Carnets sur sol

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vendredi 30 octobre 2009

[concert 8] Liederspiele de Schumann à la Cité de la Musique (Röschmann / Kirchschlager / Bostridge / Quasthoff / Deutsch / Drake) - II

Comme promis, la suite (interprétation). A la suite du billet précédent.

Gustav MAHLER - Das Klagende Lied - (Gatti, ONF, Théâtre du Châtelet 2009)


1. Une lourde décision

Je ne me suis décidé définitivement à me rendre à ce concert qu'au dernier moment. Cela m'a valu de me retrouver pour pas cher dans l'une des meilleures places du théâtre, bordé d'une aristocratie économique qui était inconnue du provincial ingénu, et qui ne parlait que séjours en Côte d'Azur, de manifestations culturelles en Autriche et de mauvais temps sur New York.

L'hésitation tenait au fait que Das Klagende Lied m'était apparu difficilement digeste au disque, y compris en essayant de faire autre chose - mais après tout, il s'agit quand même d'un des compositeurs les plus orchestrelement inspirés, dont la plus-value physique en concert est considérable.

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2. Spécificités acoustiques

Suite de la notule.

jeudi 29 octobre 2009

Plácido Domingo en baryton : Simone Boccanegra (Verdi)

Manière de contenter la part la plus glottophile du public de CSS, on en dit deux lignes, puisque dans les mois à venir, les rubriques musicales des journaux vont être tout entière emplies de commentaires sur le sujet. Comme cela, ce sera fait.

Et ce sera aussi une manière de portrait, finalement, en ce glorieux crépuscule.

Suite de la notule.

mardi 27 octobre 2009

Caballéschrei

Histoire d'une aventure épique.

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L'histoire du Rysanekschrei est mondialement célèbre, si bien qu'on la raconte au berceau aux petits glottophiles de toutes nations.

Leonie Rysanek était une puissante novatrice. A l'imitation de Jean Barraqué, André Boucourechliev et Pierre Boulez, grands praticiens de la musique ouverte, c'est-à-dire de l'introduction d'une part de hasard dans l'exécution de leurs oeuvres rigoureusement écrites, elle est l'inventeuse du concept de justesse ouverte, appelée non sans perfide malice par ses infâmes détracteurs intonation surprise.

Suite de la notule.

Qu'est-ce que le belcanto ?

Puisqu'on m'y a invité chez d'aimables voisins, en voici la retranscription ici.

Avec quelques ajouts.

Beaucoup de confusions existent autour de l'emploi du terme belcanto, qui peut en effet porter plusieurs sens.

Suite de la notule.

Angelika KIRCHSCHLAGER

Carnets sur sol doit depuis longtemps (depuis toujours, pour être plus précis) un portrait à cette liedersängerin éminemment sympathique à nos oreilles.

Dans l'attente de la conclusion de la notule autour du concert de Liederspiele schumanniens, où elle sera saluée comme il se doit, voici un peu de matière pour préciser notre avis et nous faire gagner un peu de temps en éliminant quelques précisions inutiles.

Suite de la notule.

Gna-Gna contre le lapin maléfique

Attention, c'est terrifiant, écartez les plus jeunes.

Suite de la notule.

dimanche 25 octobre 2009

[concert 8] Liederspiele de Schumann à la Cité de la Musique (Röschmann / Kirchschlager / Bostridge / Quasthoff / Deutsch / Drake)


N.B. : Un début en patientant, pour présenter le programme. La notule devrait en principe être complétée demain, avec le détail du concert.

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Pour cette affiche de rêve, il n'y avait plus une place de libre, divine surprise de voir le lied pris d'assaut. Grâce à la générosité de nos voisins de rang, les lutins intrépides ont pu se frayer un chemin jusqu'au prestigieux sextuor.

On jouait divers Liederspiele de Schumann, qui ne sont jamais, même au disque, exécutés ensemble, parce qu'il faut varier sans cesse les associations entre chanteurs (solos, duos et quatuors surtout). [Même concernant les duos Op.34, on n'en trouve que deux versions complètes au disque (assez récentes) en tout et pour tout...]
Le dernier cycle comprenait même un accompagnement à piano à quatre mains, avec Prélude et Intermezzo purement instrumentaux.

Je parle de cycle parce que le principe du Liederspiel était, en principe, de créer une narration miniature, qui devait se partager entre récitation parlée et chant accompagné au piano. Une sorte de Singspiel fondé non pas sur des numéros, mais sur des lieder (c'est-à-dire que les textes sont des poèmes, et accompagnés simplement au piano).
Ceux laissés par Schumann ne comprennent pas, semble-t-il, de pièces parlées qui aient été écrites, et peut-être même jamais prévues par l'auteur. Cela est possible dans la mesure où la succession des textes va tantôt suivre une logique vaguement narrative, tantôt au contraire faire se juxtaposer des situations stéréotypées sans suite réelle, ou contradictoires.

Au programme,

Suite de la notule.

samedi 24 octobre 2009

[représentation] Die Tote Stadt ("La Ville Morte") de Korngold à l'Opéra Bastille

On ne peut pas parler de tout, aussi un rapide commentaire en fait l'éloge dans le fil de la saison.

Suite de la notule.

Désespoir


Je viens d'apprendre que Carnets sur sol est interdit en Chine.

Un marché immense est perdu pour la gent korrigane.

jeudi 22 octobre 2009

Andromaque de... Grétry - (Niquet, TCE 2009) - III - Le livret : du néoclassique baroque


Voyons à présent le texte de plus près.

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3. Le livret (suite)

On l'a vu dans le précédent épisode, le livret est déjà fortement imprégné de Racine, ne serait-ce qu'eu égard au sujet et aux emprunts massifs de matière-première, c'est-à-dire de vers entiers introduits dans le poème de Pitra, ou plutôt servant de noyau à celui-ci. On dispose forcément d'une couleur approchante, par conséquent.

3.3. Racine en livret, quel résultat ?
3.3.1. Un aspect librettistique

Toutefois, la grammaire et le vocabulaire généraux se révèlent assez pauvres, et il ne s'agit pas d'épure racinienne, dont on se plaît à vanter l'économie de moyens ; il s'agit tout simplement de la tradition librettistique, plus schématique, avec des affects plus tranchés, des durées plus ramassées, des monologues plus fréquents, tout simplement pour servir la musique.

Précisons.
L'action plus simple (et de même pour la durée réduite) est liée à la vitesse de débit chanté, sensiblement plus lente : on ne pourra pas énoncer autant de vers.
Les affects francs servent à ne pas embarrasser le musicien de circonvolutions trop contraignantes, et surtout à ne pas égarer la compréhension du spectateur, car les surtitres, véritable révolution de palais, n'existent que depuis très peu de temps, et pas du tout à l'époque de Pitra & Grétry.
Les monologues ménagent des moments musicaux privilégiés, pour des formes fermées appelées airs, et qui sont la composante principale de façon écrasante dans l'opéra italien. L'opéra exploite peu, quantitativement parlant, les ensembles à plusieurs personnages, du moins au delà du duo et du trio. La période d'écriture de ce type (qui ne soit pas une suite ou de récitatifs ou d'airs) se limite en réalité à la musique italienne et française du XIXe siècle, si on veut faire vite... ! On a donc besoin de courts monologues au service du compositeur, pour que la musique puisse proposer tous les affects qu'on attend d'elle.


Frontispice de La Journée du 14 juillet 1789, tiré des Mémoires inédits de Louis-Guillaume Pitra, son texte le plus célèbre.



3.3.2. Spécificités

Plus précisément, le livret de Pitra utilise de grands aplats d'affects assez caractéristiques de la tragédie lyrique réformée de l'ère de Gluck ; on n'est plus dans les contradictions fines des livrets de Quinault (et c'est pour cela que l'emploi de Racine est étrange lorsqu'on bannit ce déchirement) ; on n'est plus non plus dans les petits détails kaléidoscopiques des mignardises qui se développent dans les ballets de la deuxième école (Omphale de Destouches en est le pire exemple) pour envahir toute la troisième école.

La langue, sans coquetterie, livre des concentrés d'émotions extrêmes dans toute leur violence, sans réelle contrepartie ou nuance. De la souffrance musclée plus que de la torture psychologique, d'une certaine façon.

De ce fait, le livret de Pitra, peut-être trop modeste en raison de sa grande intimidation devant le modèle profané, n'apparaît pas comme furieusement passionnant, sans être le moins du monde indigne cependant - on est loin de certains crimes d'Antoine Houdar de La Motte.

3.3.3. Et cependant... baroque ?

Il serait réducteur cependant de penser que la nouveauté extraordinaire de cette tragédie revient seule au mérite de Grétry. Car, pour un poème dramatique classique (à plus forte raison héritant de Racine), prévue pour une tragédie lyrique dont la musique est dans le style classique (contrairement à Lully, Destouches et Rameau qui sont considérés comme baroques), on y trouve certains traits assez discordants.

En effet, maint ensemble (les ensembles sont assez nombreux ici) fera penser, par sa grandiloquence un peu troublée, à une esthétique du mélange qui n'a pas cours chez les classiques.
De même, la fin sous forme d'Orestes Furens, comparable à la Fureur de Roland chez Quinault / Lully ou à la Fureur d'Alcide dans Omphale de La Motte / Destouches, un thème de l'égarement également présent chez Haendel et, sous forme parodique, dans Platée de Le Valois d'Orville & co [1] / Rameau, se rapproche fortement de la tradition baroque.

Oui, dans cette tragédie lyrique au sommet du mouvement classique littéraire et musical, et annonçant même, fortement, les innovations orchestrales de la musique romantique, on trouverait quelques accents qui subsistent de l'esprit baroque. A moins qu'il ne s'agisse d'une prémonition des mélanges romantiques - ce qui en revient au même en fin de compte. Et on pourrait effectivement, au vu de la modernité vraiment majeure de l'oeuvre, pencher pour cette seconde hypothèse - mais ce serait à cause de la musique de Grétry, alors que le poème lui-même ne manifeste nul rapport avec ce qui sera créé au siècle suivant.

3.3.4. Moments forts

Lire la suite.

Notes

[1] L'oeuvre est d'après la pièce de Jacques Autreau dont Rameau avait acheté les droits pour pouvoir en renforcer l'aspect comique ; Ballot de Sauvot a également participé à cette élaboration librettistique

Suite de la notule.

mercredi 21 octobre 2009

Andromaque de... Grétry - (Niquet, TCE 2009) - II - Le livret : la polémique Racine


Une fois exprimé nos attentes impatientes de la découverte de ce chaînon manquant dans la très pauvre documentation de cette Quatrième Ecole de tragédie lyrique, impatientes mais peu rassurées, penchons-nous un peu sur ce qu'est réellement l'oeuvre. En commençant par son poème dramatique.

3. Le livret
3.1. Racine recruté

Le livret se révèle extrêmement proche de Racine, dont il reprend tout de même 80 vers intégralement, ce qui est une première et une audace qui lui ont beaucoup été reprochées. Certes, l'abbé Pellegrin avait déjà employé des fragments de vers raciniens dans Hippolyte et Aricie mis en musique par Rameau, mais pas au point d'inclure si effrontément le grand aîné dans son travail.

Louis-Guillaume Pitra (1735-1818) s'en excuse platement dès son Avertissement des auteurs, d'une façon qui paraît extrêmement naturelle et convaincante au lecteur de notre époque - oui, c'est une dénaturation honteuse, qui ne prétend pas approcher l'original, mais plutôt lui faire hommage en s'inspirant de l'émotion qu'il peut causer, en le proposant à la mise en musique d'un compositeur reconnu.

Pour adapter cette tragédie de Racine à la scène lyrique, il a fallu sacrifier mille beautés que l'on a regrettées autant que le feront tous les gens de goût. On a senti plus que personne le ridicule, l'audace même d'une pareille entreprise ; mais l'on n'a eu d'autre prétention que de servir le génie d'un artiste dont les talents ont fait si souvent nos délices, et tout le monde sait que la marche d'un opéra nécessite les retranchements que l'on a été forcé de faire au poème de l'immortel Racine. On a conservé les vers de ce grand homme, autant que la coupe des scènes, la forme des airs et du récitatif l'ont permis. Il a fallu malheureusement mêler souvent d'autres vers avec les siens pour former la contexture de l'action. On espère que le public pardonnera cette espèce de sacrilège, en faveur du motif qui l'a fait faire.




Et précisément, comme le redoutaient les auteurs, on reprocha beaucoup à cet opéra de Grétry, lors de sa création à l'Académie Royale de Musique, le 6 juin 1780, son mélange des genres.

3.2. Le pourquoi du scandale

Suite de la notule.

mardi 20 octobre 2009

Andromaque de... Grétry - (Niquet, TCE 2009) - I - Grétry, les attentes et l'ouverture


Comme on l'indiquait déjà dimanche, la re-création de cette oeuvre était porteuse d'une révélation d'ampleur réellement inattendue.

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1. Quelles attentes ?

Grétry semblait peu connu du public, y compris du public du Théâtre des Champs-Elysées. En discutant avec quelques représentants de ce qu'on considère comme la 'classe cultivée', je me suis aperçu également qu'en dehors des amateurs de cette période ou de ce genre, jusqu'à son nom et jusqu'à la fortune de Richard Coeur de Lion étaient mal connus.

On débute donc en deux mots une petite présentation pour les lecteurs de CSS, même si bon nombre doivent connaître le bonhomme, avant d'évoquer l'oeuvre elle-même.

1.1. Grétry

André Ernest Modeste Grétry (1741-1813) était un compositeur liégeois, venu à Paris chercher la gloire dès la fin de ses études, à la fin de l'année 1767 (après un bref séjour genevois en 1766-7). Fils de violoniste, sa vocation ne lui naît pourtant qu'à l'écoute des opéras bouffes italiens qui enchantaient alors l'Europe, y compris la France. Ce goût explique beaucoup de choses dans la parenté d'inclination qu'il manifeste avec l'évolution des préférences musicales à Paris.

Grâce à la Fondation Darchis (une institution liégeoise), il peut effectuer ses études musicales à Rome à partir de 1761.


Le fameux portrait par Elisabeth Louise Vigée-Le Brun.


Si Grétry, encore joué assez avant dans le XIXe siècle, et bénéficiant de quelques enregistrements (contrairement à Monsigny par exemple, dont l'oeuvre comique me paraît pourtant de plus grande valeur), a connu ce succès durable, c'est à ses opéras-comiques qu'il le doit.
En particulier, Richard Coeur de Lion sur le livret de Michel-Jean Sedaine, a connu une célébrité historique : le texte relate la recherche fructueuse de son maître par le trouvère Blondel, et le grand air héroïque de fidélité, le seul moment un peu vigoureux de la partition, était devenu sous la Révolution un signe de ralliement des royalistes, un étendard sonore.

Suite de la notule.

dimanche 18 octobre 2009

[teasing] Andromaque de Grétry au Théâtre des Champs-Elysées

Une véritable surprise. Faute de temps, on va simplement indiquer qu'il s'agit sans nul doute, à l'exception des trois Da Ponte de Mozart, de l'opéra le plus original de son époque, c'est-à-dire, pour faire vite, de la période Louis XVI, avec une densité en trouvailles musicales assez invraisemblable.

Série d'articles à suivre ici.

jeudi 15 octobre 2009

Franz SCHUBERT - Quatuor n°2 (1812, D.32)


Oeuvre de toute prime jeunesse (quinze ans !), et pourtant d'une qualité mélodique déjà supérieurement inspirée et presque inquiète, avec une répartition des pupitres tout à fait maîtrisée.

Une de celles qu'il faut recommander (plutôt que le D.353, le plus récent si on remonte avant le célébrissime Quartettsatz D.703 : ce D. 353 est nettement plus policé).

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A partir d'une figure ascendante simple, le premier mouvement Presto apparaît d'emblée très concerné, et sa thématique est reprise au troisième mouvement par un menuet plus sombre que ne savait en écrire Beethoven, mais pas mélancolique comme Mozart ; presque menaçant dans sa première phrase, avant de se résoudre (après une insistance étrange) de façon presque galante sur la seconde. Et tout cela malgré l'ut majeur, qui sonne aussi tourmenté que du mineur.

L'Andante en la mineur du deuxième mouvement donne déjà pleinement la mesure du talent poétique du Schubert contemplatif, tandis que le dernier mouvement, Allegro con spirito entonne un ut mineur farouche.

Une belle pièce, vraiment.

Suite de la notule.

[rediff] L'Age d'Or du Lied


On reprend ici une notule de Diaire sur sol à laquelle on a souvent renvoyé. Il sera plus commode de la placer directement sur Carnets sur sol.

Une évocation de l'art de l'interprétation et de l'offre en concert. Où l'on rejette quelques idées communément partagées au moyen de quelques arguments.

Suite de la notule.

[vidéos] Surveillez Arte


On le signale simplement, sur le site de revisionnage d'Arte, on trouve les reportages et spectacles de la semaine, qui comportent à présent ce qui étaient déjà des rediffusions, mais de qualité.

Suite de la notule.

mardi 13 octobre 2009

[avant-(ciné)-concert] Xavier Busatto accompagne Buster Keaton au Balzac


Dimanche 18 octobre prochain à 11 heures, Xavier Busatto (extraits disponibles ci-après) improvisera pour accompagner le film de Sedgwick & Keaton, Le Cameraman.


Suite de la notule.

samedi 10 octobre 2009

[Carnet d'écoutes] Porpora, Caldara, Graun, etc. - album Sacrificium de Cecilia Bartoli



Le visuel a comme toujours été abondamment commenté.

Suite de la notule.

jeudi 8 octobre 2009

[podcast] Une tentative d'Histoire de la mélodie française



(Télécharger le son.
[Les sons ont aujourd'hui été désactivés, la transcription figure ci-dessous.])


Voici une petite improvisation qui était destinée à être distribuée sous forme de 'podcast', pour faire patienter les lecteurs de CSS durant la vacance du pouvoir lutinal (à la mi-août). Il se trouve que le son très mauvais (c'était juste un test, qui s'est révélé plutôt adéquat sur le contenu, mais le micro était trop mal placé, sous la table de travail près du ventilateur de la machine...) m'a dissuadé de le publier tel quel. En voici donc le réenregistrement ci-dessus et la retranscription ci-après.

J'ai ajouté les titres pour se repérer dans le flux verbal oral, et j'ai retouché une ou deux structures bancales. Je mets à disposition l'original, pour entendre l'improvisation (mais il est presque inaudible d'un point de vue technique), et la nouvelle version, où je lis cette fois les présentes notes.
On remarquera que je m'appuie beaucoup sur le parallèle entre les deux genres. On pourra se reporter aux propos sur l'histoire du lied pour mieux en profiter.

Il faut bien concevoir qu'il s'agit d'un petit parcours informel, sur le mode de la conversation : il y a donc un certain nombre de glissements, voire de digressions ; de répétitions, voire de martèlements, qui à l'oral servent à développer, à illustrer, mais qui fonctionnent nettement moins à l'écrit où l'on préfèrera des choses plus compartimentées et mieux délimitées. On se proposera peut-être de le faire prochainement. Dans l'attente, on pourra toujours suivre quelques-uns des nombreux liens ajoutés à la retranscription ci-après.

Qu'importe, c'est toujours un peu de matière.

Suite de la notule.

mercredi 7 octobre 2009

Conséquence (esseulée)

Et il y avait des flaques de boue, bien que la pluie n'eût pas tombé.

Suite de la notule.

Le disque du jour - XXXIII - Johannes BRAHMS, Sérénades pour orchestre


On peut lire et entendre très souvent que Brahms, apeuré, n'osait pas concevoir de symphonie - à cause de l'ombre écrasante de Beethoven. Et qu'il s'est d'abord essayé prudemment dans ses deux Sérénades.

On peut contester l'affirmation pour la Seconde dont la gaîté virevoltante et folklorisante la rapproche, à certains égards, de la Sérénade pour vents d'Antonín Dvořák. Pour la Première, en revanche, le constat est assez saisissant, même lorsqu'on voudrait se défendre des a priori des Histoires de la musique.




Suite de la notule.

dimanche 4 octobre 2009

Discographie présentée de Dietrich Fischer-Dieskau dans Die Winterreise


On a été sollicité sur cette question qui peut tout à fait intéresser les spectateurs lutinesques.

Un point sur les enregistrements (officiels) de Dietrich Fischer-Dieskau dans le Winterreise de Schubert.

(Mis à jour depuis sa première publication, pour ceux qui auraient déjà lu.)

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Pour un mot plus général sur le cycle, on peut se reporter à différentes notules de CSS :

  1. organisation de la fin du cycle et divers enjeux ;
  2. présentation de Das Wirtshaus, l'un des plus beaux lieder du cycle (avec une vilaine métathèse dans le corps de l'article) ;
  3. introduction et versions recommandables dans notre mini-guide du lied.

On peut aussi jeter un oeil sur les commentaires d'autres versions :

  1. versions insolites du Voyage d'hiver ;
  2. version à rebours, un Winterreise souriant par Christine Schäfer et Eric Schneider ;
  3. Winterreise en russe ;
  4. une version contemplative et en DVD.

Ou bien se promener parmi les conversations de concert :

  1. concert Stutzmann / Södergren à Bordeaux (5 novembre 2005) ;
  2. le même concert, cette fois décrit par Sylvie Eusèbe ;
  3. le même concert à Paris un an plus tard, présenté par Sylvie Eusèbe ;

Ou enfin télécharger une des versions libres de droits que nous avons mises à disposition :

  1. version Hotter / Raucheisen (1943) libre de droits sur CSS ;
  2. version DFD / Klust (1953) libre de droits sur CSS.


Suite de la notule.

samedi 3 octobre 2009

Armide de Quinault / Lully : notes de cours... et prolongements


Le site apparemment plus ou moins désaffecté de l'Association Philippe Lescat propose quelques ressources intéressantes sur Lully. On y trouve notamment des notes prises du cours de Bertrand Porot autour d'Armide.


Les Amours de Renaud et Armide par Antoon van Dyck. (Conservé au Louvre.)


Suite de la notule.

[concert] Romances Louis XVI à l'Archipel : Isabelle Desrochers et Pierre Trocellier


Il aurait peut-être fallu prêter plus ample attention au titre, que les lutins avaient pu croire uniquement promotionnel :

Musique au temps de Marie-Antoinette

Car il ne s'agissait pas d'une simple coquetterie, mais bien du sens de tout le programme.




Suite de la notule.

David Le Marrec

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Invitations à lire :

1 => L'italianisme dans la France baroque
2 => Le livre et la Toile, l'aventure de deux hiérarchies
3 => Leçons des Morts & Leçons de Ténèbres
4 => Arabelle et Didon
5 => Woyzeck le Chourineur
6 => Nasal ou engorgé ?
7 => Voix de poitrine, de tête & mixte
8 => Les trois vertus cardinales de la mise en scène
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