Colin Davis ne m'étonne pas à cette place, si l'on considère la distribution.
En réalité, c'est une vraie surprise pour moi, parce que je le trouve très mal à l'aise dans Berlioz - son omniprésence dans un répertoire qu'il a été un peu seul à défendre a fait beaucoup de tort à l'image lourde et clinquante qu'on a longtemps perpétuée au sujet de ce compositeur. C'est peut-être bien son seul disque de Berlioz que je recommanderais sans réserve, mais il faut bien en convenir : c'est une fresque très vivante et grandiose, un vrai voyage.
Gedda n'est pas ma tasse de thé (la prononciation hasardeuse, le timbre saturé), mais il est plutôt dans un bon jour. C'est surtout Bastin qui tient la vedette, peut-être bien la plus belle incarnation d'un rôle d'opéra que j'aie entendu.
Alors on tape tranquillement : Berlioz damnation carnets sur sol. On se demande ce qu'il n'y a pas dans les Carnets.
La Samaritaine est fermée, il faut tâcher de trouver des remèdes.
Je viens de lire et d'écouter ton Schlafe.
Inconnu, faut-il le dire ?
L'ambiguïté est un trait qu'on entend souvent chez Schubert et ton interprétation, le moins emphatique possible, le rend bien.
Je suis ravi que tu le prennes sur ce ton-là, et je n'en modulerai rien. :)
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