mercredi 16 mai 2012
Éloge du belcanto
— Comparez, dit-il, les productions sublimes de l’auteur dont je viens de parler [Beethoven], avec ce qu’on est convenu d’appeler musique italienne : quelle inertie de pensées ! quelle lâcheté de style ! Ces tournures uniformes, cette banalité de cadences, ces éternelles fioritures jetées au hasard, n’importe la situation, ce monotone crescendo que Rossini a mis en vogue et qui est aujourd’hui partie intégrante de toute composition ; enfin ces rossignolades forment une sorte de musique bavarde , caillette, parfumée, qui n’a de mérite que par le plus ou moins de facilité du chanteur et la légèreté de la vocalisation. [...] J’aime encore mieux la musique française, et c’est tout dire.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Citations passantes - Opéra romantique et vériste italien a suscité :
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