vendredi 25 avril 2008
A la découverte de la mélodie française - parcours discographique commenté - IV - Répartition stylistique
A noter : il s'agit bien d'une classification de l'esthétique du corpus mélodique, et non de celle du compositeur, il peut exister des différences nettes.
Bien entendu, comme toute classification, il s'agit de choix, contestables par nature, et les 'franges' en sont toujours problématiques. On peut tout à fait en discuter en commentaires si besoin, bien évidemment.
En gras figurent les corpus dont nous recommandons particulièrement la connaissance. Mis à part Poulenc, que nous avons ajouté dans la liste car incontournable dans le genre, ce choix est bien entendu à considérer avec sa part de subjectivité : une suggestion d'écoute, en quelque sorte.
Attention, leur intérêt est à replacer au sein de chaque genre. Qu'on ne s'attende pas à rencontrer le même type de volupté esthétique chez Vierne et chez J.-B. Faure !
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1. L'avant-mélodie : la romance
- Jean Paul Egide MARTINI (pseudonyme) - 1741-1816
- Wolfgang Amadeus MOZART - 1756-1791
- Franz SCHUBERT - 1797-1828
2. L'émancipation de la mélodie
- Giacomo MEYERBEER (pseudonyme) - 1791-1864
- Gioacchino ROSSINI - 1792-1868
- Hector BERLIOZ - 1803-1869
- Richard WAGNER - 1813-1883
- Théodore GOUVY - 1819-1898
3. La mélodie de salon
Des textes littéraires de qualité, mais traités sur le mode esthétique de la romance. A l'exception de Jean-Baptiste Faure (baryton de son état), tous sont essentiellement connus comme compositeurs d'opéra. Si bien que leur mélodie tient plutôt de la cantilène, ou au mieux de la pièce de caractère. On trouve aussi un certain nombre de mélodistes, mais qui ne sont pas passés à la postérité, il serait fastidieux de les citer tous ici. Nous proposerons en temps utile des disques-anthologies pour se familiariser avec ce genre - pas extrêmement passionnant de toute façon.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Découverte de la mélodie a suscité :
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