Carnets sur sol

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Enregistrements, domaine public - XXVI - Richard WAGNER, les opéras de la maturité

Toujours dans la même visée méthodique et si possible pédagogique, Carnets sur sol vous propose aujourd'hui un petit corpus d'oeuvres à découvrir, le plus complet possible sur un compositeur donné.

Evidemment, pour Wagner, il existe plus que partout ailleurs des enregistrements légendaires dans le domaine public - nous avons tâché d'en sélectionner les plus édifiants. Cependant, aucun des trois opéras de jeunesse et rien de ses lieder (Wesendonck exceptés) ou travaux instrumentaux ne sont disponibles dans la période qui nous est autorisée, avant 1957. Hors Die Feen et Das Liebesverbot, ce ne sont pas des oeuvres majeures (voire franchement médiocres), en tout état de cause, même si l'oeuvre pour piano est dotée d'un grand charme - quelque part entre Beethoven et le meilleur Czerny. Nous vous recommandons volontiers la belle intégrale pour piano en deux volumes par Stephan Möller.

Pour le reste (à savoir les dix opéras de la maturité), voici. Nous réservons pour plus tard les Wesendonck, quelques récitals importants et nos habituelles fantaisies linguistiques.


Les livrets à votre disposition :

  • En bilingue français sur le site d'EMI (fouiner dans les collections économiques - chapitre Series).
  • En bilingue espagnol grâce à l'indispensable Eduardo Amalgro.
  • En bilingue italien.
  • En bilingue anglais.
  • En bilingue portugais (la présentation n'en est pas optimale, mais c'est peut-être bien la langue la plus commode à lire si on ne maîtrise aucune de celles citées).





N.B. 1. : Les distributions sont présentées par ordre de tessiture, de la plus aiguë à la plus grave. Elles sont en outre énoncées de façon complète à la fin de la note.



  1. Der Fliegende Holländer (Le Hollandais Volant, traditionnellement traduit de façon moins exacte quant au sujet mais plus évocatrice pour le public français par Le Vaisseau Fantôme).
    • Une version totalement enthousiasmante en a déjà été proposée par CSS : Schüchter (NDR, 1951) / Werth - Aldenhoff - Hotter - Böhme . Inutile de se répéter, donc. Mais au besoin, on peut mettre à disposition Knappertsbusch 1955, qui a de grands mérites, surtout du côté du rôle-titre (Hermann Uhde) - pour qui ne craindrait pas (le malheureux !) Astrid Varnay un peu à contre-emploi...
  2. Tannhäuser
    • Keilberth (Bayreuth 1954) / Brouwenstijn - Wilfert Vinay - Fischer-Dieskau - Greindl
    • Une lecture à la fois personnelle et trépidante d'un opéra qui possède pourtant ses faiblesses - grâce en particulier à la ponctuation musicale de Keilberth, très efficace dramatiquement. Brouwenstijn, qui a beaucoup chanté le rôle, est un peu trouble dans ses mots et ses intentions, mais demeure une Elisabeth d'une belle clarté et d'une belle ligne. On est plutôt intéressé, à la vérité, par ce Tannhäuser disgracieux en la personne de Vinay, dont les accents brutaux créent une sorte de nécessité dramatique qui nous mènent vers ses excès et son châtiment - étrangement justifié pour l'auditeur qui ne peut pas s'identifier à ce personnage modérément sympathique. Une lecture atypique, moins lyrique que de coutume, conditionnée par les caractéristiques vocales du chanteur, mais terriblement efficace, qui offre une cohérence insoupçonnée à l'oeuvre. La Venus de Herta Wilfert séduit par son soin au texte et la belle toile de son timbre ; les autres chevaliers-chanteurs sont absolument remarquables. Enfin, Dietrich Fischer-Dieskau, dans ses meilleures années, offre un Wolfram incomparable, aussi bien dans l'aisance de la voix, la sûreté du style, que dans l'éloquence proprement hallucinante de son personnage - un miracle, ni plus ni moins.
  3. Lohengrin
    • Keilberth (Bayreuth 1953) / Steber - Varnay - Windgassen - Uhde - Greindl - Braun
    • Choix épique pour nous décider. Notamment avec la tentation du plateau-rêve de Bodanzky (Lehmann-Lawrence-Melchior-Schorr !) ou la grande intelligence orchestrale, comme de coutume chez Jochum (et Nilsson s'y montre étonnamment délicate et concernée). Cependant, la beauté des pages chorales nous oriente vers Bayreuth, et la présence de Steber fait la différence.
  4. Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg)
    • Cluytens (Bayreuth 1956) / Brouwenstijn - von Milinković - Stolze - Windgassen - Schmitt-Walter - Hotter - Greindl (et Fischer-Dieskau)
    • La difficulté est ici de proposer à la fois un chef intéressant et un plateau engagé (Jochum/Hotter 1949 répondant particulièrement bien à cette exigence). Après mainte hésitation, sans prendre de risque, nous proposons un enregistrement qui a fait ses preuves dans nos oreilles, même s'il ne remplit pas intégralement ces conditions. Cluytens 1956, en effet, quoique assez totalement dépourvu d'humour, un peu raide peut-être par endroit, propose une lecture théâtrale totalement captivante de ce drame un rien massif. Vraisemblablement grâce à la hauteur de vue du plateau et à l'attention constante du chef.
    • On saluera tout particulièrement, outre la présence de Fischer-Dieskau dans un Kothner particulièrement magnétique, la poésie mélancolique de Hotter, qui trouve peut-être ici son meilleur rôle, la faconde ironique du David presque antipathique de Stolze (mais lyrique, sans aucun des excès histrioniques qui affectent la plupart des ses enregistrements), la fraîcheur assez séductrice de Brouwenstijn, la force verbale de Milinković, la présence un peu décalée de Windgassen - un original plus qu'un jeune premier standard. Bref, à peu près tout le monde. Les autres enregistrements dont nous avons connaissance, n'étaient la perfection absolue de Kubelik et la finesse originale de Jochum 1975, se maintiennent loin d'un tel degré de réussite.
  5. Tristan und Isolde
    • Karajan I (Bayreuth 1952) / Mödl - Malaniuk - Vinay - Hotter - Weber
    • Ici aussi, CSS a déjà proposé et commenté la version des versions (au disque, seul Pappano nous paraît pouvoir se confronter à celle-ci, mais ne sera libre de droits qu'en 2057, ce qui nous donne l'occasion de patienter entre-temps). Absolument délirant à entendre en tout cas. Du théâtre absolu avec un livret pourtant si distendu, si prompt au ressassement infini...
  6. Der Ring des Nibelungen
    • On a fait le choix de placer ensemble plusieurs soirées différentes de Keilberth, afin de disposer des meilleurs ensembles possibles. Les distributions étant sensiblement homogènes d'une année à l'autre cela ne devrait pas indisposer ceux qui souhaitent un Ring "complet". Si la gêne était trop forte, cependant, CSS peut y remédier sur demande. La direction de Keilberth, qui souffre d'un relatif manque de détail des prises de son un peu ternes de l'époque, en particulier sur la petite harmonie, bénéficie surtout d'un élan dramatique de premier ordre. C'est pourquoi on l'a préféré à l'atmosphère intensément mythique et étouffante, mais un peu statique, de Knappertsbusch, ou à l'allant lumineux (avec une distribution plus standard) de la version Krauss, de toute façon très répandue.
    • 1. Das Rheingold
      • Keilberth (Bayreuth 1952) / Malaniuk - Witte - Neidlinger - Uhde [existe en Ring intégral]
      • Peut-être à cause du goût immodéré de CSS pour l'engagement d'Uhde plutôt que la rondeur de Hotter, un arbitrage qui peut parfaitement être contesté, mais vous êtes inévitablement soumis à l'arbitraire des lutins, situation fort inconfortable, nous en convenons avec vous - nous qui les subissons chaque jour.
    • 2. Die Walküre (La Walkyrie - ou, plus anciennement, La Valkyrie)
      • Keilberth (Bayreuth 1954) / Mödl - Lorenz - Greindl ; Varnay - von Milinković - Hotter [seule soirée publiée du cycle]
      • Sur nos serveurs.
      • Cette soirée constitue l'un des témoignages wagnériens les plus électrisants qui soient. Un premier acte totalement démentiel, avec décalages et trous de mémoire, mais d'une urgence ultime, entre deux fauves traqués, toutes griffes dehors. Point de réserve ici, la voix aussi bien que l'expression rayonnent - quasiment jusqu'à la rupture. En comparaison, le duo Varnay-Hotter, si bien connu, semble presque convenu, mais nul doute, tout cela fonctionne à merveille.
    • 3. Siegfried
      • Keilberth (Bayreuth 1953) / Mödl - Kuen - Windgassen - Neidlinger - Hotter - Greindl [existe en Ring intégral]
      • Une distribution traditionnelle pour cette oeuvre, mais qui explose, ici encore, grâce à l'électricité dégagée par Mödl - en meilleure forme vocale que jamais. Rien n'y est tiré, tout y est plénitude, et mots. Dans le même temps, Windgassen prend feu à son tour, pour trente minutes conclusives comme, il faut bien en convenir, jamais lutin n'en a entendu.
    • 4. Der Götterdämmerung (Le Crépuscule des dieux)
      • Keilberth (Bayreuth 1953) / Mödl - Hinsch-Gröndahl - Malaniuk - Windgassen - Uhde - Neidlinger - Greindl [existe en Ring intégral]
      • Mêmes qualités que précédemment : Mödl à son zénith déploie un charisme extraordinaire tandis que Windgassen se promène sans s'émouvoir parmi les écueils du rôle de Siegfried. Une routine diablement urgente.
      • Supplément : sur un autre serveur, l'acte III par Furtwängler à la Scala (7 avril 1950 ; Flagstad, H. Konetzni, Lorenz, Herrman, Weber), pour l'atmosphère si poétique et humaine de fin du monde.
  7. Parsifal
    • Krauss (Bayreuth 1953) / Mödl - Vinay - Uhde - London - Weber
    • Plutôt que Jochum 1956 et sa clarté de plans remarquable (mais Ferdinand Frantz en Amfortas, des choeurs très italiens, une prise de son sèche et faible), plutôt que Stiedry 1952, très bien dirigé et proposant le duo insolite Hines-Hotter (ce dernier dans un superbe contre-emploi pour Amfortas), mais affligé d'un bruit de surface très néfaste pour les oreilles - et si c'est à la limite du soutenable pour CSS, autant prévenir tout de suite qu'il y a peu de chance de pouvoir en faire abstraction... Plutôt, donc, que ceux-là, on a choisi la lecture enchantée de Krauss, d'un legato constant et enveloppant, mais très léger, sans masquer l'intérieur de l'orchestre, et surtout très allant. Avec une délicatesse surprenante. Quelque chose d'une féérie dans ce Parsifal qui avance presque joyeusement. Dans une certaine mesure mystique, si l'on veut, mais à l'opposé de la pesanteur opaque du rituel de Knappertsbusch, aussi formel et assommant qu'une séance de vêpres ; plutôt de la magie que de la messe.
    • Côté interprètes, la sauvage Mödl encore, difficilement contournable, ne serait-ce que par la loi du nombre, en Kundry dans ces années. Parangon du héros naïf et belliqueux, Ramón Vinay (et ses sentences hachées), tout à son aise dans cette tessiture potentiellement accessible aux barytons, est l'un des rares interprètes à pouvoir présenter un personnage aussi conforme au texte - aussi peu éthéré, en réalité. Avec toute la rusticité poétique nécessaire. George London échappe à ses excès de dolorisme sensibles dans la collaboration la plus célèbre avec Kna ; même si la voix ce soir-là n'est pas aussi ronde et pleine que de coutume, l'interprétation, sans être redoutablement profonde, s'y montre bien plus équilibrée. Ludwig Weber lui aussi, avec cette propension à la surinterprétation (notamment par des glissements autour de la note juste), surveille cependant les débordements stylistiques qu'on observait chez Knappertsbusch en 1951, en proposant un expressionnisme somme toute riche de sens et à peu près raisonnablement contenu - pas très noble, mais un beau conteur, qualité pas si fréquente dans le rôle.
    • Autrement, la version de Richard Kraus (avec les débuts de Mödl dans le rôle, et un Greindl pour une fois redoutablement en mots) est un sommet orchestral et verbal à connaître. [A vérifier côté liberté des droits : il semble que, bien que captée dans les années quarante, la soirée n'ait été publiée que tout récemment. La diffusion radiophonique n'est pas sûre.]





N.B. 2 : On s'est bien sûr tu sur nos recommandations dans les versions plus récentes, là n'est pas notre propos. Mais on peut volontiers répondre aux questions si cela s'avérait utile.

N.B. 3 : On s'aperçoit bien, dans notre sélection, à quel point le mythe d'un Age d'Or du chant wagnérien reste entièrement du domaine de la croyance : les oeuvres de Wagner sont si mal écrites pour la voix qu'un petit nombre d'individus, hier comme aujourd'hui, et parmi eux beaucoup de spécialistes qui sacrifient toute leur étude et tout leur potentiel physique à ce domaine, peut parvenir l'excellence dans ce répertoire ; c'est lui que l'on retient à chaque génération. Par le souvenir ou par les disques.
La comparaison est par ailleurs, avant 1950, souvent éloquente sur les différences d'approche de l'art lyrique en général ; voire cruelle pour certains mythes - Germaine Lubin, par exemple, révèle un style qui nous apparaît aujourd'hui comme forcé en permanence, et surtout, de façon plus objective, une diction à la fois catastrophique et inexpressive.







Les distributions complètes de nos enregistrements.

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DER FLIEGENDE HOLLÄNDER (Le Vaisseau fantôme)

Hambourg 1951

Senta - Helene Werth
Erik - Bernd Aldenhoff
Holländer - Hans Hotter
Daland - Kurt Böhme

Mary - Res Fischer
Steuermann : Helmut Krebs

Orchestres et choeurs de la NDR (radio de Hambourg).
Wilhelm SCHÜCHTER

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TANNHÄUSER
(version hybride Paris-Dresde)

Bayreuth 1954

Elisabeth - Gré Brouwenstijn
Venus - Herta Wilfert
Tannhäuser - Ramón Vinay
Wolfram - Dietrich Fischer-Dieskau
Landgraf Hermann - Josef Greindl

Walther - Josef Traxel
Biterolf - Toni Blankenheim
Heinrich - Gerhard Stolze
Reinmar - Theo Adam

Ein junger Hirt Volker Horn

Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele
Josef KEILBERTH

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LOHENGRIN

Bayreuth 1953 (juillet-août)

Elsa - Eleanor Steber
Ortrud - Astrid Varnay
Lohengrin - Wolfgang Windgassen
Telramund - Hermann Uhde

Herrufer - Hans Braun
König Heinrich - Josef Greindl
Quatre seigneurs - Gerhard Stolze, Josef Janko, Alfons Herwig, Theo Adam

Préparation des choeurs : Willhem Pitz

Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele
Josef KEILBERTH

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DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG

Bayreuth 1956

Eva - Gré Brouwenstijn
Walther von Stolzing  - Wolfgang Windgassen
Sixtus Beckmesser - Karl Schmitt-Walter
Hans Sachs - Hans Hotter

Magdalene - Georgine von Milinković
David - Gerhard Stolze
Veit Pogner - Josef Greindl

Fritz Kothner - Dietrich Fischer-Dieskau
Kunz Vogelgesang - Josef Traxel
Konrad Nachtigall - Egmont Koch
Balthasar Zorn - Heinz-Gunther Zimmermann
Ulrich Eisslinger - Erich Benke
Augustin Moser - Josef Janko
Hermann Ortel - Hans Habietinek
Hans Schwarz - Alexander Fenyes
Hans Foltz - Eugen Fuchs

Veilleur de nuit - Alfons Herwig

Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
André CLUYTENS

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TRISTAN UND ISOLDE

Festspielhaus de Bayreuth
23 juillet 1952

Isolde - Martha Mödl
Brangäne - Ira Malaniuk
Tristan - Ramón Vinay
Kurwenal - Hans Hotter
Marke - Ludwig Weber

Ein Seemann - Gerhard Unger
Melot - Hermann Uhde
Ein Hirt - Gerhard Stolze
Ein Steuermann - Werner Faulhaber

Choeurs et orchestre du Festival de Bayreuth,
Herbert von KARAJAN

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DAS RHEINGOLD

Bayreuth 1952 (11 août)

Fricka        Ira Malaniuk
Loge        Erich Witte
Alberich        Gustav Neidlinger
Wotan        Hermann Uhde

Freia        Inge Borkh
Froh        Wolfgang Windgassen
Donner        Werner Faulhaber

Fasolt        Ludwig Weber
Fafner        Josef Greindl
Mime        Paul Kuen

Erda        Melanija Bugarinovic

Woglinde        Erika Zimmermann
Wellgunde        Hanna Ludwig
Floßhilde        Hertha Töpper

Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH

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DIE WALKÜRE

Bayreuth 1954

Sieglinde        Martha Mödl
Siegmund        Max Lorenz
Hunding        Josef Greindl

Brünnhilde        Astrid Varnay
Fricka        Georgine von Milinković
Wotan        Hans Hotter

Gerhilde        Herta Wilfert
Ortlinde        Birgit Nilsson
Waltraute        Elisabeth Schärtel
Schwertleite        Maria von Ilosvay
Helmwige        Hilde Scheppan
Siegrune        Gisela Litz
Grimgerde        Georgine von Milinkovic
Roßweiße        Hetty Plümacher

Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH

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SIEGFRIED

Bayreuth 1953 (27 juillet)

Brünnhilde        Martha Mödl
Mime        Paul Kuen
Siegfried        Wolfgang Windgassen

Alberich        Gustav Neidlinger
Wanderer        Hans Hotter
Fafner        Josef Greindl

Waldvogel        Rita Streich
Erda        Maria von Ilosvay

Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH

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GÖTTERDÄMMERUNG

Bayreuth 1953 (29 juillet)

Brünnhilde        Martha Mödl
Gutrune        Natalie Hinsch-Gröndahl
Waltraute        Ira Malaniuk
Siegfried        Wolfgang Windgassen
Gunther        Hermann Uhde
Alberich        Gustav Neidlinger
Hagen        Josef Greindl

Première Norne        Maria von Ilosvay
Deuxième Norne        Ira Malaniuk
Troisième Norne        Regina Resnik

Woglinde        Erika Zimmermann
Wellgunde        Hetty Plümacher
Floßhilde        Gisela Litz

Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH

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PARSIFAL

Bayreuth 1953

Kundry - Martha Mödl
Parsifal - Ramón Vinay
Klingsor - Hermann Uhde
Amfortas - George London
Gurnemanz - Ludwig Weber

Altsolo (solo d'alto féminin) - Maria von Ilosvay
Titurel - Josef Greindl

Gralsritter - Gene Tobin
Gralsritter - Theo Adam

Knappe - Hetty Plümacher
Knappe - Gisela Litz
Knappe - Hugo Kratz
Knappe - Gerhard Stolze

Blume - Rita Streich
Blume - Erika Zimmermann
Blume - Hetty Plümacher
Blume - Anna Tassopoulos
Blume - Gerda Wismar
Blume - Gisela Litz

Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
Clemens KRAUSS






Normalement, vous devriez à peu près tenir la semaine avec ceci.


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Commentaires

1. Le dimanche 10 mars 2019 à , par cacoton

Voilà des enregistrements préhistoriques ou bien poussiéreux...Les meilleurs ne figurent pas dans la liste !!!

2. Le dimanche 10 mars 2019 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Cacoton,

Les meilleurs ont été rangés quelque part avec la bonne éducation des wagnériens.

3. Le lundi 11 mars 2019 à , par Benedictus

« Des wagnériens », en l’espèce, c’est peut-être un peu vite dit, parce que chez les naturels (pas forcément beaucoup mieux dégrossis, il est vrai), il me semble que c’est plutôt l’excès inverse qui tend à l’emporter (« Plus personne n’a su chanter Siegfried après Windgassen. »)

En plus, bien sûr que si : pour Tannhäuser, voire Tristan et Parsifal, les meilleurs sont dans la liste.

Par ailleurs, si l’on tente une taxinomie des enregistrements bayreuthiens, j’aurais tendance à considérer ceux-ci comme historiques – la préhistoire, ce serait plutôt des choses comme les extraits de Parsifal par Elmendorff, voire ceux de Lohengrin par Furtwängler et Tietjen.

4. Le mercredi 13 mars 2019 à , par DavidLeMarrec

D'accord avec toi sur l'ensemble de ces sujets, évidemment. :)

De toute façon, tout ça ne vaut ni Schoeck, ni Waltershausen.

5. Le vendredi 15 mars 2019 à , par Benedictus

Ce n'est évidemment pas moi qui vais te contredire sur ce dernier point!
(Mais j'imagine que c'était un peu prévu à cet effet.)

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