mardi 26 juillet 2005
The Mireille effect
Mireille Delunsch a un statut étrange dans le panorama lyrique contemporain.
Après de longs débuts dans un univers purement local, elle se représente à présent sur les plus grandes scènes françaises - sans toutefois chercher à "se vendre" à l'étranger. Son ascension a été vertigineuse, depuis quelques disques de Gluck jusqu'aux scènes d'Aix et de Paris dans des rôles où la concurrence est, au moins historiquement, la plus dure (les tubes verdiens et mozartiens). La critique lui est favorable, et a suivi sans broncher ces remarquables promotions.
Les lyricomanes anonymes sont souvent plus réservés, lui reprochant une faible projection et des carences techniques. Tout le débat a fini par se cristalliser autour de sa Traviata aixoise (2003 interrompue, et repise en 2004).
C'est pourquoi je me propose d'en faire l'écho autour de l'étude de la fin de l'acte I.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Portraits - Disques et représentations a suscité :
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