Deux recommandations superlatives du seigneur Mefistofele, qui nous fait quelquefois l'amitié de partager ses riches découvertes par ici. Grâces lui soient rendues.
Speak of the Devil and he will appear...
Grace me soit rendue, plutôt...
Fort ralentissement de ma consommation de nouveautés au profit d'un rattrapage généralisé ailleurs, pour le plaisir (comparatif Berwald ou retour sur Atterberg), pour la découverte (par exemple, von Einem) ou pouvoir écrire des choses plus ou moins intéressantes (E.N.). Et toujours. TROP. DE. TRAVAIL.
Sur les nouveautés recensées ci-dessus, beaucoup de plaisir avec Brandl, la concertante du moins, et d'excitation avec le Salieri/Hummel/Vořišek de Goebel (trois œuvres qui font mes délices sur le même CD dans un son à se pâmer, j'aurais bien du mal à bouder mon plaisir).
Le disque de d'Oustrac est excellent, mais je me rends compte que ce genre de récital ne me touche pas assez eu égard à l'investissement personnel. Je vais donc revenir à des répertoires plus récents, du moins pour le moment.
Nouveautés nouvellement ajoutées mais non discutées, je peux en citer trois :
Fibich chez Naxos. La symphonie No. 3 et les ouvertures par Štilec, programme intéressant pour ces dernières (sa meilleure symphonie étant la No. 2, trouvé-je). Le meilleur de cette série, et sûrement le disque à essayer pour prendre la température chez ce compositeur. Je m'en suis exprimé ailleurs, j'aime assez, mais je conçois que l'on y reste tiède (parce que ça l'est fondamentalement ?).
Encore Naxos, le disque Kernis. Et comme à chaque fois, je me dis : oui, pas mal. Mais rien chez ce compositeur qui ne soulève particulièrement mon enthousiasme.
Enfin, les préludes de Kabalevsky par Korstick. Le corpus n'est pas essentiel, mais comme toujours avec ce pianiste, c'est excellent, et il y a vraiment de beaux moments (je connaissais déjà l'opus 38 grâce à McLachlan). L'opus 5 fut une très belle surprise, que j'ai immédiatement bissé.
Voici donc pour le chapitre des sorties. D'autres retiendront mon attention maintenant qu'elles sont disponibles par ici (à commencer par Melcer et Moniuszko), et je continuerai à signaler les vieilleries disques marquants qui ne sont pas de l'année ailleurs, espérant contribuer encore à d'heureuses découvertes comme le furent G. Schumann et MacFarren !