Gallica 2 : le français au pouvoir
Par DavidLeMarrec, dimanche 25 novembre 2007 à :: Vaste monde et gentils :: #780 :: rss
Un rapide coup de chapeau à Gallica 2 [1].
Le fonds déjà considérable de Gallica s'est enrichi de modalités de consultation vraiment remarquables :
Notes
[1] Qui dans son infinie délicatesse nous épargna un absurde « 2.0 »
- Entrées thématiques.
- Chargement très rapide des pages.
- Interface très compatible (consultable aisément sans souris).
- Recherche en plusieurs temps possible.
- Téléchargement immédiat, sans la procédure un peu fastidieuse du premier site.
- Versions doubles image / texte, qui permettent aussi bien de prendre connaissance des éditions d'époque que d'en manipuler ou citer le texte à l'envi. (Un tour de force technique, au passage, déjà atteint par Google et qu'il a fallu réinventer.)
- Capacité de recherche dans le corps des textes numérisés.
Grâce à tout cela, on a pu en quelques secondes prendre connaissance de l'unique occurrence de Callirhoé dans l'oeuvre intégrale de Voltaire :
CMXXXVK. – A M. LE COMTE d'Argental.
Le 12 mars.
Mon très-cher ange gardien, je fis partir hier, à l'adresse de votre
frère, un petit paquet contenant à peu près toutes les corrections que
mon grand conseil m'a demandées pour cette Zulime. Je m'étais re-
froidi sur cet ouvrage, et j'en avais presque perdu l'idée, aussi bien
que la copie. Il a fallu que Mlle Quinault m'ait renvoya les cinq actes,
pour me mettre au fait de mon propre ouvrage. Il est bien difficile de
rallumer un feu presque éteint; i! n'y a que le souffle de mes anges
qui puisse en venir à bout. Voyez si vous retrouverez encore quelque
chaleur dans les changements que j'ai envoyés. Je commence à espérer
beaucoup de succès de cet ouvrage aux représentations, parce que c'est
une pièce dans laquelle les acteurs peuvent déployer tous les mouve-
ments des passions; et une tragédie doit être des passions parlantes.
Je ne crois pas qu'à la lecture elle fit le même effet, parce que la pièce
a trop l'air d'un magasin dans lequel on a brodé les vieux habits de
Roxane, d'Atalide, de Chimène, de Callirhoé [1].J'en reviens à Mahomet, il est tout neuf.
Tentanda via est, qua me quoque possim
Tollere humo.
Georg., lib. III, v. 8.
Mais Zulime sera la pièce des femmes, et Mahomet la p£$ce des
hommes je recommande l'une et l'autre à vos bontés.[1] Callirhoé, opéra joué en 1712, est de Roi [1]. (Éd.)
Quelques coquilles (exemples soulignés par nos soins), néanmoins cela demeure très minime.
Bravo aux concepteurs et réalisateurs. De quoi promettre de belles balades.
Notes
[1] On écrit Roy chez nous.
Commentaires
1. Le lundi 26 novembre 2007 à , par jdm
2. Le lundi 26 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site
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