Carnets sur sol - Commentaires
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fr2005-12-21T00:07:41+01:00daily12005-12-21T00:07:41+01:00Cos'i à Aix - DavidLeMarrec
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2005-12-21T00:07:41+01:00DavidLeMarrecA peu près tout le monde a détesté, c'est donc bon signe. :-)...Cos'i à Aix - Sylvie Eusèbe
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2005-12-20T13:03:39+01:00Sylvie EusèbeDésolée, mais je ne pense rien de la direction de D. Harding ! Il y avait bien trop à voir et bien trop de chanteurs à écouter pour que je fasse vraiment attention à l'orchestre !!!...Désolée, mais je ne pense rien de la direction de D. Harding ! Il y avait bien trop à voir et bien trop de chanteurs à écouter pour que je fasse vraiment attention à l'orchestre !!!]]>Cos'i à Aix - DavidLeMarrec
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2005-12-14T08:41:20+01:00DavidLeMarrecOui, Barbara Bonney y est méconnaissable. En 2003, dans le même rôle à Salzbourg (Rattle, Berlin PO, Bartoli, Kozena, Streit, Finley, Allen), la qualité de l'italien - qui a toujours été légèrement américanisé, mais qui était autrefois très correct - ainsi que la qualité de la voix, la...
Je croyais à une méforme, comme cela peut arriver, mais la retransmission radio quelques jours plus tôt était assez proche en qualité, et à Paris, elle a été abondamment huée, si bien qu'elle ne s'est plus présentée aux saluts après la première représentation. J'avoue ne pas comprendre qu'avec une technique comme la sienne on ne puisse pas se sortir d'un rôle comme celui-là. Lorsqu'elle rajoutait des aigus et les manquait (pas "finis" et faux), c'était triste, oui.
Je n'en trouve pas moins cruels ceux qui l'ont accablée, en salle ou en écrits. Cette prestation-là était manquée, certes. Mais que de belles contributions ! Je crois que c'est en Sophie que je la préfère moi aussi, absolument merveilleuse. On peut considérer que c'est un rôle payant, mais tout de même, quelle fraîcheur, quelle ligne !
Je l'avais entendue en récital en 2003 (Schumann et opérette viennoise) et j'avais déjà remarqué une tendance non pas au recitar cantando, mais au cantar parlando, ce qui m'avait surpris mais pas gêné (malgré le petit accent américain), on était dans du lied et le texte y est souverain.
En y repensant, si elle n'était pas très audible au parterre de l'Opéra de Bordeaux, je ne m'étonne plus que personne ne l'ait entendue dans le hangar de Bastille.
Vraiment dommage. Après ce qui lui est arrivé, assassinée par la critique et le public, sans personne pour la défendre autrement qu'eu égard à des souvenirs (et pour cause, hélas), il ne lui reste qu'à évaluer ses possibilités : retravailler quelques fondamentaux, trouver un répertoire plus confortable pour elle, ou se retirer. C'est terrible à dire, mais quel directeur d'Opéra l'engagera ? Moi le premier, si elle tenait un rôle important à l'affiche, j'hésiterais. La voix était à ce point transparente, les attaques molles, le chant faux, l'italien exécrable... c'est assez incompréhensible.
Raimondi fait ce qu'on attend de lui, mais il le fait toujours très bien.
Je crois que c'est un bon résumé. :-) Dans Mozart, Raimondi n'est pas le plus subtil qui soit, mais comme pour son Comte, son Alfonso, très sombre, presque trop si on veut, fonctionne très bien. Il a été hué significativement à Paris, ce qui à mon sens est extrêmement exagéré, puisqu'il honore tout à fait sa partie. On peut répondre qu'on pouvait embaucher un jeune moins cher et aussi bon, mais on apprécie un spectacle selon ce qui se passe sur scène, pas sur des potentialités de distribution, et en l'espèce, c'était tout à fait correct.
Quant aux autres chanteurs, je dirai un peu rapidement que je les ai dans l'ensemble bien appréciés.
La distribution a été assez critiquée, surtout les voix aiguës : "Erin Wall manquait de graves, était pâlote et gauche", "Shaw Mathey avait une voix blanche". Comme j'ai dû l'écrire, j'ai été assez convaincu, ma foi, et autant par eux que par le duo grave unanimement fêté. Ce qu'il y avait de remarquable, surtout, c'est que du fait de la médiatisation de cette production, le temps des répétitions a largement été supérieur à la normale, et qu'on ressent, ce qui est essentiel pour un fonctionnement optimal de Così, un véritable chant d'équipe.
Harding, qui avait été assez extrême dans Don Giovanni et qui avait commis quelques Brahms pas très habités au disque, m'a absolument conquis - alors qu'il a été éreinté par les commentaires. Qu'en avez-vous pensé ? Malgré les tempi, je trouvais ça tout à fait poétique.
On ne peut certainement pas attendre de P. Chéreau légèreté et joie de vivre, mais j'ai toujours été sensible à la cohérence de son univers, et cela s'est vérifié dans cette mise en scène.
Oui, vu ses déclarations, on pouvait craindre qu'il nous impose une relecture sombre de Così comme il y en a eu des tonnes. Or, notamment grâce à une inspiration directement musicale, il se produit de petites merveilles sur scène.
En conclusion, je garde un très bon souvenir de cette production qui marie avec intelligence tradition et vision contemporaine.
Et même musicalement, c'est une de mes grandes expériences cosistes, je dois dire.]]>Cos'i à Aix - Sylvie Eusèbe
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2005-12-13T12:07:49+01:00Sylvie EusèbeJe ne connais pas très bien cet opéra, et c'est à la télévision que j'ai vu la retransmission de cette production. J'ai été extrèmement déçu par B. Bonney : comme j'ai raté le début, je n'avais pas vu la distribution et j'ai mis un moment avant d'être certaine que c'était elle car sa...Je ne connais pas très bien cet opéra, et c'est à la télévision que j'ai vu la retransmission de cette production. J'ai été extrèmement déçu par B. Bonney : comme j'ai raté le début, je n'avais pas vu la distribution et j'ai mis un moment avant d'être certaine que c'était elle car sa voix était
méconnaissable, en tout cas, elle n'avait rien de ce timbre que j'aime beaucoup (Sophie du Chevalier à la Rose bien sûr, mais aussi dans Schubert...).
Raimondi fait ce qu'on attend de lui, mais il le fait toujours très bien. Quant aux autres chanteurs, je dirai un peu rapidement que je les ai dans l'ensemble bien appréciés.
Si le décor tout blanc m'a un peu déroutée au début, il fonctionne bien, et des choix esthétiques comme les couleurs complémentaires des costumes sont des repères simples que j'apprécie.
On ne peut certainement pas attendre de P. Chéreau légèreté et joie de vivre, mais j'ai toujours été sensible à la cohérence de son univers, et cela s'est vérifié dans cette mise en scène.
En conclusion, je garde un très bon souvenir de cette production qui marie avec intelligence tradition et vision contemporaine.]]>