Enregistrements, domaine public - XXVI - Richard WAGNER, les opéras de la maturité
Par DavidLeMarrec, samedi 24 novembre 2007 à :: L'horrible Richard Wagner - Musique, domaine public :: #778 :: rss
Toujours dans la même visée méthodique et si possible pédagogique, Carnets sur sol vous propose aujourd'hui un petit corpus d'oeuvres à découvrir, le plus complet possible sur un compositeur donné.
Evidemment, pour Wagner, il existe plus que partout ailleurs des enregistrements légendaires dans le domaine public - nous avons tâché d'en sélectionner les plus édifiants. Cependant, aucun des trois opéras de jeunesse et rien de ses lieder (Wesendonck exceptés) ou travaux instrumentaux ne sont disponibles dans la période qui nous est autorisée, avant 1957. Hors Die Feen et Das Liebesverbot, ce ne sont pas des oeuvres majeures (voire franchement médiocres), en tout état de cause, même si l'oeuvre pour piano est dotée d'un grand charme - quelque part entre Beethoven et le meilleur Czerny. Nous vous recommandons volontiers la belle intégrale pour piano en deux volumes par Stephan Möller.
Pour le reste (à savoir les dix opéras de la maturité), voici. Nous réservons pour plus tard les Wesendonck, quelques récitals importants et nos habituelles fantaisies linguistiques.
Les livrets à votre disposition :
- En bilingue français sur le site d'EMI (fouiner dans les collections économiques - chapitre Series).
- En bilingue espagnol grâce à l'indispensable Eduardo Amalgro.
- En bilingue italien.
- En bilingue anglais.
- En bilingue portugais (la présentation n'en est pas optimale, mais c'est peut-être bien la langue la plus commode à lire si on ne maîtrise aucune de celles citées).
N.B. 1. : Les distributions sont présentées par ordre de tessiture, de la plus aiguë à la plus grave. Elles sont en outre énoncées de façon complète à la fin de la note.
- Der Fliegende Holländer (Le Hollandais Volant, traditionnellement traduit de façon moins exacte quant au sujet mais plus évocatrice pour le public français par Le Vaisseau Fantôme).
- Une version totalement enthousiasmante en a déjà été proposée par CSS : Schüchter (NDR, 1951) / Werth - Aldenhoff - Hotter - Böhme . Inutile de se répéter, donc. Mais au besoin, on peut mettre à disposition Knappertsbusch 1955, qui a de grands mérites, surtout du côté du rôle-titre (Hermann Uhde) - pour qui ne craindrait pas (le malheureux !) Astrid Varnay un peu à contre-emploi...
- Tannhäuser
- Keilberth (Bayreuth 1954) / Brouwenstijn - Wilfert Vinay - Fischer-Dieskau - Greindl
- Une lecture à la fois personnelle et trépidante d'un opéra qui possède pourtant ses faiblesses - grâce en particulier à la ponctuation musicale de Keilberth, très efficace dramatiquement. Brouwenstijn, qui a beaucoup chanté le rôle, est un peu trouble dans ses mots et ses intentions, mais demeure une Elisabeth d'une belle clarté et d'une belle ligne. On est plutôt intéressé, à la vérité, par ce Tannhäuser disgracieux en la personne de Vinay, dont les accents brutaux créent une sorte de nécessité dramatique qui nous mènent vers ses excès et son châtiment - étrangement justifié pour l'auditeur qui ne peut pas s'identifier à ce personnage modérément sympathique. Une lecture atypique, moins lyrique que de coutume, conditionnée par les caractéristiques vocales du chanteur, mais terriblement efficace, qui offre une cohérence insoupçonnée à l'oeuvre. La Venus de Herta Wilfert séduit par son soin au texte et la belle toile de son timbre ; les autres chevaliers-chanteurs sont absolument remarquables. Enfin, Dietrich Fischer-Dieskau, dans ses meilleures années, offre un Wolfram incomparable, aussi bien dans l'aisance de la voix, la sûreté du style, que dans l'éloquence proprement hallucinante de son personnage - un miracle, ni plus ni moins.
- Lohengrin
- Keilberth (Bayreuth 1953) / Steber - Varnay - Windgassen - Uhde - Greindl - Braun
- Choix épique pour nous décider. Notamment avec la tentation du plateau-rêve de Bodanzky (Lehmann-Lawrence-Melchior-Schorr !) ou la grande intelligence orchestrale, comme de coutume chez Jochum (et Nilsson s'y montre étonnamment délicate et concernée). Cependant, la beauté des pages chorales nous oriente vers Bayreuth, et la présence de Steber fait la différence.
- Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg)
- Cluytens (Bayreuth 1956) / Brouwenstijn - von Milinković - Stolze - Windgassen - Schmitt-Walter - Hotter - Greindl (et Fischer-Dieskau)
- La difficulté est ici de proposer à la fois un chef intéressant et un plateau engagé (Jochum/Hotter 1949 répondant particulièrement bien à cette exigence). Après mainte hésitation, sans prendre de risque, nous proposons un enregistrement qui a fait ses preuves dans nos oreilles, même s'il ne remplit pas intégralement ces conditions. Cluytens 1956, en effet, quoique assez totalement dépourvu d'humour, un peu raide peut-être par endroit, propose une lecture théâtrale totalement captivante de ce drame un rien massif. Vraisemblablement grâce à la hauteur de vue du plateau et à l'attention constante du chef.
- On saluera tout particulièrement, outre la présence de Fischer-Dieskau dans un Kothner particulièrement magnétique, la poésie mélancolique de Hotter, qui trouve peut-être ici son meilleur rôle, la faconde ironique du David presque antipathique de Stolze (mais lyrique, sans aucun des excès histrioniques qui affectent la plupart des ses enregistrements), la fraîcheur assez séductrice de Brouwenstijn, la force verbale de Milinković, la présence un peu décalée de Windgassen - un original plus qu'un jeune premier standard. Bref, à peu près tout le monde. Les autres enregistrements dont nous avons connaissance, n'étaient la perfection absolue de Kubelik et la finesse originale de Jochum 1975, se maintiennent loin d'un tel degré de réussite.
- Tristan und Isolde
- Karajan I (Bayreuth 1952) / Mödl - Malaniuk - Vinay - Hotter - Weber
- Ici aussi, CSS a déjà proposé et commenté la version des versions (au disque, seul Pappano nous paraît pouvoir se confronter à celle-ci, mais ne sera libre de droits qu'en 2057, ce qui nous donne l'occasion de patienter entre-temps). Absolument délirant à entendre en tout cas. Du théâtre absolu avec un livret pourtant si distendu, si prompt au ressassement infini...
- Der Ring des Nibelungen
- On a fait le choix de placer ensemble plusieurs soirées différentes de Keilberth, afin de disposer des meilleurs ensembles possibles. Les distributions étant sensiblement homogènes d'une année à l'autre cela ne devrait pas indisposer ceux qui souhaitent un Ring "complet". Si la gêne était trop forte, cependant, CSS peut y remédier sur demande. La direction de Keilberth, qui souffre d'un relatif manque de détail des prises de son un peu ternes de l'époque, en particulier sur la petite harmonie, bénéficie surtout d'un élan dramatique de premier ordre. C'est pourquoi on l'a préféré à l'atmosphère intensément mythique et étouffante, mais un peu statique, de Knappertsbusch, ou à l'allant lumineux (avec une distribution plus standard) de la version Krauss, de toute façon très répandue.
- 1. Das Rheingold
- Keilberth (Bayreuth 1952) / Malaniuk - Witte - Neidlinger - Uhde [existe en Ring intégral]
- Peut-être à cause du goût immodéré de CSS pour l'engagement d'Uhde plutôt que la rondeur de Hotter, un arbitrage qui peut parfaitement être contesté, mais vous êtes inévitablement soumis à l'arbitraire des lutins, situation fort inconfortable, nous en convenons avec vous - nous qui les subissons chaque jour.
- 2. Die Walküre (La Walkyrie - ou, plus anciennement, La Valkyrie)
- Keilberth (Bayreuth 1954) / Mödl - Lorenz - Greindl ; Varnay - von Milinković - Hotter [seule soirée publiée du cycle]
- Sur nos serveurs.
- Cette soirée constitue l'un des témoignages wagnériens les plus électrisants qui soient. Un premier acte totalement démentiel, avec décalages et trous de mémoire, mais d'une urgence ultime, entre deux fauves traqués, toutes griffes dehors. Point de réserve ici, la voix aussi bien que l'expression rayonnent - quasiment jusqu'à la rupture. En comparaison, le duo Varnay-Hotter, si bien connu, semble presque convenu, mais nul doute, tout cela fonctionne à merveille.
- 3. Siegfried
- Keilberth (Bayreuth 1953) / Mödl - Kuen - Windgassen - Neidlinger - Hotter - Greindl [existe en Ring intégral]
- Une distribution traditionnelle pour cette oeuvre, mais qui explose, ici encore, grâce à l'électricité dégagée par Mödl - en meilleure forme vocale que jamais. Rien n'y est tiré, tout y est plénitude, et mots. Dans le même temps, Windgassen prend feu à son tour, pour trente minutes conclusives comme, il faut bien en convenir, jamais lutin n'en a entendu.
- 4. Der Götterdämmerung (Le Crépuscule des dieux)
- Keilberth (Bayreuth 1953) / Mödl - Hinsch-Gröndahl - Malaniuk - Windgassen - Uhde - Neidlinger - Greindl [existe en Ring intégral]
- Mêmes qualités que précédemment : Mödl à son zénith déploie un charisme extraordinaire tandis que Windgassen se promène sans s'émouvoir parmi les écueils du rôle de Siegfried. Une routine diablement urgente.
- Supplément : sur un autre serveur, l'acte III par Furtwängler à la Scala (7 avril 1950 ; Flagstad, H. Konetzni, Lorenz, Herrman, Weber), pour l'atmosphère si poétique et humaine de fin du monde.
- Parsifal
- Krauss (Bayreuth 1953) / Mödl - Vinay - Uhde - London - Weber
- Plutôt que Jochum 1956 et sa clarté de plans remarquable (mais Ferdinand Frantz en Amfortas, des choeurs très italiens, une prise de son sèche et faible), plutôt que Stiedry 1952, très bien dirigé et proposant le duo insolite Hines-Hotter (ce dernier dans un superbe contre-emploi pour Amfortas), mais affligé d'un bruit de surface très néfaste pour les oreilles - et si c'est à la limite du soutenable pour CSS, autant prévenir tout de suite qu'il y a peu de chance de pouvoir en faire abstraction... Plutôt, donc, que ceux-là, on a choisi la lecture enchantée de Krauss, d'un legato constant et enveloppant, mais très léger, sans masquer l'intérieur de l'orchestre, et surtout très allant. Avec une délicatesse surprenante. Quelque chose d'une féérie dans ce Parsifal qui avance presque joyeusement. Dans une certaine mesure mystique, si l'on veut, mais à l'opposé de la pesanteur opaque du rituel de Knappertsbusch, aussi formel et assommant qu'une séance de vêpres ; plutôt de la magie que de la messe.
- Côté interprètes, la sauvage Mödl encore, difficilement contournable, ne serait-ce que par la loi du nombre, en Kundry dans ces années. Parangon du héros naïf et belliqueux, Ramón Vinay (et ses sentences hachées), tout à son aise dans cette tessiture potentiellement accessible aux barytons, est l'un des rares interprètes à pouvoir présenter un personnage aussi conforme au texte - aussi peu éthéré, en réalité. Avec toute la rusticité poétique nécessaire. George London échappe à ses excès de dolorisme sensibles dans la collaboration la plus célèbre avec Kna ; même si la voix ce soir-là n'est pas aussi ronde et pleine que de coutume, l'interprétation, sans être redoutablement profonde, s'y montre bien plus équilibrée. Ludwig Weber lui aussi, avec cette propension à la surinterprétation (notamment par des glissements autour de la note juste), surveille cependant les débordements stylistiques qu'on observait chez Knappertsbusch en 1951, en proposant un expressionnisme somme toute riche de sens et à peu près raisonnablement contenu - pas très noble, mais un beau conteur, qualité pas si fréquente dans le rôle.
- Autrement, la version de Richard Kraus (avec les débuts de Mödl dans le rôle, et un Greindl pour une fois redoutablement en mots) est un sommet orchestral et verbal à connaître. [A vérifier côté liberté des droits : il semble que, bien que captée dans les années quarante, la soirée n'ait été publiée que tout récemment. La diffusion radiophonique n'est pas sûre.]
N.B. 2 : On s'est bien sûr tu sur nos recommandations dans les versions plus récentes, là n'est pas notre propos. Mais on peut volontiers répondre aux questions si cela s'avérait utile.
N.B. 3 : On s'aperçoit bien, dans notre sélection, à quel point le mythe d'un Age d'Or du chant wagnérien reste entièrement du domaine de la croyance : les oeuvres de Wagner sont si mal écrites pour la voix qu'un petit nombre d'individus, hier comme aujourd'hui, et parmi eux beaucoup de spécialistes qui sacrifient toute leur étude et tout leur potentiel physique à ce domaine, peut parvenir l'excellence dans ce répertoire ; c'est lui que l'on retient à chaque génération. Par le souvenir ou par les disques.
La comparaison est par ailleurs, avant 1950, souvent éloquente sur les différences d'approche de l'art lyrique en général ; voire cruelle pour certains mythes - Germaine Lubin, par exemple, révèle un style qui nous apparaît aujourd'hui comme forcé en permanence, et surtout, de façon plus objective, une diction à la fois catastrophique et inexpressive.
Les distributions complètes de nos enregistrements.
*****************DER FLIEGENDE HOLLÄNDER (Le Vaisseau fantôme)
Hambourg 1951
Senta - Helene Werth
Erik - Bernd Aldenhoff
Holländer - Hans Hotter
Daland - Kurt Böhme
Mary - Res Fischer
Steuermann : Helmut Krebs
Orchestres et choeurs de la NDR (radio de Hambourg).
Wilhelm SCHÜCHTER
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TANNHÄUSER
(version hybride Paris-Dresde)
Bayreuth 1954
Elisabeth - Gré Brouwenstijn
Venus - Herta Wilfert
Tannhäuser - Ramón Vinay
Wolfram - Dietrich Fischer-Dieskau
Landgraf Hermann - Josef Greindl
Walther - Josef Traxel
Biterolf - Toni Blankenheim
Heinrich - Gerhard Stolze
Reinmar - Theo Adam
Ein junger Hirt Volker Horn
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele
Josef KEILBERTH
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LOHENGRIN
Bayreuth 1953 (juillet-août)
Elsa - Eleanor Steber
Ortrud - Astrid Varnay
Lohengrin - Wolfgang Windgassen
Telramund - Hermann Uhde
Herrufer - Hans Braun
König Heinrich - Josef Greindl
Quatre seigneurs - Gerhard Stolze, Josef Janko, Alfons Herwig, Theo Adam
Préparation des choeurs : Willhem Pitz
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele
Josef KEILBERTH
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DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG
Bayreuth 1956
Eva - Gré Brouwenstijn
Walther von Stolzing - Wolfgang Windgassen
Sixtus Beckmesser - Karl Schmitt-Walter
Hans Sachs - Hans Hotter
Magdalene - Georgine von Milinković
David - Gerhard Stolze
Veit Pogner - Josef Greindl
Fritz Kothner - Dietrich Fischer-Dieskau
Kunz Vogelgesang - Josef Traxel
Konrad Nachtigall - Egmont Koch
Balthasar Zorn - Heinz-Gunther Zimmermann
Ulrich Eisslinger - Erich Benke
Augustin Moser - Josef Janko
Hermann Ortel - Hans Habietinek
Hans Schwarz - Alexander Fenyes
Hans Foltz - Eugen Fuchs
Veilleur de nuit - Alfons Herwig
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
André CLUYTENS
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TRISTAN UND ISOLDE
Festspielhaus de Bayreuth
23 juillet 1952
Isolde - Martha Mödl
Brangäne - Ira Malaniuk
Tristan - Ramón Vinay
Kurwenal - Hans Hotter
Marke - Ludwig Weber
Ein Seemann - Gerhard Unger
Melot - Hermann Uhde
Ein Hirt - Gerhard Stolze
Ein Steuermann - Werner Faulhaber
Choeurs et orchestre du Festival de Bayreuth,
Herbert von KARAJAN
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DAS RHEINGOLD
Bayreuth 1952 (11 août)
Fricka Ira Malaniuk
Loge Erich Witte
Alberich Gustav Neidlinger
Wotan Hermann Uhde
Freia Inge Borkh
Froh Wolfgang Windgassen
Donner Werner Faulhaber
Fasolt Ludwig Weber
Fafner Josef Greindl
Mime Paul Kuen
Erda Melanija Bugarinovic
Woglinde Erika Zimmermann
Wellgunde Hanna Ludwig
Floßhilde Hertha Töpper
Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH
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DIE WALKÜRE
Bayreuth 1954
Sieglinde Martha Mödl
Siegmund Max Lorenz
Hunding Josef Greindl
Brünnhilde Astrid Varnay
Fricka Georgine von Milinković
Wotan Hans Hotter
Gerhilde Herta Wilfert
Ortlinde Birgit Nilsson
Waltraute Elisabeth Schärtel
Schwertleite Maria von Ilosvay
Helmwige Hilde Scheppan
Siegrune Gisela Litz
Grimgerde Georgine von Milinkovic
Roßweiße Hetty
Plümacher
Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH
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SIEGFRIED
Bayreuth 1953 (27 juillet)
Brünnhilde Martha Mödl
Mime Paul Kuen
Siegfried Wolfgang Windgassen
Alberich Gustav Neidlinger
Wanderer Hans Hotter
Fafner Josef Greindl
Waldvogel Rita Streich
Erda Maria von Ilosvay
Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH
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GÖTTERDÄMMERUNG
Bayreuth 1953 (29 juillet)
Brünnhilde Martha Mödl
Gutrune Natalie
Hinsch-Gröndahl
Waltraute Ira Malaniuk
Siegfried Wolfgang Windgassen
Gunther Hermann Uhde
Alberich Gustav Neidlinger
Hagen Josef Greindl
Première Norne Maria von
Ilosvay
Deuxième Norne Ira Malaniuk
Troisième Norne Regina
Resnik
Woglinde Erika Zimmermann
Wellgunde Hetty Plümacher
Floßhilde Gisela Litz
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
Joseph KEILBERTH
*****************
PARSIFAL
Bayreuth 1953Kundry - Martha Mödl
Parsifal - Ramón Vinay
Klingsor - Hermann Uhde
Amfortas - George London
Gurnemanz - Ludwig Weber
Altsolo (solo d'alto féminin) - Maria von Ilosvay
Titurel - Josef Greindl
Gralsritter - Gene Tobin
Gralsritter - Theo Adam
Knappe - Hetty Plümacher
Knappe - Gisela Litz
Knappe - Hugo Kratz
Knappe - Gerhard Stolze
Blume - Rita Streich
Blume - Erika Zimmermann
Blume - Hetty Plümacher
Blume - Anna Tassopoulos
Blume - Gerda Wismar
Blume - Gisela Litz
Chor und Orchester der Bayreuther Festspiele,
Clemens KRAUSS
Normalement, vous devriez à peu près tenir la semaine avec ceci.
Commentaires
1. Le dimanche 10 mars 2019 à , par cacoton
2. Le dimanche 10 mars 2019 à , par DavidLeMarrec
3. Le lundi 11 mars 2019 à , par Benedictus
4. Le mercredi 13 mars 2019 à , par DavidLeMarrec
5. Le vendredi 15 mars 2019 à , par Benedictus
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