Carnets sur sol

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dimanche 24 novembre 2024

Carl LOEWE – Gutenberg & les archevêques zombies


Je poursuis ma documentation à base de captation de déchiffrages. L'idée étant de passer au stade supérieur de la notule, celle qui inclut le son (et même l'image).

Oratorio étonnant, débordant de chorals et de thèmes archaïsants qui sous-tendent le discours. Gutenberg y débat avec Faust (Johann Fust), qui dans l'histoire véritable fut son investisseur, puis celui qui le dépouilla de son invention. Ici, au sein d'une guerre (réelle, avec des soldats et des batailles) entre archevêques, Fust dirige une milice qui détourne l'imprimerie pour produire des pamphlets politiques et religieux… et sa fille, Maria, est bien sûr le 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑒𝑠𝑡 de Gutenberg.

C'est à nouveau un déchiffrage – je ne l'avais lu qu'une fois, il y a quelques mois. Et j'en avais témoigné dans la série qui en rendait compte.

Cette vidéo contient donc, enchâssés comme le bâton de saint Boniface, mes traductions, commentaires musicaux et contextuels. Je les reproduis ci-après pour ceux qui voudraient écouter en faisant autre chose, ou qui, sait-on jamais, ne voudraient que lire.



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Un oratorio de Carl Loewe

(1837)


                     Comme dans cette Ouverture, partout beaucoup d'effets
                     de chorals, de contrepoint ancien, pour suggérer l'atmosphère
                     de la Mayence de la Renaissance. Cet oratorio dispose vraiment
                     d'une couleur propre.
                     Par ailleurs, la partie vive de l'Ouverture, très différente, davantage
                     post-classique ou jeune-romantique, est particulièrement réussie.


    Le poème de la pièce est dû à Ludwig Giesebrecht, qui fut un de
    ces jeunes enthousiastes de Napoléon, engagé volontaire, avec
    son frère, dans les hussards du Mecklembourg-Strelitz.

    L'action se déroule à Mayence, alors que la machine de Gutenberg
    a déjà été inventée et développée.

    L'atmosphère est celle de guerres religieuses ; pas encore les
    guerres entre catholiques et luthériens, mais une lutte entre
    deux archevêques. De 1461 à 1463 – à la fin, donc, de la vie
    de Gutenberg, deux archevêques mènent une lutte pour le
    pouvoir.
   
    Thierry d'Isembourg est élu archevêque de Mayence en 1459
    avec peu de voix d'avance sur Adolphe de Nassau. Mais il
    refuse de payer l'impôt sur les bénéfices dû au Pape à chaque
    succession, se retrouve ainsi excommunié, et se fâche avec
    l'Empereur.

    La guerre est perdue sur le terrain militaire par Adolphe, mais
    avec l'aide des bourgeois de Mayence, il s'introduit dans la ville
    et, au termes de combats qui font 400 morts, s'en empare,
    laissant quantité d'habitations (et un cloître) incendiés.

    Après négociations, Thierry laisse la place à Adolphe victorieux
    contre quelques fiefs. C'est à cet archevêque excommunié que
    fait référence Gutenberg, je pense, dans la première scène de
    l'oratorio.

    Faust, décrit comme le meneur des citoyens de Mayence, est
    manifestement une version de Johann Fust, l'investisseur qui,
    après avoir financé l'invention de Gutenberg, en a obtenu
    la propriété auprès du tribunal –

    Gutenberg avait été obligé de tout reprendre à zéro.

    Ici, Faust est aussi le meneur d'hommes violents, et le père de
    Marie, que nous découvrirons plus tard.

    C'est donc tout le grand contexte de la vie de Gutenberg et
    de la Mayence du XVe siècle qui passe dans cet oratorio.

    Ces épisodes étaient-ils si bien connus du public d'oratorio
    du XIXe siècle, y compris de la région ? 

    (Que ce soit un sujet d'oratorio, c'est-à-dire d'opéra sacré
    à visée édifiante, ne laisse pas d'étonner, également.)

    Les sujets en sont en général plutôt tirés de l'écriture,
    mais le genre connaît un vif succès dans l'Allemagne d'alors
    et certaines œuvres deviennent plutôt des opéras sans mise
    en scène.

    [vers la fin de l'Ouverture]
    Thème de choral archaïsant à la basse – je n'ai pas
    vérifié s'il s'agissait d'un pastiche écrit par Loewe
    ou d'un emprunt (c'est le plus probable, et le texte
    du Psaume est sans doute en relation avec l'intrigue).

Première scène : introduction et scène d'ensemble

                                      GUTENBERG
    « Ô Mayence lumineuse, dont les forêts ont fourni le bâton
       de saint Boniface, qui apporta la foi de la Croix aux Allemands »


                                      GUTENBERG
             Comme la nuit autour de toi déploie ses ailes,
             Et les torches vacillantes et incertaines
             Apportent la guerre civile, qui a brisé
             L'ordre de la cité au moyen du sacrilège.

       Ô Mayence lumineuse, dont les forêts ont fourni le bâton
       de saint Boniface, qui apporta la foi de la Croix aux Allemands »

                               
    Un groupe de citoyens armés, menés par Faust    
    (pas Georg Faust, a priori, l'alchimiste qui donne naissance à la légende), remonte la rue et     chante :

    CHŒUR DES CITOYENS ARMÉS
        Ô fière Mayence, fondée par Rome,
        Fille intrépide de la vertu romaine,
        Tu as proclamé à nouveau ta liberté
        Et chassé la cohorte des tyrans !


    GUTENBERG, en même temps que le chœur
    Ton évêque, tes chanoines se détournent
    De toi en frémissant —
        Et dans les mains d'un prêtre banni,
    Le bâton sacré de saint Boniface !


    CHŒUR DES CITOYENS ARMÉS
    Une voix ne résonne-t-elle pas ici ?
    N'y a-t-il pas quelqu'un dans l'ombre ?

    FAUST
    Halte, qui es-tu ?
    Nomme-toi !
   
    GUTENBERG, avec calme
    Gutenberg. Tu me connais, Faust.


Le duo Gutenberg-Faust et tout le reste de l'acte sont déjà captés, il faut à présent continuer de les traduire et de les monter !

dimanche 10 novembre 2024

Carl LOEWE – Gutenberg et le chœur des imprimeurs assassins


Tentative de raffiner le format vidéo : un extrait de l'acte I capté en entier d'un inédit intriguant (et de haute volée), Gutenberg de Carl Loewe. Un chœur d'imprimeurs enragés qui imite les terrifiants crissements des machines, et annonce l'usage dévoyé de l'imprimerie pour faire la guerre et le mal, sorte de cauchemar du pieux inventeur. Cette scène clôt l'acte I et constitue, à mon sens, la pièce la plus étonnante de tout cet oratorio.

J'ai donc tenté un format de vidéo où mes commentaires musicaux et la traduction des textes sont incrustés au fil de la musique, pour rendre la chose plus pédagogique. Un peu long à faire – difficilement tenable pour les vidéos sur des actes complets –, mais il me semble davantage pertinent pour le public. (N'hésitez pas à me le faire savoir.)

Et pour ceux qui ne jurent que par l'écrit, les commentaires incrustés figurent ci-dessous dans la notule.

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(Bien sûr, comme vous le savez, je fais comme je peux sans avoir les moyens pianistiques de l'intention ; il faut le voir comme du déchiffrage – même si pour cette fois j'ai tout de même joué la pièce plusieurs fois auparavant pour arriver à rendre vaguement l'esprit, vu les difficultés pianistiques qui jalonnent tout l'extrait et vu le tempo pas vraiment négociable sans altérer l'atmosphère farouche du mauvais rêve…)


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Un oratorio de Carl Loewe
(1837)

Le chant des compagnons imprimeurs.

Gutenberg a une vision d'horreur : des hommes
en armes qui glorifient l'usage de l'imprimerie pour
des pamphlets qui servent à nourrir la guerre civile.

Section allegro feroce assez délirante, où l'on entend
les crissements de la presse et le cliquetis des armures.

Les frottements de seconde bien âpres,
sur un rythme ternaire furieux !

Faust, le bourgmestre de Mayence, dont la fille
est aimée de Gutenberg, le met en garde
contre le « vase de Pandore » de l'imprimerie.

Gutenberg gémit : il voit la porte s'ouvrir soudain sur
des hommes porteurs de torches et ceignant l'épée, qui
s'emparent des « signes pacifiques » d'un poing menaçant.

La dissonance est bien écrite, mais le fruit d'un arbitrage dans
ma réalisation de l'accord (trop périlleuse à jouer en déchiffrage) ;
c'est un rapport tension-détente normal (V-I) mais réparti sur
des octaves différentes, d'où le (joli) frottement qui cadre bien,
je trouve, avec la situation paroxystique.

Nous sommes désormais (étrangement) en mode majeur,
et le chœur des compagnons imprimeurs se met à chanter :
— Portez le pamphlet à travers marchés et ruelles,
Contre le Pape et l'Empereur à la fois !

Nous l'avons préparé pour un coup mortel :
Lettres magiques, devenez flèches,
Feuilles volantes, devenez couronne de poix !

Sur ces dernières imprécations, tout l'orchestre se met à triller
de façon insolente, sans doute pour figurer les stridences de la
machine d'imprimerie. Vraiment saisissant, et répété comme
peut l'être une tâche mécanisée.

— Pour appeler nos amis, pour écraser l'ennemi,
Volez sur le Rhin, traversez chaque cité !

Ici, le chœur devient beaucoup plus polyphonique,
avec une sorte d'effet de pléthore qui fait écho à
l'idée de dissémination des pamphlets…

(Je n'ai hélas pas assez de mains ni de place sur
le piano pour le jouer.)

GUTENBERG
Hélas, armes mortelles et meurtrières,
Vous saccagez ma pieuse invention !

CHŒUR DES COMPAGNONS IMPRIMEURS
Pour nous libérer du joug d'un tyran,
Ce qui était muet – et servait à rêver –
Prend soudain vie !

Fin du premier acte.

(Mon geste emphatique final ne matérialise
pas ma satisfaction d'exécutant mais plutôt
mon soulagement, comme un poids vertical
et descendant qui est soudain ôté !)

J'espère qu'en dépit des conditions d'exécution
vous aurez été comme moi saisis par ce moment
très inattendu au sein d'un oratorio dont la matrice
musicale imite par ailleurs volontiers les chorals luthériens !

Tout l'acte I a été enregistré et sera bientôt publié sur la
chaîne, en attendant que des gens compétents s'emparent
de la réduction piano ou de la partition d'orchestre, totalement
disponibles. (Si L'Arpa Festante voulait s'en charger comme
pour Jan Hus, ce serait un merveilleux cadeau pour nous tous.)


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samedi 9 novembre 2024

Nouveaux contenus (novembre 2024)


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Comme, pour des raisons techniques, il est de plus en plus difficile de publier sur l'ancienne interface de Carnets sur sol, je recense ici pour les fidèles les dernières publications.

Les autres sites de Carnets sur sol

¶ Sur Carnets sur sol (boueux), la déclinaison pédestre de CSS, Mission les Vineuses, résumé de mes émerveillements de marche dans la vallée de l'Yonne, dans le Sud de l'Auxerrois.

¶ Sur Carnets sur sol concerts, j'ai tenu trace de tous les concerts vus depuis le début de saison, avec de jolies images en sus. Certaines excèdent le cadre du compte-rendu pour raconter autre chose susceptible d'intéresser les lecteurs non concertivores.
#13 Influence du belcanto en Europe, via les Viardot – C. & J. Hugo (insistance sur la technique vocale et sur les caractéristiques des pianos viennois milieu XIXe)
#14 Autolied : Ulrich Messthaler, baryton-pianiste (Villa Viardot) (et la question des enjeux musculaires du chant auto-accompagné)
#15 Bourgault-Ducoudray, La Conjuration des Fleurs (Compagnie de l’Oiseleur, Temple du Luxembourg)
#16 Scie musicale, métro Bastille
#17 Airs de cour Louis XIII à gambe seule (Pitié-Salpêtrière) – où j'insiste sur les enjeux de la pratique retrouvée de la réalisation du continuo à l'aide d'une viole de gambe non accompagnée.
#18 Rita STROHL, Symphonie de la Forêt (ONDIF à la Philharmonie)
#19 Ubu Roi de Jarry avec musique de scène de Claude Terrasse (Les Frivos, Athénée)
#20 Andrea Chénier (Pirozzi, Enkhbat, Rustioni au TCE) – où je remets en perspective les paradoxes de l'étiquette « vériste ».
#21 Stockhausen, acte III de » Donnerstag « auf Licht (Philharmonie)
#22 Picture a Day Like This de Benjamin (à venir)
#23 Musique de chambre lituanienne (CNSM)
#24 Belt ouest-africain (ligne 5 du métro)
#25 Fragments de Massenet rares à l'Opéra-Comique (à venir)

¶ Sur Carnets sur sol disques, je retente l'idée d'un commentaire régulier de mes écoutes discographiques, sans tout mentionner (déjà essayé, c'est impossible, travail à temps plein), mais de façon plus commode à survoler pour vous, et à diffuser ou citer pour moi. (Et puis la page est jolie.) Parmi les entrées dont je n'ai pas parlé :
Martha Argerich dans Mozart.
→ Rita Strohl, volumes de chambre et d'orchestre.
→ Un étrange coup de cœur Khachaturian (Symphonie n°1 par Chemnitz & Beermann).
→ Louis Adam, le Professeur de piano.
Playlist de ma marche auxerroise, les bons sons slaves qui donnent du cœur !
→ Et bientôt : La Sorcière d'Erlanger, Les Argonautes, Vito Maria Brunetti…
Il est possible de s'abonner par courriel à ce site annexe comme aux autres, si jamais c'est plus simple pour vous. Clairement, vu la facilité de publication, cela me permet de publier bien davantage, je vais donc en faire un usage assez important jusqu'à ce que je trouve le temps (et la connaissance) pour réaliser un site unique sous une nouvelle version Dotclear ou Wordpress (mais qui inclue les archives, et cela rend la tâche sensiblement plus complexe). L'idée est de pouvoir déverser des écoutes éphémères dans des parties distinctes, sans noyer les notules un peu plus ambitieuses sous le flux.

¶ J'ai aussi ouvert, en prévision de l'avenir, un Carnets sur sol (notules) consacré aux sujets un peu moins éphémères. J'y ai pour l'instant reporté les parties les plus informatives des récits de concert, sur la réalisation à la basse de viole seule et sur les enjeux étranges de l'étiquetage vériste.

¶ Je manque de temps pour l'instant pour enrichir 1 jour, 1 opéra de nouveautés, mais je continue patiemment de reporter les archives (le fil Twitter d'origine étant difficilement lisible, et plus totalement public à cause des fantaisies de Gédéon Civette).

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Les autres formats de Carnets sur sol

¶ Je poursuis aussi avec les playlists :
→ le relevé des nouveautés intriguantes se poursuit inlassablement, de pair avec celle qui recense uniquement les coups de cœur parmi elles ; un bon moyen pour survoler ce qui se produit et trouver quelques bonnes idées d'écoutes (Vivaldi, Strohl, Erlanger, Nather, Crumb…) ;
→ la liste autour des œuvres à découvrir dans la saison francilienne s'enrichit d'œuvres vraiment improbables (Sonate pour piano de Louis Adam, Vitrail d'Escaich, Sonate violon-piano de Dubois, Fanfares Liturgiques de Tomasi, Quatuor à cordes de Šenderovas…) ;
→ une liste arbitraire de symphonique slave oriental que j'aime réécouter souvent (et notamment pour marcher) ;
→ suite à une grosse crise autour des versions « informées » des concertos (4 et plus) de Mozart, et autour du Double concerto de Ries, création de la liste Favoris pour cor solo (au sens large, incluant les concertos) : Mozart, Czerny, Ries, Brahms, Dukas, Børresen, Büsser, Bozza, Britten
→ suite à la publication toute récente chez Naxos d'un formidable disque de concertos pour flûte est-allemands, création de la liste Concertos pour flûte chouchous : Vivaldi, Grétry, Devienne, Mozart, Lachner, du Puy, Winter, Rosetti, Mendelssohn, Graener, Kochan, Nather… Genre très pratiqué au XVIIIe siècle, beaucoup moins ensuite, mais il existe tout de même quelques pépites, parfois atypiques, que je vous ai ici recommandées. (Commencez par du Puy pour le début XIXe, dans un esprit « opéra comique » de la transition romantique, Graener pour un discours qui allie la flûte à l'orchestre plutôt qu'elle ne met en gloire le soliste, et les langages du plein XXe siècle, très différents et très aboutis, de Kochan et Nather…) ;
→ et bien sûr toujours le compte-rendu de mes dernières écoutes, incluant mes coups de cœur et, lorsque je les croise à nouveau, mes disques doudous.

¶ Et bien sûr le projet déchiffrages publics, sous forme de diffusion vidéo brute : du score unboxing, je découvre avec vous et devant vous la partition, qui ne fut jamais enregistrée. Je ne sais pas si c'est utile, mais ça me donne toujours l'illusion de ne pas découvrir tout ça (je le fais de toute façon) en égoïste. Et le temps à mettre en ligne ces rushes bruts n'est pas trop considérable. (Même si, au fil des vidéos, j'affine la qualité de l'image et des commentaires. Car, oui, chaque vidéo est assortie d'un commentaire pour remettre en contexte et détailler les trouvailles de la partitions, en général à la fin de la vidéo.)
En piano :
Sergueï YOUFEROV, Élégie Op.1 n°3, une petite douceur ukrainienne, très bien écrite ;
Guido von SAMSON-HIMMELSTJERNA – Sonate en ré, du romantisme qui exploite délibérément une veine archaïsante ;
En opéra :
Georges HÜE, Dans l'ombre de la cathédrale, acte III, ultime de partie de cet opéra au héros marxiste, qui utilise notamment en motif récurrent… L'Internationale ! (pour le reste : début de l'acte I, suite de l'acte I, acte II intégral) ;
Raoul GUNSBOURG – Ivan le Terrible (1911), un des opéras les plus terrifiants que je connaisse (si jamais vous avez envie de ne pas vous changer trop les idées des crimes contre l'humanité rapportés dans les journaux)… et aussi le seul opéra français qui parvienne aussi bien à imiter la couleur russe – Gunsbourg, né en Roumanie, a commencé à diriger des troupes d'opéra en Russie, et cela s'entend. Chef-d'œuvre à mon avis. Pour l'instant, la première partie du premier acte, la seconde est déjà enregistrée et sera publiée prochainement.
Beaucoup de choses sont déjà enregistrées et paraîtront prochainement, comme l'acte I de L'Aigle de Jean Nouguès (entièrement bâti à partir de thèmes de chansons révolutionnaires) ou le Gutenberg de Carl Loewe, avec son chœur des compagnons imprimeurs assez dément !

--

Voilà pour la récolte de ces dernières semaines. Je continuerai à annoncer ici pour ne pas perdre le fil du site, mais n'hésitez pas à vous abonner aux autres formats pour suivre les parutions en temps réel (en particulier pertinent pour les récits de concerts et les réflexions afférentes), le temps que je trouve une solution satisfaisante pour la mise à jour technique de Carnets sur sol !

David Le Marrec

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Invitations à lire :

1 => L'italianisme dans la France baroque
2 => Le livre et la Toile, l'aventure de deux hiérarchies
3 => Leçons des Morts & Leçons de Ténèbres
4 => Arabelle et Didon
5 => Woyzeck le Chourineur
6 => Nasal ou engorgé ?
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8 => Les trois vertus cardinales de la mise en scène
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