samedi 27 juillet 2013
Les carottes juteuses sont cuites
Après avoir annoncé la mort cérébrale d'EMI Classics, on peut constater qu'en effet, la compétence est au pouvoir dans les niches classiques de Warner.
Rappel des épisodes précédents : suite au rachat d'EMI par un fonds d'investissement peu adroit (et potentiellement abusé par son banquier), à sa session à Universal, au démembrement imposé par les autorités de la concurrence, et au rachat d'une partie mineure du catalogue par Warner (dont EMI Classics et Virgin Classics), on s'attendait à voir le fonds pourrir en bonne et due forme dans les tiroirs de la maison, laissant tout au plus surnager quelques gros morceaux réédités en collection économique de façon parfaitement arbitraire et anarchique – sans lien avec l'intérêt dans l'histoire de l'interprétation ou même la présence d'un public pour acheter. On le voit depuis longtemps avec le fonds Erato-Teldec : des enregistrements cultes qui seraient achetés massivement et rapidement rentabilisés n'ont jamais été réédités, tandis que des versions d'oeuvres archi-documentées, et par des ensembles peu célèbres sont proposées en réédition économique.
Il semble que, sans surprise, la gestion du catalogue des nouveaux venus ait été confié à la même équipe de spécialistes du curling de bureau, dont la culture musicale ne semble à tout le moins pas complètement spécialisée en accord avec leur domaine d'exercice professionnel.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie En passant - brèves et jeux a suscité :
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