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Le public italien est bouché

Dans la même perspective que le plus haut de tous les temps ou que nos récriminations sur les usages persistants du Met, voici un petit amusement sur la pratique du chant dans les théâtres.

Voici l'objet du crime.

Il s'agit de la soirée de prise de rôle (22 mars 1968 à Catane) de Pavarotti dans Arturo Talbot (I Puritani de Bellini), rôle emblématique s'il en est - particulièrement à la suite d'une erreur de déchiffrage du ténor créateur du rôle, changeant vraisemblablement un contre-ré bémol en contre-fa. (Quand on vous disait que les ténors...).
Aldo Protti, lui, demeure toujours un complément de distribution dans ces années, tout à fait honorable, mais peu spectaculaire vocalement pour le public, et d'un grand prosaïsme pour la postérité.
On y rencontre également le tout jeune Ruggero Raimondi, dont la voix n'a pas la transparence habituelle, mais bien la richesse des harmoniques de la basse verdienne standard - dans l'état de la captation du moins, le timbre est plus proche de Josef Greindl que de notre R. Raimondi...
Pavarotti, dont la voix n'a pas encore, "i" exceptés, le timbre rayonnant si particulier qu'on lui connaît à partir des années quatre-vingts, y braille toute la soirée, le plus forte possible, avec les plus longues tenues possibles et le plus d'intensité de timbre possible. Déjà, on y remarque une grande indifférence au contenu du texte chanté et un goût qui privilégie le spectaculaire jusqu'à la vulgarité. Et le profil vocal n'a pas la personnalité si singulière qu'on lui connaîtra plus tard, ni même la plus grande adéquation stylistique qu'il acquerra par la suite.

Bref, dans cette soirée étrange, Gabriella Tucci, de la génération précédente et en fin de carrière, tient avec valeur (à défaut de ses nuances invraisemblables, ces pianissimi subiti dont témoignent surtout son superbe Trouvère avec Schippers) la partie d'Elvira. Mais dans cet air, il semble qu'elle connaisse quelques difficultés.

Vous notez que la chanteuse débute avec prudence, et que malgré les piani qu'elle parvient à produire diminuendo, attestant d'une belle technique et d'un vrai goût, on la sent à la moitié de notre extrait à la limite de détonner dans ses gammes descendantes, aux attaques un peu basses. [La maîtrise relative de la vocalisation est en revanche une simple question de formation, que les chanteuses italiennes de cette école ont légère de ce côté.] La voix, progressivement, sort mal dans les sons piqués et les ornementations, tend à détonner de façon récurrente, jusqu'aux dernières gammes descendantes, qui débutent vraiment bas. Dans la coda, la voix est poussée, peine à trouver la justesse, les notes bougent, et l'avant-dernière tenue s'avère totalement à côté, comme vous pouvez l'entendre.

Peu importe, la prestation d'ensemble de la soirée est d'une valeur tout à fait réelle, et la personnalité vocale attachante.

Cependant notre émerveillement n'est pas dû, en réalité, à ce ratage mémorable mais inévitable dans une carrière constituée exclusivement de prises de risques, chaque soir. Même lorsqu'on pratique le répertoire pépère du chanteur italien spécialiste (douze Verdi, deux Bellini, trois Donizetti, et quelques Puccini ou véristes si l'on s'en sent le courage).

Il s'agit une fois encore de ce public abhorré... Le public italien applaudit sur la musique, ce qui donne force liquidités aux moulins des détracteurs de l'opéra péninsulaire. Qui y voient la preuve de l'inanité du contenu musical de ces opéras, seul l'étalage glottique pouvant ici justifier le déplacement pour ces jeux du cirque. Sur CSS, on le sait, on le blâme, on fulmine. Mais on nous répond toujours que c'est, au fond, une manifestation de la passion italienne pour l'opéra, avec ses codes propres. En contrepartie, on dispose d'un public intéressé et très connaisseur, capable de repérer le fumisme ou le hors style, fussent-ils ténus, aussi sûrement que Zurga les huîtres. Pourquoi ne huent-ils pas alors lors des coupures sauvages, mystère.
Mais nous sommes tout disposés à accepter cette explication, et à ronger notre frein devant ces débordements irrespectueux pour l'orchestre et la musique. Somme toute, en ces temps de promotion promotionnelle de l'authenticité, et avec un certain bonheur dans ses résultats concrets, aussi bien sur les ventes que sur le produit fini [1], on peut fort bien concevoir quelque chose comme une certaine relativité culturelle, une spécificité d'usages de nous incompris, et qui participent d'une autre forme de jubilation que celle qui nous est connue. Fort bien.

Ici, donc, le public applaudit immédiatement sur la musique, et après tout, manifeste ainsi son amour des voix et sa connaissance. Sauf que.

  • Ce public, qui se déplace pour les voix, entre en délire à la fin d'un air valorisant, comme électrisé par la prestation de la chanteuse... qui vient de détonner autant que faire se peut, particulièrement sur la note la plus longuement tenue de l'air, totalement autre que celle écrite - et étrangère à l'accord tenu par l'orchestre. Mais c'était un forte assez bien timbré.
  • Ce public connaisseur, qui entend un standard du répertoire et peut s'enthousiasmer pour une prestation manquée sur le plan technique, applaudit sur la musique, certes, mais se tait comme un seul homme au moment où celle-ci s'éteint... Il ne savait manifestement pas que cet air, un air d'exposition, n'est jamais enchaîné.


On nous opposera que Catane est le lointain repaire provincial de Lestrygons fort philistins, et qu'à Milan pareil outrage eût été hué. Est-ce un mieux, on s'en laisserait aisément persuader s'il n'y avait comme une réticence à cette cruauté imbécile - surtout pour une prestation par ailleurs tout à fait réussie.




Bref, avec un sourire au coin de la lèvre, nous pouvons l'affirmer : le public italien, qui certes peut méconnaître la structure d'un opéra belcantiste (parce qu'il y a l'opéra vériste aussi, ça fait quand même deux modèles à se souvenir), où les airs d'exposition sont isolés, et même celle d'une des trente oeuvres du répertoire en circuit fermé de la péninsule, comme ces Puritani, n'est pas seulement inculte - il est également bouché. Au moins au ton près.
Et ça, ça nous fait ricaner méchamment.

Parce qu'à partir de ces pièces à conviction, on va peut-être enfin pouvoir les évangéliser et leur apprendre un peu de tenue au concert.




P.S. : On nous souffle à l'instant une autre solution : programmer du Schreker. Ca rend le public plus fréquentable, paraît-il - surtout lorsqu'il n'y en a pas.




Sur ces entrefaites, CSS, repu de sa malignité complaisante contre ces massacreurs de musique instrumentale, vous communique tout de même les références de cette soirée, si vous êtes intéressé. Parce que bien entendu, le but n'est pas de dénigrer, n'est-ce pas. Surtout pas le public malappris, quelle idée avez-vous là.

Bellini - I PURITANI (Les Puritains)
Le 22 mars 1968.
Elvira - Gabriella Tucci
Artura Talbot - Luciano Pavarotti
Riccardo - Aldo Protti
Giorgio - Ruggero Raimondi
Orchestre et Choeurs du Grand-Théâtre Bellini de Catane
Dirigés par Argeo Quadri




Disclaimer :
Il s'agit bien sûr dans cette note du public des années soixante. Les choses se sont améliorées depuis.

Notes

[1] Même si, évidemment, l'argument de vente d'interprétations sur instruments d'époque est parfaitement fallacieux lorsqu'il s'agit d'authenticité, tous les musiciens sérieux et libres de leur parole (que ce soit Harnoncourt ou Jacobs...) en conviennent : les recherches musicologiques aident à jouer en style, donc à mieux faire sonner ces musiques, et offre par-dessus tout un imaginaire nouveau à exploiter, qui féconde leur personnalité musicale propre. Il s'agit donc bien d'interprétations contemporaines, informées par la musicologie. Si l'on y réfléchit un instant, une exécution réellement authentique suppose des instrumentistes aussi mauvais qu'à l'origine, des théâtres bruyants, des codes sociaux spécifiques, une culture distincte chez les auditeurs... Inaccessible et sans intérêt.


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Commentaires

1. Le vendredi 16 novembre 2007 à , par jdm

à partir de ces pièces à conviction, on va peut-être enfin pouvoir les évangéliser

Merci de l'hommage.

Il s'agit de la soirée de prise de rôle (22 mars 1968 à Catane)

Le 22 mars 1968, je n'étais pas à Catane, et je n'étais que dans les choeurs - muets, merci du clin d'oeil.

Pavarotti, dont la voix n'a pas encore, "i" exceptés, le timbre rayonnant si particulier qu'on lui connaît à partir des années quatre-vingts, y braille toute la soirée, le plus forte possible, avec les plus longues tenues possibles et le plus d'intensité de timbre possible. Déjà, on y remarque une grande indifférence au contenu du texte chanté et un goût qui privilégie le spectaculaire jusqu'à la vulgarité

Tout ce que je voulais lire depuis longtemps sans oser le demander. Merci du cadeau.

Pour l'extrait 'musical', on n'entend pas bien la coda parce que le public commence à applaudir dès l'annonce du naufrage : n'est-ce pas une ruse ? on arrête plus facilement un spectacle par des applaudissements forcenés, standing ovation, que par des huées.

En revanche, la savoureuse seconde 109 me rappelle une certaine Barbaraaa.

bien entendu, le but n'est pas de dénigrer

Bien entendu ! Tout le bien que tu dis de Ruggero Raimondi, en toute justesse, le montre assez.

2. Le vendredi 16 novembre 2007 à , par vartan

Jamais content !

On te propose enfin, un bon demi-ton en dessous, d'en finir avec les rengaines belcantistes et de jouir, ici, des raffinements chromatiques d'un Gesualdo et tu râles encore. Pfff !

C'est à vous dégoûter d'écouter les pages les mieux choisies d'Alcina, comme le fait très justement remarquer Jdm.

3. Le vendredi 16 novembre 2007 à , par jdm

Merci de ton soutien, Vartan.
Que veux-tu ! nous faisons ce que nous pouvons pour sauver David, mais son idole reste Fleurs en panier [sic]!
{D. a un très mauvais accent patagonien et puis, pour une fois, je ne lui tire pas ma référence

4. Le samedi 17 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Jdm :
Tout ce que je voulais lire depuis longtemps sans oser le demander. Merci du cadeau.

Pourtant, Pava a ses bons moments, particulièrement au tournant des années quatre-vingt-dix, dans les rôles qui lui correspondent (il n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un acteur), avec ce rayonnement si particulier. Le Duc de Mantoue, Riccardo, Pagliaccio, voire Don Carlo (étonnamment).
Mais dirigé avec trop de complaisance, ce peut être d’une « vocalité » ostentatoire assez irritante, accordé.


Pour l'extrait 'musical', on n'entend pas bien la coda parce que le public commence à applaudir dès l'annonce du naufrage : n'est-ce pas une ruse ? on arrête plus facilement un spectacle par des applaudissements forcenés, standing ovation, que par des huées.

Un compositeur dont je ne veux pas me rappeler le nom – comme le disait au temps jadis quelque poète pas trop manchot, contrairement aux apparences – avait tenté une expérience intéressante : une œuvre écrite, mais de durée aléatoire. Elle s’arrêterait quand le public applaudirait. Elle pouvait durer une bonne trentaine de minutes.
Au bout de dix minutes, ovation délirante dans la salle… :-)

Vit-on jamais triomphe plus flétrissant ?


En revanche, la savoureuse seconde 109 me rappelle une certaine Barbaraaa.

Tu veux dire BaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrbaRRRRRRaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh ?
(cliquer pour le plaisir est autorisé par le directeur de conscience de CSS)


Vartan :
C'est à vous dégoûter d'écouter les pages les mieux choisies d'Alcina, comme le fait très justement remarquer Jdm.

Tu veux dire BaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrbaRRRRRRaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh ?
(bis)

5. Le samedi 17 novembre 2007 à , par jdm

Un compositeur dont je ne veux pas me rappeler le nom – comme le disait au temps jadis quelque poète pas trop manchot, contrairement aux apparences – avait tenté une expérience intéressante...

Des noms ! le compositeur, le poète, l'oeuvre !
Ne sois pas cruel !

6. Le dimanche 18 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Je m'étais un peu égaré dans la durée, mais les proportions étaient celles-là.

Il s'agissait de Microformobile 2, d'un compositeur dont je n'ai au demeurant jamais su le nom - ma source ne l'avait pas précisé.

Je cite Armand Arapian, qui l'écrit fort bien comme d'habitude:

AA :
Mon premier contact avec la musique contemporaine s’est fait au Festival de Musique Contemporaine de La Rochelle, en 1974. Je devais tenir la partie de chant dans une œuvre qui s'appelait "Microformobile 2" d'un compositeur dont j'ai oublié le nom. Comme je mettais un point d'honneur, tout à fait inutile, à essayer de chanter juste, les dix minutes de musique m'avaient demandé deux mois de travail, ceci sans résultat flagrant, il faut bien le dire. "L'œuvre" débutait par une improvisation libre de l'orchestre, puis, au geste du chef (le compositeur lui-même), la partie écrite commençait. Si l'on n'avait pas les yeux rivés sur lui, on ratait le train puisqu'il n'y avait pas de différence entre le chaos de l'improvisation et ce qui était écrit sur la partition. Il faut dire aussi que le public était invité à participer au résultat musical en faisant des bruits déterminés par son état psychologique du moment. Notamment, s'il désirait que l'on passe au morceau suivant (il y en avait cinq) il devait faire des bruits avec la bouche, ou s'il voulait que ça s'arrête il devait applaudir. Au bout de 35 secondes de musique, nous avons eu une ovation magnifique. Deux mois de travail pour 35 secondes de spectacle...



Quant au poète, il se trouve pourtant un indice limpide dans ma phrase, surtout pour un maître du cryptique comme vous, seigneur Jdm...

7. Le dimanche 18 novembre 2007 à , par Morloch

Une petite disgression dans ces considérations sur le public italien, une video youtube qui donne deux enregsitrements successifs du passage " Vittoria " de la Tosca de Puccini, le même Franco Corelli la même année à Parme et à Londres.

http://fr.youtube.com/watch?v=KqzZtMMylYw&feature=related

8. Le dimanche 18 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Oui, je connaissais une soirée très semblable à celle de Parme (Bartoletti à Paris, où Crespin subit le même « Corelli effect » – soirée assez prosaïque dans l’ensemble, d’ailleurs), qui me fait toujours tempêter contre ce public décervelé par les harmoniques aiguës, qui couvre le magnifique et bref trio qui suit (et y compris les aigus, spectaculaires également, de la soprane). Déjà que le chant de Corelli est assez à côté de la situation (le chant du cygne...), si en plus il est encouragé, on n’en sortira pas.

En revanche, un grand merci, parce que ce moment à Londres est du pur bonheur. Il s'arrête, il attend, reprend en retard, et de rage, en continuant, s'étrangle et ne prononce plus que la moitié des mots... Jubilatoire.

9. Le mercredi 21 novembre 2007 à , par Morloch

Toi qui aimes le théâtre et la sobriété, voici une version inspirante de ce même Victoria :

<url>http://video.google.com/videoplay?docid=-7662062768174421189</url>

avec un public infiniment respectueux.

10. Le mercredi 21 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Il semble vouloir utiliser son suraigu à tout prix... ça tombe bien, nous manquons de Raoul et de Brown, il me semble tout indiqué pour ce répertoire... Si tu as son adresse, nous pourrons causer.
En plus, pour un Cavaradossi, il a de la tenue, ma foi.

A défaut, je crois qu'en écrivant à La Puma, nous pourrons joindre la soprane.

11. Le jeudi 22 novembre 2007 à , par Morloch

Sa prestation est tout à fait correcte, il n'est tout de même pas subtil subtil dans les intentions, tu me diras qu'il n'est pas aidé par la Floria Tosca qui se traine en criant sur scène.

Il s'appelle Ta'u Pupu'a, est originaire des Tonga mais avait commencé une carrière dans le football américain (j'adore les deux sbires de Scarpia qui sont censés l'emmener hors de scène mais sont incapables de le faire bouger d'un millimètre en dépit de leur visibles efforts), puis, suite à une blessure a décidé de se consacrer à sa vraie passion, le chant.

Son site est ici :

http://taupupua.com/

Comme tu sembles l'avoir deviné, mais existe-t'il des choses qui puissent échapper à ta clairvoyance ? , je l'ai découvert sur le podcast de Charles Handelman, extraterrestre de New-York grand amateur de glottes sur pattes, où j'avais déjà découvert Olive Middleton et les La Puma all stars.

Mais je me demande si je suis au bon endroit pour poster mes inepties sur les ténors-rugbymen du futur...

PS : elles sont bien les nouvelles questions, moins amusantes à résoudre que la première version. Cela suffit à éloigner les affreux robots spammeurs ?


Son site


http://taupupua.com

12. Le jeudi 22 novembre 2007 à , par Morloch

Et voilà, je voulais pour une fois faire un beau message sans fautes de frappe, et c'est encore raté...

13. Le jeudi 22 novembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Sa prestation est tout à fait correcte, il n'est tout de même pas subtil subtil dans les intentions, tu me diras qu'il n'est pas aidé par la Floria Tosca qui se traine en criant sur scène.

Pas subtil, mais digne. Ce sont surtout les écarts dans l'aigu, il faudrait juste lui expliquer que s'il veut le faire, il faut y mettre toute la voix, et pas que le mécanisme léger.
Je trouve ça bien, beaucoup moins braillard et vulgaire que la plupart des Mario.

A l'écoute, sur son site, je trouve sa voix très claire superbe. Peu d'harmoniques métalliques à l'italienne, plutôt une voix ronde et douce à la française. Il serait idéal dans l'opéra comique et le Grand Opéra.
Il suffirait simplement de lui expliquer qu'il est inutile d'imiter les italiâneries de ses prédécesseurs dans le rôle, il peut triompher sans et les fait gauchement. Mais c'est attendrissant, et reste à la marge de l'ensemble.


Comme tu sembles l'avoir deviné, mais existe-t'il des choses qui puissent échapper à ta clairvoyance ? , je l'ai découvert sur le podcast de Charles Handelman, extraterrestre de New-York grand amateur de glottes sur pattes, où j'avais déjà découvert Olive Middleton et les La Puma all stars.

Oui, compilations parfaitement illégales d'enregistrements sous droits, d'ailleurs (sans le moindre commentaire de sa plume). Et qui alignent des airs célèbres en quarante versions à fort potentiel glottique. Parfaitement insupportable pour moi. :-)

Je préfère mes mines libres de droits, on y fait de surcroît de belles découvertes comme le Concerto pour violon de Rudi Stephan.


Mais je me demande si je suis au bon endroit pour poster mes inepties sur les ténors-rugbymen du futur...

C'est le fil des inepties glottiques, tu peux te divertir sans contrainte.


PS : elles sont bien les nouvelles questions, moins amusantes à résoudre que la première version. Cela suffit à éloigner les affreux robots spammeurs ?

Oui, ils ont appris à compter, mais pas à parler.

Je trouvais aussi les autres plus amusantes, mais elles étaient plus longues à entrer et les brillants esprits qui nous fréquentent semblaient un peu dépassés par les événements. :-)

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