Carnets sur sol

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Stockhausen attitude

Christian évoque Sto.
Chez moi, album de souvenirs.


Le 22 septembre 2004, Karlheinz Stockhausen accordait un entretien anthologique à Eric Dahan. Extraits rigoureusement authentiques.

Le titre typiquement maladroit d'E. Dahan : un impropre Stockhausen dénote[1].

L'entrevue est de bien meilleure tenue, cependant, avec un Dahan légèrement sarcastique. On a lu depuis Jacques Drillon[2] faire de l'hagiographie sur le cas Sto, ce qui est nettement moins drôle et un peu à contresens.


L'occasion était fournie par un cycle Sto/Beethov à la Cité de la musique. Au sein d'explications précises et tout à fait passionnantes sur sa musique, et en plus de l'explication fournie sur ses propos déformés sur le 11 septembre 2001[3], on trouve les merveilleuses répliques suivantes :


La petite touche exotique :

Lucifer est toujours actif, c'est l'esprit cosmique qui déteste l'homme, veut l'indépendance de toutes les planètes habitées et la division en général.

Oui, au cas où vous ne le sauriez pas, Sto est un catholique venu de Sirius.


Des exigences simples :

Il y a une grande ignorance de ma musique en France. On n'y joue jamais mes dernières oeuvres et notamment Licht, mon opéra de 35 heures. Lorsque l'administrateur de l'Ensemble intercontemporain (EIC) m'a contacté pour assurer la projection sonore des oeuvres qu'ils allaient jouer, j'ai demandé un nombre de répétitions qui m'a été refusé. Etre synchrone avec la bande magnétique de Kontakte exige du chef et de l'ensemble plusieurs semaines de maturation. L'EIC l'a donnée pour mes 70 ans, et j'ai été très triste après cette exécution.


Son avis pondéré sur la manifestation :

E. DAHAN :

Que pensez-vous du fait que la Cité confronte votre oeuvre avec celles d'Irmin Schmitt et David Toop, qui viennent du rock ou de l'électronique ?

STO :

C'est complètement idiot... La musique pop est un divertissement, et ma musique requiert au contraire une véritable éducation, qui seule permet de percevoir le détail rythmique, harmonique ou timbral. Il faut connaître mille ans de musique, comprendre les lois de composition et leur évolution, la façon dont les premiers maîtres de la polyphonie ont su, à partir d'éléments comme des thèmes ou des motifs concevoir et développer une forme organique. C'est une tout autre culture. Je suis en contact permanent avec des gens du monde entier qui étudient mes partitions, viennent assister aux créations. Depuis sept ans, 140 musiciens de 25 pays participent aux cours que je donne pendant dix jours, à Kürten, où j'habite. Le soir, plus de 400 personnes assistent aux concerts donnés par des ensembles de musiciens qui jouent ma musique mieux que personne au monde. Allez jeter un oeil sur mon site www.stockhausen.org, et vous comprendrez.


Le verdict :

E. DAHAN :

Que pensez-vous de la mise en perspective de votre Mantra pour deux pianos et électronique, qui date de 1970, avec les Variations Diabelli de Beethoven ?

STO :

Je ne vois aucun rapport entre ma musique et celle de Beethoven, et ce concert est une très mauvaise idée, car après les 75 minutes de Mantra on ne peut plus rien entendre.


Ite missa est.

Il va sans dire que je ne me lasse pas de relire cet entretien.

Notes

[1] Dénoter est un verbe transitif qu'on pourrait traduire par "signifier", "montrer". L'auteur voulait sans doute écrire détone... le jeu de mots était le même.

[2] Rétrospective Stockhausen - Des punaises au numérique, _Le Nouvel Observateur_, septembre 2004.

[3] K. Stockhausen explique qu'un journaliste de Hambourg aurait volontairement détourné ses propos. Il avait qualifié ces attentats de « plus grande œuvre d’art de tous les temps », ce qui avait suscité un tollé, et notamment un papier méprisant, mal informé (car après le démenti), et suintant la haine idéologique de sa musique, par Alain Duault dans la revue _Classica_. Seulement, la citation juteuse était détournée : il était question du « chef-d'oeuvre de Lucifer, esprit de destruction et de mort qui apparaît à plusieurs reprises dans mon opéra _Licht_. » ; Sto a depuis précisé qu'il ne se plaçait pas du côté de Lucifer.


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Commentaires

1. Le vendredi 26 mai 2006 à , par kfigaro :: site

merci pour le trackback et ton lien ;) en fait, j'avais déjà lu cette interview avant de faire mon billet sur Sto ! et je ne m'en souvenais plus... :) (ah, la mémoire !! on pourrait en faire un billet tiens... tu as de la chance d'être jeune !! LOL)

pour "Mantra", j'avais personnellement trouvé ça un peu indigeste (je préfère mille fois Beethoven), cela partait d'une bonne idée pourtant... d'ailleurs c'est bien souvent le problème N°1 de Sto : de bonnes idées, mais pas toujours suffisamment fortes pour tenir sur la longueur...

A +

2. Le vendredi 26 mai 2006 à , par DavidLeMarrec

Il faut dire que je conserve religieusement cette entrevue, qui est un pur bijou, et que je me la relis périodiquement, pour le plaisir.

Généralement, ça scandalise les gens. Moi son toupet m'amuse. Après Mantra, on ne peut plus rien entendre est devenu une citation culte, en quelque sorte.


Le problème entre Sto et moi, c'est plutôt que j'ai du mal à saisir où il veut en venir.


P.S. : Nos commentaires se sont croisés, je commentais chez toi pendant que tu commentais chez moi...

3. Le vendredi 26 mai 2006 à , par kfigaro :: site

oui, il est complètement mégalo... ça le perdra !

4. Le vendredi 26 mai 2006 à , par DavidLeMarrec

C'est ce qui fait tout son charme !

5. Le samedi 2 septembre 2006 à , par Faust

C'est effectivement merveilleux ! Cela change du musicalement " correct " !

Mortier devrait monter Licht et consacrer un Plein-Feux au Maître !

6. Le samedi 2 septembre 2006 à , par DavidLeMarrec

Bonsoir Faust !

Vous traînez donc par ici... :-)

Oui, ça change, mais il n'est pas le seul, des instrumentistes font de même outre-Atlantique. Il est vrai cependant que cette entrevue est démentielle, totalement culte...

Ne donnez pas de mauvaises idées à Mortier, Licht contient beaucoup de bricolage... à moins que vous ne teniez absolument à faire un remake de l'Espace Dernier, en bien plus ruineux... et sur 24 heures.

Dieu merci, Stockhausen est un compositeur trop institué pour permettre de faire de la provocation postsoixantehuitarde juvénile, et surtout les deux égos dans la même maison ne laisseraient plus de place faire entrer le personnel et remplir la salle.

7. Le lundi 4 septembre 2006 à , par Faust

Je trouve Mortier un peu passéiste ... Il fonctionne sur le même modèle depuis 25 ans : provoquer le public, peu importe les moyens. Qu'il se renouvelle ! Qu'il change aussi de collaborateurs ...

Sauf si cela a été déjà fait, et votre érudition viendra me corriger, pourquoi Mortier ne passerait-il pas commande à un compositeur d'aujourd'hui d'un opéra sur l'épopée de Gilgamesh avec Chéreau comme mes ? Il faudrait encore trouver un compositeur à la hauteur ... Je ne sais pas pourquoi, je verrais bien van Dam dans le rôle d'Enkidu !

J'arrête mes divagations qui vont finir par faire désordre sur votre blog !

8. Le mardi 5 septembre 2006 à , par DavidLeMarrec

Je trouve Mortier un peu passéiste ... Il fonctionne sur le même modèle depuis 25 ans : provoquer le public, peu importe les moyens. Qu'il se renouvelle ! Qu'il change aussi de collaborateurs ...

Oui, il parle en réalité essentiellement aux élites qui le reconduisent partout en Europe : "tragédie grecque ... mettre la politique au coeur de l'opéra ... art sclérosé qu'il faut dépasser ... durée d'un bon film ... artiste de la jeune génération ... public bourgeois qui manifeste son caractère réactionnaire ... grand succès populaire ... remplissage optimal", et il suffisait d'entendre le tandem Colombani/Casanova, subjugué, pour comprendre que ça fonctionne très bien chez ceux à qui s'adresse le discours en réalité.

Pour le reste, Mortier n'est pas si mauvais en réalité. Il a ses têtes, son copinage, c'est évident. Mais il a aussi une vraie imagination dans sa programmation, assez intelligente et audacieuse quant aux titres choisis, il faut le lui reconnaître.

Ce qui me gêne profondément, c'est que pour ce qu'il fait (et qui ne devrait pas revenir très cher), il est ruineux.


Sauf si cela a été déjà fait, et votre érudition viendra me corriger, pourquoi Mortier ne passerait-il pas commande à un compositeur d'aujourd'hui d'un opéra sur l'épopée de Gilgamesh avec Chéreau comme mes ?

Oui, il existe le Gilgamesh de Per Nørgård, tout de même ! Ca se trouve même au disque.
Mais on peut faire une reprise, ce n'est pas un problème !


Il faudrait encore trouver un compositeur à la hauteur ... Je ne sais pas pourquoi, je verrais bien van Dam dans le rôle d'Enkidu !

Et moi Armand Arapian en Gilgamesh.
Kazushi Ono dirigera, bien entendu.


J'arrête mes divagations qui vont finir par faire désordre sur votre blog !

S'il ne sert pas à échanger, autant fermer boutique tout de suite !

Vous pourrez remarquer que l'ordre dans les commentaires est chose toute relative, y compris de mon fait. :-)

9. Le mardi 5 septembre 2006 à , par Faust

Un peu mégalo aussi ! Dans la petit livre hagiographique de Serge Martin, au titre inutilement accrocheur (l'opéra réinventé), Mortier, se prenant pour Tintin, se voit, depuis le non au référendum, partant en croisade pour réconcilier les pays européens !

Je lui reconnais de vrais qualités professionnelles et puis, au moins, avec lui, il se passe quelque chose ! Mais, son acharnement à défendre les plates interprétations de Cambreling n'a guère de sens, surtout à l'ONP ! Il sort souvent de très beaux plateaux (sauf la 1ère distribution de l'Elixir d'amour). J'avoue ne pas partager ses options quand il charcute une oeuvre (Don Giovanni). Ses loupés (Hanecke) me dérangent moins, ce sont les risques du métier !

Bref, il a tout pour plaire et énerver à la fois !

Vous complétez admirablement la distribution de Gilgamesh, Mireille Delunsch pouvant faire un excellente Inana ! Merci pour Per Nørgård !

10. Le mardi 5 septembre 2006 à , par DavidLeMarrec

Un peu mégalo aussi !

C'est évident... Il croit être l'indispensable rénovateur, tandis que son idéologie est vraiment vieillie.

Dans la petit livre hagiographique de Serge Martin, au titre inutilement accrocheur (l'opéra réinventé), Mortier, se prenant pour Tintin, se voit, depuis le non au référendum, partant en croisade pour réconcilier les pays européens !

Et il va naturellement réussir...

Mais, son acharnement à défendre les plates interprétations de Cambreling n'a guère de sens, surtout à l'ONP !

Sur les fora d'opéra avait circulé une information qui l'expliquait, j'ignore si c'est exact.
Le Boccanegra de Cambreling était une très belle réussite, un Verdi intelligemment relu. Pour le reste (L'Amour des Trois Oranges, les Noces), c'est en effet du déchiffrage avancé.
Don Giovanni ne méritait pas cet excès d'indignité.

Le pire que j'aie entendu est son Hollandais de 1984 (avec Vejzovic, van Dam et Hübner), où il sabote largement l'oeuvre, tant tout est privé de nerf et d'imagination. Mais en 84, qui dirigeait La Monnaie ?


Il sort souvent de très beaux plateaux (sauf la 1ère distribution de l'Elixir d'amour).

Oui, comme ses prédécesseurs d'ailleurs.

Ses loupés (Hanecke) me dérangent moins, ce sont les risques du métier !

Ce qui est plus gênant est la logique idéologique qui conduit droit dans le mur, dans ces cas.


Vous complétez admirablement la distribution de Gilgamesh, Mireille Delunsch pouvant faire un excellente Inana !

S'il en reste quelque chose. Pour avoir entendu son Elvira de 2003, je dois dire que sa prestation à Paris, quoique toujours intéressante, était très préoccupante. Alors que le personnage disposait de facettes infinies, d'un vibrato parfaitement maîtrisé selon les intentions expressives, ici les aigus étaient craqués et la ligne difficile à tenir.
Si on veut l'entendre, il faudra se dépêcher, je le crains. Quel dommage qu'elle n'ait pas gravé plus de choses...

11. Le mardi 5 septembre 2006 à , par Laurent :: site

Pour ma part, je ne pardonnerai jamais à Cambreling sa lecture totalement frigide de Kat'a Kabanova.

12. Le mardi 5 septembre 2006 à , par Faust

Sa Kathia m'avait aussi semblé bien plate ! Mais, cette opinion est loin d'être partagée !

Je ne sais ce qui se murmure sur les fora d'opéra ! Peu importe d'ailleurs. Il me semble que Mortier travaille en équipe et Cambreling en est l'un des pivots. On ne doit pas non plus oublier que les directeurs successifs de l'ONP ne veulent pas d'un vrai directeur musical dont les fonctions pourraient venir en concurrence avec leurs propres attributions, ce qui est assez logique. Je trouve aussi que Mortier ne tient pas ses promesses en ce qui concerne les chefs et, notamment, au cours de la saison qui va commencer !

Pour Gilgamesh, nous avons peut-être sous-estimé les délais de composition. Messiaen avait fait attendre longtemps son Saint François !

13. Le mardi 5 septembre 2006 à , par DavidLeMarrec

Pour ma part, je ne pardonnerai jamais à Cambreling sa lecture totalement frigide de Kat'a Kabanova.

Grand Dieu ! Quel courroux !


Sa Kathia m'avait aussi semblé bien plate ! Mais, cette opinion est loin d'être partagée !

C'est en effet souvent plat chez Cambreling (je ne puis dire ici, n'ayant que fort peu entendu de cette Katia), mais peut-être que ceux qui découvraient l'oeuvre en salle on pu être séduits ?


Je ne sais ce qui se murmure sur les fora d'opéra !

Allons donc ! Si moi je le sais...


Peu importe d'ailleurs. Il me semble que Mortier travaille en équipe et Cambreling en est l'un des pivots.

C'est même du copinage, puisque ce n'est pas nécessaire la qualité ou l'adéquation qui mène à être choisi. Cependant il a quelques bonnes valeurs dans sa manche, dont Delunsch et Schäfer.


On ne doit pas non plus oublier que les directeurs successifs de l'ONP ne veulent pas d'un vrai directeur musical dont les fonctions pourraient venir en concurrence avec leurs propres attributions, ce qui est assez logique.

Logique, mais discutable. Surtout lorsque le directeur oublie qu'il est d'abord gestionnaire, et pas artiste-metteur-en-scène-touche-à-tout.


Je trouve aussi que Mortier ne tient pas ses promesses en ce qui concerne les chefs et, notamment, au cours de la saison qui va commencer !

Je ne me suis pas penché sur la saison parisienne. J'ai juste noté la Juive de Pierre Audi, très alléchante malgré les deux Eléazar.


Pour Gilgamesh, nous avons peut-être sous-estimé les délais de composition. Messiaen avait fait attendre longtemps son Saint François !

Oh, si on fait dans le style de Glass, je peux m'en charger, une nuit suffira. :-)

Deux ans de composition, deux ans d'orchestration pour Saint-François.

14. Le mercredi 6 septembre 2006 à , par Laurent :: site

Grand Dieu ! Quel courroux !


Et totalement justifié. Mes quelques lecteurs savent que je cherche toujours à trouver les aspects positifs mais, là, son interprétation ne pouvait relever que d’un désir malsain d’étouffer dans l’œuf tout embryon de commencement de trace de plaisir.

15. Le mercredi 6 septembre 2006 à , par DavidLeMarrec

Il est vrai que la dent dure n'est pas ton habitude, c'est d'autant plus frappant !

16. Le samedi 8 décembre 2007 à , par jdm

Debussy est mort, Ligeti est mort, Stockhausen vient de mourir et moi-même, je ne me sens pas très bien.

Une petite photo en souvenir.


Stockhausen est au rang le plus élevé,
à la cinquième place à partir de la gauche.

Un peu de musique douce ?

17. Le dimanche 9 décembre 2007 à , par jean dominique marie

Maître, pouvons nous suggérer de lire l'article d'un concurrent sympathique qui apporte parfois, ici, des commentaires éclairés, ce qui n'est pas le cas de certain lutin, laocoonique pour ne pas dire carrément épilelliptique, signant mystérieusement (croit-il) jdm.

Votre dévoué vigilant -

18. Le lundi 10 décembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Merci, c'est un point tout à fait lumineux sur la place de Sto et ses influences musicales. Je l'ajoute à la liste d'articles auxquels je voulais rebondir chez G.T. ...
Ton extrait est tout à fait charmant, d'ailleurs - ça témoigne bien du style hétéroclite du bonhomme, de la bluette décadente début vingtième au bruitisme assumé (en passant par le sérialisme, le traitement électronique du son bien sûr...).

19. Le lundi 10 décembre 2007 à , par jdm

tout à fait charmant

... mais pas autant que cet envoûtant envol

[l'oeuvre complète dure 31' 48" - à la fin il y a plus ou moins une minute de silence --- parce que, après une oeuvre de Stockhausen, on ne peut plus rien écouter, et, surtout, parce que le silence qui suit Sockhausen, c'est encore du Stockhausen]

20. Le lundi 10 décembre 2007 à , par DavidLeMarrec :: site

Là, c'est le versant pied-de-nez du petit Sto. Toujours infernal (si j'ose dire).


Rappel : Ne cliquez surtout pas ici.

21. Le samedi 3 mars 2012 à , par Siegmund

Bonjour David !

Le lien est mort, la fameuse archive existe-t-elle toujours ?

Merci !

22. Le mercredi 7 mars 2012 à , par DavidLeMarrec

Bonjour, vaillant Louveteau !


L'article du Nouvel Observateur ? S'il ne se trouve pas en ligne, ce doit être un peu plus difficile à retrouver, sauf si j'en ai toujours la sauvegarde pour la main. Le reste de l'entretien était de toute façon moins savoureux, j'ai choisi les moments les plus paroxystiques ou les plus représentatifs d'une certaine vision de sa musique et de sa situation.

Il doit en revanche exister des bases de données payantes, si tu souhaites vraiment faire une moisson d'entretiens de presse sur Sto. Il y a là un véritable sujet, dans la mesure où il a aussi été victime des journalistes (comme le procès d'intention absurde qu'on lui a fait à la suite du 11 septembre 2001).

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