Carnets sur sol

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Concerts franciliens : les prismes de janvier


La sélection du mois. La dernière fois ayant été particulièrement chronophage, je vous lance le planning PDF où vous pourrez retrouver les dates, les lieux, et quantité de petits concerts (ou au contraire de concerts très en vue) dont je ne parle pas ci-dessous.

N'hésitez pas à réclamer plus ample information si les abréviations (c'est tiré de mon planning personnel, destiné au maximum de compacité) ou les détails vous manquent.
(Les horaires indiqués le sont parfois par défaut par la logiciel, vérifiez toujours !)



J'attire en particulier votre attention sur quelques perles.

(En rouge, les œuvres rarement données – et intéressantes !)
(En bleu, les interprètes à qui je ferais confiance, indépendamment du seul programme.)


A. Musique symphonique

La Deuxième Symphonie de George Onslow par le Philharmonique de Radio-France qui propose tout un cycle fin XVIIIe à milieu XIXe avec des compositeurs importants mais très peu proposés dans les salles : Devienne, Farrenc…
Cette symphonie n'atteint pas l'aboutissement de la Quatrième (dommage de ne pas avoir choisi celle-là, vraiment la meilleure du corpus), mais elle est belle est bien faite, dans la veine de ce premier romantisme qu'illustre bien Onslow.
(Il y aura aussi Leonskaja dans le Quatrième Concerto de Beethoven, mais ça, c'est juste un agréable bonus.)

♦ La Troisième Symphonie de Louise Farrenc par le Philharmonique de Radio-France. Farrenc n'est pas une compositrice majeure à mon sens, mais en tant que rare figure féminine à avoir gagné le respect de ses pairs de son temps (sans être la sœur ou l'épouse d'un compositeur important, ni la protégée directe de gens influents, comme Louise Bertin), elle occupe une place à part.
La Troisième Symphonie n'est pas un chef-d'œuvre, mais elle remplit agréablement son office. Bizarrerie, alors qu'on ne donne généralement que les œuvres de chambre de Farrenc, et de loin en loin, elle est également programmée à la Seine Musicale, quelques semainesplus tard !

♦ La Deuxième Symphonie de Bruckner (la meilleure avec la Nullte, j'ose dire ce que tout le monde vous cache) par Dausgaard. Depuis l'ère de ses danois rares (intégrales Langgaard ♥ et Hamerik ♥♥ !), sa personnalité peu anguleuse s'est abreuvée aux sources baroqueuses, et ses derniers disques avec la Chambre de Suède sont tout de même ébouriffants, presque trop secs et rapides pour moi (des Schumann, une Bruckner 2, un Tchaïkovski 6 vraiment extrêmes) – mais ses Beethoven et Schubert sont tout simplement ce qui se fait de mieux (assez proche de l'esprit Venzago, d'ailleurs). Très curieux d'entendre, avec l'Orchestre de Chambre de Paris, qui ira dans le même sens, sonner cette vision pour petit orchestre et dans une acoustique sèche d'un Bruckner aux phrasés brefs, pas du tout fondé sur la résonance. Ce devrait être déroutant mais très sympathique.

♦ La Symphonie d'instruments à vent de Gounod, par le Philharmonique de Radio-France. Aisément trouvable au disque, mais là encore, pas l'impression qu'on la programme si souvent en salle.

♦ La Symphonie Roma de Bizet, sa seconde symphonie en ut, très peu jouée et enregistrée contrairement à l'autre, est donnée par l'enthousiaste ONDIF à la Cité de la Musique (couplage avec grands Debussy souvent enregistrés mais rarement programmes au concert : Printemps et La Damoiselle Élue), direction Ceccherini. Cette symphonie est un véritable bijou, qui irradie de lumière comme l'autre, sous des atmosphères très variées.

♦ Un programme à la Cité de la Musique incluant la suite de Pelléas de Debussy par Marius Constant : autant la version Leinsdorf, usuellement donnée, n'est qu'un sinistre collage des préludes et interludes, autant la version Constant inclut de la musique des scènes chantées et réussi de superbes ponts – le final est celui de l'acte IV, une merveille.

Rachmaninov, Symphonie n°2 (par l'ONF). Je trouve l'œuvre mal fichue, avec une matière qui pourrait être celle d'un trio avec piano, au maximum, mais qui s'épaissit inutilement dans une grosse structure orchestrale assez visqueuse, sans que la veine mélodique ou les surprises ne soient présentes pour animer le discours. Mais ce n'est pas souvent donné (deux fois cette saison, alors il ne faudra pas vous plaindre si vous ne la revoyez jamais !), et j'en connais qui l'estiment beaucoup.

Rachmaninov, Les Cloches. Une œuvre vocale et chorale tout à fait spectaculaire, dans une veine épique très proche de son Prologue de Francesca da Rimini (si vous n'avez pas essayer, on pourrait parler de démesure hugolienne dans un langage sonore tout à fait russe). Assez irrésistible. [Et ce sera avec le meilleur chœur symphonique du monde, le Chœur de l'Orchestre de Paris, avec Lungu, Popov, Vinogradov, Noseda !]
Couplage avec une rareté : des portions symphoniques de La Donna serpente de Casella… (Certes, je trouve cet opéra très mauvais – caricature d'écriture italienne fade malgré ses parentés avec Moussorgski et Prokofiev… –, mais ça change.)

Chant funèbre de Stravinski : courte œuvre de jeunesse, pas du tout révolutionnaire mais bien faite et séduisante, qui vient d'être retrouvée – et donnée partout en ce moment par Chailly (y compris en disque avec Lucerne). En venant à Paris (concert du Philharmonique de sa Scala), il l'emporte dans ses bagages (avec Tchaïkovski n°2 et Petrouchka).

♦ Classe de direction A&B (les débutants) du CNSM. J'aurai le programme en début de semaine prochaine.



B. Musique sacrée

Œuvres polychorales du XVIIe italien à la Seine Musicale (Daucé) ; malgré l'acoustique, est très tentant – Benevoli spécialiste de la messe « spatialisée », Merula trop peu joué, et c'est un autre Cavalli que Francesco…

Requiem de Cherubini – le grand en ut mineur, avec solistes, a priori, même si le programme n'annonce pour l'instant qu'un ténor, comme dans le second, plus intime, en ré mineur, avec chœur d'hommes. Une petite merveille, prosodie comme mélodie, un des plus beaux Requiem jamais écrits à mon sens. Accentus & García-Alarcón, ce devrait être très, très bien.

Le Christ au Mont des Oliviers de Beethoven. Un Beethoven très contemplatif et inhabituel, tendre comme un Schubert. Néanmoins une merveille, une de ses grandes œuvres, et aussi l'une de ses moins jouée. Avec Santoni, Behle, Bou, Rhorer et la Vocalakademie Berlin !



C. Musique de chambre

Œuvres pour serpent et clavecin (avec notamment du Louis Couperin…) avec Marie van Rhijn, à Saint-Louis, c'est gratuit.

♦ La version pour quatuor à cordes du Requiem de Mozart, par le Quatuor Debussy – qui l'a enregistrée (un arrangement du début du XIXe siècle), et manifestement popularisée, on en trouve beaucoup de versions à divers degrés de professionnalisme sur YouTube !  Et, comme les arrangements de Don Giovanni pour Quatuor et d'une manière générale des Da Ponte pour vents, cela fonctionne tout aussi bien que les originaux.

Pièces pour piano de Chabrier, Chausson et Debussy (rare attelage !) par Ismaël Margain.

♦ Le Quinzième Quatuor de Chostakovitch par les Borodine, même si l'effectif et l'identité ont changé depuis leur première gravure, une rencontre particulièrement émouvante – et une œuvre exigeante, assez peu donnée en fin de compte malgré sa popularité chez les mélomanes (du moins ceux qui aiment les trucs crapoteux désespérants dans le genre Wozzeck-Mtsensk-Soldaten, bien sûr).

♦ Hommage au bebop de la classe de jazz du CNSM.

♦ Œuvres pour piano américaines : Gottschalk, Gershwin, Ives, Barber, Carter, Bolcom !  (Et trois Beethoven pour compléter bien sûr, dont « Mondschein » et « Waldstein ».)  Inhabituellement hardi pour la salle Gaveau.

♦ Œuvres pour orgue de Messiaen, Ligeti, Florentz et Guillou, par Loriane Llorca (du CNSM) : une soirée qui promet d'être spectaculaire !

♦ Musique contemporaine (avec notamment Grisey et les 12 Notations de Boulez) par l'Orchestre du Conservatoire et celui de la Hochschule Eisler de Berlin. Goethe-Institut.

♦ La biennale de quatuor à cordes dans les deux salles de la Cité de la Musique donne l'occasion d'entendre quelques-unes des plus belles formations : l'audace des Voce, la science des Danel, la maturité des Ébène, le nouveau visage très musicologiquement habité des Belcea, la belle personnalité des jeunes du Quatuor Arod (déjà signalé par ici, et qui en l'espace de deux ans est passé du CNSM aux fondations prestigieuses, pour à présent signer chez Néo-Erato – c'est-à-dire EMI-Warner ! –, avec un Mendelssohn assez original et complètement enthousiasmant), et celui que je recommanderais de découvrir en priorité, les Brentano, quatuor américain qui ne se produit que peu sur notre continent, et qui a produit les derniers Beethoven les plus saisissants que je connaisse… d'une épure, d'une intensité incroyables.
    Et puis quantité d'autres grands noms historiques (Arditti, Borodine) ou très en vue (Artemis, Debussy, Hagen, Asasello, Casals, Diotima, Modigliani, van Kuijk…). Programme moins cohérent et original que d'autres années (on eut une intégrale Vainberg la dernière fois, tout de même !), mais avec des interprètes de ce niveau on aura de quoi se faire plaisir.



D. Lieder & mélodies

♦ Airs de Hume / Jones / Purcell par Anaïs Bertrand (du CNSM, déjà une belle carrière en cours) et Nicolas Brooymans (la basse, formidable, de l'Ensemble Correspondances), accompagnés par Thibaut Roussel (un des meilleurs théorbistes du marché) et Robin Pharo (que j'aime moins, mais il faut dire que lorsque je l'ai vu, il se débattait avec une viole qui ne tenait pas l'accord !).

Liederspiele de Schumann : des cycles de lieder à quatre chanteurs, chantant séparément ou ensemble, avec une logique d'ensemble quoique sans intrigue à proprement parler (même s'il semble y avoir des personnages), et qui incluent quelques-unes des plus belles pages de Schumann (l'entrée du ténor dans « In der Nacht », les ensembles à quatre…). Par une compagnie issue de grands élèves du CNSM fraîchement sortis ou en cours de masterisation (Marianne Croux, Fiona McGown, Mathys Lagier, Edwin Fardini) – pas mes chouchous pour cette musique, mais de solides techniciens pour ces pièces rares. (J'y vais à chaque fois, et en neuf ans de concerts parisiens, je ne l'ai vu programmé que deux fois, et encore, une seule fois les trois liederspiele…)

♦ Lieder & mélodies de Wolf, Albéniz, Mompou, Dussaut par Adriana González (issue de l'Atelier Lyrique de l'Opéra) à Herblay.

Roth reprogramme les stupéfiants Haï-kaï de Delage, cette fois avec Piau (après Devieilhe en décembre !), couplé à des mélodies russes et japonaises de Stravinski, notamment. (Mais c'est un peu cher, le tarif unique au Musée d'Orsay.)

Classe d'accompagnement vocal d'Anne Le Bozec… toujours des programmes passionnants (et des artistes phénoménaux, comme Célia Oneto-Bensaïd, déjà une grande), très originaux. Je disposerai du programme en début de semaine prochaine, mais je ne saurais trop vous conseiller de réserver votre soirée.



E. Conférences

Influence de Chopin sur les compositeurs russes et français pour piano. Un pianiste du CNSM jouera en contrepoint Chopin, Liadov, Debussy, Szymanowski – vous avez dit russe ?  ne quittez pas,… – , Messiaen. (Odéon de Tremblay, gratuit.)

Le modèle et l'invention : Olivier Messiaen et la technique de l'emprunt (présentation du livre de Thomas Lacôte et Yves Balmer), médiathèque du CNSM.

Masterclasses de Christie, Coin, Ébène, Berrod… au CNSM (souvent en journée, mais quelques cours publics du soir).



F. Théâtre

♦ Outre la Tempête par Carsen chez les Français, quantité de patrimoine à parcourir, dont une soirée Büchner/Lenz rare : Les Bacchantes (dans deux mises en scène, à la Cartoucherie et à Colombes), Les Soldats (Malakoff), Une maison de poupée (Châtillon, Vélizy), Lulu (Malakoff) !  Pas encore fait mon choix, mais il y a des offres vraiment intéressantes sur Billetreduc (10€ au lieu de 27 pour Büchner/Lenz…).



G. Glotte

♦ Demi-finale et finale du concours Voix Nouvelles à l'Opéra de Massy. Considération la bonne médiatisation du concours et les prix habituels de l'Opéra (peu subventionné, avec des prix exorbitants plus proches des coûts réels), je ne suis pas sûr que ce soit accessible, mais pour entendre des glottes assez vastes dans de grands airs du répertoire, c'est le moment.
Le concours est plutôt orienté vers la promotion de solistes déjà installés, à la vérité, mais qui leur donne l'impulsion nécessaire pour passer dans les grands circuits – Karine Deshayes (qui faisait déjà le Marmiton de Rusalka à Bastille, tout de même…) est un peu leur étendard, elle est devenue une quasi-vedette après sa Cenerentola en finale (à une époque où le bruit courait que seule Bartoli pouvait chanter cela).
Je crois que les étapes régionales sont visibles en ligne en vidéo, je n'ai pas encore eu le temps (ou le courage : toujours les mêmes airs, et pour voir triompher les esthétiques que je n'aime pas…) de m'en occuper. Le monde devra survivre quelque temps encore avant que je donne mon avis.



Bonne chasse à vous ! 

(tout retour bienvenu, évidemment)


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Commentaires

1. Le dimanche 7 janvier 2018 à , par antoine

Mon cher David, d'accord avec vous au sujet de la deuxième de Bruckner mais toujours aussi aimable avec Casella! Je me suis intéressé très récemment à l'opéra de ce dernier, je vais plus spontanément vers la musique orchestrale et ai été hypnotisé par le mouvement lent de sa première symphonie; au surplus il n'y a pas de cd de la donna serpente, donc inaccessible en voiture, lieu privilégié pour les décibels. J'y ai trouvé tout de même de bons moments, ce qui rend injuste son élimination d'un trait de souris.

2. Le mardi 9 janvier 2018 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Antoine,

Que 2018 vous soit doux, et plein d'inédits de Casella par La Vecchia.

Le mouvement lent de la Première est très beau, oui. Quant à sa Mélusine, ce n'est pas vilain, mais tellement fade qu'on a vraimen intérêt à écouter autre chose… entre les (pré-)straussiens comme Gnecchi (Cassandra), les francophiles comme Leoncavallo (I Medici), les novateurs germanophiles comme Dallapiccola (qui a tout fait, de l'expressionnisme dans Il Prigionniero, des langues atonales dans Ulisse, de la déclamation continue plus mélodique dans Volo di notte), on a quantité de merveilles italiennes du premier vingtième à découvrir, avant de s'astreindre à trouver de l'intérêt caché dans les coins de La Fiamma de Respighi ou La Donna serpente de Casella.

Mais ce n'est jamais que mon avis évidemment : je cherche, dans mes sélections, à donner quelques pistes descriptives ; pour mon goût, je le précise à titre indicatif (les réguliers doivent pouvoir jauger où je me situe par rapport aux leurs), mais ça n'a pas vraiment d'importance. De toute façon, je serai bien sûr au concert parisien contenant des extraits de la Donna serpente, dans quelques semaines !

3. Le mardi 9 janvier 2018 à , par DavidLeMarrec

Alerte écarlate !

Le CRR de Paris programme ce mois-ci :

♦ des extraits (1h30) de Psyché II de LULLY ;
♦ l'intégralité de la musique pour piano de Debussy (incluant ses transcriptions, et La Mer à quatre mains, c'est quelque chose !) ;
♦ des programmes rarissimes avec Ropartz, Lalo, Cui, Granados, d'Indy (la merveilleuse Symphonie Italienne)…

Détails dans la brochure et sur le site : http://crr.paris.fr/XPDF/Brochures/Brochure_saison.pdf


(Par ailleurs, Pulcinella va jouer à Beynes en Yvelines, en plus de Versailles, son programme de motets de Morin & Campra.)

4. Le mardi 9 janvier 2018 à , par Olivier

Bonsoir,

Avec un peu de retard, mais il est encore temps, donc une très bonne année 2018, et je suis admiratif devant la constance et la qualité dont vous nous gratifiez depuis avril 2005

5. Le mardi 9 janvier 2018 à , par DavidLeMarrec

Bonsoir Olivier !

Soyez en tout cas remercié de votre fidélité !

Je vous adresse également mes vœux, de satisfactions musicales et au delà…

6. Le mercredi 10 janvier 2018 à , par antoine

David, également mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui vous fera peut-être le cadeau d'apprécier Casella comme il le mérite! Son opéra n'est pas fade mais surprenant, un peu comme l'architecture à Venise.

7. Le dimanche 14 janvier 2018 à , par DavidLeMarrec

Surprenant, oui, pour ses influences russes inattendues (je n'ai pas vérifié si ça avait un sens pour les érudits, mais c'est ce que j'y entends) ; en revanche, fadissime, je trouve. À tout prendre, sa Favola d'Orfeo archaïsante tient mieux la rampe de ce qu'elle propose (un pastiche de langage « pauvre », du néoclassique néobaroque, etc.).

Comparer ça à Venise est un peu fort ; on pourrait au mieux le rapprocher des lotissements néo-haussmanniens – pas moches, mais tout à fait neutres quant à l'attractivité d'une ville. À ceci près que, lorsqu'un quartier n'a pas d'intérêt, on n'est pas obligé de le regarder, alors qu'un opéra sans intérêt, c'est sacrifier trois heures de sa vie.

Pour sa musique vocale, vous aurez, quoi qu'il en soit, plus de satisfaction avec ses mélodies orchestrales, complexes, tourmentées et décadentes à souhait ; tout le contraire desdits opéras, justement, et un pas plus loin que les symphonie en matière de densité d'écriture.

8. Le mardi 16 janvier 2018 à , par DavidLeMarrec

Bien, alors, voici du nouveau !

1)
Dimanche à 16h, trios à cordes de Schubert, Roussel et Nigel Keay (très chouette compositeur vivant, très accessible).
Notre-Dame-des-pauvres à Issy-les-Moulineaux.

2)
Jeudi à 19h, au CNSM, classe d'accompagnement vocal d'Anne Le Bozec, j'ai le programme !

MYTHOLOGIES

Franz Schubert
Am Schwager Kronos (Johann Wolfgang von Goethe)
Memnon (Johann Mayrhofer)
Lied eines Schiffers an die Dioskuren (Johann Mayrhofer)
Aus Heliopolis II (Johann Mayrhofer)

Cyrielle Ndjikinya, Nikolaus Fluck, Adrien Fournaison, Léo Vermot-Desroches, chant
Maroussia Gentet, Kotona Sakurai, Katia Weimann, Victor Métral, piano


Gabriel Fauré
La Rose (Charles-Marie Leconte de Lisle)
Benjamin Britten
Antique II (des Illuminations d’Arthur Rimbaud)
Ivor Gurney
Orpheus (William Shakespeare, des 5 poèmes élisabéthains)
Ernest Chausson
Dans la forêt du charme et de l’enchantement (Jean Moréas)

Claude Debussy
De rêve (Claude Debussy, des Proses lyriques)
Olivier Messiaen
Amour, oiseau d’étoile (Olivier Messiaen, d’Harawi)


Cyrielle Ndjikinya, Brenda Poupard, Kaëlig Boché, Paco García, Léo Vermot-Desroches, chant
Maroussia Gentet, Célia Oneto-Bensaïd, Jean-Michel Kim, Victor Métral, Pierre Thibout, piano

Francis Poulenc
Attributs (Pierre de Ronsard)
Chanson à boire (anonyme, des Chansons gaillardes)
Invocation aux Parques (anonyme, des Chansons gaillardes)
Viktor Ullmann
Claire Vénus (des 6 poèmes de Louise Labé)

Hugo Wolf
Elfenlied (Eduard Mörike)
Francis Poulenc
1904 (Guillaume Apollinaire)

Iryna Kyshliaruk, Kaëlig Boché, Nikolaus Fluck, Adrien Fournaison, Thomas Ricart, chant
Louise Akili, YunHo Chen, Célia Oneto-Bensaïd, Kotona Sakurai, Katia Weimann, piano

Jean Cras
Lumière ! (Rabindranath Tagore, de l’Offrande lyrique)
Ernest Chausson
Hébé (Louise Ackermann)
Lili Boulanger
Le retour d’Ulysse (Georges Delaquys)
Jean Cras
L’antique fontaine (Lucien Jacques, des Fontaines)
Maurice Delage
Naissance de Bouddha (anonyme)
Gabriel Fauré
Comme Dieu rayonne aujourd’hui (Charles Van Lerberghe, de la Chanson d’Eve)


Alienor Feix, Makeda Monnet, Andoni Etcharren, Thomas Ricart, chant
Louise Akili, Qiaochu Li, Simon Carrey, Aymeric Loriaux, piano


Franz Schubert
Die Götter Griechenlands (Friedrich von Schiller)
Franz Schubert
Prometheus (Johann Wolfgang von Goethe)
Hugo Wolf
Erschaffen und Beleben (Johann Wolfgang von Goethe)
Ganymed (Johann Wolfgang von Goethe)

Iryna Kyshliaruk, Andoni Etcharren, Nikolaus Fluck, Paco García, chant
YunHo Chen, Qiaochu Li, Jean-Michel Kim, Victor Métral, piano

9. Le dimanche 21 janvier 2018 à , par David Le Marrec

Bon, c'était super, je vous avais prévenus.

En attendant, quelques mises à jour pour janvier :

Mardi 23 :
¶ masterclass Christie et sa restitution au CNSM ;
¶ musique de chambre de Grieg, Ropartz, Menut, Giraud au CRR de Paris ;
¶ musique pour voix et orgue (Franck, Gounod, Saint-Saëns) au CRR de Paris.

Mercredi 24 :
¶ le merveilleux jeune Quatuor Hanson joue au Musée Moreau les quatuors Op.76 n°2 de Haydn et n°14 de Schubert (un Tod, une Mädchen, des problèmes).

Vendredi 26 :
¶ Irina Kyshliaruk chantera au CNSM une mélodie de Liatochynski (lauréats Kriegelstein). Ceux qui connaissent mon intérêt pour ses agrégats moches et mes hilarantes blagues où il figure en duo avec Protopopov savent que je serai présent, rien que pour ça.

Mardi 30, mercredi 31 :
¶ La Symphonie Roma de Bizet (en ut aussi, et quasiment aussi épatante que l'autre) est donnée à l'ONDIF à Créteil et à Argenteuil, si vous ne pouvez y être à Paris le dimanche 28.

Jeudi 1er :
¶ La Symphonie n°1 « Italienne » de d'Indy, un bijou d'évocation lumineuse, est donnée par l'Orchestre du CRR de Paris.

Bonne chasse !

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