samedi 19 avril 2008
A la découverte de la mélodie française - parcours discographique commenté - I - les débuts & les étrangers
Une sélection, pour chaque type de mélodie et chaque compositeur important, de disques réussis - pas si fréquents. Manière de fournir des portes d'entrée efficaces pour chaque compositeur, et de caractériser un peu.
Vu l'ampleur de l'entreprise, nous pouvons commencer à égrener les catégories déjà traitées. On pourra ensuite dégager les choses les plus essentielles (oeuvres connues de tous, bijoux négligés, disques particulièrement réussis, etc.).
Parmi les valeurs sûres qu'on ne citera pas systématiquement, on peut tout de même citer Maurane, Herbillon, Kruysen, Le Roux, Mellon, Corréas et Peintre. Et, du côté du piano, Girod, Jacquon - voire Baldwin.
Les débuts
- Berlioz - LES NUITS D'ETE - Steber, Mitropoulos (Heritage)
- Pierre angulaire du répertoire de la mélodie avec orchestre, dans une orchestration ultérieure de Berlioz. Malheureusement, Jérôme Corréas ne les a données qu'en concert, et jamais enregistrées. Beaucoup d'ampleur et d'allure posément tragique dans cette version - dont la diction est plutôt supérieure à la moyenne. Libre de droits et disponible sur CSS.
- Berlioz - NUITS D'ETE - Gens, Langrée (Virgin)
- A l'opposé de Steber, une lecture lumineuse et vaporeuse des poèmes de Gautier.
- Berlioz - MELODIES - Corréas, Schoonderwoerd (Alpha)
- Cette naissance de la mélodie française comme genre savant s'opère ici avec pianoforte et dans l'éloquence naturelle incomparable de Jérôme Corréas. Cette musique semble naviguer sans cesse entre la naïveté bénigne de la romance de salon et la sophistication très avancée qui caractérisera le genre au cours de son évolution.
- Gouvy - MELODIES - Gerstenhaber, Lucas (K612)
- Encore dans un esprit de grande simplicité, sans fard, malgré des textes déjà plus sérieux qu'à l'origine. Plaisant.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Découverte de la mélodie a suscité :
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