samedi 25 octobre 2008
Erwin SCHULHOFF - Flammen ou la pornographie allégorique (1), Genèse

Schulhoff a tout du parangon des compositeurs classés comme dégénérés par les nazis : destructeur des formes traditionnelles, novateur, provocateur, grand amateur de jazz [1] et de sujets psychanalytiques et érotiques.
Tous ces éléments se retrouvent dans son unique opéra, qu'il vivait lui-même comme une épreuve qualifiante : Flammen.
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Le long interlude qui relie les scènes 1 et 2 du premier acte de Flammen, et brasse plusieurs des composantes stylistiques présentes dans Flammes - radiodiffusion de la représentation donnée le 21 mai 2005 au Concertgebouw d'Amsterdam par le grand spécialiste des décadents Edo de Waart, à la tête du - toujours formidable - Orchestre de la Radio Néerlandaise :Notes
[1] C'est dans une boîte de jazz qu'il rencontre sa femme Alice, à qui Flammen est dédié.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Les plus beaux décadents a suscité :
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