Carnets sur sol

   Écoutes (et nouveautés) | INDEX (très partiel) | Agenda concerts & comptes-rendus | Playlists & Podcasts | Instantanés (Diaire sur sol)


mardi 29 août 2006

Chef-d'oeuvre des temps modernes

Outre le mensonge désormais bien connu sur la prétendue acclamation publique, voici, pour qui ne l'aurait pas encore lu, un pur moment de bonheur, digne des plus belles entrevues de Sto.

Comment fonctionne ce discours ? Sur deux procédés très simples.

Et un prétexte à quelques réflexions plus générales.

Suite de la notule.

vendredi 25 août 2006

Mise à jour

Note de service : le répertoire des contributions a été mis à jour et un peu amélioré visuellement.

Il s'agit d'un index thématique qui permet de naviguer dans le site en évitant l'ordre chronologique et les notes futiles.

mercredi 23 août 2006

Une genèse d’Erlkönig (Herder, Goethe, Schubert, Zelter, Loewe et les autres)

Suite à une suggestion de Sylvie Eusèbe, je propose un petit billet imprévu sur Erlkönig, le roi des Aulnes.

Vous noterez inévitablement que le ton en est distinct de celui que j’affecte d’habitude dans ces notules – la cause en est simple, je l’avais d’abord rédigée comme un commentaire plus informel, en guise de réponse simple.

C’est pour plus de clarté dans la présentation et la conversation (notamment autour d’une nouvelle traduction…), que je le propose en tant qu’article.

J’en ai profité pour faire un peu de mise en forme.

Suite de la notule.

mardi 22 août 2006

Le disque du jour - VII - Armide de Lully/Quinault (Herreweghe II)





Quand l'altier Herreweghe était en ma puissance,
De Diapason bravai la haine et la vengeance ;
Je ne pus suivre leurs transports.
Qu'ils s'échappent, qu'il s'éloignent, qu'ils quittent donc ces bords,
L'Enfer s'éveille à cet outrage,
Déchaîné sur leur noir rivage ;
Il y traîneront las leurs serviles efforts.


Autant dire que je ne partage pas les nombreux commentaires tièdes sur ce coffret d' Armide. Il faut certes concéder les coupures - c'est cependant la version la plus complète enregistrée, et la seule du marché -, et on peut reconnaître quelques baisses de tension, surtout pendant les pièces pittoresques de l'acte IV et la fameuse chaconne.

Outre le texte formidable de Quinault (le Tasse revisité) et la teneur de la musique de Lully (trouvailles largement reprises dans la version Gluck, de loin plus rectiligne et moins inspirée), on a droit ici à une interprétation à tempo modéré et sonorités rondes, souvent décriée, mais d'une très grande justesse dramatique, jusque dans les rôles les plus discrets. Le tout pour un résultat d'une force remarquable, certes, mais aussi d'une élégance peu commune - ce qui manque peut-être aux très brillantes réalisations en tragédie lyrique que nous connaissons.

Suite de la notule.

samedi 19 août 2006

Meine Rose Op.90 n°2 (Schumann) - Lenau était-il chinois ?

Vous connaissez déjà ceci, si vous avez bien suivi.


Matthias Goerne et Christoph Eschenbach au Carnegie Hall de New York, le 9 mars 2004.

Le poème et sa traduction suivent.

Plus quelques commentaires, qui nous amèneront incidemment sur les terres de Matthias Claudius (Der Tod und das Mädchen).

Suite de la notule.

Versifications du monde - III - le système chinois (par Fitze Airlines)

De même, voici le commentaire de Fitze que je reproduis ici. Une invitation à s'immerger dans la poésie chinoise, exemple à l'appui...

Suite de la notule.

Versifications du monde - II - la versification russe (par Fitze Airlines)

Je reproduis ici le commentaire de Fitze sur la versification russe.

Avec mes remerciements pour cette mise au point limpide !

Suite de la notule.

vendredi 18 août 2006

Ropartz, Cras, Le Flem - une trinité bretonne et maritime - I - Joseph-Guy Ropartz (oeuvres et discographie)

Paul LE FLEM. Qui pense à lui ? Trop peu de monde, hélas. Et pourtant, sa musique vaut bien celle Ropartz ou d’un Cras, en passe d’être mieux découverts, grâce à Timpani tout particulièrement.
Il forme avec eux deux, en quelque sorte, une trinité bretonne[1] marine imaginaire, mais cohérente si l'on veut regrouper trois compositeurs d'école française[2] et d'inspiration marine dans la première moitié du XXe siècle.

Quelques brefs jalons.



Joseph-Guy Ropartz.

Notes

[1] J'en profite pour préciser immédiatement, afin de ne pas leur porter tort, que malgré mon patronyme, je n'ai, pour des raisons personnelles, aucun motif particulier d'être attaché à la Bretagne, et c'est donc la seule teneur de ces oeuvres qui a retenu mon attention.

[2] Considération esthétique et non politique : bien qu'il y ait des affinités évidentes entre ces musiques, on peut difficilement de parler d'« école bretonne », la formation se déroulant indépendamment, à Paris.

Suite de la notule.

Saygun à Broadway

Laurent m’épargne une note à ajouter aux autres[1] : une proposition discographique qui présente Saygun. Conseils à lire, et surtout à suivre.

J'en partage tout à fait la présentation.

La musique de Saygun réalise une synthèse entre les canons occidentaux et l’influence de la musique populaire turque.

Très juste ! La distinction entre forme et inspiration, comme chez... Takemitsu.

Notes

[1] Ou me permet de la différer, me donnant très envie de mettre à un moment ou un à un autre mon grain de sel sur le sujet.

jeudi 17 août 2006

Michel Onfray - un nouveau titre

La suite des conférences de Michel Onfray, censément sur une Contre-histoire de la philosophie.

Suite de la notule.

mercredi 16 août 2006

Lu aujourd'hui sur la Toile [Le Temps des cerises]

Ce sera le prétexte à une petite réflexion sur la hiérarchisation en art.

Suite de la notule.

lundi 14 août 2006

Radio et télévision, soyons confiants (épisode II)

Comme il y en aura pour tout le monde, au tour de France Musique.

Suite de la notule.

Radio et télévision, soyons confiants

Fidèle à notre mission, pourfendons les assertions invérifiées et farfelues que nous servent les présentateurs d'émissions musicales spécialisées. [soupir]

Suite de la notule.

dimanche 13 août 2006

Eichendorff a écrit - I - La versification allemande

Dans la série Versifications du Monde, premier volet.

A propos du précédent billet.

Eichendorff traduit, la versification allemande révélée.

Suite de la notule.

vendredi 11 août 2006

Golaud a dit

Je suis ici comme un nouveau-né perdu dans la forêt.

A moins que ce ne soit Eichendorff qui ait raison :

Tritt nicht hinas jetzt vor die Tür,
Die Nacht hat eignen Sang,
Das Waldhorn ruft, als rief's nach dir,
Betrüglich ist der irre Klang,
Endlos der Wälder Labyrinth -
[...]

Überm Lande die Sterne
Machen die Runde bei Nacht,
Mein Schatz ist in der Ferne,
Liegt am Feuer auf der Wacht.

Übers Feld bellen Hunde ;
Wenn der Mondschein erblich,
Rauscht der Wald auf im Grunde :
Reiter, jetzt hüte dich!

Hörst du die Gründe rufen
In Träumen halb verwacht ?
Oh, von des Schlosses Stufen
Steig nieder in die Nacht ! -

Die Nachtigallen schlagen,
Der Garten rauschet sacht,
Es will dir Wunder sagen
Die wunderbare Nacht.

Mais oui, c'est Eichendorff qui a raison, il faut que ce soit Eichendorff qui ait raison.

mercredi 9 août 2006

Matthias GOERNE

J'ai pu mettre la main sur un concert inédit Mahler-Schumann de Matthias Goerne, et tout à ma joie, je vous en propose un petit portrait.


Matthias Goerne, Christoph Eschenbach. Mahler, « Urlicht » aus Des Knaben Wunderhorn (et réutilisé dans la Deuxième Symphonie). Habituellement chanté par mezzo-soprane ou contralto, transposé pour baryton.

Suite de la notule.

mardi 8 août 2006

Urgence

sur la BBC

Suite de la notule.

dimanche 6 août 2006

Bijoux

Bijoux.

Suite de la notule.

vendredi 4 août 2006

Mode d'emploi de la journée Takemistu

Non, il ne s'agit pas d'un bogue infâme.

Mais tout était prêt et n'attendait que l'achèvement de la section publiée hier sur la Musique de Takemitsu pour être mis en ligne.

Les volets I et II sont destinés à être lus, pourquoi pas maintenant, ils comportent des informations générales sur Takemitsu.

Les volets III et IV sont des données discographiques. Le IV peut être lu, car il propose des pistes pour pénétrer l'univers de Takemitsu.

Les volets III, V, VI et VII relèvent, eux, plutôt de la somme, et sont là pour être consultés lorsque le besoin s'en fait sentir, pour trouver un renseignement précis. Le VII contient tout de même des commentaires sur les oeuvres, ce qui peut être utile pour faire son choix en même temps que la lecture du IV.


Et surtout, je rappelle à tous ceux qui n'aiment pas Takemitsu (ça peut exister, ça ?) qu'un Index est désormais à votre disposition dans la colonne de gauche. Vous pouvez donc fouiner dans le site en évitant Takemitsu s'il se montre trop encombrant ces temps-ci, ce que je conçois volontiers.

A priori, on se limitera pour l'instant à des actualisations du catalogue chronologique, que je signalerai de temps à autre.

TAKEMITSU Tôru, une présentation - VII - Catalogue chronologique personnel et commenté

Je vous renvoie à la classification en périodes de l'oeuvre de Takemitsu pour les précisions entre parenthèses. 

Entre crochets figurent les [dates de création].

En italique, mes commentaires sur l'oeuvre

En turquoise, les oeuvres que je recommande vivement.


Ce catalogue n'est pas exhaustif.

Il inspire sa forme de la liste proposée sur le Wikipédia francophone et en reprend les données. La liste a été largement complétée et intégralement annotée par mes soins, dates de créations exceptées.

Je complèterai au fur et à mesure de mes possibilités la liste. La commenter en une seule fois n'était pas possible.

Suite de la notule.

TAKEMITSU Tôru, une présentation - VI - Catalogue par genre

Parce que c'est la Journée Takemitsu.

Suite de la notule.

TAKEMITSU Tôru, une présentation - V - Catalogue alphabétique

Pour s'y retrouver.

Suite de la notule.

TAKEMITSU Tôru, une présentation - IV - Discographie brièvement commentée et recommandations discographiques

Je ne cite que des disques que j'ai entendus, naturellement. La liste n'est donc pas tout à fait exhaustive.

Suite de la notule.

TAKEMITSU Tôru, une présentation - III - Corpus discographique

Une très large part de la discographie de Takemitsu. Vous avez même droit à des images !

Suite de la notule.

jeudi 3 août 2006

TAKEMITSU Tôru, une présentation - II - La musique de Takemitsu


Hédonisme, couleurs, abondance

Le langage de Takemitsu peut être considéré comme très accessible, essentiellement en raison de sa conception hédoniste du son, privilégiant explicitement le climat, la couleur. Cela se traduit par la profusion des entrées à diverses hauteurs et timbres, la diversité et le chevauchement rythmiques, l'abondance de nuances dynamiques pourtant sans larges contrastes, l'emploi de modes de jeux très variés. Dans les notes qui ouvrent Les Yeux Clos, Takemitsu indique l'importance des changements subtils de couleur dans ses pièces, qu'il obtient par superposition de touches de nuances dynamiques, de rythmes distincts, de timbres d'instruments ou de hauteurs.

Suite de la notule.

A la découverte de Pelléas & Mélisande de Debussy/Maeterlinck - VI - Balade dans l'oeuvre - Acte I, scène 1 (c)

Devant l'immense succès de l'épisode précédent.

La suite.

Suite de la notule.

mercredi 2 août 2006

Des nouvelles de Bra

Je reçois des requêtes étranges. Bra, tout va bien ?

http://www.google.fr/search?svnum=10&hl=fr&lr=&q=image%20de%20coupure%20au%20bra&sa=N&tab=iw


Assez amusant de voir que les coupures dans Sigurd et Salammbô et les interventions de Bra produisent cette singulière propulsion dans les moteurs de recherche. Oui, il en faut peu... Mais un peu d'émerveillement ne fait jamais de mal.

A la découverte de Pelléas & Mélisande de Debussy/Maeterlinck - V - Balade dans l'oeuvre - Acte I, scène 1 (b)

Suite de notre feuilleton.

Je persiste à fournir dans l'ordre la musique, puis les commentaires sur le texte, enfin sur le matériau musical, pour entrer progressivement dans les charmes de Pelléas.

Suite de la notule.

mardi 1 août 2006

Le disque du jour - VI - Takemitsu, musique de chambre pour flûte (Robert Aitken, Toronto NME)

En attendant la suite de la série, voici un disque qui surplombe d'assez haut la discographie Takemitsu.

Il s'agit d'un disque Naxos, avec le formidable Robert Aitken à la flûte et le Toronto New Music Ensemble. (vive le Grenoble libre)

Programme :

  1. And then I knew 'twas Wind
  2. Rain Tree
  3. Toward the Sea I (a - The night)
  4. Toward the Sea I (b - Moby Dick)
  5. Toward the Sea I (c - Cape Cod)
  6. Bryce
  7. Itinerant
  8. Voice
  9. Air
  10. Rain Spell

Explications et extrait suivent.

Suite de la notule.

David Le Marrec

Bienvenue !

Cet aimable bac
à sable accueille
divers badinages :
opéra, lied,
théâtres & musiques
interlopes,
questions de langue
ou de voix...
en discrètes notules,
parfois constituées
en séries.

Beaucoup de requêtes de moteur de recherche aboutissent ici à propos de questions pas encore traitées. N'hésitez pas à réclamer.



Invitations à lire :

1 => L'italianisme dans la France baroque
2 => Le livre et la Toile, l'aventure de deux hiérarchies
3 => Leçons des Morts & Leçons de Ténèbres
4 => Arabelle et Didon
5 => Woyzeck le Chourineur
6 => Nasal ou engorgé ?
7 => Voix de poitrine, de tête & mixte
8 => Les trois vertus cardinales de la mise en scène
9 => Feuilleton sériel




Recueil de notes :
Diaire sur sol


Musique, domaine public

Les astuces de CSS

Répertoire des contributions (index)


Mentions légales

Tribune libre

Contact

Liens


Antiquités

(13/11/2012)

Chapitres

Archives

Calendrier

« août 2006 »
lunmarmerjeuvensamdim
123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031