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Le disque, l'acoustique, la langue et les graves : pourquoi les chanteurs d'aujourd'hui sont-ils ce qu'ils sont - (Adrian Eröd & Samuel Hasselhorn)


Toutes choses qui virevoltent au fil de l'esthétique actuelle du barytonnant, que nous allons doucement explorer (vidéos à l'appui).

1. Une (bonne) surprise à la Hugo-Wolf-Akademie

En sortant jeudi d'un concert de Samuel Hasselhorn organisé par les Jeunes Talents, beaucoup de particularités de l'air du temps vocal étaient palpables. Le concert en lui-même, quoique assez décevant, méritait donc le plus vif intérêt.

Samuel Hasselhorn est un tout jeune baryton allemand de 23 ans, qui avait vivement attiré mon attention en tant que liedersänger lors du concours de l'Internationale Hugo-Wolf-Akademie für Gesang, Dichtung und Liedkunst de Stuttgart, à l'automne dernier.

Lors du premier tour, il avait donné une magnifique vision, remarquablement vivante, admirablement dite, de lieder assez légers et animés de Schubert et Wolf :


Le tube Willkommen und Abschied (le dernier) trouve peut-être ici la plus belle lecture (généreuse à souhait dans ses mots) que j'aie entendue à ce jour. La clarté de la résonance de la voix est particulièrement touchante, avec cette touche de luminosité dans les allègements ou les aigus. Tel qu'on l'entend ici, on perçoit quelque chose du halo de l'énigmatique Stephan Loges, et çà et là, certains sons évoquent même Christian Gerhaher.

Bref, une forme d'idéal pour un liedersänger.

J'étais d'autant plus étonné du choix du jury, ne l'ayant pas retenu à la suite du premier tour (il y en avait deux, et une finale). D'autres fort bons chanteurs figuraient dans la sélection, comme Mirella Hagen (fruité, joliment vibré, lumineux, mais se ternit un peu en s'élargissant), Jin-Su Park (il est rare pour les coréens et chinois d'entendre une voix dotée d'une belle résonance, non forcée, et ici en sus un bon liedersänger), Hagar Sharvit (belle voix bien tenue, mais avec des limites techniques très durement exposées dans Der Zwerg), Andreas Beinhauer (bien, mais techniquement fragile, jamais très net, et assez en difficulté dans Wolf). D'autres étaient moins enthousiasmants, comme Diana Haller (qualités évidentes dans le lied, voix assez laide, avec des appuis pharyngés inélégants, sonnant déjà un peu aigre et vieillie), I-Chiao Shih (voix un peu dure, pas complètement maîtrisée, et diction très floue).
Pour information, Diana Haller a remporté la compétition, suivie par Sharvit et Beinhauer ex-aequo (soit les deux plus fragiles techniquement). J'étais donc assez surpris qu'avec ce magnifique style de liedersänger, Hasselhorn ne soit pas davantage apprécié par le jury prestigieux et très informé des contraintes du genre (Janowitz, Steinberger, Schreier, G. Johnson, Rieger, K. Widmer).

Outre le fait que, vu de l'extérieur, la rationnalité des choix des concours musicaux laisse toujours dubitatif, un certain nombre de choses allaient s'éclaircir.

2. Une (mauvaise) surprise à l'auditorium du Petit Palais

Annonce de Samuel Hasselhorn dans un programme Schubert / Debussy / Barber / (John) Musto à l'auditorium du Petit-Palais. J'accours toutes affaires cessantes, quoique dubitatif sur l'adéquation de cette voix à Debussy et Barber.

Il se trouve que j'avais raison, malheureusement, mais que par-dessus le marché les Schubert étaient globalement assez frustrants aussi, à l'exception d'Aufenthalt.

Voix étroite, très peu projetée dans les nuances basses, tassée sur ses graves maigres, le choix de pièces trop lyriques pour son niveau technique, trop graves pour faire "sortir" la voix, un goût pour les sons droits peu timbrés, pas très beaux (et pas toujours stables), rien du "halo" attendu ; demeurent quelques rares rayonnements dans les pièces plus aiguës et véhéments, et une bonne diction en allemand (mais sans la gourmandise entendue au concours Wolf).

Ce n'était pas mauvais, bien entendu, mais pas passionnant non plus, et surtout très loin de ce qu'avait laissé entr'apercevoir le chanteur.

Pourquoi cette déception ?

3. Causes, conséquences & corollaires

Je ne vais pas entrer dans la question du rapport entre attentes et satisfaction, mais il est bien sûr évident qu'une attente haute rend la déception plus aisée, et qu'une attente faible peut produire des surprises bouleversantes - le tout à niveau musical égal. Seule exception : les cas de fanitude ou de détestation, qui tirent toute perception du côté de la foi profonde de l'auditeur.

En revanche, cette expérience révèle plusieurs traits déjà évoqués sur CSS, de façon plus ou moins éparse, étroitement liés aux expériences vocales d'aujourd'hui.

a) La différence entre entregistrement et voix réelle

Les micros ne captent pas tout, certaines harmoniques denses ou certaines résonances peuvent ne pas être perçues en retransmission, alors que la voix rayonne à la scène. Inversement, certaines voix très "fermées", résonant à l'intérieur ou même dans la gorge peuvent paraître généreuses au disque. Ce phénomène explique sans doute le développement de voix assez différentes, influencées. J'avais tâché de tracer quelques hypothèses sur les causes cette différences entre voix d'autrefois et d'aujourd'hui.

En l'occurrence, clairement, le jury a pu ne pas aimer cette voix étroite, pas encore pleinement épanouie, râclant exagérément des graves existants mais courts. Pas du tout ce que l'on entend sur le fantastique extrait proposé en vidéo.

b) L'impact de l'acoustique

La toute petite salle de l'auditorium du Petit Palais, où la proximité est maximale avec les artistes (182 places, réparties en largeur, sur une quinzaine de rangs serrés), est entièrement réalisée en bois, ce qui assure une acoustique parfaite. En parlant sans effort particulier depuis la scène, on est facilement entendu de tous.

Dans ce cadre, l'intérêt d'une voix lyrique paraît discutable, et il est clair que nous entendions davantage les coutures que si nous étions dans une salle un peu plus vaste ou un peu plus réverbérée. Il s'est sans doute aussi retenu, puisqu'il n'était pas nécessaire de chanteur fort pour être entendu : il semblait beaucoup plus libre dans les récitatifs véhéments (qui sont il est vrai plus faciles techniquements que les airs lyriques doux).

Par ailleurs, la voix de Samuel Hasselhorn semble de celles (comme les voix de soprano léger très tranchantes et un peu acides, par exemple) qui ne s'épanouissent pleinement que dans un peu de réverbération. Une fois encore, on l'entend très bien dans la vidéo, les belles couleurs du haut du spectre sont répercutées, et les aspérités pas très belles de près sont considérablement gommées. Le concert eût-il pris place dans une église, je ne suis pas certain que Hasselhorn eût chanté de façon identique - et pis encore, pour une exécution égale, je ne suis pas certain que mon avis eût été le même.

c) Questions de langue

Un des dadas de CSS, question amplement développée par le passé, par exemple ici ou (§4).

En l'occurrence, un jeune chanteur extrêmement talentueux dans sa langue, avec une véritable fibre poétique, se force à chanter en anglais et en français, avec un qualité linguistique vraiment moyenne, et assez peu de mise en valeur des articulations du texte. La voix sonne aussi plus grêle (Barber) ou plus terne (Debussy) qu'en allemand.

Oui, il est obligé de travailler pusieurs langues pour faire carrière, mais c'est regrettable ; il semble en plus avoir tellement intériorisé la contrainte que pour un concert où tout le monde aurait été content s'il n'y avait eu que du Schubert et du Schumann, il s'impose du Barber (les Hermit Songs sont plaisants, à condition de disposer du texte et de disposer d'un interprète un peu extraverti...) et du Debussy, qui le desservent assez - en tout cas le renvoient plus à son statut d'étudiant de grande qualité qu'à celui d'artiste accompli (qu'il pourrait revendiquer dans le lied).

En fin de compte, nous risquons de perdre un artiste potentiellement majeur pour des raisons vivrières. Dommage.

d) La représentation des tessitures aujourd'hui

Par-dessus tout, ce concert posait une question que je n'ai abordée que par touches ici : la tendance actuelle à construire des voix de baryton à partir du grave, même lorsqu'il n'y en a pas. La catégorie de baryton léger étant mal vue (ou ne permettant pas de faire de grandes carrières), la plupart des chanteurs bâtissent leur voix en travaillant surtout sur la couverture, la densité de la matière, même en bas. Conclusion : toute une catégorie de rôles (en particulier du XIXe français), ainsi que les répertoires de la mélodie et du lied ne trouvent plus un très large approvisionnement en voix qui leur correspondent mieux. Du fait de l'agrandissement des salles (et de leur qualité acoustique moindre), on embauche, de surcroît, plus volontiers des voix plus sombres et sonores, particulièrement à l'Opéra. Ceux qui font le choix de développer une voix différente, plus claire (voire tout de bon inclassable, comme Marc Mauillon), sont cantonnés au récital (s'ils ont la notoriété suffisante, et cela concerne encore moins de monde que les premiers rôles au Met et à Vienne dans Verdi et Wagner !) et aux seconds rôles.

Cela explique sans doute que les professeurs de Samuel Hasselhorn, ou le chanteur lui-même, aient voulu assurer un meilleur avenir qu'avec une voix qui serait jugée trop claire, supposément pas assez "construite", n'apparaissant pas assez puissante pour faire une grande carrière. Le problème est que, ce faisant, on met en valeur à mon sens des aspects qui ne sont pas les points forts physiologiques de ce type de chanteur, en abandonnant ce qui pourrait faire sa singularité et sa qualité (et en tout cas sa séduction propre).

Il est arrivé sensiblement la même à Florent Leroux-Roche, que je désignais comme une forme d'idéal : clair, mordant, tonique, parfaitement articulé. A la suite vraisemblablement d'un changement de professeur, ce qui était non seulement parfait mais exemplaire (avec des harmoniques très franches, mais sans appuyer sur les graves) est devenu terne et affaissé, détimbré, parce qu'on lui fait chanter des airs de baryton-basse et de basse à longueur de journée, le privant complètement de ses harmoniques hautes. De ce fait, non seulement les aigus se dérobent, mais de surcroît le médium et le grave aussi ont perdu en qualité, et la force de percussion de l'émission semble avoir totalement disparu.

Il suffit de considérer ce que Marc Mauillon produit comme présence sonore en vrai, et comparer avec n'importe quel cravateur qui paraît bien sombre au disque... Il y a sans doute, là aussi, l'influence de la représentation de ce qu'est une voix virile (Humphrey Bogart après une nuit de fête, qu'on ne doit pas entendre à deux mètres ?), et le prestige du disque, où les voix sombres paraissent plus puissantes que les voix claires, même lorsque la vérité est très différente.

Autant de raisons, particulièrement prégnantes aujourd'hui, dont il est peut-être pour partie la victime.

4. Adrian Eröd, héros méconnu

J'en profite, au passage, pour signaler l'expérience exceptionnelle d'entendre Adrian Eröd dans l'envoûtant Notturno de Schoeck (le 1er mars dernier à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille). La voix paraît très sèche en retransmission, assez limitée, alors qu'elle claque divinement, avec un mordant vocale et une jubilation verbale qui confinent à l'idéal. On est laissé face à un artiste peu ou prou de la trempe de Matthias Goerne.

L'assise est clairement exemplaire, et le "grain" contient bel et bien des harmoniques graves, mais sans rien de contraint, la voix paraît en son milieu dans tous les parties de la tessiture, sans paraître sans cesse partir du bas. Et il est intéressant de noter qu'au lieu d'aller taquiner les basses par facilité, il a aussi chanté Loge sur scène - quelque chose de tout à fait inédit pour un baryton à ma connaissance. Bien qu'on sente çà et là des hésitations sur la posture vocale, du fait de la tessiture très différente, je crois qu'il s'agit du plus beau Loge que j'ai entendu (et pas seulement pour la qualité de la diction - pour la beauté du timbre également).

Il se trouve qu'on entend là une voix qui ne cherche pas entrer dans des catégories supposées, mais qui exploite son potentiel propre, indépendamment des cases préexistantes.

Il a Pelléas à son répertoire, j'aimerais beaucoup l'y entendre, vu que son français est tout à fait bon.

[Quand je dis héros méconnu, c'est en France - il chante quand même les premiers premiers rôles à Vienne dans Mozart, Rossini, Gounod, Wagner et Britten ! A se demander ce qu'il reste pour les autres pauvres petits vermisseaux.]

5. Bilan

Bref, l'occasion de s'interroger un peu sur certaines tendances glottologiques actuelles (et de faire entendre le fort beau mini-récital de Samuel Hasselhorn).

On peut prolonger avec la série autour de l'histoire du baryton précédemment publiée - où l'on vérifie qu'il s'agit bel et bien, historiquement, d'une basse aiguë. Mais le problème est qu'il s'émancipe grandement de ce statut au XIXe siècle, et devient complètement autonome, avec des emplois qui tiennent plutôt de la basse haute, et d'autres clairement plus flottants, moins "assis" (sans être ténorins pour autant).


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Commentaires

1. Le lundi 18 mars 2013 à , par Cololi :: site

C'est un sujet extrêmement complexe.

Pour moi il y a une chose de sûre cependant : effectivement quand on déplace la voix dans le grave par rapport à son centre de gravité naturel, on risque de tout perdre aigus comme graves.
Toute la difficulté est de trouver un prof pour déterminer ce "centre de gravité naturel".

2. Le mardi 19 mars 2013 à , par François

Il y a une petite coquille, pour Florent Leroux-Roche ça doit être un changement de professeur et pas un chant de professeur.

Un changement de professeur peut vraiment changer la nature d'une voix ? J'imagine qu'il y a aussi des choix conscients des chanteurs et que les qualités de la voix elles-mêmes ne sont pas anéanties par les expérimentations.

3. Le mardi 19 mars 2013 à , par David Le Marrec

Bonsoir !

@ Cololi :

Effectivement, mais on peut aussi bâtir des voix saines en "partant" du grave (cela ne veut pas dire abaisser la tessiture). Certains ténors illustres l'ont fait, comme rien de moins que Domingo ou Kaufmann - on entend chez eux clairement comment l'aigu se repose entièrement sur une émission dont la couleur et les appuis imitent autant que possible ce qui est en deçà du passage (tout le contraire des ténors qui mixent beaucoup, chez qui généralement le grave paraît une extension de l'aigu...).

Chez les barytons récents, il y en a beaucoup dans ce cas, comme Bertrand Chuberre ou Thomas Dolié - qui sont des exemples de voix sainement construites à partir du grave - un grave pourtant relativement mince. Ce n'est clairement pas mon idéal sonore par goût, mais ça reste techniquement assez irréprochable. Il y a aussi Degout qui, le temps passant, ressortit de plus en plus à cette catégorie.

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@ François :

Oui, merci ! Coquille évidente, en effet.

La technique étant encore plus importante que la nature pour la formation d'un chanteur, oui, bien sûr, le changement de professeur (en tout cas pour des personnalités artistiques avant l'entrée en carrière, encore malléables) peut changer complètement la configuration d'une voix. La tessiture, plus difficilement (cela advient néanmoins), pour des raisons physiologiques, mais la qualité de chant, la couleur, le timbre, les emplois (donc à peu près tout...), oui, absolument !

Tout le problème dans l'étude du chant étant qu'il nécessite une grand confiance dans son professeur (qui entend, lui, réellement le timbre du chanteur, et dispense les conseils pour chanter sans danger, surveille les mauvaises pentes...) et simultanément un véritable esprit critique pour ne pas se fourvoyer en mésinterprétant ses consignes (ou tout simplement en cas de mauvais conseils).
Certes, ce n'est pas le seul problème, il y en a beaucoup d'autres, mais cet équilibre est déjà complexe (aussi bien techniquement que psychologiquement), et répond sans doute en partie à la question. :)

4. Le mercredi 20 mars 2013 à , par Cololi :: site

Je ne suis pas sûr que ce soit un choix.

Domingo ou Kaufmann ont un centre de gravité bas, ce qui fait qu'on a l'impression que leur aigu est une extension de leur grave.
Inversement pour un Blake. Mais il faut dire que Blake n'a précisément pas le choix. Si il veut imiter leur résultat sonore il va falloir qu'il déplace toute sa voix dans le grave, en élargissant et sombrant. Et là il n'aura plus d'aigus ...
Blake est l'exemple même de celui qui va jusqu'au bout du système de la voix haut placée (trop sûrement, car on le voit trop sourire et le timbre s'enlaidit trop à faire celà - même si ça ne remet pas en cause, le fait que son centre de gravité est vraiment haut) c'est à dire que tout se passe au dessus des yeux, et rien plus bas.

Ca veut aussi dire que suivant sa voix, la technique n'est pas complètement la même.

5. Le mercredi 20 mars 2013 à , par David Le Marrec

Non, je parle bien d'une particularité technique, qui fait qu'on a l'impression que l'aigu de Domingo est relié par un élastique à son grave. Des ténors beaucoup plus sombres et graves que lui n'ont pas cette particularité.

Exactement le cas de Blake d'ailleurs : la voix semble à chaque fois centrée sur la note qu'il émet, de quelque partie de la tessiture que ce soit. A l'inverse, Vanzo et beaucoup de ténors qui mixent donnent l'impression de déployer leur voix à partir du haut médium (un peu au-dessus du passage). Ce sont des organisations différentes des configurations vocales, voire des appuis.

Evidemment, si on veut changer la tessiture radicalement, ce peut produire les effets que tu dis et empêcher, à volume égal, le rayonnement du timbre.

(Je dis "à volume égal" parce que les tessitures moins hautes des musiques amplifiées, où le volume et la projection ne sont pas nécessaires, permettent tout à fait de conserver un timbre sain et lumineux dans des parties plus basses. Fred Astaire a une couleur de voix proche de Vanzo ou Aler alors qu'il chante beaucoup plus bas ; et même Tino Rossi transposait lorsqu'il chantait des airs d'opéra, tout en sonnant complètement ténor...)


Mais je conviens tout à fait, bien sûr, que la technique ne peut pas être abordée de la même façon selon la tessiture "naturelle" du chanteur, c'est indéniable.

6. Le mercredi 20 mars 2013 à , par Cololi :: site

Oui je vois ce que tu veux dire ... mais c'est Blake qui a raison. Le placement n'est pas exactement le même entre aigu/medium/grave. Je maintiens que tout se passe en haut pour les voix légères (uniquement pour elles) mais il y à l'autre axe c'est à dire dans la gorge ou contre les dents. Plus c'est aigu plus ça sera en arrière.

7. Le mercredi 20 mars 2013 à , par David Le Marrec

mais c'est Blake qui a raison

Je ne vois pas trop ce que ce pourrait vouloir dire. En quoi Blake aurait-il raison sur Vanzo (ou même Tino Rossi...) ? On peut prendre un parti esthétique (le mien est tout pris en effet, et ce n'est pas celui de Blake !), mais on ne peut pas dire que quelqu'un aurait raison, lorsqu'il s'agit de différentes émissions saines pour obtenir différentes couleurs.

8. Le jeudi 21 mars 2013 à , par Cololi :: site

Tu as raison ^^. Mais évidemment je préfère celle de Blake ^^.

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