mercredi 4 avril 2012
Opéra-Comique 2012-2013 : la fin des sous
Pour eux, pas pour moi (malheureusement, d'une certaine façon).
Assez déçu de la saison annoncée, en comparaison à celles assez exaltantes de Pleyel et du TCE. Les oeuvres mises en scène sont pour la plupart des miniatures (Venus and Adonis, Cendrillon de Viardot, Il Segreto di Susanna, La Voix Humaine...) qui coûtent peu cher, et la saison qui commence tard (travaux encore, il me semble), se termine dans les premiers jours de juin. De toute évidence, on manque d'argent, il faut dire que la jauge est très petite pour Paris et que créer à chaque fois des costumes et décors aussi coûteux ne peut évidemment pas s'équilibrer, même avec le doublement de la subvention (qu'en est-il depuis ?) à l'arrivée de Saint-Pulgent / Deschamps.
Au passage, voilà qui interroge grandement sur la nécessité d'ouvrir ou de rouvrir de grandes salles publiques, comme le 104 (qui a au moins le mérite d'être ouvert sur "le monde"), la Gaîté-Lyrique (avec son concept "connecté" dont je ne suis pas persuadé qu'il puisse servir de ligne artistique fructueuse), et plus encore la Philharmonie à venir...
Si c'est pour ne pas pouvoir remplir leur programmation toute l'année, tout en payant les salaires pendant douze mois, je ne situe pas bien la nécessité... Car l'effet d'affichage sera de bien plus courte durée que le mécontentement si la programmation est décevante, si les impôts augmentent, si les réductions de dotation se multiplient - les deux dernières hypothèses étant fort probables, et concomitamment de sucroît.
Au chapitre des satisfactions tout de même :
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Saison 2012-2013 a suscité :
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