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[La mise en scène aujourd'hui] Mettre en scène la Dame de Pique


1. Les nations et les traditions

La portion des nations qui représentent l'opéra avec une certaine diversité des oeuvres (périodes, langues, styles...), on l'a déjà souligné ici, est très restreinte. Le phénomène se limite essentiellement à l'Europe occidentale : Allemagne en tout premier lieu (le lieu le plus lyrique et le plus original du monde), Suisse, Pays-Bas, Autriche, Finlande, Suède, Danemark, Norvège, France, Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni.
Ensuite, on voit certes bien plus large que dans les pays où l'opéra n'est pas une tradition (et où l'on ne joue que les Mozart, Rossini et Verdi célèbres, même dans un pays aussi proche que la Turquie), mais on se limite souvent à un répertoire plus local, en particulier dans les pays slaves (+ Hongrie et Roumanie), ou alors à un répertoire assez grand public et pas très renouvelé, comme en Amérique du Nord.

Parmi les pays de tradition lyrique, donc, ceux qui qui innovent sont une minorité ; et parmi ceux-là, ceux qui ont adopté une démarche créatrice façon Regietheater [1] vis-à-vis de la mise en scène sont plus réduits encore, même si le phénomène s'étend.


Mise en scène typiquement traditionnelle de la Dame de Pique de Tchaïkovsky à Santiago.


Les pays germaniques, le Bénélux, la Scandinavie, la France, l'Italie, à présent l'Espagne, et de plus en plus la Russie (qui n'était pas dans le groupe du répertoire le plus original, tandis que le le Royaume-Uni se caractérise plutôt par des mises en scène assez respectueuses et traditionnelles - mais souvent de haut niveau pour Covent Garden). L'Allemagne est le seul pays où il est quelquefois difficile dans les grandes capitales culturelles de voir une mise en scène respectueuse... Mais dans les petites villes de province, très souvent dotées d'un Opéra (avec une programmation audacieuse et souvent de meilleur niveau d'exécution que dans les capitales environnantes, Paris compris), la norme est bien davantage le conservatisme absolu en matière de mise en scène.

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2. La place du Regietheater

Le phénomène de relecture radicale des oeuvres reste donc assez marginal, en quantité (chacun des pays nommés conservant une large part de mises en scène traditionnelles, au moins sur les petites scènes). Leur plus-value est discutable, dans la mesure où elles rendent l'oeuvre, en déformant la lettre du livret, et même l'intrigue, plus difficile d'accès aux candides (contrairement à ce qu'elles prétendent) ; et surtout, leur apport se trouve essentiellement dans la direction d'acteurs (souvent bien plus fouillée), qui peut aussi bien être utilisée dans un décor traditionnel.

En ce qui me concerne, j'accepte beaucoup (aussi bien le kitsch poussiéreux que le dynamitage méchant), si la direction d'acteurs permet de faire sens. Mais l'idéal reste, de mon point de vue, une mise en scène qui ne soit pas en contradiction avec le livret (sinon, je ne suis pas contre la modification pure et simple du livret, mais qu'on soit cohérent), et si possible agréable à l'oeil : donc pas trop littérale et chargée, mais en contexte si possible.

Sur ce chapitre, chacun ses goûts et je ne vais pas m'y étendre. On peut se reporter à cette notule pour une exposition des trois paramètres principaux de réussite d'une mise en scène, et pour une vidéo illustrative des goûts marresques.

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3. Les trois paramètres

A titre indicatif, on les rappelle :

1) Le plaisir esthétique auquel les néophytes et les conservateurs la réduisent parfois, la « mise en décors », le fait que le plateau soit agréable à contempler.

2) L'animation du plateau, le fait que la direction d'acteurs ne laisse pas de place à l'ennui, rende la pièce vivante et fasse sentir la différence avec une lecture pour le théâtre parlé et une version de concert pour le théâtre chanté.

3) Le sens apporté par les choix du metteur en scène, qui éclairent d'une façon subtile ou inédite l'explicite écrit par le dramaturge ou le librettiste.

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4. Les types de mise en scène

Pour être clair, voici un classement (totalement indicatif et empirique) des types de mises en scène. Bien entendu, les frontières sont poreuses, mes définitions parfois contestables, et surtout chez un même metteur en scène, on peut varier de catégorie d'une oeuvre à l'autre ! Lorsque je ne cite le metteur en scène que pour certaines productions isolées, je le précise.

A. Littéral conservateur
Décors exacts, riches si possibles (robes larges, mobilier de style, velours, dorures, bibelots), qui doivent porter une partie de l'émotion par le seul visuel (on applaudit encore quelquefois les décors dans les productions grand public), faire voyager. Direction d'acteurs pauvre : les artistes sont en front de scène, ne bougent pas pendant leur air, ne font pas plus que ce qui est inscrit dans le livret (voire moins). Le seul type de mise en scène qui existait avant les années soixante-dix.
Type Strehler, Schenk, Del Monaco, Stein, Zeffirelli...

B. Traditionnel inventif
Décors exacts, mais le soin se porte sur la direction d'acteurs, et le but est l'efficacité théâtrale, ce qui peut inclure ponctuellement des audaces, des imprévus ou du second degré. On pourrait inclure dans cette catégorie les transpositions mineures - c'est-à-dire les transpositions dans un univers qui paraît également distant au spectateur d'aujourd'hui : La Clémence de Titus au XVIIIe siècle, les Contes d'Hoffmann dans le Paris de 1900, etc.
Type McVicar, Hytner, Sharon Thomas, Savary, Dunlop, Lehnhoff (Frosch, Elektra), Jourdan (Dinorah, Noé), Mussbach (Arabella), Villégier, Marelli...

C. Epuré
Le cadre contexte et spatio-temporel est gommé : peu de décors, on laisse l'action dans une époque indéterminée (éventuellement plus proche du présent que celle du livret) et en se concentrant (en principe, car tout le monde ne le fait pas !) sur la direction d'acteurs.
Type Frigeni, Braunschweig, Decker... ou plus idiosyncrasique, Freyer et Wilson, à cheval avec la catégorie suivante.

D. Transpositeurs / Novateurs
On change le cadre de l'histoire, on en modifie des détails, des dispositifs, mais sans changer le propos.
Type Kupfer, Guth, Fura del Baus, Bieito, Wieler & Morabito, Kušej, Freyer, Wilson... (les deux derniers entrant aussi dans la caégorie "épure")

E. Regietheater versant dynamiteur :
On déforme l'oeuvre telle qu'elle est écrite pour faire passer des messages ou raconter sa propre histoire.
Type Alden (Rinaldo), Konwitschny, Warlikowski, Schligensief, Tcherniakov, Neuenfels...

On trouve des choses réellement intéressantes dans les cinq catégories, même si, à mon sens, les trois centrales sont dans l'écrasante majorité des cas plus efficaces que les deux autres sur le plan théâtral.

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5. Et la Dame de Pique ?

Notes

[1] On appelle Regietheater, dans le milieu lyrique, les productions où le metteur en scène est tout-puissant et transpose le cadre de l'oeuvre, modifie l'intrigue, introduit des éléments subversifs, impose éventuellement des changements à la partition. Le phénomène est stimulant, mais souvent excessif et très contesté par le public - très minoritairement intéressé, concernant surtout les amateurs de théâtre "moderne", qui ne sont vraiment pas la majorité à l'Opéra.

Tout simplement, en parcourant différentes vidéos de l'oeuvre, j'étais étonné du traitement assez largement traditionnel (et peu inventif) d'une oeuvre qui se prêterait pourtant très bien à la fantaisie. Est-ce la présence d'un pastiche grétryste et l'apparition de Catherine II qui pétrifie ainsi les programmateurs dans leurs choix de metteurs en scène... ou tout simplement le hasard du (respectable mais) petit nombre de productions que j'ai vues, sur l'immensité de l'offre ? Les transpositions sont souvent assez respectueuses de la lettre également, sauf chez Lev Dodin, mais sa relecture depuis l'asile est non seulement une facilité (ça n'apporte rien de neuf, tout le monde a vu qu'Hermann était un peu dérangé...), mais surtout une impasse théâtrale, avec tous ces spectres immobiles vraiment ennuyeux à contempler. Statisme pour statisme, autant avoir de jolis décors...

Indépendamment de la question d'école des metteurs en scène, dont l'intérêt est limité, je m'étonne surtout de ne jamais avoir vu exploiter la structure même du livret et de la musique. Du livret, parce qu'il reste parcouru de trous qui sont du pain bénit pour un metteur en scène : cette Comtesse, puisqu'elle nous revient explicitement sous la forme d'un démon, on peut bien lui fait faire quelques fantaisies pendant qu'elle est vivante.
Même chose, pour la musique, qui utilise des motifs récurrents, en particulier pour la Comtesse (sorte de pas feutrés) et le jeu. Lorsqu'ils interviennent, il serait si évident, pour faire écho visuellement à l'obsession d'Hermann autrement que par des roulements d'yeux, de faire voir que la Comtesse tient dans son dos une carte, ou qu'Hermann en trouve dans ses poches, bref, quelque chose qui comble les manques, qui habite la scène, qui crée un peu de mystère et de relief.

Le livret, qui reprend habilement la matière de Pouchkine sans former un tout aussi cohérent psychologiquement se prête tellement bien à l'adjonction de détails, de gestes ambigus entre personnages qui ne sont pas censés se parler... Vraiment étonnant que le Regietheater ou à tout le moins les metteurs en scène audacieux s'en soient pas emparés avec éclat.
On ne dispose pas tous les jours d'un livret à la fois psychologisant et tirant sur le fantastique ! Le basculement d'Hermann de l'amour vers le jeu n'est pas explicité, on attendrait là l'intervention du metteur en scène...

Comme il est compliqué d'accéder au plus grand nombre de témoignages visuels, les télédiffusions étant plus rares et moins accessibles que les radiodiffusions, si certains lecteurs de CSS ont vu des productions de l'oeuvre qui leur ont paru répondre à ces objections / suggestions, qu'ils ne se privent surtout pas de le signaler...

Simplement ce petit étonnement qui a été l'occasion d'un rapide tour d'horizon sur la mise en scène aujourd'hui.


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Commentaires

1. Le dimanche 12 août 2012 à , par fontyve

Ce discours technique s'adresse surtout aux producteur.
Je suis un mélomane qui vient chercher l' émotion produite par de belles voix portées par une belle musique.
Les livrets et les paroles exagérément mélodramatiques sont souvent désuets, seuls les décors et les costumes d' époques peuvent rendre un peu de crédibilité à des histoires bien démodées.
Nous sommes nombreux a regretter le dictât des metteurs en scène plus soucieux de faire le Buzz que de plaire.
Pourquoi ne pas réécrire l' orchestration pour guitare,batterie électronique et chanteurs rock et produire le spectacle au Stade de France ?
Cela laisserais les salles de nos Opéras aux amateurs d' Opéra


2. Le dimanche 12 août 2012 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Fontyve,

Le problème, dans ce que vous soulevez, est que tout de monde n'est pas d'accord.

Oui, il y a eu, et il y a encore des excès : des metteurs en scène qui exigent qu'on retranche une réplique, voire une scène, qui racontent leur propre histoire par-dessus le livret (mais sans y toucher pour autant). Et encore, même ceux-là trouvent des défenseurs sincères (même si très minoritaires).

Mais plus largement, l'opéra a évolué, et a suivi, en bien comme en mal, l'évolution du théâtre, avec tout de même quelque chose comme vingt ans de retard. Les metteurs en scène cherchent désormais à travailler au maximum la matière dramatique de l'oeuvre.

En ce qui me concerne, malgré des licences qu'on peut trouver systématiques ou pénibles (les transpositions qui très souvent servent davantage à rassurer un metteur en scène peu informé du contexte, ou tout simplement à économiser de l'argent sur les costumes), je n'échangerais pour rien au monde l'opéra scénique des années soixante contre celui d'aujourd'hui. A l'époque, ce n'était pas qu'une question de costumes, c'était aussi front de scène et bras en croix, sans mouvements... uniquement un tour de chant.

Et comme je ne suis pas d'accord avec vous sur le fait que les livrets soient globalement médiocres (que dire alors des grandes pièces mises en musique comme Tarare, les Noces, Pelléas, Salomé, Elektra, Sophie Arnould ?), je me contente mal de les voir limités à de la décoration et de la "mise en costumes".

En réalité, il existe plusieurs catégories d'amateurs d'opéra : vous parlez de satisfaire les amateurs de voix (effectivement majoritairement de votre avis), mais les amateurs de musique sont partagés et les amateurs de théâtre sont assez largement de l'autre côté. Or on trouve toutes ces composantes dans une salle...
Ensuite se pose une question plus délicate : quelle est la proportion des pour et des contre (probablement en votre faveur), la proportion de succès selon les types de production (sans doute beaucoup plus équilibré), et faut-il en tenir compte pour l'ensemble de la programmation (si l'on donne à la majorité du pays ce qu'elle veut, ce sera Mozart, l'Opéra Rock) ?

Le plus sain est à mon avis de rester dans la situation actuelle, où les différentes propositions demeurent. Même en Allemagne, certaines scènes moyennes proposent des mises en scène très littérales... et puis des expérimentations diverses ; avec une assez grande gamme dans le juste milieu. Parce que vous ne précisez pas bien où se trouve la frontière : ce sont
seulement les costumes qui comptent ? Pour moi, c'est avant tout la direction d'acteurs : je me moque qu'on ait des costumes si c'est pour que les chanteurs restent immobiles. De même, je me soucie peu qu'on transpose dans une usine de recyclage avec force projections d'archives de guerre, si c'est pour laisser les chanteurs perdus à l'avant-scène.
A tout cela s'ajoute la question des costumes d'époque : quels sont les costumes autorisés pour une Flûte ?


Là où je peux vous donner raison, c'est que dans certaines maisons (je ne vois pas de cas en France, mais en Allemagne, cela arrive), il n'y a plus aucun titre qui soit laissé à ceux qui veulent voir une production un peu traditionnelle.
Mais inversement, nombre de maisons d'Opéra dans le monde (l'immense majorité des pays, en dehors d'une fraction de l'Europe) ne jouent de l'opéra qu'à l'ancienne (et souvent avec les vingt-cinq mêmes titres en boucle).

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A la relecture de votre commentaire, je me demande si votre première phrase décrit mon propre discours (je croyais qu'il introduisait votre message, à l'origine). Si c'est le cas, non, les producteurs savent déjà très bien tout cela, et leurs préoccupations tiennent sur d'autres plans que les esthétiques nationales ou le développement du Regietheater dans le monde. :)

Mon propos s'adresse simplement à tous ceux qui s'interrogent sur ce qu'ils voient, sur les tendances et les enjeux dans la façon de représenter l'opéra - une base de discussion. Typiquement vous, donc. Mission accomplie. :)


Bonne soirée !

3. Le lundi 13 août 2012 à , par Fontyve

Vous êtes bien aimable de répondre à ma critique un peu provocatrice.
Je reconnais qu' il y a eu de grands progrès fait sur la direction des acteurs qui sont eux aussi devenus de meilleurs comédiens.
Mais je campe sur ma position pour ce qui est des costumes et des décors qui créaient des anachronismes.
Carmen arrivant en Mercédes et Escamillo en costume de ville évoquent un temps ou cette tragédie n'est plus de mise,ou la façon de s'exprimer a changé.
Certains opéras plus intemporels peuvent s' accommoder de cette relecture mais pourquoi faire.
Mes remarques ne portent pas sur les concerts instrumentaux.Il n'y a rien de choquant a voir des musiciens sans cravate et musiciennes
en jeans c'est aussi bien que voir le Chef transpirer dans son Frac.






4. Le lundi 13 août 2012 à , par fontyve

Vous êtes bien aimable de répondre à ma critique un peu provocatrice.
Je reconnais qu' il y a eu de grands progrès fait sur la direction des chanteurs-acteurs qui sont eux aussi devenus de meilleurs comédiens.
Mais je campe sur ma position pour ce qui est des costumes et des décors qui créaient des anachronismes.
Carmen arrivant en Mercédes et Escamillo en costume de ville évoquent un temps ou cette tragédie n'est plus de mise,ou la façon de s'exprimer a changé.
Certains opéras plus intemporels peuvent s' accommoder de cette relecture mais pourquoi faire.
Mes remarques ne portent pas sur les concerts instrumentaux.Il n'y a rien de choquant a voir des musiciens sans cravate et musiciennes
en jeans c'est aussi bien que voir le Chef transpirer dans son Frac.

Michel Ripert

5. Le lundi 13 août 2012 à , par DavidLeMarrec

Tout le plaisir est pour moi, vous soulevez une véritable question. Je ne suis pas en désaccord avec vous au demeurant, je suis souvent gêné par les décalages, pas par principe, mais comme vous le dites parce qu'il est difficile de faire coïncider totalement deux époques, deux milieux, deux univers psychologiques fondamentalement différents. Et souvent, c'est pour démontrer l'universalité d'une histoire - si elle est intemporelle, quel besoin de la transposer, précisément ?
Et parmi mes plus grands moments, se trouvent effectivement pour bonne part des mises en scène respectueuses de la littéralité du livret, mais avec une direction d'acteurs très fouillée.

La transposition devrait, à mon sens, n'être employée que lorsqu'elle sert un propos très construit qui apporte quelque chose à l'oeuvre. Trop souvent, les metteurs en scène commencent par là et s'arrêtent là.

En revanche, et c'est peut-être là où nous divergerons, j'abandonne sans aucun regret les décors et costumes si le metteur en scène m'offre en échange un univers évocateur ou une direction d'acteurs de qualité. Plutôt un Rosenkavalier bien dirigé dans une fabrique de glycérine que sa mise-en-costumes sans propos.

Bonne journée !

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David Le Marrec

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