pour la vocalisation d'agilité extrême, qui était beaucoup plus rare dans la seconde moitié du XVIIIe siècle) allait particulièrement à ces airs virtuoses, on ne peut pas ne pas être impressionné. Mais effectivement, c'était si rare (les opéras agiles de Boïeldieu et Hérold, ça commence dans les années 1820, La Dame blanche en 25, Zampa et le Pré en 31…), il doit être très intéressant de lire sur la réception (on est en 1810), peut-être y avait-il désapprobation ou ironie devant ces ornements italiens disproportionnés et ridicules. (Mais je peine à croire qu'on n'ait été ébahi comme nous par la maîtrise requise !)
Merci d'avoir levé ce lièvre, c'est sans doute un vrai sujet d'étude, très stimulant en tout cas !
Au passage, je ne l'ai pas mentionné, mais elles portent les mêmes noms que celles de Rossini (qui compose sa Cenerentola six ans plus tard) ; je me demande si c'est le livret d'Étienne qui les invente ou si c'est une tradition qui existe déjà dans d'autres adaptations théâtrales (l'opéra comique de Duni en 1761 ? des adaptations parlées ?).]]>Nicolò Isouard – Cendrillon & les bonnes sœurs (1810) - Adalbéron
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2019-01-04T02:30:32+01:00AdalbéronMerci pour cette synthèse, à laquelle je souscris complètement.
Au sujet de la différence de traitement musical entre Cendrillon et ses sœurs, il m'a semblé percevoir que se jouait une opposition, par l'usage de deux langages distincts, entre le naturel...Merci pour cette synthèse, à laquelle je souscris complètement.
Au sujet de la différence de traitement musical entre Cendrillon et ses sœurs, il m'a semblé percevoir que se jouait une opposition, par l'usage de deux langages distincts, entre le naturel d'un côté (« Conservez bien votre bonté, / Cet heureux don de la nature ; / N'altérez point, par l'imposture, / Cette aimable simplicité. ») et l'artificiel de l'autre. Cela se traduisant donc musicalement par l'opposition entre un langage très « pur », monodique d'un côté et un langage ornementé, belcantiste de l'autre (avec en sus les effets de parodies gluckiennes que tu évoques, qui mettent en abîme). Je ne suis cependant pas suffisamment renseigné sur la perception de ces deux langages à cette époque pour savoir si cette remarque est véritablement pertinente.
Par ailleurs, il existe un autre enregistrement de cette Cendrillon, par la Manhattan School of Music Opera Theater, chez Albany, paru en 2018, mais il n'y a pas les dialogues non plus (et ce n'est pas formidable).]]>